samedi 5 octobre 2013

DIANA

[Voir aussi juste avant: 
Piqûre de rappel]
4e séance avec débat





Pauvre Diana !


DIANA
Biopic américain de Oliver Hirschbiegel avec Naomi Watts, Naveen Andrews,
Douglas Hodge... (2013 - vostf - 1h48)
Le récit des deux dernières années de la vie de Lady Diana, ex-femme du Prince Charles, décédée le 31 août 1997 à Paris et la révélation de sa plus grande histoire d'amour, par le réalisateur de «La chute»...








            Pauvre petite fille riche ! Dans sa chanson, Claude François était en plein dans le lieu commun :

Tu pleures parce que tu n'as pas le droit
D'épouser un pauvre garçon comme moi
Pauvre petite fille riche

            Ici, on est constamment dans le paradoxe d’une princesse devant faire ses preuves quel que soit le rapport social.
En sa défaveur, elle ne parvient pas à se faire accepter par la famille royale. Normal, serait-on tenté de dire.
En sa faveur, elle n’a pas plus de chance : la famille du médecin pakistanais lui fait aussi passer un test de passage, et là encore elle est recalée. Sans famille rayon princesse…

            Bien avant, au cinéma, le thème mélo de la Poor little rich girl avait déjà fait briller Mary Pickforfd (Maurice Tourneur, 1917) puis Shirley Temple (Irving Cumming, 1936).




            A partir de là, on peut s’attendre à un développement à rallonges, largement collectif dans son principe, au fur et à mesure que les souvenirs du débat reviendront à la conscience et que les contributions d’après coup nous parviendront. Développement décousu, forcément, et de tonalité très variable, mais qu’importe, et peut-être même tant mieux : c’est la loi du genre. Pour tenter de s’y retrouver un peu dans ces strates successives, on mettra des numéros…

(1)
Il y eut au moins deux raisons exprimées pour de pas aimer le film, deux raisons opposées pour un même effet :
 Je n’aime pas ce que représente ce personnage, donc je n’aime pas le film. Je suis fan de ma princesse du cœur, et ce film qui ne la traite pas toujours bien ne me plaît donc pas.
            Il y eut au moins deux raisons d’aimer le film, pas du tout incompatibles celles-là :
 Je suis bon public, et du moment que rien de particulièrement choquant ne vienne m’agresser, je ne boude pas mon plaisir. Je prends le film non pas pour un reflet fidèle de la réalité, mais pour un point de vue porté sur cette réalité par un cinéaste qui a tous les droits dans son univers ou presque, je le regarde donc comme une œuvre d’art autonome envers laquelle j’ai un préjugé positif.

            Quel est donc le but d’un film apparemment sans but ? Ce film est trop transparent pour être honnête : où réside son opacité ? Qui est la « vraie » Diana, et d’ailleurs cette question présente-t-elle un intérêt,  et surtout, qu’est-ce qui fait qu’une personne a priori aussi pâle eut une telle aura, devint un phénomène sociologique indiscutable ?
           
            Une réponse est peut-être à chercher du côté du réalisateur. Le film est britannique, français et belge, mais le réalisateur est allemand. Oliver Hirschbiegel, né à  Hambourg le 29 décembre 1957, est donc âgé de 55 ans.



Devenu cuisinier sur un bateau après avoir interrompu sa scolarité, Oliver Hirschbiegel reprend par la suite des études, en peinture et en graphisme, à l'Académie des Arts de Hambourg, avant de s'orienter vers la photo et la vidéo. Après avoir vendu son premier scénario, qu'il adapte lui-même pour la télévision allemande ZDF en 1986, Oliver Hirschbiegel tourne de nombreux téléfilms dont plusieurs épisodes de la série Tatort. 




En 2001, le metteur en scène passe au long métrage avec le thriller L'Expérience. S'inspirant d'une terrifiante étude menée à la prison de Stanford en 1971, le film est récompensé dans de nombreux festivals.







Habitué depuis ce premier film à la controverse, il s'empare trois ans plus tard d'un sujet éminemment délicat en réalisant La Chute, qui s'intéresse aux dernières heures d'Adolf Hitler (campé par Bruno Ganz), terré avec ses fidèles dans son bunker berlinois. L'un des plus gros succès de l'histoire du box-office allemand, le film remporte en outre une moisson de récompenses et est cité à l'Oscar du Meilleur film étranger en 2005. Il change radicalement de registre avec Invasion (2006), remake d'un classique de la SF anxiogène des années 50 signé Don Siegel. (Allociné).

 




            Voilà un réalisateur qui vient du polar télévisé et qui adore filmer l’horreur. Il connaît une gloire surtout allemande avec La Chute, aidé par la performance de Bruno Ganz. Est-ce un hasard si le mystère psychanalytique affiché de Diana tourne constamment autour du thème de la chute ? « L’important, dit Diana, n’est pas de savoir qui m’a lâchée, mais si on va me retenir. » Faux suspens évidemment pour le spectateur. Le film d’ailleurs s’ouvre et se ferme sur un plan identique où elle est très nettement entrée sans le savoir dans un véritable couloir de la mort.

       (2)
            Cela suffit-il à en faire un personnage tragique ? Un déterminisme fatal joue-t-il avec un être piégé dont la quête de liberté est dès le départ vouée à l’échec ? Possible, mais force est de constater que, parmi les spectateurs présents, terreur et pitié n’étaient pas les sentiments les plus partagés, en tout cas les plus fortement exprimés.
            C’est pourtant dans cet espace que se joue fondamentalement la question de la responsabilité. Si elle est libre, comme elle le prétend souvent (Je manipule même la presse, je maîtrise mon image) alors elle est responsable. Sinon, les circonstances atténuantes, presque les excuses, deviennent envisageables.
            De nombreux éléments viennent alimenter ces deux options opposées, mais la balance semble bien peser davantage en faveur de l’illusion de liberté. A chaque fois qu’elle croit avoir dominé la situation, l’ironie du réalisateur nous fait très vite savoir que c’est le contraire qui est vrai. A-t-elle trouvé un moyen imparable d’introduire son amant dans le palais en le cachant sous des couvertures à l’arrière de sa voiture ? Immédiatement on nous montre les gardes évaluer les 80 kgs de la surcharge et l’attribuer à un cardiologue pakistanais. Ils ne sont pas dupes. Elle, si. A-t-elle trouvé le moyen de déjouer la presse en démentant sa liaison ? Alors le médecin est davantage la risée de ses collègues et il le prend très mal. Elle prend l’orage de plein fouet, mais n’en tire aucune leçon sérieuse pour la fois suivante. Si elle est irresponsable, on se prend à penser que c'est dans la mesure précisément où elle aide  son destin contraire par un soupçon de bêtise.

            Face à ses tentatives dérisoires d’apprentie-sorcière, les forces contraignantes sont d’un bien autre poids. Pour n’être jamais montrée, la famille royale n’en est pas moins redoutable. Le déterminisme social fait voir partout ses effets. Ce n’est pas lui, mais le métier qui décide. Ou sa famille. Il y a aussi une reine mère pakistanaise que le prestige anglais n’éblouit pas, au contraire tant les haines historiques sont à fleur de peau. On ne les dit surmontées que pour mieux infliger le coup de grâce. Quant au métier, présenté d’une façon si sympathique, prestigieuse et subversive au début (un chirurgien qui sauve des vies vaut bien une princesse qui inaugure des défilés de mode), il devient vite un étouffoir d’amour et d’existence, jusqu’à proposer des exploits à la limite du ridicule. Le héros l’invite à voir ses exploits en salle de chirurgie comme un joueur de base-ball emmena Marilyn Monroe pour admirer les siens. Tension, suspens, cœur ouvert exhibé, choc électrique qui relance la machine et sauve la personne. Congratulations pathétiques. Or de deux choses l’une. Ou bien il y avait de gros risques, et alors quelle bêtise que ces risques supplémentaires et ce possible spectacle digne du ratage de l’opération du pied bot de Charles Bovary. Ou bien il n’y avait pas de risque, et alors quelle crédibilité pour cette explosion de triomphe simulée ? Mêmes remarques vers la fin avec « l’exploit » de Diana traversant un champ de mines plus ou moins sécurisé. Au mieux de la frime dangereuse et inutile. Au pire, une mise en scène ridicule. L’ambiguïté de cette dernière phrase me rappelle d’abord que jamais de mémoire de Ciné-Rencontres on n’avait vu la critique négative se donner autant libre cours contre ce qu’on proposait sur l’écran. Plusieurs pensent qu’il y a deux sortes de films : ceux qui se moquent du public, et ceux qui le respectent. Cette dernière impression n’était peut-être pas la plus répandue ce soir-là. 

(3)
            Le film traite de la séduction, à défaut d’être un film séduisant. On ne fera  croire à personne que contempler pendant près de deux heures le beau visage de Naomi Watts soit une torture insoutenable. L’implosion familiale qu’elle a subie a pu l’attirer vers ce scénario. Ses parents se séparent quand elle a 4 ans, son père meurt dans des conditions encore non éclaircies quand elle en a 7. Une pub pour Bikini et la voilà copine avec Nicole Kidman. Elle partage la galère de sa mère fauchée et aimante. Elle se relève avec David Lynch :

"Les castings sont terriblement humiliants et dégradants. On vous donne cinq minutes pour présenter un rôle que vous avez travaillé pendant six heures, voire plus [...] C'est pour cette raison que je n'oublierai jamais ce que David Lynch a fait pour moi. Quand il m'a choisie pour Mulholland Drive, j'étais littéralement au fond du fond du trou, et il a réussi à me relever." 

            Depuis, avec Nicole Kidman (Dogville, Retour à Cold Mountain, sans oublier Invasion du même Oliver Hirschbiegel dont on vient de voir l’affiche), puis Charlize Theron (Dans la vallée d’Elah, Prometheus) et enfin Natalie Portman (V pour Vendetta, Black Swan), elle est généralement considérée comme appartenant au carré d’as hollywoodien du glamour cinématographique.



            La galanterie étant sauve, le monsieur peut apparaître. Naween Andrews a aussi sa part de séduction. Il est lieutenant démineur dans Le Patient anglais où il est amoureux de Juliette Binoche. Auparavant, les téléfilms d’aventure l’avaient révélé, sans qu’il abandonne vraiment le genre. L’année avant Diana, il était encore le méchant dans Sindbad.





Séduction de la vue, séduction de l’oreille. Bach, le jazz, la chanson française sont appelés à l’aide pour tenter de faire décoller des images un peu lourdes. Pour les chansons françaises, d’habitude c’est Edith Piaf (L’hymne à l’amour…) qui s’y colle. Ici, il est envisageable que les premières notes du Ne me quitte pas de Brel puissent réveiller quelques spectateurs (enfin, au moins un).


On comprend sans peine qu'aux oreilles de la princesse du coeur la fin du deuxième couplet résonne agréablement:

          Je ferai un domaine
          Où l'amour sera roi
          Où l'amour sera loi
          Où tu seras reine
          Ne me quitte pas


Mais il y a maldonne. Où sont passées les graves, où est passé le souffle ? Le côté rétro de la cassette n'était qu'un leurre. Un flux numérique remastérisé jusqu’à en être aseptisé envahit l’espace sonore. C’est le contraire de l’enchantement pascalien, qui allait vers un auteur et avait la bonne surprise de rencontrer un homme. Ici, on croyait aller vers un être pleinement humain, et on n'a rencontré qu’un chanteur. Bien sûr, il y a la mer. Mais pas la côte flamande. Pas sûr enfin que cette recette du clip au crabe soit des plus appétissantes. 

        (4)

C’est aussi un film de cultures, qu’elles s’enrichissent mutuellement ou qu’elles se choquent. La zénitude orientale est-elle à l’œuvre dans la formule décontractante : « Ce n’est pas le chirurgien qui dirige l’opération, c’est l’opération qui dirige le chirurgien. » ? C’est en tout cas la voie privilégiée que choisit d’entrée le chirurgien pour encourager la princesse à faire confiance à l’improvisation. Certains pouffent : « Ce n’est pas moi qui anime l’émission c’est l’émission qui m’anime ! » ironise Jérôme Garcin dans Le Masque et la Plume. On croit prendre de la hauteur avec la citation du derviche-tourneur et poète persan du XIIIe siècle Rûmî sur l’amour qui est un jardin.
On retombe vite. On se raccroche à l’histoire, vaguement en arrière-plan. La tension dans le monde est à son comble, avec la guerre du Golfe et le conflit israëlo-palestinien. Mais la voilà qui de sa voiture règle négligemment la question des accords d’Oslo, comme si elle était à la manœuvre et qu’on comptait sur elle. La séquence est alors ridicule. Pas mieux avec les annonces de la fin, comme dans un film historique savant. Deux choses sont censé retenir notre attention : lui continue à opérer du cœur (grand bien lui fasse, mais l’info est plutôt mince), et le nombre de mines dans le monde a diminué. On y croit très fort, bien sûr, que c’est grâce à Diana, et à son idée de bombes anti-personnelles à obsolescence programmée, comme c’est le cas pour les appareils ménagers modernes. Il est vrai qu’on transporte bien en grande quantité de la matière nucléaire dans des cocottes-minute…


        (5)


Alors nous voici ramenés à la question initiale : pourquoi cette fascination pour des personnages a priori plutôt quelconques ayant réussi à se créer une aura hors normes, voire à devenir l’objet d’un véritable culte ? N’étendons évidemment pas le champ de la comparaison, mais sur ce point seul le personnage de La chute et celui de Diana présentent quelques similitudes.
C’est encore plus éclairant si on situe cette interrogation qui est peut-être aussi une inquiétude dans un contexte particulier, celui des continuations cinématographiques de l’expérience de Milgram. Au début des années 60, on le sait, le psychologue américain Stanley Milgram se livra à des expériences visant à évaluer le degré de soumission potentiel d’individus a  priori normaux. Que ces expériences soient contestables et contestées ne change rien au propos.
Si vous tapez « La Vague » sur Google, vous tombez immédiatement sur le film allemand de Dennis Gansel de 2008, (Die Welle), que Ciné-Rencontres a présenté en son temps avec un travail préparatoire mené avec les élèves du lycée Edouard Vaillant de Vierzon. 




Dans la rubrique « recherches associées », on vous donne en premier lieu Das Experiment (L’expérience, 2003) d’un certain Olivier Hirschbiegel. Le synopsis en est le suivant :

«Afin d'étudier scientifiquement le comportement humain, le professeur Thon enferme vingt volontaires, des hommes ordinaires, dans un univers carcéral. Huit d'entre eux sont désignés pour être les "gardiens", les douze autres étant les "prisonniers". La règle est simple : comme dans une vraie prison, les détenus doivent obéir aux gardiens qui sont chargés de faire régner l'ordre.
Progressivement, la situation se détériore, la frontière entre l'expérience et la réalité devient de plus en plus floue. Le pouvoir monte à la tête de certains et les atteintes à la liberté et à la dignité en affectent d'autres. Chaque jour qui passe voit le pouvoir et l'autorité se heurter de plus en plus violemment à la rébellion.
L'expérience dépasse tout ce qui était prévu. Les personnalités se révèlent. Désormais, l'enjeu n'est plus scientifique : il s'agit d'abord de s'en sortir vivant. »  (Allociné)



Mais revenons à La Vague.

« En Allemagne, aujourd'hui. Dans le cadre d'un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d'un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s'avérer tragiques. »
Les élèves en effet sont d’abord sceptiques : Comment nos parents ont-ils pu se faire avoir de la sorte ? Nous, nous n’aurions jamais été aussi stupides ! Le professeur décide alors de leur montrer qu’on n’est vraiment jamais à l’abri de ce danger. Il commence très normalement par désigner des responsables, des buts collectifs, notamment dans le sport. Mais progressivement les choses s’enveniment : exclusions violentes, graves intolérances, abus de pouvoir,… et le professeur est dépassé par son expérience.

Comment un personnage quelconque, voire falot, voire un raté, peut-il devenir l’objet d’un culte de la personnalité, « positif » ou négatif : c’est peut-être une interrogation allemande, mais on ne peut pas affirmer qu’elle nous soit radicalement étrangère. C’est peut-être là aussi le côté opaque, voire dérangeant, du film. On n’ira pas jusqu’à le déclarer profond.

    Nous n’avons pas non plus l’intention de réfuter ceux qui ont été tentés de rebaptiser le film « Dianavet ». Pauvre légume tellement fade et sans saveur, qu’il a servi à désigner un film de piètre valeur. Le mot salade n’est guère mieux loti, quand il désigne une affaire, ni les noms d’animaux comme pigeon, dindon ou veau, quand ils désignent des personnes. Pour une éventuelle réhabilitation, il convient de s’adresser à Bernard Pivot qui,  dans Les mots de ma vie, les appelle avec compassion des « mots dévoyés ». 



Le photogramme qui chez les fans ravive les feux de la fameuse photo même pas (encore) fanée





Image issue du film Diana d'Oliver Hirschbiegel


CULTE - LUNDI 10 MARS 2014
Diana, histoire d'une photo
En juillet 1997, Lady Diana Spencer prend quelques jours de vacances en Italie. Cette photo, volée ou posée, a fait le tour du monde. Un moment de grâce pour une icône qui en un cliché redevient femme.
Le monde entier a vu cette photo. En 1997, elle fait la couverture des plus grands magazines et journaux du monde qui depuis quelques jours déjà suivent la nouvelle vie de l'ex-future Reine d'Angleterre : à 37 ans, Diana profite d'une nouvelle liberté, loin des contraintes imposées par son rang, et auprès de nouveaux amis. Elle aurait un nouvel homme dans sa vie, élément assez important pour que la valse incessante des journalistes se poursuive dans son sillage. L'histoire ambiguë qui lie Diana et les photographes people dure depuis l'annonce de son mariage avec Le Prince Charles au début des années 1980 : de jeune femme fragile aux joues légèrement rougissantes à femme de poigne, Diana évolue dans un contexte que sa nouvelle vie amorcée ne fait qu'amplifier.


Nombre d'histoires ont été contées sur cette photographie, décryptée sous toutes les coutures. Mais celle que l'on retient après quelques années c'est l'élégance de cette femme, entre solitude et liberté dans un maillot de bain une pièce simple comme elle. Celui-ci semble représenter le changement, valide la liberté gagnée par Diana. En la regardant on revoit toutes les tenues marquantes de la Princesse anglaise : des robes en velours aux cols royaux raffinés des débuts, à la jupe longue qui laisse grâce au soleil apparaître les jambes de la jeune maman, jusqu'aux fourreaux de stars des dernières années de 'règne' de la jeune femme. On revoit aussi les clichés de cette femme de coeur, en chemise blanche et pantalon de toile kaki sur le terrain des associations qu'elle défendait avec autant de conviction que de fermeté, et puis des gestes inoubliables qui inspireront pour toujours le respect.
Cet après-midi de juillet, ce n'est plus la jeune première timide qui danse avec John Travolta au bal de la Maison Blanche mais une femme qui ouvre un nouveau chapitre de sa vie. Le cliché semble résumer Diana, tête légèrement penchée, jambes croisées au niveau des chevilles comme dans un mélange de détente et de nonchalance, silhouette élancée et sublime. Va-t-elle plonger ? Hésite-t-elle ? Comme une toile de maître, cette célèbre photographie nous raconte une histoire. Pas celle d'une icône. Celle d'une femme.






Le blog de l'association Ciné-Rencontres au Ciné Lumière de Vierzon, c'est

Cinégraphe








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