(Précisions dans l'article du 1er avril) |
N'oubliez pas...
32e séance avec débat
Dans la Bible, l'épisode de la tour de Babel suit immédiatement l'histoire de Noé. Par un curieux hasard, il en est exactement de même dans notre programmation.
LA COUR DE BABEL
Film documentaire de Julie Bertuccelli. (2013 - 1h30)
Soutien ACC (voir site ACC dans la liste des sites associés à notre blog).
Ils viennent d’arriver en France. Ils sont Irlandais, Serbes, Brésiliens, Tunisiens, Chinois ou Sénégalais... Pendant un an, Julie Bertuccelli a filmé les échanges, les conflits et les joies de ce groupe de collégiens âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil...
Un regard vivifiant, sans ombre ni faux-semblants sur une France plurielle dans le microcosme d'une salle de classe. Une pépite à partager sans tarder.
DU JEUDI 17 AU LUNDI 21 AVRIL
+ CINÉ-DÉBAT VENDREDI 18 AVRIL à 20h30
http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/la-cour-de-babel.html
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La
Cour de Babel
La classe, ce microcosme rempli d’individus hétéroclites, ce
vivier de personnalités en gestation, ce lieu de protection, de violence, de
vie, de partage… À la fois espace matériel (la salle) et symbolique (le
groupe), la classe ne cesse de passionner toujours plus les cinéastes pour ses
ressources dramatiques et scéniques. Du documentaire à la fiction, de Être et avoir à Entre les murs en passant par Monsieur Lazhar,
le cinéma aime regarder la classe dans toutes ces configurations possibles,
comme une entité à la fois repliées sur elle-même et symptomatique d’un certain
état du monde. Dans La Cour de
Babel, Julie Bertuccelli explore bien cette dialectique, en s’attachant aux
particularités d’un ensemble singulier : la classe d’accueil d’un collège
parisien, par laquelle transitent des élèves arrivés des quatre coins du monde.
Un monde moins ordinaire
On ne retrouve pas ici les qualités esthétiques de son cinéma de
fiction (Depuis qu’Otar
est parti, L’Arbre),
mais on reconnaît son attention inflexible pour les sujets qu’elle filme. Sa
caméra, qu’elle manipule elle-même pour minimiser le dispositif de tournage,
s’attache à l’humain et saisit les émotions au fil de leur affleurement. Les
visages, les regards, les gesticulations, les soupirs importent plus que la
qualité plastique de l’image dans La
Cour de Babel. La réalisatrice, rompue au documentaire, a suivi les élèves
de Brigitte Cervoni pendant un an : sa proximité avec son sujet et son
intimité avec les individus filmés sont donc inévitables. De cette absence de
distance, le film fait pourtant une force, en demeurant presque tout le temps
entre les quatre murs de la salle de classe, où le passage des mois n’est
sensible que dans la façon dont les élèves s’expriment. De nouveaux mots dans
leur vocabulaire, des accents plus intelligibles, une capacité croissante à
verbaliser viennent suggérer le fil des saisons. Pour saisir la complexité de
ces adolescents, la caméra virevolte, capte les visages en gros plans, élargit
pour espionner les complicités naissantes… Ça fuse parfois dans tous les sens,
suivant l’énergie d’une classe soudée mais en mal de reconnaissance, dans un
établissement où ces élèves étrangers sont ramenés en permanence à leur
altérité par leur rassemblement. Mais on rit, on s’esclaffe, on s’exprime, on
s’insurge dans ce petit bout d’école de la république. Le montage tempère aussi
des moments de calme, comme les rencontres parents-professeur où la complexité
de ces élèves emportés, tantôt colériques, tantôt renfermés, est dévoilée avec
pudeur. Les situations familiales et sociales variées font la richesse de cette
classe hétéroclite, constituée de types d’individus qui ne seraient jamais
rencontrés dans leurs pays d’origine.
Sans jamais être
édifiant, La Cour de Babel affirme une sensibilité saine dans le
portrait d’adolescents attachants et graves, confrontés non seulement à un âge
d’incertitude, mais aussi à des problématiques identitaires complexes. La
mixité sociale et ethnique du groupe est montrée comme une partie intégrante de
la pédagogique de l’enseignante, figure à la fois autoritaire et éminemment
maternelle. La poignante scène d’adieux, forcément lacrymogène, tire
malheureusement le film vers une sentimentalité dont il sait pourtant faire
l’économie.
Géorgie, 2003. |
Australie, 2010. |
Hasard et coïncidence
Actualité du moment…
Les
enseignants ont une image très contrastée de leur métier
LE JEUDI 10 AVRIL 2014 À 06:00 mis à jour à 09:50
Par Yann Bertrand
EXCLUSIF | France Info vous révèle les résultats
surprenants d'un sondage Opinion Way réalisé pour l'association de parents d'élèves
de l'enseignement libre (Apel) et l'enseignement catholique. Ce sondage a été
réalisé auprès des enseignants du public et du privé. Il montre qu'un enseignant
sur trois n'est pas satisfait de son métier et que seuls 40% des profs
conseilleraient ce métier à leurs enfants. Explications...
Pour réaliser ce sondage (voir au bas de la page) -
pour l'Association de parents d'élèves
de l'enseignement libre (Apel) et l'enseignement catholique -
sur le métier d'enseignant, l'institut Opinion Way a décidé de croiser les
regards des enseignants, justement, et des parents d'élèves. Avec des résultats
souvent convergents.
Concernant l'image du métier, 70 % des parents versent dans
le positif, mais sans excès, seulement 10 % s'en font une idée très positive.
Du côté des enseignants, ils sont 69 % à être satisfaits de leur métier, mais
un tiers, quand même, exprime son insatisfaction. Enseigner garde ainsi une
bonne cote, malgré les débats récurrents dans le monde éducatif.
Attractivité et finalité
Chez les parents, ils sont 69 % à déclarer qu'ils
conseilleraient le métier d'enseignant à leurs enfants. En premier lieu parce
qu'il permet de "concilier vie professionnelle et vie privée". En
revanche, seulement quatre enseignants sur dix conseilleraient ce métier à
leurs enfants. Constat très dur, quand on s'aperçoit aussi que 80 % des
enseignants considèrent le métier comme "mal reconnu socialement et
financièrement".
Les deux catégories de sondés divergent également sur leurs
attentes. Alors que les parents attendent surtout une transmission des savoirs,
les enseignants eux souhaitent transmettre "le goût de l'effort". Et
ces derniers aimeraient pouvoir "davantage développer les compétences
personnelles de chaque élève".
publié par France_Info.fr
Par Yann Bertrand
qui présente entre autres un important dossier pédagogique (format pdf)
I/ LA « COUR DE BABEL »
Résumez le film en quelques
phrases.
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Que représente l’affiche du film
(document 1) ?
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Quelle conclusion tirez-vous de
la comparaison avec le tableau de Bruegel, La Tour de Babel (1568) (document 2) ?
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À partir du document 3, répondez aux questions
suivantes :
Combien de langues parlaient les
Hommes avant la construction de cette tour selon la Bible ?
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Pourquoi les Hommes ont-ils
entrepris la construction de cette tour ?
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