dimanche 23 février 2014

Transition 1789

Conférence:
Jean-Marc Schiappa   1789: pourquoi la révolution française ?

Voici la période des vacances pour notre association, et nous en profitons pour en souhaiter de très bonnes, à ceux du moins qui sont concernés. Et bon courage à ceux qui travaillent.

Les pré-vacances se sont achevées en feu d’artifice, avec un sujet inattendu pour une telle affluence, à savoir les mathématiques. En effet, près de 400 jeunes et adultes sont venus pour voir le film, du moins pour les séances où nous étions présents. Nous ne savons pas combien ils étaient le lendemain, à 17h, pour l’unique séance de rattrapage (peu sans doute).

Si vous vous reportez à notre programme de février-mars, vous savez qu’il reste encore 2 films avec débat, et que le film suivant sera, VENDREDI 14 MARS à 20h30,

 CINÉ-DÉBAT VENDREDI 14 MARS à 20h30










LULU FEMME NUE
Fim français de Sólveig Anspach avec Karin Viard, Bouli Lanners. (2013-1h30)





À la suite d’un entretien d’embauche qui se passe mal, Lulu décide de ne pas rentrer chez elle et part en laissant son mari et ses trois enfants.
Elle s’octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que d’en profiter pleinement et sans culpabilité. En chemin, elle va faire trois rencontres décisives qui vont l’aider à se retrouver...
Dans "Lulu femme nue", tirée de la bande dessinée éponyme d'Etienne Davodeau, la réalisatrice Solveig Anspach et son scénariste Jean Luc Gaget font renaître avec drôlerie une quadragénaire devenue transparente dans sa vie, interprétée avec une impressionnante sensibilité par Karin Viard.
DU JEUDI 13 AU LUNDI 17 MARS
+ CINÉ-DÉBAT VENDREDI 14 MARS à 20h30



Nous nous dédoublerons, car le même jour, mais à 20 heures, le film retenu par le Conseil municipal d’enfants sera projeté dans une autre salle du Ciné-Lumière : 

L'ILE DES MIAM-NIMAUX : TEMPETE DE BOULETTES GEANTES 2.


Film d’animation américain (1h35)
A partir de 6 ans.



Après le succès du premier film, L'île des miam-nimaux : Tempête de boulettes géantes 2 nous entraîne dans les nouvelles aventures de Flint Lockwood. Inventeur d’une machine capable de transformer l’eau en nourriture, Flint avait été obligé de la détruire parce que son invention avait déchaîné des pluies torrentielles de cheeseburgers et des tempêtes de spaghettis, menaçant toute la planète…
Pourtant, la machine n’a pas disparu, et elle crée maintenant des croisements entre animaux et aliments, les « miam-nimaux » ! Flint et ses amis s’embarquent dans une périlleuse mission pour affronter des tacodiles affamés, des Cheddaraignées, des Serpent à galettes, des Hippopatates… 


A bientôt donc, et profitez au mieux de cette vacance de l’association.




Nous vous transmettons avec plaisir une information de la part de nos amis de Berry Latino :






A tous les amis et amies de BerrLatino,
(à transmettre autant que vous voulez)

Nous vous rappelons les diverses activités qui auront lieu
les samedi 8 mars et vendredi 28 mars
 + Petite surprise en préparation …





LA JOURNEE INTERNATIONALE DES FEMMES
"De livre en aiguille : femmes de l'Espagne médiévale"
Samedi 8 mars
(18H00)
Bienvenue et présentation de la soirée par Stéphanie Duret, présidente de notre association.

Conférence par Cécile Codet,  agrégée d’espagnol. Actuellement doctorante,  Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche, à l’École Normale Supérieure de Lyon. 


VIE  SAUVAGE DES TORTUES  MARINES
Vendredi 28 mars
(19H00)
 Conférence par Michel Tricot, membre du club de plongée de Vierzon




+ PETITE SURPRISE EN COURS DE PREPARATION…
Bientôt nous vous communiquerons la date…

Chacun apportera repas et boissons à mettre en commun, sa bonne humeur et son envie de partage.


Nous vous attendons toutes et tous dans l’ambiance chaleureuse
 de BerrLatino






A l’Auberge de Jeunesse


 (1 place F.  Mitterrand Vierzon)









LE RESTAURANT ASSOCIATIF

Intervention pour l'université populaire du pays de Vierzon
ATTENTION : Ne figure pas sur la plaquette éditée
Après notre rencontre avec le responsable du restaurant associatif, dont les objectifs en termes culturels et d’ouverture sur le monde rejoignent ceux de l’UP…
Quelques dates sont d’ores et déjà à retenir, notamment celle du 8 mars, très proche :
·       Des veillées pour partager les paroles (contes, poésies) et les cuisines du monde ont lieu les vendredis soir au restaurant associatif (rue des Ponts), à partir de 19h30

·       Le 8 mars, journée des femmes, de 10 h à 14 h, le responsable du restaurant  propose une rencontre discussion sur la place des femmes dans le monde avec possibilité de déjeuner (même lieu, le restaurant associatif) .
Pour faciliter l’organisation, il est nécessaire de réserver si on a l’intention de diner ou déjeuner lors de ces rencontres.

·       D’autre part se tiendront également au restaurant des ateliers cuisine du monde les mardis à partir de 10h pour un groupe de 6 personnes maximum. Pour s’inscrire on peut contacter le restaurant associatif ou l’université populaire (06 19 21 91 88)
LOCAL :
Le restaurant associatif  se trouve aux feux , à l'angle de la rue des Ponts et de la rue Miranda de Ebro (celle qui vient du parc des expositions) .

                                                Le bureau de l'up du pays de Vierzon

LE CAFE REPAIRE



De Céline et Marie-Hélène:



Bonjour à toutes et à tous,
Le café repaire de mars arrive et c'est mardi prochain!

Le mardi 4 mars à 19h30, nous recevrons 

 Jean-Marc Schiappa


 Docteur en histoire, spécialiste de la révolution française,

Président de l’Institut de recherche et d’étude de la libre pensée


La conférence puis le débat partiront de cette question : 1789: pourquoi la révolution française ?


Rendez-vous à l'Auberge de Jeunesse de Vierzon, 1 place F. Mitterrand.

Comme d'habitude, la soirée se clôturera devant un verre,  en partageant boissons et nourriture  apportées par ceux qui le peuvent.
Ce moment de convivialité est aussi une façon de remercier nos invités qui viennent tous gracieusement.
 







Ah le pôvre, comme on dit dans le midi. Le voilà soumis à un flux de questions (pertinentes au demeurant, signe que le sujet a passionné) mais le train est impitoyable qui n’attendra pas le conférencier.

Alors que faire ? Répondre par un détail précis qui sacrifie tous les autres, brasser à grands traits des situations complexes qui se reconnaissent mal dans une telle simplification, voire, cas extrême, balayer d’un simple revers de main la problématique. « Ils ne pouvaient absolument pas penser cela ! », « Olympe de Gouges, je la récuse en tant que féministe ! » D’où le risque de contradiction : « C’est la mère de toutes les révolutions ! », puis : « Elle n’a rien à nous apprendre sur notre temps ! »



Parfois la contradiction est justifiée par une schizophrénie interne au sujet : Condorcet, si brillant dans ses ouvrages théoriques, et si stupide dans sa pratique politique. Et toutes les figures de la Révolution qui y passent : Carrier, le bandit des noyades de Nantes, Desmoulins, le surfait qui n’a rien compris, Danton, l’escroc de la Révolution, les enragés qu’il fallait mettre hors d’état de nuire car la province n’aurait pas suivi,… et Robespierre, le seul ou presque, qui s’en sort avec les honneurs (« Je l’aime, cet homme ! ») C’est scandaleux qu’il n’ait pas sa rue à Paris.
Comme il aime Gracchus Babeuf, objet d’étude favori. « Il n’a jamais vu un noir, et il plaide pour leur émancipation, c’est prodigieux ! » Même mobilisation pourtant et même combat chez Olympe de Gouges, mais, comme on ne l’aime pas par ailleurs, cet exploit lui est compté pour rien. Même pas comptée comme féministe, comment serait-elle comptée au nombre des abolitionnistes ?

Ne devrait-il pas y avoir de patrimoine populaire conservé par la République au même titre que le patrimoine de la noblesse ? « Je préfère que les usines tournent et que les ouvriers y travaillent ! » Succès de tribune immédiatement assuré. Sauf que ça ne répond pas à la question. Quid des lieux qui n’ont plus aucune nouvelle chance de fonctionner comme avant ? Vierzon en a pourtant un très visible exemple. On opposera Camus et son Premier homme. Pourquoi y aurait-il toujours ceux qui ont un blason et une généalogie,  et ceux qui n’ont pas de passé, ceux qui naissent dans des familles où ils sont à chaque fois « le premier homme » (ou « la première femme », ajouté-je aussitôt, sinon Olympe viendrait à juste titre me tirer les oreilles…).
Les châteaux sont justifiés en tant que produits des efforts humains de nos prédécesseurs. Les églises aussi, d’ailleurs. Sauf l’abominable Sacré-Cœur, censé expier les prétendus « crimes » des communards (les combattants de la Commune, faut-il préciser pour ceux qui pensent surtout à la boisson alcoolique : on a assez calomnié les communards sur ce plan-là aussi d’ailleurs).  Ne conviendrait-il pas, au moins dans un premier temps, de distinguer entre les châteaux « privés » et les châteaux « publics ». Quitte à subdiviser encore pour ne pas être trop injuste. Bien des privés font des sacrifices pour que le patrimoine profite au plus grand nombre, et bien des publics sont sournoisement privatisés pour tenir le plus grand nombre à l’écart (les prix prohibitifs des parkings, les droits d’entrée d’événements « exceptionnels » qui se généralisent,… Comme on a privatisé les plages de Sète à grand coup de béton sous couvert de les aménager et de les préserver. Trop tard pour les suppliques, le mal est fait. Pôvre Brassens, pôvre misère, creuse la terre, creuse le temps…

La première Révolution est scandaleusement maltraitée dans l’enseignement histoirique de l’Education nationale. Elle n’est pas la seule matière à souffrir, d’ailleurs, et le raisonnement qui privilégie le citoyen est allègrement (Allègre ment…) sacrifié au profit de la béatitude confuse qui flatte le consommateur.  Et que dire alors de la quatrième et dernière de nos révolutions nationales, celle de la Commune de Paris, purement et simplement occultée, ou, quand on consent à en parler un peu, c’est sur le mode de la calomnie systématique.

Les médias ne sont pas en reste. Je regardai récemment l’émission « historique » ( ?) « l’Ombre d’un doute » : ce ne sont que des brûleurs fanatiques de bâtiments, des Néron passés de Rome à Paris. On oublie simplement le contexte, comme on le fait pour 89 : la France est encerclée de monarchies qui jurent sa perte. L’armoire de fer prouve amplement la trahison du « pôvre » couple royal. Et pourtant on s’étonne encore (ou feint de s’étonner) : Comment peut-on être si méchant avec eux ?

Et la Commune : on les tue par milliers, d’accord, mais pourquoi se comportent-ils si mal avec nos monuments ? C’est vrai que les canons prussiens et versaillais étaient eux tellement inoffensifs… Paradoxalement cet acharnement nouveau est le révélateur d’un courant de plus en plus important en faveur d’une sympathie, ou au moins d’une réhabilitation, de la Commune.

De même les médias décervellent. Sauf l’historien journaliste local qui a fait un excellent article (avec celui d’aujourd’hui, 6 mars, qu’il ne pouvait pas connaître et pour cause le jour de la conférence, on en aurait à coup sûr deux).

L’ancien régime a tué en masse sans jugement. Certes, et rappelons Jacquou le Croquant à ceux qui nous font pleurer sur la duchesse de Lamballe et qui prétendent refaire le procès des nobles et monarques condamnés à l’époque, comme si on était dans la démocratie hollandaise de 2014. Mais faut-il pour autant en faire autant pour « équilibrer » ? Faut-il, pour aller vite, condamner définitivement Olympe de Gouges pour avoir sollicité d’assister l’un des quatre avocats de Louis XVI lors de son procès, Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes ? « Oui, car accepter un procès, c’est présumer l’innocence de Louis XVI, donc la culpabilité de la Révolution. » Pas forcément faux, mais une discussion sur ce point n’est pas non plus à récuser d’un revers de manche. Klaus Barbie devait-il être condamné sans avocat ? S’agit-il uniquement, quand on pense à faire le rapprochement, d’une confusion coupable entre des époques si différentes ? Ou d’un principe à généraliser ?

« Napoléon ne retient de la révolution que les renforcements des avantages bourgeois. Le reste est éliminé. » Le code civil, une horreur (rien à sauver, vraiment ?) L’esclavage des noirs, c’est lui (seulement lui ?). Les préfets, mémorable emblème. Là, c’est immédiatement très convaincant. Où la Révolution place des représentants élus par le peuple chargés de contrôler que les lois votées sont correctement appliquées, l’Empire établit des contrôleurs dépendants de l’exécutif, principe qu’on a conservé aujourd’hui.
Des acquis importants demeurent : le droit au divorce, les droits des enfants illégitimes.


« La Révolution pose les questions, ne donne jamais de moyens d’y arriver. » C’est évidemment plus compliqué que cela, selon la formule consacrée. On est là devant le dilemme du savant (de l’enseignant en général) : ou la précision (c’est vite trop long, trop ennuyeux,…) ou la simplification (c’est vite faux). Le modèle revendiqué quasi-unanimement :le  93 de Victor Hugo, remarquable roman sur la question si délicate des guerres vendéennes. On ne retient généralement de lui que l’homme des antithèses, on ne voit en lui que l’écrivain qui passe sans cesse et sans nuances du blanc le plus candide au noir le plus infernal. On oublie ainsi sa qualité majeure, qui est d’utiliser, dans sa large palette, toutes les nuances de gris possibles et souhaitables qu’il sait utiliser comme personne. 

La question de la propriété. « Pour que l’égalité soit effective, il faut que la République possède tout (je force le trait), afin qu’elle puisse effectuer ensuite une redistribution équitable, garantie que chacun ait une chance de profiter en bonne justice du bien commun. » Inquiétudes modernes dans l’assistance. A quoi bon vivre, si on ne peut transmettre ? Mais en bonne logique, si la Révolution ne peut aboutir à des solutions concrètes, pourquoi susciterait-elle à l’opposé des inquiétudes réelles ?…

Une ou plusieurs révolutions ? « Il faut privilégier la vision unitaire, tout en n’ignorant pas les nécessaires points d’inflexion. » Une domination girondine n’est pas une domination montagnarde. Le bourgeois moyen déclare volontiers adorer la Révolution de 89 et abhorrer celle de 93. Comme si l’histoire n’appartenait pas au temps qui la soumet à l’enchaînement des effets et des causes, et qu’il ne s’agissait, comme au supermarché, que de choisir sa tranche chronologique préférée.
La complexité assumée : la nuit du 4 août et la fin des privilèges. Certes. Mais aussi moyen pour la bourgeoisie, par l’ajout d’un amendement opportun qui autorise les rachats, de convoiter les terres des nobles et de se les approprier en effet. Donc transfert de propriété, pas réelle suppression. Même chose plus tard avec la confiscation des biens de l’église. Mais il lui en reste encore…

Dans le même temps, il refuse, d’une part, de voir même le plus petit embryon de séparation de l’Eglise et de l’Etat, et il reconnaît, d’autre part, que le travail (entre autres) des philosophes pour mettre Dieu tellement au-dessus des rois et des sujets aboutit à mettre ledit Dieu hors-jeu politiquement. A la manière de Descartes, qui place Dieu tellement au-dessus des sciences qu’on n’en a plus besoin pour faire des sciences, ce qui permettra  au mathématicien Laplace, à l’époque napoléonienne, de déclarer : « Dieu est une hypothèse dont je n’ai pas besoin. ».
Les prêtres réfractaires et les assermentés ne sont plus là, il est vrai, pour donner leur opinion sur le débat. Quant aux « gens qui ne pensent pas dans un autre cadre que le tout religieux », à partir de quel seuil convient-il d’ignorer les minorités statistiques ? Les philosophes des Lumières ne font pas partie de ces « gens » ? Et le curé Meslier – autre paradoxe humain – , le seul peut-être véritablement athée de son temps, doit-il être compté pour rien ? D’ailleurs, juste avant, on a expliqué que la notion d’Etre suprême, les fêtes de la Raison, n’étaient rien d’autre qu’un moyen soft d’évacuer le divin et de priver le clergé de son principal support. Et ce ne serait pas au moins un embryon de laïcité ? Continuons le débat pour bien placer le curseur, mais convenons qu’il a au moins un peu bougé à cette époque.

Le moins qu’on puisse dire, est qu’une telle conférence remue bien des idées et donne fortement à réfléchir sur notre époque, même si cette dernière n’aurait pas les solutions toutes mitonnées et livrées à domicile par les acteurs de 89. Au moins trouvons bien des éclaircissements dans le petit livre à 3 euros (prix accessible à tout sans-culotte désireux d’en apprendre davantage). Ils sont (mal)heureusement partis comme des petits pain. Il faudra penser à en rapporter d’autres.
Alors qu’il revienne, lui qui sait parler fort (« Sinon on ne se dit rien ! »), et qui aime tant la bagarre (le combat, la confrontation,…) des idées. Nous aussi, ça tombe bien ! Alors on l’attend impatiemment. Il a promis de revenir :  ça tombe bien aussi.



Berry républicain 4 mars 2014



Berry républicain 6 mars 2014








De l’hénaurme influence de Ciné-Rencontres



            On apprend de source généralement bien informée que l’Oscar du Meilleur film attribué à 12 years a slave serait dû pour une bonne part à l’accueil et au soutien exceptionnel qu’il a reçu à Vierzon au Ciné-Lumière. (Info à vérifier).


            Océane, une de mes brillantes anciennes élèves de première L (il n’y a pas que les maths) au lycée Edouard Vaillant s’est tournée vers la carrière d’actrice. Plus exactement, comédienne (pas au cinéma, au théâtre, cours Florent oblige). Cela jusque-là ne l’empêchait pas, passionnée de cinéma qu’elle est restée, de fréquenter assidûment le Festival de Cannes. Or cette année on se trouvait dans un cadre général de restriction des accréditations. La sienne fut refusée, au prétexte qu’elle ne présentait pas assez de liens concrets avec le cinéma. Elle eut alors l’idée de s’adresser à son ancien professeur, en raison de notre association de cinéphiles. J’ai douté que cela suffise comme caution auprès du Festival. J’avais tort : elle a pris une adhésion, elle l’a présentée, et le lendemain elle avait son accréditation. Comme quoi l’association Ciné-Rencontres mène à tout, à condition d’y entrer ! (Info vérifiée).

D'où l'addition magique :






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