Vivez les derniers instants du vol de l'atterrisseur français Philae jusqu'au contact avec la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko le mercredi 12 novembre 2014.
A partir de 15h30 (heure de Paris)
A partir de 15h30 (heure de Paris)
Nous avons reçu plusieurs informations sur des sites où vous
pourrez suivre l'événement en direct (si les sites ne sont pas trop encombrés,
car il risque d'y avoir affluence ! ).
Jusqu'à présent nous vous avons fait suivre ces infos dans
différents mails, au fur et à mesure qu'elles arrivaient, mais devant
l'affluence, ceci nous semble un peu confus aujourd'hui...Nous espérons donc
que cette synthèse vous sera utile...
3 sites possibles donc, d'après nos "informateurs"
(Merci à eux).
L'atterrissage de Philae sur la
comète Churyumov-Gerasimenko.... suivi par une allocution en direct
du Président de la République (himself depuis la Cité des Sciences à
Paris).....
Branchez-vous sur le site :
Le déroulé des évènements retransmis :
- 06h58 : Dernier Go/No-go de séparation
- 09h35 : Séparation Rosetta / Philae
- 15h30 : Début de la vidéotransmission CNES
- 16h34 : Atterrissage Philae
- 16h40 - 17h20 : Confirmation atterrissage Philae
- 16h55 - 17h45 : Début dacquisition de la première image
panoramique par CIVA au SONC
- 17h45 : Allocution du Président de la République
- 18h30 : fin de la vidéotransmission CNES
L’événement sera transmis en webstream, par l’ESA
(information conférenciers "Mission Rosetta", à la médiathèque le 09
octobre dernier)
Nous vous souhaitons bon usage de tout cela...
L'université populaire du pays de Vierzon.
Site du CNES
En direct : atterrissage de Philae
Vivez ici les derniers instants de l'atterrissage de
Philae jusqu'au contact avec la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko
le 12 novembre 2014. A votre disposition et en libre partage à
partir de 15h30 (heure de Paris), 4 flux vidéos en simultané :
Une vidéotransmission du CNES, pour vivre en
continu et en direct les moments les plus importants de l’atterrissage de
Philae avec des interventions des spécialistes présents sur les différents
sites mobilisés en Europe
Une caméra embarquée au coeur du centre d'opérations du
CNES de Toulouse (SONC) en charge de l’ensemble de la navigation et de
la coordination de l’atterrisseur Philae
Un direct avec la Cité des Sciences et de l'Industrie à
Paris avec un plateau d’invités prestigieux et des envoyés spéciaux
Nos films et reportages sur la mission Rosetta
en continu
Rosetta : l’atterrisseur français Philae prêt
à se poser sur une comète
Les ingénieurs du Cnes (Centre national des études
spatiales) ont reçu cette semaine les données scientifiques de la
quasi-totalité des instruments de mesure de l'atterrisseur français Philae.
L'engin sera la première sonde spatiale à se poser à la surface d'une comète.
Sa mission : analyser la composition du sol du corps céleste ce qui pourrait
permettre de percer le mystère de l'origine de notre système solaire. Son
rendez-vous avec la comète Tchourioumov-Guérassimenko, qui se trouve
actuellement à plus de 600 millions de kilomètres de la Terre, est prévu [en
novembre].
(L'Usine nouvelle).
Rosetta est
une mission spatiale de l'Agence
sptiale européenne (ESA)
dont l'objectif principal est de recueillir des données sur la composition du noyaude la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko et sur son comportement à l'approche
du Soleil.
La sonde
spatiale, d'une masse de trois tonnes lors de son lancement, doit se
placer en orbite autour de la comète puis, après une période d'observation de plusieurs mois, envoyer Philaé, un petit atterrisseur de 100 kilogrammes, se poser sur sa surface pour analyser in situ la composition du sol.
Rosetta
constitue un projet phare pour l'ESA qui y a investi près d'un milliard d'euros, soit plus de 30 % de son budget annuel. Le comité scientifique européen a décidé
sa construction en 1993,
après l'abandon d'un projet commun avec la NASA, avec l'espoir qu'elle permettrait de confirmer
ou infirmer les modèles actuels sur le
processus de formation du Système
solaire dont les comètes
constituent des vestiges.
Mercredi 12 novembre 2014
10h Ça y est ! La descente est amorcée. C’est
parti pour 7 h de descente... A partir de maintenant tout est automatique, on ne
peut intervenir sur rien.
Comptons sur la confirmation de la réussite vers 17h-17h30.
L’événement est lointain. Les informations mettent environ
une demi-heure pour nous parvenir. Si les terriens que nous sommes reçoivent la
confirmation à 17h, c’est que l’événement se sera produit à 16h30.
C’est loin? 500 millions de km.
Première. 1ère fois qu’on cherche à s’atterrir
sur une comète. Mais pas seulement : 1ère fois aussi qu’on suit
une comète au long de sa trajectoire.
Cible : 1km sur 300m en gros, 4 km dans sa plus grande
dimension. Forme ? Une pomme de terre, un canard de baignoire ou de fête
foraine ? Imagination…
Il y fait très froid, plusieurs dizaines de degrés en
dessous de zéro. Les batteries vont rapidement s’épuiser (demain ?). Les
recharges solaires prendront le relais (jusqu’au mois de mars ?).
Comète : un gros congélateur qui contient les molécules
primitives de la vie. Celles qui ont fécondé nos océans ? On verra si
l’eau de la comète est identique à l’eau sur terre. Notre eau terrestre (si j’ose
dire) vient-elle en partie de ces corps célestes ? On n'aura peut-être pas de l'ADN, mais des éléments constitutifs de la vie, sûrement.
Le temps long nécessaire. Il faut approcher très lentement,
la gravité sur la comète étant très faible. Le poids « utile » sera
alors de 1 gramme à l’atterrissage. Trop vite, et il « rebondit »
pour se perdre. Déjà 10 ans furent nécessaires pour placer la sonde en orbite.
Inconnus de surface. Granuleux, tout mou, un peu spongieux,… ?
Personne n’en sait rien encore. (Fascinant de savoir qu’on ignore quelque chose
et que personne sur terre n’en sait rien non plus : on se sent presque
plus intelligent…).
Chance attendue. Des pentes diverses existent. Jusqu’à 70°.
Or après 30°, les 3 pattes du robot d’un mètre cube sont incapables de s’accrocher,
il déraperait jusqu’à disparaître. Croisons les doigts !
Sinon, échec ? Pas du tout. Les données déjà collectées
par les divers appareils font de la mission une réussite. L’atterrissage, c’est
la cerise sur le gâteau. Mais on tient aussi à la cerise !
Cocorico et Meuh-meuh. Le coq gaulois et la vache Europe. Le
père de la mission est français, le centre de contrôle se trouve en Allemagne. S’il y a 150 Français, il y a en
tout une équipe européenne de 500 spécialistes.
News. On aura des nouvelles fraîches de notre univers. Donc de vous et moi...
Le nom choisi pour la mission fait référence à la pierre de
Rosette qui permit à Jean-François Champollion de
déchiffrer en 1822 l'égyptien hiéroglyphique.
Le développement de l'orbiteur Rosetta est confié
à la société allemande Daimler-Chrysler(devenu
en 2014 Airbus Defence and Space) qui dirige un regroupement d'industriels
européens : le Royaume-Uni fournit la plateforme, les industriels français l'avionique et
l'Italie réalise
l'assemblage et les tests. Le développement de l'atterrisseur est coordonné par
l'Agence spatiale allemande, la DLR, avec des contributions significatives des agences
spatiales et des institutions scientifiques de France, Italie, Hongrie, Royaume-Uni, Finlande, Autriche et Irlande.
L'ESA décide finalement de financer 50% des couts de développement de
l'atterrisseur évalués à 200 millions €.
celui-ci est rebaptisé Philae (qui peut être orthographiéPhilaé) en
référence à l'obélisque de Philæ qui
fournit les clés permettant de compléter le déchiffrage de Champollion. En
effet, les scientifiques espèrent que les informations collectées par la
mission seront décisives pour combler les lacunes dans les connaissances de l'histoire du système solaire.
La seule cible alternative satisfaisant les différentes
contraintes de la mission est la comète 67P/Tchourioumov-Guerassimenko, accessible en février 2004 avec un lanceur de
type Ariane 5 G+ et en février 2005 avec un lanceur de type Ariane 5 ECA ou
Proton. Une étude de faisabilité est réalisée par le CNES, qui doit valider le déroulement de
l'atterrissage dans ce nouveau contexte, et par le Laboratoire d'astronomie spatiale du CNRS à l'aide du télescope spatial Hubble : elle permet de déterminer que le noyau de
cette comète était 30 fois plus massif que celui de Wirtanen rendant la mission
de l'atterrisseur plus complexe mais néanmoins réalisable. Après 3 mois d'investigations, le 14 mai 2003,
le comité des programmes scientifiques de l'ESA approuve le nouvel objectif. Le rendez-vous avec la comète, prévu
initialement en 2011, est repoussé à 2014, malgré un report du lancement de
seulement un an. Cet allongement découle de la trajectoire plus complexe que
doit suivre la sonde pour parvenir jusqu'à son nouvel objectif. En attendant le
lancement la sonde spatiale est stockée sur la base de lancement de Kourou en Guyane
française dans une salle
blanche.
Rosetta est lancée par une fusée Ariane 5 G+ le 2 mars 2004.
Aurélie Moussi, originaire de Rieux-en-Cambrésis, est à
l’avant-poste de cette aventure qui entend remonter aux origines de la vie.
Quel rôle Aurélie Moussi joue-t-elle ?
Central. L’équipe française s’occupe plus particulièrement
de l’atterrisseur (l’engin qui se posera mercredi sur Churyumov-Gerasimenko, le
petit nom de la comète), Aurélie Moussi ayant pour tâche de « programmer
les séquences d’opération ». Traduction : elle fait l’interface
« entre les scientifiques qui mènent les recherches et les ingénieurs qui
se penchent sur leur faisabilité ». Mission passionnante qui n’est pas
sans générer quelques suées à des scientifiques dont le travail de plusieurs
années pourrait être anéanti en cas de pépin imprévu. « On passe plusieurs
années à préparer trois jours d’opérations qui pourraient très bien capoter. L’échec
est possible. On pourrait par exemple très bien toucher la comète sans le
savoir si jamais on perd le signal. On y croit et, en même temps, on se rend
compte que tout est possible. » On croise les doigts.
Le contrôle de la mission est assuré par le Centre européen d'opérations
spatiales(ESOC) à Darmstadt,
en Allemagne (land de Hesse). La salle de contrôle, dédiée aux missions européennes à
destination des autres planètes du Système solaire, est partagée avec les
missions Mars Express et Vénus Express. L'équipe de contrôle au sol de Rosetta est
assistée par une équipe chargée du calcul de la trajectoire, et utilise le
logiciel SCOS-2000. Le Centre des opérations scientifiques de Rosetta (Rosetta Science Operations Centre), chargé de la collecte et de la diffusion des
données scientifiques, est implanté à l'ESOC, mais également au Centre européen de technologie
spatiale (ESTEC) aux Pays-Bas. L'atterrisseur est contrôlé par l'Agence
spatiale allemande (DLR) depuis Cologne ; les données collectées par Philae sont traitées par le Centre national d'études spatiales (CNES), à Toulouse.
Moins de 2 semaines avant le largage de Philae, Sylvain
Lodiot, responsable des opérations de vol de Rosetta à l’ESA, a accepté de
répondre à quelques questions sur ces instants cruciaux de la mission.
Sylvain Lodiot est français, il a fait ses études à Grenoble
et, après plusieurs années de présence au sein de l’équipe des opérations de
vol de Rosetta, il en est devenu le responsable en avril dernier. Crédits : ESA.
Voir :
17h05 confirmation de la réussite de l'atterrissage!
décélération, accrochage...
Sera-t-il définitif? On attend la confirmation de la confirmation. 17h23 : c'est fait. Stabilité définitive?
On attend:
Vers 17h40 photos de la descente.
Vers 18h35 photos après atterrissage (5 minutes après, espérons qu'on ne verra pas que du brouillard).
décélération, accrochage...
Sera-t-il définitif? On attend la confirmation de la confirmation. 17h23 : c'est fait. Stabilité définitive?
On attend:
Vers 17h40 photos de la descente.
Vers 18h35 photos après atterrissage (5 minutes après, espérons qu'on ne verra pas que du brouillard).
Giotto, 1986. Ce projet fut déjà initié après ce premier succès européen (Agence spatiale européenne, ESA) en direction de la comète de Halley.
17h48, message de Cologne: deux harpons pas ancrés... Les photos ne sont pas assez stables pour être diffusées. Le sol est apparemment très mou (pas une surprise). Quel type de difficulté pour les forages?
Retour dans le passé
La comète de Halley lors de son passage de 1910 (dessin Th. Moreux) |
Comète dans le ciel de la tapisserie de Bayeux |
Vers le local et au-delà...
Berry républicain 15 11 2014
|
Nançay, avec sa station de radio astronomie et son Pôle des étoiles, ne pouvait pas rester étranger à l'événement.
Berry républicain 20 11 2014
|
11 décembre
Les premiers enseignements arrivent...
La question était :
Le retour de l'eau sur terre, après la phase initiale de sa disparition, c'est essentiellement de l'eau de comètes ou de l'eau d'astéroïdes ?
Réponse maintenant:
L'eau sur terre, c'est essentiellement de l'eau d'astéroïdes.
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