Demain, notre Grand Témoin invité pour nourrir notre débat de sa compétence a été décoratrice sur le film présenté.
Nous avons
appris, après une série de rencontres tout à fait fortuites, que nous avions
dans notre voisinage (la commune de Reuilly, à quelque vingt kilomètres de
notre Ciné-Lumière) une artiste qui a travaillé comme assistante décoratrice
sur le film de cette semaine, Yves Saint-Laurent. La page de la
FEMIS qui fait état de l’obtention de son diplôme dans la promotion de 1994 (en
compagnie de Juliette Cheneau) nous permet de vous la présenter :
DELPHINE MABED
Première assistante
décorateur
Département
Décor, promotion 1994
À LA FÉMIS
·
La Falaise blanche, de Gisli Erlingsson, fiction, 1993,
décoratrice
·
Icemaster, de Gisli Erlingsson, Fiction, 1992, décoratrice
FILMOGRAPHIE
PROFESSIONNELLE
1er assistant décorateur
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Grace of Monaco, de Olivier Dahan, long métrage, 2012
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Tu seras mon fils, de Gilles Legrand, fiction, long métrage,
2011
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La nouvelle guerre des boutons, de Christophe Barratier, Fiction, long
métrage, 2011
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L’appel du 18 Juin, de Félix Olivier, 2010
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Micmacs à Tire-Larigot, de Jean-Pierre Jeunet, 2008
Première assistante décorateur
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Astérix aux Jeux Olympiques, de Frédéric FORESTIER, Fiction, long
métrage, 2006
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L’Enfer, de Danis Tanovic, fiction, long métrage, 2005
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Un Long Dimanche de Fiançailles, de Jean-Pierre JEUNET, Fiction, Long
métrage, 2004
·
Blueberry, de Jan Kounen, fiction, long métrage, 2002
·
The truth about Charlie, de Jonathan Demme, fiction, long métrage,
2002
·
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, de Jean-Pierre
JEUNET, fiction, long métrage, 2000
·
Le Libertin, de Gabriel Aghion, fiction, long métrage, 1999
Chef décorateur
·
Sauf le respect que je vous dois, de Fabienne Godet, fiction, long
métrage, 2005
Deuxième assistante décorateur
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The Dancer, de Fred Garson, fiction, long métrage, 1999
·
The Ninth gate, de Roman Polanski, fiction, long métrage, 1998
·
Madeline, de Daisy Mayer, fiction, long métrage, 1997
·
Cousine Bette, de Des Mac Anuff, fiction, long métrage, 1996
·
Mon homme, de Bertrand Blier, long métrage, 1995
Quelques illustrations :
La Fémis (acronyme correspondant à son ancienne
dénomination Fondation européenne des métiers de l'image et du son),
école nationale supérieure des métiers de l'image et du son, est un établissement
public d'enseignement supérieur français, relevant de la tutelle du ministère de la Culture et
du CNC, qui délivre un
enseignement technique et artistique destiné à former des professionnels des
métiers de l'audiovisuel et du cinéma.
La Fémis a été fondée en 1986 pour prendre la suite de l'Institut des hautes études
cinématographiques (IDHEC) fondé en 1943.
Ses locaux sont situés, depuis 1999, dans le 18e arrondissement
Paris, au no 6 de la rue Francœur,
dans les bâtiments des anciens studios Pathé.
Elle est avec l'École nationale supérieure
Louis-Lumière et l'École supérieure d'audiovisuel -
placées, elles, sous la tutelle de l’Éducation nationale - l'une des trois
écoles publiques de cinéma en France, et fait partie du cercle restreint des
écoles de cinéma à renommée internationale avec la NFTS de Londres, la Tisch School de New York, l'USC de Los Angeles ou la FAMU de Prague. De nombreuses
personnalités du cinéma, français mais aussi internationaux, sont issus des
formations de la Fémis.
Classée en 2012 par The Hollywood Reporter à la première
place des écoles de cinéma européennes, et au sixième rang mondial, la Fémis
est connue pour la difficulté de son concours d'entrée (le taux de réussite
s'élève à 3 %, et seulement 1 % pour le département réalisation)
ainsi que pour l'importance des moyens techniques dont elle dispose.
Dans la presse locale (Le Berry républicain) :
18/03/13 - 06H00
Delphine Mabed : évasion par la couleur
Tout est source d’inspiration pour elle. - MARECHAL Nadine |
Delphine Mabed expose actuellement et jusqu'à dimanche inclus, au château de Varye. Après des études d'architecture intérieure, Delphine Mabed intègre la prestigieuse Femis (École nationale supérieure des métiers de l'image et du son) à Paris, afin de se spécialiser dans les décors de cinéma. Poursuivant cette activité professionnelle passionnante et dévoreuse d'énergie, cette artiste de quarante-cinq ans s'évade par la couleur depuis une quinzaine d'années.
Une évasion dans des carnets qu'elle remplit fébrilement, sur de grandes feuilles de papier, ou sur des cartons, qui accueillent successivement les reflets de ses humeurs changeantes.
Spontanée et quelque peu compulsive, cette manière de peindre pourrait sans doute s'apparenter à de l'art-thérapie, puisqu'elle l'aide « à surmonter mes frayeurs, mes angoisses et ma tristesse, comblant ainsi des failles surgies d'on ne sait où ».
Elle utilise pastels, gouache, aquarelle, pastels à la cire, feutres, crayons de couleurs, et souvent, un mélange de ces différents médiums.
Récemment, la peinture acrylique et l'huile, ainsi que la découverte du couteau, lui ont permis de découvrir une nouvelle manière de s'exprimer ; dorénavant, ce sont souvent des toiles qui reçoivent ses énergies.
Tout est source d'inspiration pour cette belle artiste : humeurs, environnements, sensations, tout en féminité. Mais elle aime également dessiner en voyage, réalisant de magnifiques carnets intimes de ses découvertes. La diversité de sa création est telle que Delphine Mabed travaille également d'après photos, proposant sur commande des portraits de maison, d'animaux et même de doudous, naïfs, tout en délicatesse, et toujours d'une grande précision.
16/08/13 - 06H00
Les petits visiteurs du soir de Delphine
Vous voulez en savoir et en voir plus? Vous avez bien raison, et c'est très facile. Il suffit de se rendre sur les sites du Berry républicain et de Delphine Mareb, dont voici les liens:
http://madeleine.eklablog.com/
http://www.artmajeur.com/en/art-gallery/delphine-mabed/210835
Bon coup d'oeil coloré...
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