(Annonce plus loin dans le même article :
Exposition cinéma et littérature
à la Médiathèque de Vierzon)
à la Médiathèque de Vierzon)
PIERRE RABHI au nom de la terre
Documentaire français de Dominique Dhelsing avec Pierre Rabhi. (2012 - 1h38)
Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l’un des pionniers de l’agro-écologie en France. Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l’Homme et de la Nature, il appelle aujourd’hui à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où « une sobriété heureuse » se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines...
Ce film, limpide et didactique, aurait pu [et dû] exister voici dix ou vingt ans. Mais il aura fallu attendre que le monde soit cerné de crises pour qu'une telle parole soit diffusée à une plus grande échelle... On se réjouit, quoi qu'il en soit, de découvrir ici, Pierre Rabhi cet homme du concret et ce libre-penseur au coeur de ses nombreux environnements militants...
A PARTIR DU JEUDI 6 FEVRIER
+ CINÉ-DÉBAT VENDREDI 7 FEVRIER à 20h30
Portrait
d'un paysan sans frontières
Difficile de dresser le portrait
de Pierre Rabhi, ce paysan, écrivain et penseur, qui reste l'un
des pionniers de l'agro-écologie en France. Son combat, c'est la terre. Son
arme, c'est l'échange. C'est ainsi que la documentariste Marie-Dominique Dhelsing l'a suivi et au fil des rencontres, c'est une pensée en mouvement
qui se dessine, avec pour fil conducteur cette citation qui nous revient sans
cesse : «Résiste, il y va de ta vie».
Plus qu'un
portrait, ce qui importe dans ce documentaire, c'est le cheminement.
L'itinéraire d'un sage, né à la porte du désert algérien, puis élevé par un
couple de Français dès l'âge de 5 ans, ouvrant ainsi la voie d'une double
culture, d'une passerelle qu'il ne cessera de franchir entre ces terres, ces
êtres, qui ont pour dynamique commune ce sol, cette terre, qui rend la planète
une et indivisible. «Je ne crois pas à la lutte qui
serait simplement dans les éclats de colère. Je crois que la lutte aujourd'hui
doit être dans -Je fais- ».
Et de faire, il
en est question dans la vie de cet être, qui, depuis 1981, transmet son
savoir-faire entre l'Afrique et l'Europe. Fervent défenseur de l'agro-écologie,
dont il est le pionnier en France, il s'agit bien de rendre au paysan son
autonomie totale. Présentée comme une éthique de vie et une pratique agricole,
elle «replace l'être humain dans sa responsabilité
à l'égard du vivant». Ainsi,
viennent témoigner ceux qui ont rejoint la lutte, ces hommes de terrain, qui
font office de passeurs.
En creux de ce
documentaire à la fois généreux et didactique, se dessine également le portrait
d'un poète, voire d'un philosophe, qui s'acharne à mettre de la poésie dans
toute écriture. A l'évocation de ses écrits (Du Sahara aux Cévennes, Le Gardien du feu), c'est la sphère intime que
Marie-Dominique Dhelsing parvient à apprivoiser, rendant l'espace d'un instant
immobile cet homme mobile, qui bouge tout le temps pour trouver des sous,
mettre en place des programmes et surtout garder cette cohérence qui est d'être
en harmonie avec la beauté de la vie.
C'est donc bien
une rencontre qui s'établit ici, entre des spectateurs et un homme qui résiste
tant qu'il y a de la vie, avec poésie toujours, au nom de la terre et de nos
enfants.
Si vous souhaitez éveiller vos
consciences, Pierre Rabhi au nom de la terre est fait pour vous.
Par Laure Croiset
BIOGRAPHIE
RÉSUMÉE :
Je réalise
des films documentaires depuis plus d’une vingtaine d’année pour la télévision
sur des sujets culturels et de société. Je viens de réaliser un long-métrage
documentaire sur un pionnier de l’écologie, Pierre Rabhi, pour la salle.
Je développe en parallèle un travail plastique qui implique la scène, l’espace urbain, la relation avec les habitants d’un lieu…
Suite à une expérience d’enseignement à l’École des arts décoratifs de Strasbourg, je poursuis ponctuellement des workshops ou des interventions à l’Université en lien avec ma pratique artistique ou de cinéaste documentariste.
Je développe en parallèle un travail plastique qui implique la scène, l’espace urbain, la relation avec les habitants d’un lieu…
Suite à une expérience d’enseignement à l’École des arts décoratifs de Strasbourg, je poursuis ponctuellement des workshops ou des interventions à l’Université en lien avec ma pratique artistique ou de cinéaste documentariste.
BIOGRAPHIE
:
Durant
mes études de Littérature française et de Cinéma à l’Université à Paris,
j’ai commencé à développer une pratique artistique, notamment dans le cadre d’un
collectif d’artistes, (Akrilik Nova). Je travaillais sur des séquences d’images
issues d’une performance (en lien avec le Body Art notamment), avec des
supports tels que la photocopie, le polaroïd, le photomaton ou la photographie.
J’ai intégré plus tard une école de cinéma en réalisation à Bruxelles, l’INSAS, école nationale supérieure des Arts du spectacle, où j’ai réalisé un certain nombre de courts métrages de fiction, de documentaires et d’émissions télévisuelles.
J’ai intégré plus tard une école de cinéma en réalisation à Bruxelles, l’INSAS, école nationale supérieure des Arts du spectacle, où j’ai réalisé un certain nombre de courts métrages de fiction, de documentaires et d’émissions télévisuelles.
Après être
passée par la Grande Bretagne, je suis revenue en France, il y a une
vingtaine d’années et ai commencé à réaliser des films documentaires pour la télévision
sur des sujets en lien avec l’art, des questions de société, d’économie
politique.
J’ai pris un temps mes distances par rapport à la production télévisuelle, alors que je réalisais les prototypes de la collection Arts du Mythe, pour Arte et le musée du Quai Branly. Cette expérience avec les Kwakiutl de Colombie Britannique puis chez les peintres aborigènes du nord de l’Australie, en Terre d’Arnhem m’a incitée à questionner les enjeux de mon travail. Je filmais pour la première fois des personnes qui ne pouvait pas contrôler leur image, et dont je voulais être le passeur à ma mesure certes, mais dans un engagement de respect de la parole donnée, ce qui ne coïncidait pas avec les contraintes de la commande à l’époque…
J’ai pris un temps mes distances par rapport à la production télévisuelle, alors que je réalisais les prototypes de la collection Arts du Mythe, pour Arte et le musée du Quai Branly. Cette expérience avec les Kwakiutl de Colombie Britannique puis chez les peintres aborigènes du nord de l’Australie, en Terre d’Arnhem m’a incitée à questionner les enjeux de mon travail. Je filmais pour la première fois des personnes qui ne pouvait pas contrôler leur image, et dont je voulais être le passeur à ma mesure certes, mais dans un engagement de respect de la parole donnée, ce qui ne coïncidait pas avec les contraintes de la commande à l’époque…
J’ai
enseigné dans une école d’arts (ESAD de Strasbourg) pendant six ans, ce qui m’a permis de prendre
des distances et de réfléchir sur mon expérience mais aussi de m’engager dans
de nouvelles pratiques artistiques.
J’ai été amenée, dans ce cadre, à ’intervenir comme professeur à l’Académie des Beaux arts de Kinshasa (République Démocratique du Congo), j’ai organisé en parallèle un workshop en partenariat avec le Festival Pocket Films, développant un atelier de réalisation de films ou vidéos sur téléphone portable. Le téléphone mobile permettant de contourner leur problème d’accès aux outils et l’interdiction de filmer. Cette expérience, même brève, a été très importante dans cette nécessité de trouver des outils en lien avec un contexte socio-économique.
J’ai pu développer l’expérience ainsi que d’autres formes en lien avec l’image, la performance… lors d’une résidence artistique (Scénographies urbaines et Joubert Park Project) dans le centre ville de Johannesburg (Afrique du Sud), où il s’agissait de travailler dans l’espace urbain en relation avec les habitants et de restituer le travail dans le quartier.
Cela m’a donné envie de continuer à croiser les expériences en lien avec un lieu, en élaborant un travail selon un contexte social, politique ou environnemental avec différents médiums (vidéo, performance, photographie…), nourrie par les rencontres avec les habitants, avec parfois aussi des ateliers avec des jeunes et des moins jeunes.
J’ai repris mon travail de réalisatrice de documentaire depuis quelques années de façon plus engagée, nourrie par ces expériences et l’envie de participer à une réflexion sur les mutations de nos sociétés.
J’ai été amenée, dans ce cadre, à ’intervenir comme professeur à l’Académie des Beaux arts de Kinshasa (République Démocratique du Congo), j’ai organisé en parallèle un workshop en partenariat avec le Festival Pocket Films, développant un atelier de réalisation de films ou vidéos sur téléphone portable. Le téléphone mobile permettant de contourner leur problème d’accès aux outils et l’interdiction de filmer. Cette expérience, même brève, a été très importante dans cette nécessité de trouver des outils en lien avec un contexte socio-économique.
J’ai pu développer l’expérience ainsi que d’autres formes en lien avec l’image, la performance… lors d’une résidence artistique (Scénographies urbaines et Joubert Park Project) dans le centre ville de Johannesburg (Afrique du Sud), où il s’agissait de travailler dans l’espace urbain en relation avec les habitants et de restituer le travail dans le quartier.
Cela m’a donné envie de continuer à croiser les expériences en lien avec un lieu, en élaborant un travail selon un contexte social, politique ou environnemental avec différents médiums (vidéo, performance, photographie…), nourrie par les rencontres avec les habitants, avec parfois aussi des ateliers avec des jeunes et des moins jeunes.
J’ai repris mon travail de réalisatrice de documentaire depuis quelques années de façon plus engagée, nourrie par ces expériences et l’envie de participer à une réflexion sur les mutations de nos sociétés.
C’est
dans cette démarche que je viens de terminer mon premier film de long métrage
pour la salle, "Pierre
Rabhi au nom de la terre" sur l’écrivain penseur et paysan, pionnier en agroécologie.
Ce film est sorti en France en mars 2013 et approche aujourd’hui les 100 000
entrées. Il est sortie en Belgique en novembre 2013, une sortie est prévue en
Suisse fin janvier 2014.
AUTEURE ET RÉALISATRICE DE FILMS DOCUMENTAIRES
Filmographie sélective (récente)
2012
“Pierre Rabhi au nom de la terre”
Long métrage documentaire 98’
Diffusion en salles en mars 2013
Production Adalios / Vidéo de Poche / Terre & Humanisme
Distribution Nour Films
“Pierre Rabhi au nom de la terre”
Long métrage documentaire 98’
Diffusion en salles en mars 2013
Production Adalios / Vidéo de Poche / Terre & Humanisme
Distribution Nour Films
2011
“Pierre Rabhi La reconquête du songe”
Documentaire, 52’
Production GroupeGalactica/Adalios
Diffusion TLSP/Canal Maritima
“Pierre Rabhi La reconquête du songe”
Documentaire, 52’
Production GroupeGalactica/Adalios
Diffusion TLSP/Canal Maritima
2010
“Notes de Johannesburg”
Documentaire, 28’
Diffusion festival Pocket films, Forum des images, Paris.
“Notes de Johannesburg”
Documentaire, 28’
Diffusion festival Pocket films, Forum des images, Paris.
2008
“Premières Vues Kinshasa”
Documentaire 70’
Diffusion Café des Images, Hérouville, Forum des images, Paris.
“Premières Vues Kinshasa”
Documentaire 70’
Diffusion Café des Images, Hérouville, Forum des images, Paris.
2007
“Faut-il avoir peur de la dette publique ?”
Documentaire, 52’
(Soirée Thema sur la dette des pays riches). Diffusion ARTE
“Faut-il avoir peur de la dette publique ?”
Documentaire, 52’
(Soirée Thema sur la dette des pays riches). Diffusion ARTE
La nature du canard le rendant nécessairement proche de la
nature, on trouvera tout naturel qu’il fasse l’éloge du film.
(Le Canard enchaîné, dont j’ai malheureusement perdu
la date : pan sur le bec !).
Cette semaine, nos partenaires sont :
Glané sur leur site :
http://colibris.ning.com/
thème : “Le climat avant la conférence de Copenhague”.
Programme : - Premier débat (17h/18h30) : “Agriculture et changements
climatiques”, animé par Marc Dufumier (agronome), avec Pierre Rabhi (paysan
philosophe), Aurélie Trouvé (ingénieur agronome, vice-présidente d’ATTAC),
Samuel Feret (coordinateur du groupe PAC 2013), Jacques Morineau (président du
Réseau Agriculture Durable) et Patrick Sadonnes (responsable du groupe de
travail agro-carburants à la Confédération Paysanne). - Second débat
(18h30/20h) : “Comment les politiques se saisissent-ils de ces questions ?”,
animé par Erwan Lecœur (sociologue, directeur scientifique de l'Observatoire du
Débat Public), avec Ronan Dantec (porte-parole mondial des Réseaux de
collectivités locales dans la négociation internationale), Sandrine Mathy
(présidente du Réseau Action Climat – France), Benjamin Dessus (ingénieur et
économiste, président de l'association Global Chance) et Yves Cochet (député,
ancien ministre de l’Environnement). De 18h30 à 20h, Amphi René Dumont,
AgroParistech,16 rue Claude Bernard, 75005 Paris. Infos : Cercle René Dumont :
Mireille Ferri, 06 78 08 90 34, mireille.ferri@orange.fr / AgroParistech :
Marie-Pierre Quessette, 01 44 08 86 50, marie-pierre.quessette@agroparistech.fr
/ Musée du Vivant : Laurent Gervereau 06 23 44 52 73,
laurent.gervereau@agroparistech.fr.…
Ajouté
par Sylvia Kesbi à
18:54 le 12 novembre 2009
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Heure : 6 février
2014 de 20:30 à 22:00
Aux
adhérents et sympathisants de Terre du Ciel
L’association « Terre du Ciel – Baie de Somme » a la joie de vous convier à une:
Projection d’une interview de Pierre Rabhi suivie d’un débat sur :
“créer une civilisation de la modération et sortir de l’insatisfaction”
L’association « Terre du Ciel – Baie de Somme » a la joie de vous convier à une:
Projection d’une interview de Pierre Rabhi suivie d’un débat sur :
“créer une civilisation de la modération et sortir de l’insatisfaction”
Au B’ Art et Toiles – rue Aristide Briand – ABBEVILLE
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ciné-débat "Au nom de la terre" à Hotton
Jeudi
6/02 | 20h | Cinéma le plaza*
DU Roman à l’écran | Au nom de la Terre
[Cinéma
- Livres]
Film
documentaire « Au nom de la terre » réalisé par Marie-Dominique
Dhelsing.
Pierre
Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Amoureux de la Terre nourricière, engagé
depuis quarante ans au service de l’Homme et de la Nature, il appelle
aujourd’hui à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de
société où une "sobriété heureuse" se substituerait à la
surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines.
Ce
film retrace l’itinéraire d’un "sage", du désert algérien à son
expertise internationale en sécurité alimentaire.
La
projection sera suivie de la présentation du réseau Colibris, Mouvement pour la
Terre et l’Humanisme.
PAF
: « au chapeau ».
Participation libre pour le soutien du projet.
*Rue
Simon 14, Hotton.
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L'Homme aux serpents au cinéma en ce moment !
L'Homme aux serpents est un documentaire magnifique ! Il nous
initie en profondeur à notre rôle d'humain sur la Terre.Un voyage incroyable en
Amazonie, un voyage au cœur de nous-même...En ce moment au cinéma à Paris, ne
le manquez pas !!
Nous sommes bien d'accord, et, rappelons-le, nous l'avons présenté au Ciné-Lumière.
Fertilisation efficace du terrain médiatique local :
Parallèlement à Vierzon
à l'Auberge de jeunesse
à la médiathèque
http://www.mediatheque-vierzon.fr/opacwebaloes/index.aspx?IdPage=367
Berry républicain 15 février 2014 |
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