(Précisions dans l'article du 1er avril) Participants actuels : 21. |
N'oubliez pas...
33e séance avec débat
Débat... c'est le moins qu'on puisse dire.
IL Y A LES POUR…
Le gaz de schiste, c’est une chance. Grâce au gaz de
schiste, les Etats-Unis s’affranchissent du pétrole, donc des Etats du Golfe.
Dans le même temps, ils affaiblissent l’influence de la Russie qui repose
beaucoup sur ses fournitures de gaz. Pourquoi l’Europe (et particulièrement la
France) ne saisirait-t-elle pas la même chance, et ne relancerait-elle pas son économie
grâce à ce levier au moment où les énergies se font si rares ?
IL Y A LES CONTRE…
Les gaz de schiste, c’est d’abord un environnement ravagé au
moment où on prend conscience que la planète dans son ensemble est gravement,
et peut-être irréversiblement, menacée, pour ne pas dire condamnée. Aux
Etats-Unis, les dégâts sont déjà énormes et définitifs. En Europe, où la
densité de population auprès des sites envisagés comme rentables - ce qui est loin d'être prouvé - est beaucoup
plus grande, c’est tout simplement impensable, ce serait un véritable crime
contre la nature et la population.
Vous avez déjà un avis bien arrêté ? Venez l’exprimer
dans le débat post film.
Vous n’avez pas d’avis bien affirmé ? Venez essayer de
vous en faire un à cette occasion.
NO GAZARAN
Il y a trois ans, des milliers de citoyens découvrent que des permis d’exploration de gaz de schiste ont été accordés dans le plus grand secret. Ce déni de démocratie provoque alors une mobilisation sans précédent qui enflamme le sud-Est de la France. Face à la pression du lobby gazier sur le gouvernement, citoyens et élus locaux se préparent à la désobéissance civile. Mais de nouveaux forages démarrent. Cette résistance faite de solidarité, d’imagination et d’intelligence collective sera-t-elle suffisante pour relancer le débat sur la transition énergétique ?
Si Doris Buttignol est déjà habituée à la
réalisation de documentaires, c'est en revanche la première fois
que Carole Menduni réalise un long-métrage. Cette collaboration marque
également le premier travail commun entre les deux femmes.
CINÉ-DÉBAT VENDREDI 9 MAI à 20h30
ANNONCE CINE LUMIERE :
26 février 2011, les élus et les habitants de Villeneuve de Berg en Ardèche défilent dans les rues pour dire non à l'exploitation du gaz de schiste. Tous refusent la fracture hydraulique qui suppose l'utilisation de produits chimiques dangereux (uranium, arsenique, baryum). Des produits qui selon certains scientifiques pourraient entraîner des cas de leucémie. "No gazaran", voila le cri de ralliement du mouvement de contestation. Le combat de ce village, qui sera suivi d'autres en France, est à l'image de ce dossier controversé, débattu au niveau de l'Union européenne. De son côté, Delphine Batho, élu écologiste, doute même de la rentabilité d'une telle exploitation...
La critique de Télérama :
Après l'Amérique et la Pologne, le lobby gazier jette son dévolu sur la France. Ce documentaire classiquement didactique de Doris Buttignol et Carole Menduni dresse la chronique d'une catastrophe écologique annoncée dans le Sud-Est. Et raconte la mobilisation des opposants à l'extraction du gaz de schiste. De quoi relancer le débat... — M.B.
La critique de Télérama :
Après l'Amérique et la Pologne, le lobby gazier jette son dévolu sur la France. Ce documentaire classiquement didactique de Doris Buttignol et Carole Menduni dresse la chronique d'une catastrophe écologique annoncée dans le Sud-Est. Et raconte la mobilisation des opposants à l'extraction du gaz de schiste. De quoi relancer le débat... — M.B.
Devant le problème, toutes les régions sont égales, mais il y en a qui sont plus égales que d'autres. Pas étonnant dans ces conditions que La République de Seine-et-Marne soit concernée au premier chef.
LA REPUBLIQUE de Seine-et-Marne
Le documentaire « No Gazaran » épingle le gaz de schiste
Les réalisatrices du documentaire « No Gazaran » (sorti
aujourd'hui), tourné en partie à Jouarre, pensent que la Seine-et-Marne est «
le territoire le plus à risque de France ».
Dernière mise à jour : 02/04/2014 à 18:52
Doris Buttignol et Carole Menduni
Entre
les États-Unis, le Canada, la Bulgarie, le Parlement européen de Bruxelles et
deux départements Français – la Seine-et-Marne et l’Ardèche - No Gazaran est
résolument engagé. Sorti aujourd’hui, l’objectif de ce film documentaire est de
démontrer les conséquences néfastes pour l’Homme et l’environnement de la
fracturation hydraulique. En parallèle, les réalisatrices engagent une
réflexion intéressante sur le bien-fondé de la désobéissance civile qui, si
elle n’est pas légale, peut être légitime.
Enrichis
de nombreux témoignages, le documentaire s’attache également à suivre le
développement de la mobilisation citoyenne, en Ardèche et en Seine-et-Marne,
dont le but était de refouler les pétroliers qui dardaient des yeux débordant
d’envie sur les présumées richesses du sous-sol hexagonal, notamment dans le
bassin parisien.
Comment
en êtes-vous venu à préparer un film documentaire sur les hydrocarbures de
schiste ?
Doris
Buttignol : Nous habitons toutes les deux
dans la Drôme et nous sommes concernées par le permis de Montélimar, à
proximité de la ville de Villeneuve-de-Berg qui s’est illustrée par une forte
mobilisation citoyenne début 2011 pour stopper les velléités des pétroliers qui
souhaitaient extraire du hydrocarbures de schiste (gaz et huiles, N.D.L.R.)
avec la méthode de la fracturation hydraulique.
Carole
Menduni : Au début, nous avions très peu
d’informations. La première fois que l’on entendait parler du gaz de schiste
c’était à la fin de l’année 2010. Mais très vite, on a compris qu’il se passait
quelque chose d’important. C’est la que l’on a décidé de prendre nos caméras.
Ce
que vous avez découvert vous a-t-il conforté dans vos convictions ?
D.
B. : Effectivement, la fracturation
hydraulique est tellement dommageable pour l’environnement et les êtres humains
que nous ne pouvions pas passer ça sous silence. Nous avions en plus la chance
de nous appuyer sur l’expérience malheureuse de la fracturation hydraulique qui
existe depuis quinze ans aux États-Unis et au Canada.
Quelle
était votre ambition avec ce film documentaire ?
C.
M. : Le film américain Gasland,
de Josh Fox, a été le premier à réveiller les consciences. Nous voulions prendre
le relais pour nous adresser aux Français afin de leur dire que le combat n’est
pas gagné et qu’il existe toujours de vrais risques.
Pourtant,
la fracturation hydraulique est interdite en France depuis la loi Jacob de
juillet 2011…
C.
M. : Ce n’est pas pour autant que le
risque est complètement écarté. Qui nous dit que dans quelques années cette
fameuse loi ne sera pas abrogée sous les pressions des lobbies pétroliers qui
jouent quotidiennement de leurs influences au Parlement européen ?
D.
B. : C’est pour cela que nous avons
construit ce documentaire de manière didactique, afin de rendre claire et
compréhensible un débat qui peut paraître compliqué.
Dans
votre documentaire, la Seine-et-Marne semble particulièrement concernée par
cette problématique…
C.
M. : C’est le département de France le
plus à risque ! Il y a déjà une installation pétrolière forte avec toutes
les infrastructures nécessaires. De plus, la mobilisation et le blocage citoyen
n’ont pas été aussi importants que dans le sud-est de la France, ce qui rend le
département encore plus vulnérable si jamais la loi est cassée ou contournée.
D.
B. : Les conséquences d’une
exploitation dépassent même les limites de ce territoire. Il y a d’importantes
nappes phréatiques en Seine-et-Marne qui pourraient être contaminées si les
pétroliers se mettaient à rechercher des hydrocarbures non conventionnels,
c’est-à-dire les hydrocarbures de schiste. Or, la Seine-et-Marne sert notamment
à alimenter en eau toute la région Ile-de-France…
Propos
recueillis par Pierre CHOISNET
BIOGRAPHIES
Doris
Buttignol est auteur, réalisatrice et artiste multimédia.
Née en France, elle entame son
parcours artistique à Vancouver (Canada) au début des années 80 en
collaborant notamment avec le Western Front à des projets issus du mouvement
Fluxus. Elle participe à des expérimentations liées à l’émergence des nouvelles
technologies comme la plissure du texte, un projet d’écriture télématique
simultané initié par Roy Ascott dans le cadre de l’exposition Electra pour le
Musée d’Art Moderne de Paris.
Elle investit ensuite le champ du cinéma documentaire en écrivant et réalisant une douzaine de films depuis 1990. Son premier long métrage Voyages en mémoires indiennes a reçu de nombreuses récompenses en Festivals, il est sorti en salles en 2005. En 2006, il est présenté à L’ONU pour débattre de la notion de génocide culturel.
Parallèlement à son travail d’auteur indépendant, elle fonde avec Jo Béranger le collectif des Brasseurs de Cages en 2000.
En 2013, elle co-réalise No gazaran avec Carole Menduni.
Elle investit ensuite le champ du cinéma documentaire en écrivant et réalisant une douzaine de films depuis 1990. Son premier long métrage Voyages en mémoires indiennes a reçu de nombreuses récompenses en Festivals, il est sorti en salles en 2005. En 2006, il est présenté à L’ONU pour débattre de la notion de génocide culturel.
Parallèlement à son travail d’auteur indépendant, elle fonde avec Jo Béranger le collectif des Brasseurs de Cages en 2000.
En 2013, elle co-réalise No gazaran avec Carole Menduni.
Carole Menduni est auteur, metteur en scène, photographe
et réalisatrice.
Née en France, elle étudie le théâtre à
l’université de Londres où elle travaille comme metteur en scène pendant cinq
ans entre 2000 et 2005. Elle codirige le «Theatre 28» avec Stephen Henry. La
compagnie milite pour la suppression de la section 28, loi instaurée par
Margaret Thatcher qui interdit de parler de l’homosexualité à l’école. La loi
est retirée sous Tony Blair après le premier Festival de théâtre Lesbiennes,
Gays, Bi et Trans de Londres organisé par «Theatre 28».
Après avoir assisté Doris Buttignol pendant 3 ans, elle coréalise No Gazaran, son premier long-métrage.
Après avoir assisté Doris Buttignol pendant 3 ans, elle coréalise No Gazaran, son premier long-métrage.
Je suis également tombé sur ce site :
où j’ai glané ce qui suit :
RÉSUMÉ :
L’alerte est lancée dans le sud est de la France début 2011 : le gaz de schiste arrive dans nos villages, nos paysages, nos vies ! Le gaz de quoi ? Carnet de route d’une mobilisation citoyenne imprévue, le film témoigne des soubresauts d’une société prise au piège d’un modèle économique en crise en suivant pendant deux ans l’organisation d’un mouvement de résistance historique qui va faire reculer les industriels et l’état.
L’alerte est lancée dans le sud est de la France début 2011 : le gaz de schiste arrive dans nos villages, nos paysages, nos vies ! Le gaz de quoi ? Carnet de route d’une mobilisation citoyenne imprévue, le film témoigne des soubresauts d’une société prise au piège d’un modèle économique en crise en suivant pendant deux ans l’organisation d’un mouvement de résistance historique qui va faire reculer les industriels et l’état.
Article de Presse :
Gignac. Gaz de schiste : des Lotois dans la manif de Brive
LaDépêche.fr
«No gazeron !» Le slogan des collectifs du Nord du Lot, de Basse Corrèze et du Périgord Noir a longuement retenti dans les rues de Brive ce samedi 8 juin. Près de 1 500 personnes sont parties de la place de La Halle pour sillonner le boulevard …
Près d’un millier d’opposants au gaz de schiste à Sarlat
France Bleu
Ils sont venus de Corrèze, du Lot et de Dordogne pour dire non ce dimanche à un permis de recherche d’hydrocarbures. Le “permis de Brive” a été jugé recevable en début d’année par la DREAL, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement …
Les opposants ont mis plein gaz en centre-ville
Sud Ouest
Samedi, les opposants à l’exploitation des gaz de schiste et de houille étaient 2 000 à Brive. Dimanche, ils étaient un bon millier à s’être donnés rendez-vous à 15 heures au jardin du Plantier, à Sarlat en Dordogne, à l’invitation de l’association …
Tout est dit…No Gazaran, Lou Pais ! La Résistance est culturelle là où les habitants ne font qu’un avec leur territoire. Leur terre “mère”, berceau de leur identité ne sera pas fracturée, l’exploitation des gaz de roche mère ne passera pas… Question de survie”. Elisabelle Bourgue.
LaDépêche.fr
«No gazeron !» Le slogan des collectifs du Nord du Lot, de Basse Corrèze et du Périgord Noir a longuement retenti dans les rues de Brive ce samedi 8 juin. Près de 1 500 personnes sont parties de la place de La Halle pour sillonner le boulevard …
Près d’un millier d’opposants au gaz de schiste à Sarlat
France Bleu
Ils sont venus de Corrèze, du Lot et de Dordogne pour dire non ce dimanche à un permis de recherche d’hydrocarbures. Le “permis de Brive” a été jugé recevable en début d’année par la DREAL, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement …
Les opposants ont mis plein gaz en centre-ville
Sud Ouest
Samedi, les opposants à l’exploitation des gaz de schiste et de houille étaient 2 000 à Brive. Dimanche, ils étaient un bon millier à s’être donnés rendez-vous à 15 heures au jardin du Plantier, à Sarlat en Dordogne, à l’invitation de l’association …
Tout est dit…No Gazaran, Lou Pais ! La Résistance est culturelle là où les habitants ne font qu’un avec leur territoire. Leur terre “mère”, berceau de leur identité ne sera pas fracturée, l’exploitation des gaz de roche mère ne passera pas… Question de survie”. Elisabelle Bourgue.
Dimanche 16 décembre 2012
Par Françoise Decloet.
Réquisitoire contre le gaz de schiste
Conseil général de Lot et Garonne.
Michel Esteban est le rapporteur de la mission gaz de
schiste. L’avis des conseillers généraux rejoint celui de la mission. C’est
non. /Photo M.C.
Le conseil général est opposé à l’exploration et à
l’exploitation par fracturation chimique du gaz de schiste dans la région. Le
gouvernement et le Président de la République ont déjà tranché.
Plus de 250 pages avec les annexes, près de deux heures de
débat qui vont dans le même sens, à charge contre les projets d’exploration et
d’exploitation par fracture chimique du gaz de schiste dans la région (lire
l’encadré) pour leurs conséquences éventuelles sur l’environnement, la santé,
les risques industriels et le cadre de vie.
Jeudi 13 décembre 2012 : Soirée Présentation du
Rapport/Débat à Astaffort.
Certes la salle polyvalente d’Astaffort n’était pas pleine
le jeudi 13/12 à 20h30 mais les personnes qui s’étaient déplacées ont eu
une qualité d’écoute et de participation telle que nous avons vite oublié notre
légère déception.
Il faut dire que beaucoup d’élus invités s’étaient excusés,
vu les nombreuses obligations de cette fin d’année.
Le sujet pourtant était intéressant et grave; le gaz de
schiste dont l’expérimentation n’est nullement prohibée même si les permis qui
concernent nos régions ont été retirés.
Au sein du Conseil Général le 8 Novembre relation avait été
faite du voyage au Québec et en Pennsylvanie de la commission départementale
sur le gaz de schiste que présidait Georges Denys et dont Michel Esteban était
le rapporteur.
Conscient que ses concitoyens n’avaient sans doute pas été
atteints par cette démonstration interne à la structure gouvernementale du
département, Michel Esteban a relaté avec clarté et précision technique son
expérience . Il était accompagné dans cette démarche explicative par Elisabelle
Bourgue, Présidente de l’association “No fracking” qui participait, elle aussi
, à ce voyage outre-atlantique et qui considère que seul le Conseil Général du
département de Lot-et-Garonne a été aussi loin dans son évaluation des risques
et des enjeux liés à la recherche de cet hydrocarbure gazeux: le gaz de
schiste .
Ce que j’ai retenu des propos de ces deux interlocuteurs est
que nous sommes à un tournant, notre société vit un moment crucial : les
énergies fossiles ont vécu et même si cette dernière- tant convoitée par les
lobbies pétroliers- pousse notre consommation un peu plus loin ,
qu’adviendra-t-il après ? Donc ne pensons plus aux énergies fossiles qui minent
notre planète et polluent notre atmosphère ! D’autres sources d’énergie
existent : l’eau, l’air, le soleil sont des forces naturelles que l’on peut
dynamiser de manière positive sans ruiner notre terre au risque même d’en
déstabiliser les couches profondes.
Deux cinéastes, Doris Buttignol et Carole Menduni, qui ont
initié un collectif du nom des “Brasseurs de cages” nous ont filmés jeudi soir
; elles ont l’intention d’introduire les éléments lot-et-garonnais à un film
d’enquête international au titre quelque peu provocateur “No gazaran” afin
d’éveiller les consciences. C’est un travail de vérité qui donnera la parole
aux chercheurs, scientifiques, médecins, citoyens vivant à proximité des sites
et sera bien différent du reportage proposé par Antenne 2 dans “Complément
d’enquête“ complètement édulcoré et qui n’a pas pris en compte l’équipe
constituée lors de ce voyage par un panel de personnalités différentes ! On se
demande encore pourquoi !
Les questions , à l’issue de cette présentation jeudi soir,
ont été d’ordre technique, économique, idéologique.
On sent bien que les gens avertis ne veulent pas se laisser
déposséder des décisions qui les concernent !
Alors avertissons, devenons des agitateurs de pensée! Michel
Esteban est parti là-bas pour se faire une intime conviction et envisager tous
les enjeux.
Il est donc revenu le dire aux citoyennes et citoyens de son
canton et nous avons bu à la fin de cette soirée le verre de l’amitié.
Cette conférence-débat ouvre le cycle d’autres à venir sur
d’autres sujets. Michel Esteban fait partie de l’exécutif départemental et il a
décidé de ne pas se contenter de voter oui ou non dans l’hémicycle. Il vient
vers vous pour relater, expliquer, réfléchir mais aussi rendre des comptes.
C’est le sens que je donne au mot “Démocratie” et à la fonction d”Elu” : le
juste retour au peuple pour le peuple de ce pourquoi on est élu !
C’est, à mon avis, une démarche courageuse .
D’autres sujets suivront donc. Nous avons évoqué et le
public aussi d’autres sources d’énergie et , parmi elles, la méthanisation qui
utilise les déchets agricoles et autres .Un récent déplacement en Dordogne avec
des agriculteurs, entrepreneurs, élus…a permis de visiter deux unités de
traitement .Nous en reparlerons . Les sujets ne manquent pas pour venir à votre
rencontre .
En tout cas j’espère que nous aurons toujours un public
aussi attentif et intéressé. J’ai passé, quant à moi, une soirée
“intelligente”, d’où le titre de mon article et ma signature personnelle pour
assumer mes propos .
Françoise Decloet
NOUS NE SOMMES PAS LES PREMIERS, ILS NE SONT PAS LES SEULS
DEBAT A
BARJAC (GARD)
Un intervenant prévient que tout va être fait pour faire
accepter l'expérimentation libre, que le code minier sera voté par ordonnance
sans que le ministère de l'environnement ait eu droit au chapitre , réservé au
seul sinistre du redressement productif.
Plus de 130 personnes avaient tant bien que mal trouvé
place dans la salle Regain pour l'avant première de " No Gazaran" en
présence de la réalisatrice Carole Menduni . J'ai pris la soupe, délicieuse,
préparée par le collectif barjacois en me réjouissant que par ces temps de froidure
tant de choses puissent réchauffer à Barjac.
On reparle des gaz de" masoschistes", comme dit Vasca, en Europe, où nous serions les derniers des derniers à reconnaître en France cette potion économique miracle. Au gouvernement , deux barons, Martin pour l'écologie ,Montebourg pour le" Redressement qui tarde"( il y a des maisons pour ça !) se marchent sur les pieds, sans fracturation écologique du pouvoir.
Le film reconstitue les luttes internationales et françaises ayant abouti à la loi Jacob de 2011, pour nous prévenir que rien n'est gagné et que des forces agissent sournoisement pour revenir, si nous faiblissons , sur l'interdiction en France . Ainsi de belles images sont données des événements deVilleneuve de Berg , d'Ales , Nîmes, Privat mais aussi le Québec, la Pologne et les USA...Des personnages sont interviewés du monde politique et associatif . Comme l'a dit la réalisatrice " il a fallu beaucoup de discernement pour ne pas filmer n'importe quoi et n'importe qui " De fait, des choix ont été, sans innocence, opérés : beaucoup de personnalités EELV, à tout seigneur tout honneur J. Bové, en bonne place dans les manifs ou bien campé et maquillé à Strasbourg ( où il pointe et cafte les absences ( ?) de J.L. Mélanchon !) mais aussi Michèle Rivasi ,Delphine Batho et de nombreux militants verts... En nombre aussi des élus PS émérites, avant comme après leur élection, Hollande, encore opiniâtre sur la question , Buis, Terrasse... Tous, l'étiquette politique en avant, ce qui peut laisser entendre, et c'est dommage, que ce grand rassemblement ne compte que ces partis...
Les foules bigarrées, imaginatives et créatrices sont soulignées en beauté et expriment une force résolue et inentamée par les récentes manoeuvres des financiers du réchauffement climatique et de leurs domestiques pétromanes. La diversité des sensibiltés qui composent un mouvement si uni, si efficace mérite respect et ménagement.
C'est ce que j'ai dit après la projection. Les 6000 manifestants d’octobre 2011 ,à Barjac (eh oui !) ,quelques semaines après l'annonce par le président Sarkozy à Ales, de l'abrogation à des fins démobilisatrices de 3 permis, ne sont pas évoqués. Alors qu' on ne loupe aucune des étiquettes des partis gouvernementaux roses et verts celle de Claude Pradal, maire de Villeneuve de Berg, et la mienne, maire de Barjac et conseiller général du Gard, les seuls Front de gauche filmés ne sont précisées . Il est vrai que dans cette affaire faire apparaître les drapeaux nous semble réduire le rassemblement nécessaire. Alors, le "discernement pour ne pas filmer n'importe qui " ? Est-ce à dire que le film est à inscrire au compte de campagne de EELV - PS des élections européennes de juin ? Sachant que Bové, Peillon, font meeting commun pour les municipales ce jour à Montpellier, on peut se poser la question... Ca sent la soupe ... et le méthane !
Publié il y a 4th February par Edouard Chaulet
Référence d'origine
Madrid 1936 ou 1937 |
La phrase espagnole ¡No pasarán!, signifiant « Ils ne
passeront pas ! », a été prononcée par les partisans de la Seconde République espagnole (1936-1939)
en lutte contre les rebelles nationalistes commandés par le général
Franco, dont le soulèvement le 18 juillet 1936
déclencha la guerre civile espagnole. Ce célèbre slogan
politique reste associé à Dolores Ibárruri Gómez (1895 - 1989), par la vigueur avec
laquelle celle-ci le proclama dès le premier jour de la lutte dans un discours
radio-diffusé, puis dans Madrid
assiégée quelques mois plus tard, période durant laquelle ce slogan
politique devint le cri de ralliement des républicains espagnols.
Devenu le symbole de la résistance
antifasciste, la phrase « ¡No pasarán! » est ensuite
reprise dans de multiples contextes.
La phrase serait une reprise du slogan
politique lancé par le
général Robert Nivelle pendant l'offensive allemande sur Verdun, en 1916 (« Ils ne passeront pas ! »).
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