vendredi 27 janvier 2023

39-45 ELLES N’ONT RIEN OUBLIÉ

                                                                                         séance avec débat






  




39-45 ELLES N’ONT RIEN OUBLIÉ 
1h 31min / Documentaire
De Robin Aguesse, Germain Aguesse



VENDREDI 27 JANVIER 2023

20h30 



EN PRÉSENCE DES RÉALISATEURS Germain  et Robin Aguesse. 








+ FILMS DEMANDES








Bonjour à toutes et tous,

- le vendredi 27 janvier 2023 à 20h30 : le film documentaire (1h30)
        39-45 ELLES N’ONT RIEN OUBLIÉ  
EN PRÉSENCE DES RÉALISATEURS Robin et Germain Aguesse. 
"Ce film retrace le parcours de quatre françaises durant la seconde guerre mondiale. Pour que leur mémoire ne disparaisse jamais, ces héroïnes de l'ombre, aujourd'hui âgées de 90 ans et plus nous racontent comment elles ont survécu de 1939 à la fin de la guerre". 
Quatre destins de femmes (résistante, rescapée des camps de Ravensbrück et de Bergen-Belsen, fille de conservateurs de Musées, fille de soldat) qui ont traversé la guerre avec courage et abnégation. Toutes fermement résolues à survivre pour que leurs mémoires ne s’effacent jamais. Elles nous racontent avec force détails et une incroyable dignité comment elles ont survécu de 1939 jusqu’à la libération et nous livrent des témoignages intimes où leurs propres histoires se mêlent à la grande. 
De par son sujet historique, le montage du film mêle images d’archives colorisées (certaines inédites), séquences de reconstitution, interviews.


Un petit rappel : 
- les deux conférences de Michel Pinglaut sur Rimbault-Aragon, dimanche 29 janvier à 15h00 au Café O'Berry, et samedi 18 février à 15h00 à la médiathèque de Vierzon.
- samedi 28 janvier à 10h30, avec les Ami.e.s du Berry de la Commune de Paris, au cimetière du centre-ville de Vierzon, la commémoration de la naissance d'Edouard Vaillant qui sera l'occasion d'évoquer son travail d'élu. 
Et il y a aussi l'inauguration de l'exposition Cher(e) Guyane à Vignoux le 27 à 18h, si jamais certains veulent venir voir 😁. Ainsi que l'exposition ouverte tout le week-end: samedi 10h-12h30 et 14h-17h30 dimanche 14h-17h30.

Pour toute information, voir le blog 



















Le film (quand notre programme est connu) 
est également présenté sur RADIO TINTOUIN 
avec notre adhérent Jean-Luc aux commandes. 



Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25













Le film est une tapisserie habilement tissée avec des archives familiales filmées comme fil de trame, et, comme fil de chaîne, les interviews de quatre femmes qui disent comment elles ont vécu cette période de guerre et d’occupation. 

Mais si le point de départ évident est familial, on le dépasse largement avec une ambition féconde qui fait que ce film présente un intérêt réel dans de multiples directions. 

Disons d’abord qu’il dépasse son cadre premier par le fait que, si les archives sont familiales (le filmage d’un grand oncle), ce dernier, faisant partie d’un collectif, permet d’accéder à des images beaucoup plus nombreuses, disponibles par exemple dans les archives de l’INA et dans celles de CICLIC en région Centre. Si bien qu’entre province et Paris, l’ambition de parcourir l’ensemble de la période et de sortir d’un cadre purement local est un succès. 

A ce stade, deux écueils qui se présentaient devant les réalisateurs ont été habilement évités : d’abord celui de réaliser un énième film sur la Seconde Guerre mondiale, toujours forcément utile certes, mais aussi possiblement redondant et dépourvu d’originalité ; et celui de faire un support pédagogique de cours d’histoire, certes bien utile là encore, mais dont on ne verrait pas très bien l’usage pour une diffusion extra-scolaire dans les salles de cinéma. 

C’est précisément le va-et-vient constant entre la grande histoire et le témoignage intime, tissé par un travail de montage et d’étalonnage qui harmonise la subjectivité des auteurs - avec leur point de vue, leur esthétique, bref leur style – et la subjectivité assumée et respectée des locutrices, lesquelles deviennent par ce dispositifs des personnages à part entière, et d’une certaine façon des comédiennes, avec toutes également leur style, à savoir leur tenue, le cadre dans lequel elles sont filmées et comme étant mises en scène, mais surtout leur langage très différent les unes des autres. A tel point qu’une spectatrice s’est dite presque gênée par le niveau de langue élevé, quasiment de style écrit, de l’une d’elles. Les réalisateurs nous ont appris que c’était son choix, qu’elle apprenait par cœur certaines phrases, mais que c’était aussi par ailleurs sa manière habituelle de s’exprimer. Dans le public, on a spontanément relié cette volonté à une manière, évidemment plus que respectable, d’affirmer sa dignité. D’autres exemples de cette quête ont été donnés dans le film : faire sa toilette à tout prix même dans les conditions atroces des camps de concentration, ou encore s’efforcer d’adopter une posture aussi droite que possible le plus longtemps possible, malgré les humiliations constantes et la déshumanisation recherchée par leurs bourreaux. L’émotion passe beaucoup par des moments comme ceux-là, et on aura compris que le film n’est pas que pédagogique. 

Il en a pourtant aussi l’intérêt, bien évidemment. A ce titre, il serait bon, a-t-on souvent remarqué, de le diffuser abondamment dans les salles de classes. Et sa subjectivité même devient en effet un atout : interpellés par ce contact direct et cette subjectivité émouvante, les élèves n’en seront que d’autant plus réceptifs au discours complémentaire du professeur. Il trouvera en effet matière à faire réfléchir sur l’importance et la limite des témoignages vécus. L’exemple le plus net, qui a donné lieu à des échanges passionnés entre nous jusque sur le parking du cinéma, a été la survalorisation du rôle du débarquement principalement américain en Normandie, et, à rebours, l’occultation totale du rôle déterminant du front russe, notamment de la bataille de Stalingrad. Quelle aubaine pour le professeur que de faire réfléchir sur cette distorsion de perspectives !

Autre intérêt, qui dépasse le cadre scolaire et qui justifie une diffusion en salle en direction de ce qu’il est convenu d’appeler le grand public : nous vivons une période charnière où le devoir de mémoire devient à la fois critique et nécessaire. L’enjeu est alors une lutte entre les faits de mieux en mieux affirmés et d’autres raisons qui, au contraire, font courir à cette période cruciale le risque d’être davantage méconnue, et, partant, d’être victime de désinformations dommageables. Les faits sont mieux établis grâce au travail de découverte et de montage nouveau des archives, avec une colorisation qui les rend plus contemporaines, grâce au travail des historiens, lesquels rendent les interprétations qui font consensus de moins en moins contestables. 

Mais le temps, qui éloigne les faits en question des contemporains, du même mouvement qu’il génère de la netteté, génère aussi du flou. Beaucoup des témoins de l’époque sont décédés, et les réalisateurs ont de la chance, eux, d’avoir des personnes entre 90 et 97 ans encore en vie, et même, visiblement, bien en vie. Mais de moins en moins de témoins directs seront susceptibles d’aller en personne dans les médias et dans les classes. Les réseaux sociaux, qui ont l’immense mérite de diffuser des informations importantes que les médias officiels mettent délibérément sous le tapis, ont aussi le pouvoir beaucoup plus nuisible de diffuser des contre-vérités préjudiciables à une saine manifestation de la réalité. On ne peut alors que se poser la question suivante : Comment peut-on être négationniste après avoir vu ce film ? On ne peut occulter la force de ces témoignages directs, de ces images insoutenables des morts vivants entassés dans les camps, de ces cadavres profanés… Le film a forcément dans ce contexte une valeur militante essentielle. 

A montrer dans les écoles, donc, mais, paradoxalement, il faudra sans doute supprimer les plans trop durs (selon les niveaux) : dans la salle, certains adultes ont dit ne pas avoir pu les regarder. 

Enfin, cerise sur le gâteau, les deux réalisateurs sont aussi sympathiques qu’intéressants, et, malgré la fatigue inhérente à la promotion de leur film dans la région (Cosne-Cours-sur-Loire et Romorantin avant, Argent-sur-Sauldre le lendemain), ils ont animé le pot convivial avec beaucoup de générosité en répondant de bonne grâce à toutes les sollicitations. On leur souhaite naturellement bon vent pour leurs futurs projets, en espérant qu’ils aient l’occasion de revenir au Ciné Lumière où ils ne manqueront pas d’être accueillis chaleureusement. 

(En cours encore : John n’ayant pu être là, je me suis efforcé de présenter une réaction plus prompte que d’habitude en ce qui me concerne. Mais il me reste encore beaucoup à ajouter. Florian, qui a pris les photos, est aussitôt parti vers la neige : je vais les récupérer à son retour. On a aussi beaucoup évoqué les films passés à Ciné Rencontres qui sont revenus en mémoire à cette occasion (Simone, La rafle, Le fils de Saul, Chambord et les tableaux du Louvre, le Francofonia de Sokourov…), je rajouterai tout cela dès que j’aurai plus de disponibilités). 

Jean-Marie

Retour de neige, les photos donc (Florian et Ana n'ont pas lésiné sur la quantité, tant mieux. Je mets tout, chacun triera les siennes) :










































Pendant le débat, j'ai évoqué le film suivant sur les déportés résistants du Cher, issu d'un filmage par les élèves du lycée Edouard Vaillant de Vierzon, qui fut projeté, dans le même cinéma et peut-être même aussi dans la même salle, en 2006. Après le débat, il m'a été demandé s'il serait possible de le voir, et si oui, où et comment. Alors je l'ai mis en ligne sur YouTube immédiatement disponible pour chacun. Voici: 



PAROLES DE DÉPORTÉS RÉSISTANTS DU CHER 

Vierzon juin 2006.
(année scolaire 2005-2006)
Deux professeurs du lycée Edouard Vaillant, Stéphane Balouzat (histoire) et Jean-Marie Favière (lettres et cinéma), ont travaillé avec les élèves et les professeurs de classes de troisième du collège Fernand Léger sur le thème des déportés résistants du Cher, les élèves de seconde de l’option cinéma du lycée (EVOC : Edouard Vaillant Option Cinéma) assurant le filmage. 

Lien vers la vidéo et la vidéo elle-même:






On a aussi beaucoup évoqué les films passés à Ciné Rencontres qui sont revenus en mémoire à cette occasion (Simone, La rafle, Le fils de Saul, Chambord et les tableaux du Louvre, le Francofonia de Sokourov…), 






https://cinegraphe.blogspot.com/2015/11/vous-allez-voir-le-fils-de-saul.html#more



2010




Il était venu au Ciné Lumière à cette occasion.
Robert Hébras, né le 29 juin 1925 à Oradour-sur-Glane, est l'une des sept personnes à avoir survécu au massacre perpétré dans cette localité le 10 juin 1944 et devenu, dans la France de l’après-guerre, un symbole national des atrocités nazies.


2016












Un contrepoint pertinent signalé par Edwige sur France Culture:






2 février 1943 : Les armées fascistes sont vaincues à Stalingrad
Durant 6 mois et 16 jours, les forces soviétiques ont résisté héroïquement à Stalingrad contre l'avancée des fascistes. Le 2 février 1943, à l'issue de terribles mois de combats meurtriers, l'Armée Rouge impose enfin la reddition à la VIème armée allemande et remporte une victoire décisive dans la guerre.
Plus d'un million de soldats soviétiques et des centaines de milliers de civils auront péri dans les combats pour arracher cette victoire.
759 560 soldats et civils soviétiques se virent décerner la médaille "Pour la Défense de Stalingrad".





+ FILMS DEMANDES


(Jean-Marie)

Les filles du soleil 

 « Bonjour, du 22 au 30/10 j'ai appris qu'il y avait le festival de la Palette du Monde à Vierzon (je connais un peu le président !) , on pourrait cumuler expo d'un artiste kurde et ciné débat ???? Laurent Ziegelmeyer »             

(pour après les vacances)


(Edwige)

Un film soutenu par France Culture

MIZRAHIM, LES OUBLIÉS DE LA TERRE PROMISE

https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=294914.html

et un film dont j'ai lu un petit article sur l'humanité. 

LE PRINCE, de Lisa Bierwirth, un film allemand.


(John)

      Suite à THE DUKE le 23 juin je rajoute quelques possibilités.   On a le choix.   Je vais passer une bonne partie des mois de juillet et août à Vierzon et je veux bien continuer les séances du jeudi soir si possible. 


          L’ECOLE DU BOUT DU MONDE

          LES PASSAGERS DE LA NUIT.     ( s’il n‘est pas encore passé à Vierzon) 

          FUIS MOI JE TE SUIS

          LIMBO

          SAIS-TU POURQUOI JE SAUTE ?

          L’HYPOTHESE DEMOCRATIQUE



FILMS PREVUS

 

RECAPITULATIF.           

                jeudi                8/12. 20h30  ARIAFERMA (vo)

               Jeudi                15/12. 20h30 LES ENGAGES

               JEUDI               22/12. 20h30 NOS FRANGINS

               JEUDI               29/12. 20h30 CARAVAGE (vo)

             VENDREDI          6 / 1.20h30  LES BONNES ETOILES (vo) le ciné Lumière devrait fermer le jeudi

             VENDREDI        13/1.20h30  JOYLAND (vo)   le ciné Lumière devrait fermer le jeudi

             JEUDI                19/1. 20h30  RETOUR A SEOUL (avant-première telérama) + festival télérama du 18 au 24 janvier (je fais les horaires du festival cette semaine)

             JEUDI                26/1.20h30  NOSTALGIA (vo)

           Vendredi           27/1.20h30  39-45 elles n'ont rien oublié ciné-débat en présence des réalisateurs Robin et Germain Aguesse





De nouvelles propositions.


semaine du 7/12 :

jeudi 8 décembre 20h30 : ARIAFERMA (vo)


semaine du 14/12 :

jeudi 15 décembre 20h30 : LES ENGAGES


semaine du 21/12 :

Jeudi 22 décembre 20h30 : NOS FRANGINS


semaine du 28/12 :

Jeudi 29 décembre 20h30 : LES BONNES ETOILES (vo)


semaine du 04/01 : 

jeudi 5 Janvier 20h30 : LE PARFUM VERT.     J’ai vu et trouvé très médocre;     j’ai demandé «  JOYLAND «  à la place. A CONFIRMER


semaine du 11/01 : 

jeudi 12 Janvier 20h30 : CARAVAGE (vo)


semaine du 18/01 : 

Jeudi 19.  Retour à Séoul 


semaine du 25/01 :

jeudi 26/01 20h30 : NOSTALGIA (vo)



   




     Trois dates possibles.          


LE 17 ou 24 novembre   ou le 1er décembre     


      J’aurai le soutien du SECOURS POPULAIRE DE VIERZON et d’un collectif d’associations de Bourges



         Pour la suite je note.     ARMAGEDDON TIME.     Et        NOSTALGIA.   Sorties en novembre




N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité du mois,
 qui concerne :




Festival Télérama
Université populaire du pays de Vierzon
conférence J.M. Favière Jean Meslier
Décale Vierzon
Café repaire
Conférence M. Pigenet CNR
Médiathèque Vierzon
Micro-Folie (Espace Maurice Rollinat)
conférence J.M. Favière Maurice Rollinat
Vierzon Cinéma
Musée de Vierzon
Le Café Ô Berry
L'Antidote Bourges
Palestine 18
Les Renards volants
Edouard Vaillant Vierzon
Dédicace Laurent Aucher
Radio Tintouin
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic

(Depuis le début du blog:)


En 2021, le blog a franchi le cap des 300 000 vues:



















LE SAVEZ-VOUS?
(La réponse s'obtient en cliquant sur les images)

"Parler pour tout dire."

               
 Ça concerne quoi?



         






COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.







Carte d'adhérent
 Tarif de 5,50 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...



RADIO TINTOUIN




Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon

02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org


Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir. 
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe. 

Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25








BR 4 10 2022



BR 6 10 2021



BR 23 11 2021



LES TARIFS AU CINE LUMIERE


(depuis juin 2022)

Berry républicain 10 juin 2022

            séances

6 euros avec la carte fidélité.

5,50 euros pour les films Ciné Rencontres sur présentation d'une carte valide.
(films Ciné Rencontres: les films avec débat + les films labellisés Ciné Rencontres)








(depuis décembre 2017)
















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