25e séance avec débat
Le film d’Olivier Peyon Comment j’ai détesté les maths
(avec les plus grands mathématiciens dont Cédric Villani, Jean-Pierre Bourguignon, François Sauvageot, Anne Siety ou Robert Bryant), sera à Vierzon au Ciné-Lumière le jeudi 20 février et le vendredi 21 février.
Des séances scolaires sont possibles (le matin ou l'après-midi, 4 euros par élève). Le lycée Edouard Vaillant occupe le créneau du vendredi de 14h à 16h pour une salle, mais d'autres salles peuvent être ouvertes à la même heure en cas de besoin.
N’hésitez pas à contacter l'association si vous êtes intéressé(e)s.
© Haut et Court |
"Le documentaire d'Olivier Peyon rend les matheux
sympathiques et les équations poétiques."
(Le Monde).
Vous pourrez trouver le point de vue intéressant d'un enseignant sur le site:
LE TELEGRAMME
BREST
Saint-Brieuc
Etudes. « Comment j'ai aimé les maths »
13 janvier
2014 à 07h42/ Propos recueillis par Anne Burel /
Nicolas Nguyen, professeur de maths au lycée Rabelais. |
« Comment j'ai détesté les maths », le
film d'Olivier Peyron sera présenté ce soir au Club 6, à l'initiative de
l'association Saint-Brieuc Prépas. Professeur au lycée
Rabelais et animateur du
débat qui suivra la projection, Nicolas Nguyen a une tout
autre vision de la
discipline qu'il enseigne en classes prépas.
Le Télégramme : Comment
expliquez-vous le désamour entre beaucoup d'élèves et les maths ?
La France est pourtant bien reconnue comme l'une des plus grandes nations de
mathématiciens ?
« Dans ce domaine, la France est considérée comme la deuxième nation au monde derrière les États-Unis. »
Les maths sont-elles toujours réservées à une certaine élite ?
« Ni les maths, ni les classes préparatoires ne sont réservées à une élite aujourd'hui. Il faut savoir que par exemple ici, à Rabelais, plus de 40 % de nos élèves de classes prépas sont boursiers. »
Y a-t-il néanmoins des tentatives pour casser cette image rigide des maths ?
« Pendant longtemps, les maths sont restées un peu figées, mais les choses ont changé. Les mathématiciens communiquent mieux. Les programmes ont intégré une approche plus concrète de la discipline malgré une baisse des volumes horaires, tout en gardant une nécessité de grande rigueur scientifique. Il y a également d'autres moyens pour rendre la discipline moins austère. Par exemple, à Rabelais, nous proposons aux lycéens et étudiants de prépas des ateliers d'initiation à la recherche mathématique. Nous y abordons les maths de façon différente et ça marche très bien. Certains élèves se découvrent de vrais talents. Ce genre de projets permet d'explorer cette dimension créative, imaginative des mathématiques. Ces ateliers pourraient également très bien marcher avec des élèves plus jeunes, dès le primaire et même la maternelle. La réforme des rythmes scolaires pourrait permettre de mettre en place ce genre d'ateliers. »
Une tendance lourde perdure : pourquoi est-ce que les filières scientifiques et les maths continuent à attirer davantage les garçons que les filles ?
« Les choses évoluent peu en effet. Ce n'est pourtant vraiment pas une question de capacité. Je constate que la société continue à diriger les filles vers des métiers où elles devront s'occuper de l'autre. »
Comment vous est venue cette passion pour les maths ?
« Le déclic a eu lieu pour moi en classe de quatrième, avec le début de l'apprentissage des démonstrations. Apprendre à argumenter, démontrer, expliquer, ça a été une révélation. Ensuite, j'ai un parcours classique qui s'est achevé par une agrégation de mathématiques et une thèse. J'ai choisi l'enseignement pour me poser car le parcours de chercheur est compliqué en France. Mais ce choix de l'enseignement n'est pas un choix par défaut. J'adore mon métier. En parallèle, je publie des livres pour continuer à confronter mes idées à celles des autres mathématiciens. »
À quoi peuvent servir les maths aujourd'hui ?
« On peut créer des mathématiques pour explorer toutes les sciences. On en trouve dans beaucoup de disciplines, en biologie, en médecine, dans la finance, dans l'informatique, dans l'internet. Elles servent à communiquer, à faire fonctionner les réseaux... Elles permettent de modéliser beaucoup de choses et de trouver des solutions optimales. Les maths fonctionnent partout. »
FRANCE CULTURE
RUE DES ECOLES
par Louise
Tourret
Les maths au cinéma
20.11.2013 - 15:00
29 minutes
Emission consacrée au film Comment j'ai
détesté les maths , Film documentaire d'Olivier
Peyon qui
sort en salles le
27 novembre.
Avant de parler du documentaire d’Olivier Peyon "Comment j'ai
détesté les maths", détour rapide sur l’actualité de l’éducation.
Après les mouvements sociaux de contestation de la réforme des rythmes la
semaine dernière, alors que le dossier fait toujours l’objet de contestation
politique locales, on le voit avec le congrès des maires, Vincent Peillon se saisit d’un autre grand sujet,
beaucoup plus complexe à vrai dire : le
satut des enseignants. Il s’agit de réformer un décret de 1950. Et
c’est un Vincent Peillon très précautionneux que les journalistes spécialistes
de l’éducation ont pu rencontrer lundi avant qu’il ne lance le travail de 13
groupes de réflexion dont les conclusions sont attendues pour le mois de
février 2014. « Le travail des enseignants ne se limite pas au temps
passé devant les élèves - il faut définir ces tâches pour sortir
du bla bla des 30 dernières années" a
déclaré le ministre ! Corrections, préparation, veille pédagogique,
rencontre avec les parents… mais comment imaginer des compensations financières
et faut-il rendre toutes ces tâches obligatoires ? Comment moderniser le
métier ?
Nous suivrons ces travaux et nous vous
en reparlerons début 2014, en attendant, pour vous informer, vous pouvez
consulter les nombreux et passionnants articles du café
pédagogique.net, notre
partenaire.
Mais tout de suite on vous parle… des maths ! à propos
du film où l’on parle de haine mais aussi d’amour… d’incompréhension et de beauté...
Pour le mathématicien Cédric
Villani (Médaille Fields 2010), " Les
maths sont rigoureuses, mais imaginatives, abstraites mais universelles,
anciennes et en mutation, difficiles et simplissimes,..bref elles peuvent être sexy."
Deux invités pour évoquer ce film :
- Olivier Peyon, Réalisateur du
film Comment j'ai détesté
les maths. (sortie 27 novembre)
- François
Sauvageot, Professeur de
Mathématiques en Classes Prépas (Maths Spé) au Lycée Clémenceau
de Nantes, et "acteur" dans le film et pour qui le langage mathématique doit
être une arme pour tous. Il faut créer
des ponts, faire
comprendre ce qu'est la vie d'un méthématicien, et surtout parler de la vie, avant la Théorie.
Les Maths servent à penser et permettent de s'approprier
un chemin vers l'abstrait.
On parle aussi de la "beauté
des maths" . Comment peut-on ré-enchanter les maths ?
Olivier Peyon (réalisateur) et François Sauvageot
(Professeur de maths, avec son chapeau !)
G. MÉRIC © RADIO FRANCE
Cédric Villani, Mathématicien , en train de résoudre un
carré
LOUISE TOURRET © RADIO FRANCE
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