mardi 6 mai 2014

Vous allez voir No gazaran


(Précisions dans l'article du 1er avril)
Participants actuels : 21.

N'oubliez pas...









33e séance avec débat

Débat... c'est le moins qu'on puisse dire.

IL Y A LES POUR…
Le gaz de schiste, c’est une chance. Grâce au gaz de schiste, les Etats-Unis s’affranchissent du pétrole, donc des Etats du Golfe. Dans le même temps, ils affaiblissent l’influence de la Russie qui repose beaucoup sur ses fournitures de gaz. Pourquoi l’Europe (et particulièrement la France) ne saisirait-t-elle pas la même chance, et ne relancerait-elle pas son économie grâce à ce levier au moment où les énergies se font si rares ?

IL Y A LES CONTRE…
Les gaz de schiste, c’est d’abord un environnement ravagé au moment où on prend conscience que la planète dans son ensemble est gravement, et peut-être irréversiblement, menacée, pour ne pas dire  condamnée. Aux Etats-Unis, les dégâts sont déjà énormes et définitifs. En Europe, où la densité de population auprès des sites envisagés comme rentables - ce qui est loin d'être prouvé - est beaucoup plus grande, c’est tout simplement impensable, ce serait un véritable crime contre la nature et la population. 

Vous avez déjà un avis bien arrêté ? Venez l’exprimer dans le débat post film.
Vous n’avez pas d’avis bien affirmé ? Venez essayer de vous en faire un à cette occasion.
  











NO GAZARAN

Film documentaire de Doris Buttignol, Carole Menduni. 
(2013 - 1h30)




Il y a trois ans, des milliers de citoyens découvrent que des permis d’exploration de gaz de schiste ont été accordés dans le plus grand secret. Ce déni de démocratie provoque alors une mobilisation sans précédent qui enflamme le sud-Est de la France. Face à la pression du lobby gazier sur le gouvernement, citoyens et élus locaux se préparent à la désobéissance civile. Mais de nouveaux forages démarrent. Cette résistance faite de solidarité, d’imagination et d’intelligence collective sera-t-elle suffisante pour relancer le débat sur la transition énergétique ?
Si Doris Buttignol est déjà habituée à la réalisation de documentaires, c'est en revanche la première fois que Carole Menduni réalise un long-métrage. Cette collaboration marque également le premier travail commun entre les deux femmes.

CINÉ-DÉBAT VENDREDI 9 MAI à 20h30


ANNONCE CINE LUMIERE :

26 février 2011, les élus et les habitants de Villeneuve de Berg en Ardèche défilent dans les rues pour dire non à l'exploitation du gaz de schiste. Tous refusent la fracture hydraulique qui suppose l'utilisation de produits chimiques dangereux (uranium, arsenique, baryum). Des produits qui selon certains scientifiques pourraient entraîner des cas de leucémie. "No gazaran", voila le cri de ralliement du mouvement de contestation. Le combat de ce village, qui sera suivi d'autres en France, est à l'image de ce dossier controversé, débattu au niveau de l'Union européenne. De son côté, Delphine Batho, élu écologiste, doute même de la rentabilité d'une telle exploitation...

                   La critique de Télérama :
Après l'Amérique et la Pologne, le lobby gazier jette son dévolu sur la France. Ce documentaire classiquement didactique de Doris Buttignol et Carole Menduni dresse la chronique d'une ­catastrophe écologique annoncée dans le Sud-Est. Et raconte la mobilisation des opposants à l'extraction du gaz de schiste. De quoi relancer le débat... — M.B.



PHOTOGRAMMES DE LA BANDE ANNONCE











             Devant le problème, toutes les régions sont égales, mais il y en a qui sont plus égales que d'autres. Pas étonnant dans ces conditions que La République de Seine-et-Marne soit concernée au premier chef. 

LA REPUBLIQUE de Seine-et-Marne

Le documentaire « No Gazaran » épingle le gaz de schiste
Les réalisatrices du documentaire « No Gazaran » (sorti aujourd'hui), tourné en partie à Jouarre, pensent que la Seine-et-Marne est « le territoire le plus à risque de France ».
Dernière mise à jour : 02/04/2014 à 18:52
               


Doris Buttignol et Carole Menduni


Entre les États-Unis, le Canada, la Bulgarie, le Parlement européen de Bruxelles et deux départements Français – la Seine-et-Marne et l’Ardèche -  No Gazaran est résolument engagé. Sorti aujourd’hui, l’objectif de ce film documentaire est de démontrer les conséquences néfastes pour l’Homme et l’environnement de la fracturation hydraulique. En parallèle, les réalisatrices engagent une réflexion intéressante sur le bien-fondé de la désobéissance civile qui, si elle n’est pas légale, peut être légitime.
Enrichis de nombreux témoignages, le documentaire s’attache également à suivre le développement de la mobilisation citoyenne, en Ardèche et en Seine-et-Marne, dont le but était de refouler les pétroliers qui dardaient des yeux débordant d’envie sur les présumées richesses du sous-sol hexagonal, notamment dans le bassin parisien.
Comment en êtes-vous venu à préparer un film documentaire sur les hydrocarbures de schiste ?
Doris Buttignol : Nous habitons toutes les deux dans la Drôme et nous sommes concernées par le permis de Montélimar, à proximité de la ville de Villeneuve-de-Berg qui s’est illustrée par une forte mobilisation citoyenne début 2011 pour stopper les velléités des pétroliers qui souhaitaient extraire du hydrocarbures de schiste (gaz et huiles, N.D.L.R.) avec la méthode de la fracturation hydraulique.
Carole Menduni : Au début, nous avions très peu d’informations. La première fois que l’on entendait parler du gaz de schiste c’était à la fin de l’année 2010. Mais très vite, on a compris qu’il se passait quelque chose d’important. C’est la que l’on a décidé de prendre nos caméras.
Ce que vous avez découvert vous a-t-il conforté dans vos convictions ?
D. B. : Effectivement, la fracturation hydraulique est tellement dommageable pour l’environnement et les êtres humains que nous ne pouvions pas passer ça sous silence. Nous avions en plus la chance de nous appuyer sur l’expérience malheureuse de la fracturation hydraulique qui existe depuis quinze ans aux États-Unis et au Canada.
Quelle était votre ambition avec ce film documentaire ?
C. M. : Le film américain Gasland, de Josh Fox, a été le premier à réveiller les consciences. Nous voulions prendre le relais pour nous adresser aux Français afin de leur dire que le combat n’est pas gagné et qu’il existe toujours de vrais risques.
Pourtant, la fracturation hydraulique est interdite en France depuis la loi Jacob de juillet 2011…
C. M. : Ce n’est pas pour autant que le risque est complètement écarté. Qui nous dit que dans quelques années cette fameuse loi ne sera pas abrogée sous les pressions des lobbies pétroliers qui jouent quotidiennement de leurs influences au Parlement européen ?
D. B. : C’est pour cela que nous avons construit ce documentaire de manière didactique, afin de rendre claire et compréhensible un débat qui peut paraître compliqué.
Dans votre documentaire, la Seine-et-Marne semble particulièrement concernée par cette problématique…
C. M. : C’est le département de France le plus à risque ! Il y a déjà une installation pétrolière forte avec toutes les infrastructures nécessaires. De plus, la mobilisation et le blocage citoyen n’ont pas été aussi importants que dans le sud-est de la France, ce qui rend le département encore plus vulnérable si jamais la loi est cassée ou contournée.
D. B. : Les conséquences d’une exploitation dépassent même les limites de ce territoire. Il y a d’importantes nappes phréatiques en Seine-et-Marne qui pourraient être contaminées si les pétroliers se mettaient à rechercher des hydrocarbures non conventionnels, c’est-à-dire les hydrocarbures de schiste. Or, la Seine-et-Marne sert notamment à alimenter en eau toute la région Ile-de-France…
Propos recueillis par Pierre CHOISNET



BIOGRAPHIES


Doris Buttignol est auteur, réalisatrice et artiste multimédia.




Née en France, elle entame son parcours artistique à Vancouver (Canada) au début des années 80 en collaborant notamment avec le Western Front à des projets issus du mouvement Fluxus. Elle participe à des expérimentations liées à l’émergence des nouvelles technologies comme la plissure du texte, un projet d’écriture télématique simultané initié par Roy Ascott dans le cadre de l’exposition Electra pour le Musée d’Art Moderne de Paris.
Elle investit ensuite le champ du cinéma documentaire en écrivant et réalisant une douzaine de films depuis 1990. Son premier long métrage Voyages en mémoires indiennes a reçu de nombreuses récompenses en Festivals, il est sorti en salles en 2005. En 2006, il est présenté à L’ONU pour débattre de la notion de génocide culturel.
Parallèlement à son travail d’auteur indépendant, elle fonde avec Jo Béranger le collectif des Brasseurs de Cages en 2000.
En 2013, elle co-réalise No gazaran avec Carole Menduni.




Carole Menduni est auteur, metteur en scène, photographe et réalisatrice.



 Née en France, elle étudie le théâtre à l’université de Londres où elle travaille comme metteur en scène pendant cinq ans entre 2000 et 2005. Elle codirige le «Theatre 28» avec Stephen Henry. La compagnie milite pour la suppression de la section 28, loi instaurée par Margaret Thatcher qui interdit de parler de l’homosexualité à l’école. La loi est retirée sous Tony Blair après le premier Festival de théâtre Lesbiennes, Gays, Bi et Trans de Londres organisé par «Theatre 28».

Après avoir assisté Doris Buttignol pendant 3 ans, elle coréalise No Gazaran, son premier long-métrage.







Je suis également tombé sur ce site : 


                                                        où j’ai glané ce qui suit :


RÉSUMÉ :
L’alerte est lancée dans le sud est de la France début 2011 : le gaz de schiste arrive dans nos villages, nos paysages, nos vies ! Le gaz de quoi ? Carnet de route d’une mobilisation citoyenne imprévue, le film témoigne des soubresauts d’une société prise au piège d’un modèle économique en crise en suivant pendant deux ans l’organisation d’un mouvement de résistance historique qui va faire reculer les industriels et l’état.

Article de Presse : 
Gignac. Gaz de schiste : des Lotois dans la manif de Brive
LaDépêche.fr
«No gazeron !» Le slogan des collectifs du Nord du Lot, de Basse Corrèze et du Périgord Noir a longuement retenti dans les rues de Brive ce samedi 8 juin. Près de 1 500 personnes sont parties de la place de La Halle pour sillonner le boulevard …
Près d’un millier d’opposants au gaz de schiste à Sarlat
France Bleu
Ils sont venus de Corrèze, du Lot et de Dordogne pour dire non ce dimanche à un permis de recherche d’hydrocarbures. Le “permis de Brive” a été jugé recevable en début d’année par la DREAL, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement …
Les opposants ont mis plein gaz en centre-ville
Sud Ouest
Samedi, les opposants à l’exploitation des gaz de schiste et de houille étaient 2 000 à Brive. Dimanche, ils étaient un bon millier à s’être donnés rendez-vous à 15 heures au jardin du Plantier, à Sarlat en Dordogne, à l’invitation de l’association …
Tout est dit…No Gazaran, Lou Pais ! La Résistance est culturelle là où les habitants ne font qu’un avec leur territoire. Leur terre “mère”, berceau de leur identité ne sera pas fracturée, l’exploitation des gaz de roche mère ne passera pas… Question de survie”. Elisabelle Bourgue.

BRIVE :





SARLAT :








UNE SOIREE INTELLIGENTE
Dimanche 16 décembre 2012
Par Françoise Decloet.

Réquisitoire contre le gaz de schiste

Conseil général de Lot et Garonne.





Michel Esteban est le rapporteur de la mission gaz de schiste. L’avis des conseillers généraux rejoint celui de la mission. C’est non. /Photo M.C.

Le conseil général est opposé à l’exploration et à l’exploitation par fracturation chimique du gaz de schiste dans la région. Le gouvernement et le Président de la République ont déjà tranché.
Plus de 250 pages avec les annexes, près de deux heures de débat qui vont dans le même sens, à charge contre les projets d’exploration et d’exploitation par fracture chimique du gaz de schiste dans la région (lire l’encadré) pour leurs conséquences éventuelles sur l’environnement, la santé, les risques industriels et le cadre de vie.
Jeudi 13 décembre 2012 : Soirée Présentation du Rapport/Débat à Astaffort.
Certes la salle polyvalente d’Astaffort n’était pas pleine le jeudi 13/12 à 20h30 mais les personnes qui s’étaient déplacées  ont eu une qualité d’écoute et de participation telle que nous avons vite oublié notre légère déception.
Il faut dire que beaucoup d’élus invités s’étaient excusés, vu les nombreuses obligations de cette fin d’année.
Le sujet pourtant était intéressant et grave; le gaz de schiste dont l’expérimentation n’est nullement prohibée même si les permis qui concernent nos régions ont été retirés.

Au sein du Conseil Général le 8 Novembre relation avait été faite du voyage au Québec et en Pennsylvanie de la commission départementale sur le gaz de schiste que présidait Georges Denys et dont Michel Esteban était le rapporteur.
Conscient que ses concitoyens n’avaient sans doute pas été atteints par cette démonstration interne à la structure gouvernementale du département, Michel Esteban a relaté avec clarté et précision technique son expérience . Il était accompagné dans cette démarche explicative par Elisabelle Bourgue, Présidente de l’association “No fracking” qui participait, elle aussi , à ce voyage outre-atlantique et qui considère que seul le Conseil Général du département de Lot-et-Garonne a été aussi loin dans son évaluation des risques et des enjeux liés à la recherche de cet hydrocarbure  gazeux: le gaz de schiste .

Ce que j’ai retenu des propos de ces deux interlocuteurs est que nous sommes à un tournant, notre société vit un moment crucial : les énergies fossiles ont vécu et même si cette dernière- tant convoitée par les lobbies pétroliers- pousse notre consommation un peu plus loin , qu’adviendra-t-il après ? Donc ne pensons plus aux énergies fossiles qui minent notre planète et polluent notre atmosphère ! D’autres sources d’énergie existent : l’eau, l’air, le soleil sont des forces naturelles que l’on peut dynamiser de manière positive sans ruiner notre terre au risque même d’en déstabiliser les couches profondes.
Deux cinéastes, Doris Buttignol et Carole Menduni, qui ont initié un collectif du nom des “Brasseurs de cages” nous ont filmés jeudi soir ; elles ont l’intention d’introduire les éléments lot-et-garonnais à un film d’enquête international au titre quelque peu provocateur “No gazaran” afin d’éveiller les consciences. C’est un travail de vérité qui donnera la parole aux chercheurs, scientifiques, médecins, citoyens vivant à proximité des sites et sera bien différent du reportage proposé par Antenne 2 dans “Complément d’enquête“  complètement édulcoré et qui n’a pas pris en compte l’équipe constituée lors de ce voyage par un panel de personnalités différentes ! On se demande encore pourquoi !
Les questions , à l’issue de cette présentation jeudi soir, ont été d’ordre technique, économique, idéologique.
On sent bien que les gens avertis ne veulent pas se laisser déposséder des décisions qui les concernent !
Alors avertissons, devenons des agitateurs de pensée! Michel Esteban est parti là-bas pour se faire une intime conviction et envisager tous les enjeux.
Il est donc revenu le dire aux citoyennes et citoyens de son canton et nous avons bu à la fin de cette soirée le verre de l’amitié.
Cette conférence-débat ouvre le cycle d’autres à venir sur d’autres sujets. Michel Esteban fait partie de l’exécutif départemental et il a décidé de ne pas se contenter de voter oui ou non dans l’hémicycle. Il vient vers vous pour relater, expliquer, réfléchir mais aussi rendre des comptes. C’est le sens que je donne au mot “Démocratie” et à la fonction d”Elu” : le  juste retour au peuple pour le peuple de ce pourquoi on est élu !
C’est, à mon avis, une démarche courageuse .
D’autres sujets suivront donc. Nous avons évoqué et le public aussi d’autres sources d’énergie et , parmi elles, la méthanisation qui utilise les déchets agricoles et autres .Un récent déplacement en Dordogne avec des agriculteurs, entrepreneurs, élus…a permis de visiter deux unités de traitement .Nous en reparlerons . Les sujets ne manquent pas pour venir à votre rencontre .
En tout cas j’espère que nous aurons toujours un public aussi attentif et intéressé. J’ai passé, quant à moi, une soirée “intelligente”, d’où le titre de mon article et ma signature personnelle pour assumer mes propos .
Françoise Decloet



NOUS NE SOMMES PAS LES PREMIERS, ILS NE SONT PAS LES SEULS

DEBAT A BARJAC (GARD)






Un intervenant prévient que tout va être fait pour faire accepter l'expérimentation libre, que le code minier sera voté par ordonnance sans que le ministère de l'environnement ait eu droit au chapitre , réservé au seul  sinistre du redressement productif.

Plus de 130 personnes  avaient tant bien que mal trouvé place dans la salle Regain pour l'avant première de " No Gazaran" en présence de la réalisatrice Carole Menduni . J'ai pris la soupe, délicieuse, préparée par le collectif barjacois en me réjouissant que par ces temps de froidure tant de choses puissent réchauffer à Barjac.



On reparle des gaz de" masoschistes", comme dit Vasca, en Europe, où nous serions les derniers des derniers à reconnaître en France cette potion économique miracle. Au gouvernement , deux barons, Martin pour l'écologie ,Montebourg pour le" Redressement qui tarde"( il y a des maisons pour ça !) se marchent sur les pieds, sans fracturation écologique du pouvoir.
Le film  reconstitue les luttes internationales et françaises  ayant abouti à la loi Jacob de 2011, pour nous prévenir que rien n'est gagné et que des forces agissent sournoisement pour revenir, si nous faiblissons , sur l'interdiction en France . Ainsi de belles images sont données des événements deVilleneuve de Berg , d'Ales , Nîmes, Privat mais aussi le Québec, la Pologne et les USA...Des personnages sont interviewés du monde politique et associatif . Comme l'a dit la réalisatrice " il a fallu beaucoup de discernement pour ne pas filmer n'importe quoi et n'importe qui " De fait, des choix ont été, sans innocence, opérés : beaucoup de personnalités EELV, à tout seigneur tout honneur J. Bové, en bonne place dans les manifs ou bien campé et maquillé à Strasbourg ( où il pointe et cafte les absences ( ?) de J.L. Mélanchon !) mais aussi Michèle Rivasi ,Delphine Batho et de nombreux militants verts... En nombre aussi des élus PS émérites, avant comme après leur élection, Hollande, encore opiniâtre sur la question , Buis, Terrasse... Tous, l'étiquette politique en avant, ce qui peut laisser entendre, et c'est dommage, que ce grand rassemblement ne compte que ces partis...
Les foules bigarrées, imaginatives et créatrices sont soulignées en beauté et expriment une force résolue et inentamée par les récentes manoeuvres des financiers du réchauffement climatique et de leurs domestiques pétromanes.  La diversité des sensibiltés qui composent un mouvement si uni, si efficace mérite respect et ménagement.
C'est ce que j'ai dit après la projection. Les 6000 manifestants d’octobre 2011 ,à Barjac (eh oui !) ,quelques semaines après l'annonce par le président Sarkozy à Ales,     de l'abrogation à des fins démobilisatrices de 3 permis, ne sont pas évoqués.  Alors qu' on ne loupe aucune des étiquettes des partis gouvernementaux roses et verts celle de Claude Pradal, maire de Villeneuve de Berg, et la mienne, maire de Barjac et conseiller général du Gard, les seuls Front de gauche filmés ne sont précisées . Il est vrai que dans cette affaire faire apparaître les drapeaux nous semble réduire le rassemblement nécessaire. Alors, le "discernement pour ne pas filmer n'importe qui " ? Est-ce à dire que le film est à inscrire au compte de campagne  de EELV - PS des élections européennes de juin ? Sachant que Bové, Peillon, font meeting commun pour les municipales ce jour à Montpellier, on peut se poser la question... Ca sent la soupe ... et le méthane !

Publié il y a 4th February par Edouard Chaulet






Référence d'origine




Madrid 1936 ou 1937

La phrase espagnole ¡No pasarán!, signifiant « Ils ne passeront pas ! », a été prononcée par les partisans de la Seconde République espagnole (1936-1939) en lutte contre les rebelles nationalistes commandés par le général Franco, dont le soulèvement le 18 juillet 1936 déclencha la guerre civile espagnole. Ce célèbre slogan politique reste associé à Dolores Ibárruri Gómez (1895 - 1989), par la vigueur avec laquelle celle-ci le proclama dès le premier jour de la lutte dans un discours radio-diffusé, puis dans Madrid assiégée quelques mois plus tard, période durant laquelle ce slogan politique devint le cri de ralliement des républicains espagnols.
Devenu le symbole de la résistance antifasciste, la phrase « ¡No pasarán! » est ensuite reprise dans de multiples contextes.
La phrase serait une reprise du slogan politique lancé par le général Robert Nivelle pendant l'offensive allemande sur Verdun, en 1916 (« Ils ne passeront pas ! »).












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