mercredi 10 janvier 2024

MA FRANCE A MOI

           

  séance avec débat



  





MA FRANCE A MOI     
(VO)

20 décembre 2023 en salle / 1h 31min / Drame
De Benoît Cohen
Par Benoît Cohen, Eléonore Pourriat.
Avec Fanny Ardant, Nawid Elham, Elisabeth Margoni

JEUDI 11 JANVIER 2024

20h30




A tous nos adhérents je souhaite nos meilleurs voeux
Petit rappel: notre AG le 11 janvier à 18h15.
    John. 
 
Le cinéma familial géré par la famille Fourneau depuis 2005 cède son site du Cher à une exploitante bien connue de la profession.



Bonjour à toutes et tous,

 Assemblée Générale de l'association Ciné-rencontres 

le 11 janvier à 18h15 au Ciné-Lumière 

Soyez nombreux et ponctuels

   Un ordre du jour classique mais important

     RAPPORT MORAL.

     RAPPORT FINANCIER.

     ELECTION DU BUREAU.

     QUESTIONS ET PROPOSITIONS DIVERSES : venez avec des idées, thème de festival, activités nouvelles et autres.

     RENCONTRE AVEC LA NOUVELLE GERANTE DU CINEMA.

 Comme d'habitude on va casser la croûte ensemble avant la projection de 20h30. Apportez un plat salé, sucré, fromage, pain ou dessert, selon vos préférences. 

 A très bientôt.  

 Pour l'équipe de ciné-rencontres

John Ryan


https://www.boxofficepro.fr/le-cine-lumieres-de-vierzon-change-de-mains/?fbclid=IwAR1x6K4Z7uERwzAYQqUSihCkjF0cciEf_EZ0KJiHpyisvopzTfWF-cLybPg


EXCLUSIF – Le cinéma familial géré par la famille Fourneau depuis 2005 cède son site du Cher à une exploitante bien connue de la profession.

Aurélie Delage, jusque récemment directrice du Megarama Garat, et présidente de la commission éducation à l’image de la FNCF, reprendra le Ciné Lumières de Vierzon, de sept écrans, dès le 8 janvier. « Je suis fière de reprendre le flambeau de Francis Fourneau, avec qui nous nous sommes tout de suite compris. J’avais envie d’entreprendre et d’investir dans un cinéma indépendant de centre ville, ce qui correspond le mieux à mes valeurs », commente Aurélie Delage. 

La nouvelle propriétaire prévoit déjà de proposer des séances Ciné Lutin le dimanche matin, ou encore les cycles “Étincelles”, des séances art et essai hebdomadaires. « Nous continuerons la collaboration avec l’association cinéphile locale avec des ciné-débats réguliers », complète Aurélie Delage qui espère retrouver prochainement le niveau d’entrées pré covid qui s’élevait à presque 150 000 entrées ; le Ciné Lumière en a réalisé plus de 100 000 cette année.

Depuis quelques années, Francis Fourneau avait transmis à son fils Adrien et sa femme Julie, les affaires familiales de Vierzon et Romorantin, où ils avaient d’ailleurs inauguré le nouveau complexe Ciné Sologne en avril 2021. « Cette cession s’inscrit dans le cadre d’un processus de réorganisation et de transmission à nos enfants. Ils pourront ainsi, tout en se reconcentrant sur Romorantin, poursuivre d’autres projets cinéma », conclut Francis Fourneau.









Bonjour à toutes et tous,
 Au cinéma jeudi 11 janvier à 20h30 - le film "MA FRANCE A MOI" du réalisateur Benoît Cohen. 



Le film "MA FRANCE A MOI", qui a fait l'objet d'un débat animé . certain.e.s, dont je fais partie, étant plus mesuré.e.s sur cette femme (ou ce pays) appelée France. 
Ce film sera encore à l'affiche 
vendredi 12 janvier à 16h10
lundi 15 janvier à 16h10
mardi 16 janvier à 16h10. 

PAR AILLEURS :
- vous trouverez en pièces jointes toutes les informations sur le festival TELERAMA, avec un très riche programme qui va nous permettre de voir ou revoir plein de films du 17 au 23 janvier. au tarif de 4 euros, sur présentation d'un pass que vous trouverez en PJ. 

- Le programme à suivre pour Ciné-rencontres : 
le 18 janvier : "Green Border" - qui est dans le programme du festival Télérama.
le 25 janvier : "Moi Capitaine"
le 1er février : "Sirocco et le royaume des courants d'air", en présence de Loic Pierre, directeur artistique du choeur Mikrokosmos qui nous parlera de la musique dans les films. 



Pour toute information, voir le blog 


Edwige



SYNOPSIS
France, la soixantaine, vit seule dans son appartement bourgeois de l’est parisien. Lorsqu’elle entend parler à la radio d’une association qui met en contact des personnes réfugiées sans logement et celles ayant la possibilité de les accueillir, elle décroche son téléphone pour se porter volontaire. Quelques jours plus tard, Reza, refugié afghan d’à peine vingt ans, débarque dans sa vie. Ces deux êtres, qui n’ont rien en commun, vont devoir apprendre à vivre ensemble. 

















N'hésitez pas à laisser vos commentaires.

Si vous n'y parvenez pas, essayez de débloquer la situation en vous rendant sur cette page:

https://cinegraphe.blogspot.com/2015/03/commentaire-mode-demploi.html#more





      C'est la rencontre de personnes traumatisées par des passés douloureux qui restent peuplés de fantômes. France qui cherche les fantômes d'un mari décédé depuis un an et un fils parti à l'étranger, ce fils qui refuse même l'idée que sa mère puisse accueillir un immigré. Reza, jeune réfugié qui a tout perdu en quittant son Afghanistan natal, notamment sa famille. Rencontre entre une femme française riche qui a tout sauf l'essentiel et notre immigré qui porte toutes ses possessions dans son petit sac à dos. Certains spectateurs ont vu un joli conte sur le définition de la vraie richesse.   

     On a affaire à un feel-good movie dans lequel c'est l'intelligence, le raffinement et la finesse de Reza le jeune afghan qui permettront à nos bons bourgeois de changer leurs points de vue totalement stéréotypés . C'est cela qui me gêne dans ce film trop prévisible, parfaitement manichéen ; est-ce crédible qu'une femme comme France manque autant de capacité de communiquer avec un étranger ? Sans exiger d'elle qu'elle possède  possède tous les codes de la communication trans-culturelle, ses bourdes sont énormes et peu crédibles. Dans sa douleur France habille Reza avec les vêtements de son mari défunt et octroie la chambre de son fils à son nouveau protégé. A la recherche d'un remplaçant de mari et de fils elle a en plus le culot d'emmener Reza voir un psychiatre. Qui a le plus besoin de soins ?

    Le film a néanmoins provoqué un long débat de qualité avec de nombreuses interventions
John



Le côté autobiographique du scénario, attesté par le fait qu’il repose sur un livre du réalisateur qui parle de lui, de sa mère et du réfugié afghan, est censé préserver le film du gros poids de clichés parfois pénibles dont a première vue il est lesté. C’est manifestement volontairement qu’on charge le portrait de la mère en dragon excentrique pour mieux, par effet de contraste, la faire ressurgir en femme forte et en héroïne des bonnes causes : un mixte de madame Bovary et d’abbé Pierre des beaux quartiers. Semblablement, le fils, lourdingue dans l’autre sens, celui du réalisme, va évoluer pour devenir un parangon d’humanité, d’altruisme et de fraternité. C’est un peu trop cousu de fil blanc, c’est vrai, mais ça peut marcher pour qui est venu (ce n’est pas si fréquent) passer une soirée légère au Ciné Lumière dans nos séances de Ciné Rencontres. C’est vrai aussi, et c’est même peu dire, que le réalisateur évite ainsi l’écueil contraire, celui d’un film d’élogieuse autopromotion de bout en bout. Il ne nous dit pas du début à la fin que sa famille est formidable, il ne nous le dit qu’à la fin. Ce qui, par ailleurs, n’est pas sans risque. Il est des spectateurs qui, restant sur l’impression de personnages farfelus du début, ont eu du mal à remonter la pente à la fin. 
On a trop dit aussi dans le débat pour cautionner la véracité des scènes que c’était « une histoire vraie ». C’est inspiré d’une histoire vraie, et la nuance est de taille. J’ai pensé, avec ce portrait de « mère forte », et je n’exclus pas du tout bien au contraire que Benoît Cohen y ait également songé, à la mère du narrateur dans La promesse de l’aube. A ce propos, Romain Gary nous mettait justement en garde : « Ce livre est d'inspiration autobiographique, mais ce n'est pas une autobiographie. »
Il reste que cette polysémie permise par l’autobiographie ("Ma France" désignant à la fois « ma mère » et « mon pays ») ouvre immédiatement une autre perspective qui n’est pas la moins intéressante. Ce qui ne veut pas dire qu’elle soit la plus convaincante. Le débat a bien montré que le thème et l’orientation du film nous incitaient à voir le bon côté d’un destin heureux tout à fait possible. D’autres, plus critiques, en ont souligné l’aspect malheureusement par trop exceptionnel, et s’il faut se réjouir de ces réussites particulières, il n’en faut pas moins savoir que le déterminisme social n’est pas seulement de vaines statistiques chères aux sociologues à la suite de Bourdieu, mais bien une triste réalité. Pour un Mohammad qu’on mène à Sciences Po, combien de Mozart qu’on assassine… 
Le thème du film nous incitait à parler des valorisations intellectuelles, mais la question du tri effectué entre ceux qu’on admet et ceux qu’on refuse vaut aussi pour tout pays qui pratique ce qu'on appelle par euphémisme "l’immigration choisie", qu’elle se fasse sur des critères manuels ou intellectuels, généralement les deux. La situation est la même : tout en les exploitant en interne, et parfois en suscitant hypocritement contre eux l’hostilité des populations locales (on a cité à ce propos l’Italie de Giorgia Meloni), on en prive les pays d’origine (médecins algériens, professeurs marocains, mineurs puis plombiers polonais, maçons italiens, Portugais du bâtiment, …).
Reste aussi la question scandaleuse de la trahison des interprètes. Utilisée dans un autre contexte, la locution italienne « Traduttore, traditore » nous vient à l’esprit. La polysémie est fertile, là encore. Mais il ne s’agit pas en l'occurrence de la nécessaire perte de sens en passant d’une langue à une autre, il s’agit bien des hommes et des dangers mortels qu’ils encourent. « Traducteur, traître », dit l’expression, et on sait qu’elle est prise au pied de la lettre par les talibans, qui en font un motif de condamnation à la peine capitale. Remontons à la cause : la trahison des interprètes, c’est aussi se souvenir qu’ici ils ne sont pas d’abord les sujets, mais bien les objets, c'est-à-dire les victimes de la trahison. Le sujet de la trahison, en l’occurrence, c’est bien la France qui, après les avoir utilisés à son profit tant qu’a duré la guerre, les a abandonnés en rase campagne aux mains de leurs bourreaux. On a cité d’autres cas de ce genre, peu glorieux dans notre histoire, comme les Kurdes ou les harkis. 
Le titre réveille aussi d’autres pistes par association d’idées : « Ma France à moi » sous-entend immédiatement : « Pas leur France à eux ». La France qui accueille, la France généreuse, contre la France qui exclut, la France haineuse. En plein virage législatif anti immigration en ce moment dans notre pays, censé être celui des droits de l’homme, le message ne tombe pas si mal. On connaît trop les slogans contraires qui sont associés : « La France aux Français », « On est chez nous ». Ce qui nous renvoie à des films qui ont fait partie de notre programmation antérieure, et donc aux débats de notre actualité d’alors, qui, malheureusement, ne sont pas devenus obsolètes, tant s’en faut, dans notre actualité d'aujourd’hui. 
Jean-Marie






Au moment où Donald Trump accède au pouvoir, Benoit Cohen, cinéaste français installé aux États-Unis, apprend que sa mère s apprête à héberger, dans l hôtel particulier du 7e arrondissement où elle vit seule, Mohammad, un migrant afghan. Alors que Benoit Cohen s insurge contre ce président raciste qui menace de fermer les frontières, il ne peut s empêcher de s inquiéter pour sa mère qui, sans lui en avoir jamais soufflé mot, ouvre sa porte à un étranger. Il revient alors à Paris et rencontre Mohammad. Ce garçon qui, de déracinement en déracinement, a grandi, à l instar des chats, sept fois plus vite qu un jeune occidental, va lui confier son histoire. Entre Benoit, exilé volontaire, et Mohammad, réfugié malgré lui, une relation intense se noue, sous le regard de Marie-France, qui vient compléter cet improbable trio. Dans ce récit singulier, Benoit Cohen décrit, non sans humour, ce chemin exaltant et complexe qu est la rencontre de l autre et s interroge sur ce que « donner » veut dire.



Références: 

La promesse de l’aube




Massacre des Italiens d'Aigues-Mortes



La mémoire du blog :



Les hirondelles de Kaboul




Syngue sabour





La marche




Se battre





Chez nous




La cravate




Empire of light


  

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L'Antidote Bourges
Palestine 18 à Vierzon
Edouard Vaillant à Vierzon
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
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Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.







Carte d'adhérent
 Tarif de 5,50 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...



RADIO TINTOUIN




Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon

02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org


Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir. 
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe. 

Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25








BR 4 10 2022



BR 6 10 2021



BR 23 11 2021



LES TARIFS AU CINE LUMIERE


(depuis juin 2022)

Berry républicain 10 juin 2022

            séances

6 euros avec la carte fidélité.

5,50 euros pour les films Ciné Rencontres sur présentation d'une carte valide.
(films Ciné Rencontres: les films avec débat + les films labellisés Ciné Rencontres)








(depuis décembre 2017)
















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