mardi 24 janvier 2023

NOSTALGIA

                                                                                        séance avec débat






  




NOSTALGIA
4 janvier 2023 en salle / 1h 57min / Drame
De Mario Martone
Avec Pierfrancesco Favino, Tommaso Ragno, Francesco Di Leva




JEUDI 26 JANVIER 2023

20h30 





+ FILMS DEMANDES








Bonjour à toutes et tous,

Deux animations ciné-débat dans la semaine: 



Jeudi 26 janvier, à 20h30. 

Le film  "NOSTALGIA" un film de Mario Martone.
qui sera rediffusé dans la semaine : 
Ce film est encore l'affiche :
- vendredi 27 janvier à 18h00
- lundi 30 janvier à 18h00
- mardi 31 janvier à 18h00




Un petit rappel : 
- les deux conférences de Michel Pinglaut sur Rimbaud-Aragon, dimanche 29 janvier à 15h00 au Café O'Berry, et samedi 18 février à 15h00 à la médiathèque de Vierzon.
- samedi 28 janvier à 10h30, avec les Ami.e.s du Berry de la Commune de Paris, au cimetière du centre-ville de Vierzon, la commémoration de la naissance d'Edouard Vaillant qui sera l'occasion d'évoquer son travail d'élu. 
Et il y a aussi l'inauguration de l'exposition Cher(e) Guyane à Vignoux le 27 à 18h, si jamais certains veulent venir voir 😁. Ainsi que l'exposition ouverte tout le week-end: samedi 10h-12h30 et 14h-17h30 dimanche 14h-17h30.

Pour toute information, voir le blog 



SYNOPSIS

Après 40 ans d'absence, Felice retourne dans sa ville natale : Naples. Il redécouvre les lieux, les codes de la ville et un passé qui le ronge.









Le film (quand notre programme est connu) 
est également présenté sur RADIO TINTOUIN 
avec notre adhérent Jean-Luc aux commandes. 



Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25












Nostalgie. Étymologie. Du grec « nostos » retour et « algos » douleur.

Apparaît dans le générique cette citation de Pier Paolo Pasolini. « La connaissance est dans la nostalgie. Qui ne s’est jamais perdu ne possède rien. » 

Le ton est donné pour le retour de Felice le bien nommé dans sa Napoli natale après 40 ans d’exil en Égypte. Lui s’est bien perdu pendant ce temps, malgré sa réussite professionnelle et son mariage heureux. Temps nouveau qui commence avec la pose de sa montre, il est en mission sans limites, comme l’archéologue de son passé et retourne au pays avec l’irrépressible besoin de renouer avec son unique ami d’enfance, Oreste, devenu chef incontesté de la Camorra sur Naples. Le compte à rebours est lancé, et Felice chemine vers une mort inéluctable et finalement en paix avec lui-même puisqu’il a retrouvé ses racines.

Un retour aussi pour voir une dernière fois sa mère avant la mort de celle-ci. L’on a apprécié cette magnifique scène où le fils lui donne le bain, scène d’une tendresse et d’une pudeur infinie, les rôles mère enfant inversés, le tout filmé avec une sensibilité extrême. On lui prépare son départ dignement, ce qui laissera la place au fils qui sait qu’il mourra à son tour ici. A la vie à la mort, le pacte avec Oreste sera respecté, il n’y a pas de place pour les deux et ce n’est pas la confession de Felice qui assurera sa rédemption. Nous avons tous les ingrédients d’un western à l’italienne.

En rentrant « apatride »il parle difficilement sa langue maternelle au début du film, comme un étranger, puis peu à peu il parlera sa langue maternelle de mieux en mieux et finira par retrouver le dialecte napolitain dans ses échanges avec Oreste, qui acceptera de le voir. Deux amis qui se reparlent, deux amis qui partagent un terrible secret que je ne dévoilerai pas pour ne pas gâcher le film pour de futurs spectateurs.

Intéressant l’autre personnage truculent du film, le père Da Luigi qui s’érige contre la Camorra, personnage réel qui existe bel et bien dans ce quartier de la Spirita à Naples. Chef contre chef, l’église contre la Camorra et le pouvoir politique.

Un cinéma que j’aime pour la langue italienne, de beaux portraits, une belle histoire, la fluidité et la limpidité de l’intrigue. A voir. 

Quelques références citées hier soir.

Laurent Gaudé. «  La Porte des Enfers »

Les livres d’Erri di Luca et d’Elena Ferrante

John


J’ai dit que, comme dans un morceau de musique on a adoré les premières mesures et on anticipe la suite avec bonheur, j’ai eu ce sentiment avec les premiers plans du film, et la suite a été effectivement conforme à mon attente. Par masochisme pur, j’ai trouvé et je reproduis une critique qui fait état de la même remarque concernant le début, mais qui démolit allègrement ce qui suit ces premiers plans : (https://www.cinematraque.com/2022/05/25/nostalgia-retour-a-naples/).

Je croyais trouver un éclaircissement dans l’épigraphe pasolinienne que je ne me rappelais qu’imparfaitement, mais une fois que John l’eut retrouvée dans ses papiers et révélée dans sa littéralité, on y a vu davantage d’obscurité encore. La voici : « La connaissance est dans la nostalgie ; Qui ne s’est pas perdu ne possède pas. » Sans doute faut-il, mais ce n’est que mon avis, revenir à l’étymologie du terme (le retour de la souffrance), en effet, et y reconnaître surtout les tourments de Pasolini, le cinéaste de L'Évangile selon saint Matthieu, à la fois proches et conflictuels avec le christianisme : "Le désespoir est vital". 

Les moyens cinématographiques dans le suprasegmental, en dehors de la littéralité des dialogues, et dans les mimiques, les regards, sont au service de la narration sans fausse note. Tout le monde a été frappé par la scène du bain, qui commence par l’expression intense de gêne au début pour évoluer vers une expression de bien-être absolu à la fin. Je note aussi le sourire énigmatique, mais tellement éloquent, du curé quand Felice lui demande pourquoi lui reste ici et ne part pas. C’est par la visite dans son « royaume » qu’il répond avec la plus convaincante des éloquences. Comme Brassens, j’aurais pu souffrir d’avoir à reconnaître que ce curé a d’incontestables qualités, mais il faut comme lui être fair-play, et savoir faire la part des exceptions. Exception en effet, nous a confirmé Dino, que ce curé qui lutte frontalement contre la mafia, et qui va jusqu’à proclamer que le gouvernement veut étouffer l’incendie social, et qu’il faut activement faire le contraire. On se pince pour se persuader que c’est bien le curé qui dit ça ! Mais aussi, la littérature et l’histoire nous fournissent bien des exemples de curés sympathiques et héroïques, à la fois combattants et résistants. 

Quant à la relation complexe entre Oreste et Pylade-Felice, elle donne un sens nouveau au début bien connu d’Andromaque. Si le destin nouveau annoncé est positif chez Racine, il est tout le contraire ici. C’est quand même toujours le même tragique qui est à l’œuvre. La rencontre des deux « amis » et leur échange d’arguments contradictoires, chacun culpabilisant l’autre, malgré les sophismes provocateurs d’Oreste, illustre bien la formule pirandellienne : A chacun sa vérité. La suite n’a pas manqué de dérouter la majorité du public, mais il est impossible de reproduire ici mon interprétation donnée sur place sans exagérément divulgâcher, comme on dit au Québec. 

Jean-Marie





ORESTE
Hélas ! Qui peut savoir le destin qui m'amène ?
L'amour me fait ici chercher une inhumaine,
Mais qui sait ce qu'il doit ordonner de mon sort,
Et si je viens chercher ou la vie ou la mort ?

Oreste et Pylade en Tauride, cratère campanien à figures rouges, v. 330–320 av. J.-C., musée du Louvre





Pasolini






https://www.revue-elements.com/pasolini-et-la-nostalgie-du-mythique-de-lepique-et-du-sacre-2-2/




"Et pourtant le film s’enferme dans cet absurde scénario qui peine à susciter notre intérêt. Il aurait été bien plus intéressant de développer le sentiment d’exil et de nostalgie que ressent le personnage principal. Les quelques irruptions de sa vie égyptienne dans le film sont hélas introduites au forceps et n’apportent rien. Le sujet du film semblait pourtant être là.

Une fois que l’on comprend où veut aller le cinéaste, tout devient évident et convenu. Le face-à-face tant attendu entre les deux anciens amis accouche d’une souris. On attend péniblement que l’intrigue déroule, mécaniquement, ses jalons, tandis que les personnages secondaires font semblant d’exister. Et la fin, cousue de fil blanc, achève de nous convaincre que Nostalgia n’avait pas grand-chose à dire de la nostalgie, finalement.

Encore un film particulièrement décevant dans cette compétition cannoise. Après une belle ouverture, Nostalgia se perd rapidement dans son récit peu inspiré. C’était bien la peine de déranger Pasolini pour ça."

https://www.cinematraque.com/2022/05/25/nostalgia-retour-a-naples/


Curé résistant

L’archevêque Turpin de La Chanson de Roland.





Frère Jean de Rabelais

Comment Frère Jean des Entommeures défendit le clos de l’abbaye de Seuillé

https://lisenanteuil.wordpress.com/2016/01/07/comment-frere-jean-des-entommeures-defendit-le-clos-de-labbaye-de-seuille/



Frère Tuck de Robin des bois




Alfred Stanke, le franciscain de Bourges



Giuseppe Puglisi (« Pino ») 

Alors qu'il était, depuis 1990, curé de la paroisse de San Gaetano dans le quartier palermitain de Brancaccio, connu pour être un foyer de la mafia, il est abattu en pleine rue d'une balle dans la nuque le 15 septembre 1993, le jour de son 56e anniversaire. L'arme utilisée l'est rarement par Cosa Nostra, et la sacoche du prêtre est dérobée pour faire croire à un vol, pourtant personne ne doute que l'assassinat a été commandité par des chefs mafieux, condamnés depuis à la prison à perpétuité, et 8000 Palermitains assistent à son enterrement.

Il avait gêné les chefs locaux, en les privant d'une partie de « leur » main d'œuvre enfantine, par son travail social. Il brisait la résignation des habitants. En plein quartier mafieux, il avait organisé une cérémonie à la mémoire de Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, juges martyrs de la lutte antimafia. Enfin, il avait refusé de confier l'organisation des fêtes religieuses aux notables locaux, organisation qui aurait permis aux mafieux de trouver des financements. Pour les mafieux, il s'agissait de défis inacceptables.

Le diocèse de Palerme ne se constitue pas partie civile dans le procès contre les assassins. L'un d'eux, Salvatore Grigoli, est arrêté le 19 juin 1997 et collabore avec la justice.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Puglisi#:~:text=Giuseppe%20Puglisi%2C%20surnomm%C3%A9%20Pino%2C%20n%C3%A9,il%20est%20v%C3%A9n%C3%A9r%C3%A9%20comme%20bienheureux.


Brassens le flic le curé exception qui confirme la règle


L’Epave 

le r'présentant d'la loi vint, d'un pas débonnaire.
sitôt qu'il m'aperçut il s'écria : tonnerre !
on est en plein hiver et si vous vous geliez !
et de peur que j'n'attrape une fluxion d'poitrine,
le bougre, il me couvrit avec sa pèlerine.
Ça n'fait rien, il y a des flics bien singuliers...
et depuis ce jour-là, moi, le fier, le bravache,
moi, dont le cri de guerr' fut toujours mort aux vaches !
plus une seule fois je n'ai pu le brailler.
j'essaye bien encor, mais ma langue honteuse
retombe lourdement dans ma bouche pâteuse.
Ça n'fait rien, nous vivons un temps bien singulier...



La messe au pendu

Et maintenant quand on croasse
Nous, les païens de sa paroisse
C'est pas lui qu'on veut dépriser
Quand on crie à bas la calotte
À s'en faire péter la glotte
La sienne n'est jamais visée
Anticléricaux fanatiques
Gros mangeur d'ecclésiastiques
Quand vous vous goinfrerez un plat
De cureton, je vous exhorte
Camarades, à faire en sorte
Que ce ne soit pas celui-là


Livres conseillés ou cités: 




La porte des enfers


https://www.babelio.com/livres/Gaude-La-porte-des-enfers/81749



Une bibliographie marquée par Naples

Il n'a publié son premier livre Non ora, non qui qu'en 1989, à presque 40 ans (complété et réédité en 2009 et traduit en français sous le titre Pas ici, pas maintenant).

Bien qu'il ait quitté Naples dès l'âge de 18 ans, sa ville natale reste le principal personnage de ses romans. Il explique que son origine napolitaine fait de lui « un résumé de sangs » qui lui a apporté « un accent de Méditerranée avec sels et épices grecs, sarrasins, normands, égyptiens, hispaniques, francs et juifs ». Dans ses livres, il marie l'italien avec le dialecte napolitain parlé par ses personnages, et son écriture unique est à la fois lyrique et simple, poétique et réaliste, mêlant toujours le symbolique et le quotidien.

Parmi ses très nombreux livres, plusieurs ont été couronnés en France par des prix littéraires :

Aceto, arcobaleno (1992), en français Acide, Arc-en-ciel, a reçu le prix France Culture 1994.

Tre cavalli (1999), en français Trois chevaux, a reçu le prix Laure Bataillon 2001.

Montedidio (2001), qui a reçu le prix Fémina Etranger 2002, raconte l'histoire d'un gamin de treize ans dans ce quartier populaire de Montedidio, où De Luca a lui-même passé son enfance.

Il torto del soldato (2012), en français Le tort du soldat, a reçu le prix Jean-Monnet de littérature européenne.

http://www.bellanapoli.fr/decouvrir/figures-napolitaines/lettres-scene/erri-de-luca/



https://www.babelio.com/livres/Malaparte-La-peau/38536




CE QUE DIT L'ÉDITEUR

L'amie prodigieuse

« Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile. »

Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien quelles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

Formidable voyage dans l'Italie du boom économique, L'amie prodigieuse est le portrait de deux héroïnes inoubliables qu'Elena Ferrante traque avec passion et tendresse.

Série France 2



L'acteur




https://cinegraphe.blogspot.com/2019/10/le-nouveau-programme-de-cine-rencontres.html

Ciné-Lundi du 2 décembre 2019.

                  «Il Traditore»/«Le Traître» de Marco Bellochio.

               Quand la forme rejoint le fond ou le mystère du grand Cinéma.

 Une séquence, à la fin de ce film captivant, semble en résumer l’essence: au soir d’un repas (?) de mariage, Tommaso Buschetta, le mafioso repenti, parvient enfin à abattre un homme-cible qui, depuis des années, lui avait échappé. L’ambiance est nocturne, la tonalité suggère le rêve. Le tueur s’éloigne vers l’obscurité, un chien semble le suivre... S’agit-il d’un fantasme ou bien simplement d’un retour chronologique vers un moment essentiel de la «carrière» mouvementée de celui qui se définira jusqu’à la fin comme un «homme d’honneur»?... Outre le fait que cette scène insère une ponctuation a posteriori dans le fil de la relation d’égalité qu’il semble avoir eue avec le Juge Falcone, elle est surtout emblématique de l’approche aux modulations psychanalytiques choisie par le cinéaste pour aborder les méandres mystérieux d’une histoire sans fin.

        Plusieurs mois après un premier visionnage de «Il Traditore», j’ai retrouvé la forte impression de puissance visuelle et de densité thématique qui m’avait accompagné alors. La matière historique est toujours incandescente. Elle façonne le ressenti du spectateur pour qui ces événements gardent une charge émotionnelle réelle, alimentée par le souvenir encore sensible de la médiatisation de l’actualité dramatique des années 80 et 90 en Italie, liée à la lutte contre Cosa Nostra ainsi qu’aux guerres entre clans mafieux voire à la corruption politique.... De ce fond trouble, aux contours difficiles à embrasser, Marco Bellochio fait surgir une galerie de personnages tous plus ambigus les uns que les autres avec un sens magistral de la caractérisation. Sa mise en scène, dense, sans affèterie, colle aux soubresauts de l’histoire récente et «habille» Tommaso Buschetta, le repenti improbable, d’une persona à la fois dure et subtile (formidable incarnation par Pierfrancesco Favino, un acteur peu connu en France!)...

         Le point d’orgue du film est bien sûr la reconstitution des «Maxi-procès» de Palerme dont le dynamisme de l’écriture comme du montage, malgré un caractère forcément répétitif, créent une fascination inconfortable. Elle participe du sentiment de malaise né de la faiblesse de la réponse de l’«état de droit» à la menace mafieuse. La prison, certes, mais que pèse-t-elle devant l’indécence criminelle des hurlements de joie après l’assassinat du Juge Falcone? La pieuvre est toujours opérante et ses tentacules enserrent jusqu’au sommet du pouvoir...politique?...Une ombre indéterminée recouvre le destin hors norme d’un repenti choisi pour incarner le côté positif (?) de ces années troubles. C’est la puissance de la forme, travaillée par la mise en scène, de parvenir à suggérer ce fond de noirceur sans jamais tomber dans la facilité des effets consensuels du verbe...d’ailleurs «Mourir de sa belle mort.!», ambition de vie revendiquée par Buschetta, sonne bien creux au regard de l’indicible dans lequel il a vécu!

           Film d’inconfort, «Il Traditore» est aussi une œuvre d’alerte...au pire à venir?

                 Alain Le Déan.

Filmographie très sélective:

2008 : Le Monde de Narnia : Le Prince Caspian (The Chronicles of Narnia : Prince Caspian) d'Andrew Adamson : général Glozelle



2006 : La Nuit au musée (Night at the Museum) de Shawn Levy : Christophe Colomb.



Plus claire d'interprétations sans doute que la formule de Pasolini, la célèbre phrase: "Voir Naples et mourir!", à laquelle tout le monde a pensé à propos du film, n'est pas totalement simple pour autant. La seule chose de certaine la concernant, c'est que sa première attestation littéraire est due à Goethe, mais il l'appliquait à Rome: "Rom sehen und sterben". 


Origine :Cette expression très ancienne, qui a été utilisée par Goethe au XVIIIe siècle, résulte d’une plaisanterie des Napolitains. Ainsi, elle parle de la ville de Morire, mourir en italien, près du Vésuve. Il faudrait donc visiter Naples, puis Morire, lorsqu’on se dirige vers le Vésuve.

Signification :

Une chose qu'on désire énormément et qui fait perdre tout son sens à la vie une fois accomplie.

https://dictionnaire.notretemps.com/expressions/voir-naples-et-mourir-298#:~:text=Cette%20expression%20tr%C3%A8s%20ancienne%2C%20qui,se%20dirige%20vers%20le%20V%C3%A9suve.


voir Naples et mourir [v] 

accomplir un désir souhaité si ardemment qu'après la vie perd tout son sens ; réaliser un souhait ultime

Origine et définition

Cette expression est aussi utilisée par les Napolitains pour dire que leur ville est d’une telle beauté, qu’une fois qu’on l’a vue, le reste n’a plus aucune importance et on peut mourir en paix (Vedi Napoli e poi muori!

qui se traduit par « Vois Naples et puis meurs ! »).

Mais heureusement que toutes les personnes qui visitent Naples n’y restent pas six pieds sous terre ! Le cimetière y serait depuis très longtemps arrivé à saturation.

On trouve de nombreuses explications plus ou moins crédibles sur l’origine de cette expression (en général venant de la déformation d’un nom de lieu situé plus ou moins à proximité de Naples comme Morire ou Mori), mais la plupart sans aucun fondement.

Il est en fait assez probable qu’elle a été inventée par Goethe, au XVIIIe siècle, dans Voyage en Italie, qui, je ne vous étonnerai pas, est le récit d’un voyage qu’il a effectué dans ce pays de 1786 à 1787, récit où il cite l’expression dans sa forme actuelle, probablement après l’avoir entendue à Naples dans sa version italienne.

À propos de Naples, et même si c’est hors sujet, on se rappellera que « le mal de Naples » était une des appellations de la syphilis, due à l’idée fausse que la maladie était apparue dans cette ville en 1494. Et au XVIIe siècle, on a vu apparaître l’expression aller à Naples sans passer par les monts qui signifiait «attraper une maladie vénérienne».

Exemples

« Si l'Italie est le jardin de l'Europe, Naples est le jardin de l'Italie, et je ne dirai pas : "Voir Naples et mourir, mais bien plutôt : Voir Naples et vivre pour la revoir!" »

Lambossy de Fuyens - Souvenirs d’Italie - 1857

Comment dit-on ailleurs ?

Langue Expression équivalente Traduction littérale

Allemand Rom sehen und sterben (Goethe) voir Rome et mourir

Allemand Neapel sehen und sterben voir Naples et mourir

Anglais see Naples and die voir Naples et mourir

Anglais to see Naples and die voir Naples et mourir

Arabe (Tunisie) tawa nkol'ha ya mout ija maintenant je peux dire à la mort viens !

Espagnol (Argentine) ver Nápoles y después morir voir Naples et après mourir

Espagnol (Espagne) de Madrid al cielo de Madrid au ciel

Français (France) qui a vist Paris et noun Cassis a ren vist ! qui a vu Paris et pas Cassis n'a rien vu ! N.B. : ce n'est pas une traduction mais cette devise de Cassis est analogue dans son sens

Hongrois Nápolyt látni és meghalni voir Naples et mourir

Italien vedi Napoli e poi muori voir Naples et puis mourir

Néerlandais Eerst Napels zien en dan sterven (voir Naples et mourir) Voir Naples d'abord puis mourir

Portugais (Brésil) Em Nápoles você chora duas vezes, quando chega e quando vai embora Ver Nápoles e depois morrer

Roumain vedi Napoli, poi muori (en orig. en italien) voir Naples et mourir

Russe увидеть Париж и умереть voir Paris et mourir

Serbe videti Pariz i umreti voir Paris et mourir

https://www.expressio.fr/expressions/voir-naples-et-mourir











+ FILMS DEMANDES


(Jean-Marie)

Les filles du soleil 

 « Bonjour, du 22 au 30/10 j'ai appris qu'il y avait le festival de la Palette du Monde à Vierzon (je connais un peu le président !) , on pourrait cumuler expo d'un artiste kurde et ciné débat ???? Laurent Ziegelmeyer »             

(pour après les vacances)


(Edwige)

Un film soutenu par France Culture

MIZRAHIM, LES OUBLIÉS DE LA TERRE PROMISE

https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=294914.html

et un film dont j'ai lu un petit article sur l'humanité. 

LE PRINCE, de Lisa Bierwirth, un film allemand.


(John)

      Suite à THE DUKE le 23 juin je rajoute quelques possibilités.   On a le choix.   Je vais passer une bonne partie des mois de juillet et août à Vierzon et je veux bien continuer les séances du jeudi soir si possible. 


          L’ECOLE DU BOUT DU MONDE

          LES PASSAGERS DE LA NUIT.     ( s’il n‘est pas encore passé à Vierzon) 

          FUIS MOI JE TE SUIS

          LIMBO

          SAIS-TU POURQUOI JE SAUTE ?

          L’HYPOTHESE DEMOCRATIQUE



FILMS PREVUS

 

RECAPITULATIF.           

                jeudi                8/12. 20h30  ARIAFERMA (vo)

               Jeudi                15/12. 20h30 LES ENGAGES

               JEUDI               22/12. 20h30 NOS FRANGINS

               JEUDI               29/12. 20h30 CARAVAGE (vo)

             VENDREDI          6 / 1.20h30  LES BONNES ETOILES (vo) le ciné Lumière devrait fermer le jeudi

             VENDREDI        13/1.20h30  JOYLAND (vo)   le ciné Lumière devrait fermer le jeudi

             JEUDI                19/1. 20h30  RETOUR A SEOUL (avant-première telérama) + festival télérama du 18 au 24 janvier (je fais les horaires du festival cette semaine)

             JEUDI                26/1.20h30  NOSTALGIA (vo)

           Vendredi           27/1.20h30  39-45 elles n'ont rien oublié ciné-débat en présence des réalisateurs Robin et Germain Aguesse





De nouvelles propositions.


semaine du 7/12 :

jeudi 8 décembre 20h30 : ARIAFERMA (vo)


semaine du 14/12 :

jeudi 15 décembre 20h30 : LES ENGAGES


semaine du 21/12 :

Jeudi 22 décembre 20h30 : NOS FRANGINS


semaine du 28/12 :

Jeudi 29 décembre 20h30 : LES BONNES ETOILES (vo)


semaine du 04/01 : 

jeudi 5 Janvier 20h30 : LE PARFUM VERT.     J’ai vu et trouvé très médocre;     j’ai demandé «  JOYLAND «  à la place. A CONFIRMER


semaine du 11/01 : 

jeudi 12 Janvier 20h30 : CARAVAGE (vo)


semaine du 18/01 : 

Jeudi 19.  Retour à Séoul 


semaine du 25/01 :

jeudi 26/01 20h30 : NOSTALGIA (vo)



   




     Trois dates possibles.          


LE 17 ou 24 novembre   ou le 1er décembre     


      J’aurai le soutien du SECOURS POPULAIRE DE VIERZON et d’un collectif d’associations de Bourges



         Pour la suite je note.     ARMAGEDDON TIME.     Et        NOSTALGIA.   Sorties en novembre




N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité du mois,
 qui concerne :




Festival Télérama
Université populaire du pays de Vierzon
conférence J.M. Favière Jean Meslier
Décale Vierzon
Café repaire
Conférence M. Pigenet CNR
Médiathèque Vierzon
Micro-Folie (Espace Maurice Rollinat)
conférence J.M. Favière Maurice Rollinat
Vierzon Cinéma
Musée de Vierzon
Le Café Ô Berry
L'Antidote Bourges
Palestine 18
Les Renards volants
Edouard Vaillant Vierzon
Dédicace Laurent Aucher
Radio Tintouin
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic

(Depuis le début du blog:)


En 2021, le blog a franchi le cap des 300 000 vues:



















LE SAVEZ-VOUS?
(La réponse s'obtient en cliquant sur les images)

"Parler pour tout dire."

               
 Ça concerne quoi?



         






COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.







Carte d'adhérent
 Tarif de 5,50 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...



RADIO TINTOUIN




Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon

02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org


Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir. 
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe. 

Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25








BR 4 10 2022



BR 6 10 2021



BR 23 11 2021



LES TARIFS AU CINE LUMIERE


(depuis juin 2022)

Berry républicain 10 juin 2022

            séances

6 euros avec la carte fidélité.

5,50 euros pour les films Ciné Rencontres sur présentation d'une carte valide.
(films Ciné Rencontres: les films avec débat + les films labellisés Ciné Rencontres)








(depuis décembre 2017)
















COURS DE CINEMA CICLIC



Upopi vous présente son cours de cinéma en ligne !
Apprenez et jouez avec les plus grands cinéastes.

Upopi, l’Université populaire des images, propose un cours de cinéma en ligne. Initié par Ciclic, ce cours accompagne les internautes souhaitant pratiquer l’analyse filmique. Cinéphiles, médiateurs, enseignants ou élèves, apprenez le vocabulaire cinématographique en vous amusant grâce à :

•          11 séances
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Composées de Définitions, Études de cas et Exercices, les onze séances en accès libre

Accessible sur ordinateur, tablette, et smartphone, ce cours de cinéma convoque Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick, François Truffaut, Steven Spielberg, Orson Welles… mais aussi Jason Bourne et Terminator. À partir d’extraits de grands films de l’histoire du cinéma, les principales notions du vocabulaire cinématographique n’auront plus de secret pour vous.


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