jeudi 16 janvier 2014

Demain Mandela

20e séance avec débat







MANDELA un long chemin vers la liberté

Biopic anglais de Justin Chadwick avec Idris Elba, Naomie Harris. (vost-2h32)





L’histoire, la vie et les combats de Nelson Mandela de sa naissance
jusqu’à son élection à la Présidence de la République d’Afrique du Sud... Du combat politique aux déboires sentimentaux, ce biopic aborde tous les aspects de la vie de Mandela. D’abord fougueux puis empreint de sagesse, nous assistons à l’évolution du personnage. Comment un modeste avocat a-t-il réussi à soulever un peuple entier afin de lutter contre l’apartheid ?
 CINÉ-DÉBAT VENDREDI 17 JANVIER à 20h (vost)



Du combat politique aux déboires sentimentaux du célèbre Nelson Mandela, ce biopic anglais aborde tous les aspects de la vie d’une icône. D’abord fougueux puis empreint de sagesse, nous assistons à l’évolution du personnage. Comment un modeste avocat a-t-il réussi à soulever un peuple entier afin de lutter contre l’apartheid ?
Mêlant de magnifiques images aux couleurs chaudes et une bande son saisissante, le film nous plonge dans une ambiance envoûtante. Le biopic s’appuie sur des images d’archive afin de renforcer son message. Et en guise de fil conducteur, un chant de ralliement repris en chœur par un peuple révolté.
Le réalisateur livre des détails peu connus de la vie du héros. Père absent, mari infidèle, Justin Chadwick nous révèle une facette moins reluisante de Mandela.
A plusieurs reprises au cours du long-métrage, le réalisateur met l’accent sur un retour aux sources régulier et essentiel pour le leader politique à grands renforts de flashbacks.
La performance de Naomie Harris (Winnie Mandela) et d’Idris Elba (Nelson Mandela) est remarquable. De fait, Winnie passe du rôle de femme fidèle et supportrice à celui de guerrière indépendante et pleine de rage contrairement à Nelson qui s’assagit au fil du temps et prône la paix. Pour lui, « les Hommes apprennent à haïr, ils peuvent donc apprendre à aimer. »
Alors que l’icône s’éteint petit à petit, ce film sensible et émouvant nous a permis de comprendre l’ampleur de son combat politique. Un long-métrage essentiel à l’heure où l’Afrique du Sud s’apprête à vivre, avec l’inéluctable disparition de « Madiba », un tournant de son Histoire.
BASSET Manon – BRESSON Chloé – GRUYER Sophie
http://www.cinema-histoire-pessac.com/2013/11/mandela-un-long-chemin-vers-la-liberte/



Les métamorphoses de Mandela

Mandela et les lois de la relativité politico médiatico historico publico télévisio cinématographico généralisée. 

          On l'a souligné un peu (vraiment pas assez) lors des obsèques de Nelson Mandela : comme dans la chanson  Le temps passé de Georges Brassens, beaucoup sont venus encenser celui qu'ils auraient volontiers enterré prématurément quelques décennies plus tôt.


            Il est toujours joli, le temps passé
              Un' fois qu'ils ont cassé leur pipe
              On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés
             Les morts sont tous des braves types

               
     



     L'affiche insiste sur les avatars les plus connus et les plus softs, ceux qui sont les plus objectifs: révolutionnaire, prisonnier, président. C'est peu, quand on se souvient de la haine qu'il a pu susciter au coeur du monde dit libre, où "extrémiste" était le qualificatif le plus modéré.  On dira que c'était une autre époque,  que les ressentiments d'alors se sont soudain amortis quand la guerre froide s'est terminée avec la chute du mur de Berlin, dont l'existence (1961-1989) est curieusement parallèle au temps de prison de Nelson Mandela (1962-1990). Certes, mais quand on enfile les couplets sur les personnages historiques, on n'est jamais obligé d'avoir la mémoire aussi courte. Sachons appeler un chat un chat, et une entreprise de récupération généralisée une entreprise de récupération généralisée. Généralisée, parce que planétaire. Dans le courrier des lecteurs de mon journal favori (je veux dire qu'il le serait sans doute même s'il n'était pas le seul), on trouve un aperçu de ce sentiment :





(Le Berry Républicain, 23 décembre 2013)


Pourtant les films ne sont pas rares, et de multiples Mandela ont défilé, défilent et défileront sans doute longtemps encore sur les écrans. Nous avons récemment signalé que, chez nos amis de Romorantin, on a projeté le film suivant qui met en lumière l'épisode de la libération de Mandela ("Ciné-Rencontres en voisin", 3 janvier 2014) :



Le "nôtre" promet de ne pas donner tête baissée dans l'hagiographie.


(Le Berry Républicain, 18 décembre 2013)




Danny Glover dans Mandela (Téléfilm 1987).

Sidney Poitier dans Mandela et De Klek  (Téléfilm 1997).

Dennis Heysbert dans Goodbye Bafana (Bille August, 2007). 

Morgan Freeman dans Invictus (Clint Eastwood, 2009). 


Certains s’en souviennent sans doute : ce dernier film a été le choix des apprentis conseillers municipaux dans le cadre d’un Conseil municipal d’enfants de l’époque.




Et puisque l’Afrique du Sud a laissé à notre amour-propre tricolore un souvenir exquis, ne laissons pas le rugby occuper seul le terrain, et mentionnons, pour finir, cette autre fierté nationale, l’équipe de football.

L'équipe d'Afrique du Sud de football, surnommée les Bafana Bafana (signifiant « les garçons, les garçons » ou « les gars, les gars »), est constituée par une sélection des meilleurs joueurs sud-africains sous l'égide de la Fédération d'Afrique du Sud de football association.



Idris Elba, notre dernier Mandela... pour l'instant.



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