dimanche 13 avril 2014

Vous allez voir Babel


(Précisions dans l'article du 1er avril)

N'oubliez pas...









32e séance avec débat


Dans la Bible, l'épisode de la tour de Babel suit immédiatement l'histoire de Noé. Par un curieux hasard, il en est exactement de même dans notre programmation. 






LA COUR DE BABEL

Film documentaire de Julie Bertuccelli. (2013 - 1h30)

Soutien ACC (voir site ACC dans la liste des sites associés à notre blog).







Ils viennent d’arriver en France. Ils sont Irlandais, Serbes, Brésiliens, Tunisiens, Chinois ou Sénégalais... Pendant un an, Julie Bertuccelli a filmé les échanges, les conflits et les joies de ce groupe de collégiens âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil...
Un regard vivifiant, sans ombre ni faux-semblants sur une France plurielle dans le microcosme d'une salle de classe. Une pépite à partager sans tarder.

DU JEUDI 17 AU LUNDI 21 AVRIL
+ CINÉ-DÉBAT VENDREDI 18 AVRIL à 20h30



      Nous avons déjà passé de nombreux films sur l'école dans le cadre de nos débats. Ce n'est pas un hasard si les trois premiers films cités dans l'article suivant ont fait l'objet en leur temps de séances Ciné-Rencontres.




http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/la-cour-de-babel.html


L’ÉCOLE POUR TOUS
, par Carole Milleliri

La Cour de Babel

réalisé par Julie Bertuccelli

La classe, ce microcosme rempli d’individus hétéroclites, ce vivier de personnalités en gestation, ce lieu de protection, de violence, de vie, de partage… À la fois espace matériel (la salle) et symbolique (le groupe), la classe ne cesse de passionner toujours plus les cinéastes pour ses ressources dramatiques et scéniques. Du documentaire à la fiction, de Être et avoir à Entre les murs en passant par Monsieur Lazhar, le cinéma aime regarder la classe dans toutes ces configurations possibles, comme une entité à la fois repliées sur elle-même et symptomatique d’un certain état du monde. Dans La Cour de Babel, Julie Bertuccelli explore bien cette dialectique, en s’attachant aux particularités d’un ensemble singulier : la classe d’accueil d’un collège parisien, par laquelle transitent des élèves arrivés des quatre coins du monde.

Un monde moins ordinaire

On ne retrouve pas ici les qualités esthétiques de son cinéma de fiction (Depuis qu’Otar est parti, L’Arbre), mais on reconnaît son attention inflexible pour les sujets qu’elle filme. Sa caméra, qu’elle manipule elle-même pour minimiser le dispositif de tournage, s’attache à l’humain et saisit les émotions au fil de leur affleurement. Les visages, les regards, les gesticulations, les soupirs importent plus que la qualité plastique de l’image dans La Cour de Babel. La réalisatrice, rompue au documentaire, a suivi les élèves de Brigitte Cervoni pendant un an : sa proximité avec son sujet et son intimité avec les individus filmés sont donc inévitables. De cette absence de distance, le film fait pourtant une force, en demeurant presque tout le temps entre les quatre murs de la salle de classe, où le passage des mois n’est sensible que dans la façon dont les élèves s’expriment. De nouveaux mots dans leur vocabulaire, des accents plus intelligibles, une capacité croissante à verbaliser viennent suggérer le fil des saisons. Pour saisir la complexité de ces adolescents, la caméra virevolte, capte les visages en gros plans, élargit pour espionner les complicités naissantes… Ça fuse parfois dans tous les sens, suivant l’énergie d’une classe soudée mais en mal de reconnaissance, dans un établissement où ces élèves étrangers sont ramenés en permanence à leur altérité par leur rassemblement. Mais on rit, on s’esclaffe, on s’exprime, on s’insurge dans ce petit bout d’école de la république. Le montage tempère aussi des moments de calme, comme les rencontres parents-professeur où la complexité de ces élèves emportés, tantôt colériques, tantôt renfermés, est dévoilée avec pudeur. Les situations familiales et sociales variées font la richesse de cette classe hétéroclite, constituée de types d’individus qui ne seraient jamais rencontrés dans leurs pays d’origine.
Sans jamais être édifiant, La Cour de Babel affirme une sensibilité saine dans le portrait d’adolescents attachants et graves, confrontés non seulement à un âge d’incertitude, mais aussi à des problématiques identitaires complexes. La mixité sociale et ethnique du groupe est montrée comme une partie intégrante de la pédagogique de l’enseignante, figure à la fois autoritaire et éminemment maternelle. La poignante scène d’adieux, forcément lacrymogène, tire malheureusement le film vers une sentimentalité dont il sait pourtant faire l’économie.



Géorgie, 2003.

Australie, 2010.



Hasard et coïncidence

Actualité du moment…



Les enseignants ont une image très contrastée de leur métier

LE JEUDI 10 AVRIL 2014 À 06:00 mis à jour à 09:50



EXCLUSIF | France Info vous révèle les résultats surprenants d'un sondage Opinion Way réalisé pour l'association de parents d'élèves de l'enseignement libre (Apel) et l'enseignement catholique. Ce sondage a été réalisé auprès des enseignants du public et du privé. Il montre qu'un enseignant sur trois n'est pas satisfait de son métier et que seuls 40% des profs conseilleraient ce métier à leurs enfants.  Explications...
Pour réaliser ce sondage (voir au bas de la page) - pour l'Association de parents d'élèves de l'enseignement libre (Apel) et l'enseignement catholique - sur le métier d'enseignant, l'institut Opinion Way a décidé de croiser les regards des enseignants, justement, et des parents d'élèves. Avec des résultats souvent convergents.
Concernant l'image du métier, 70 % des parents versent dans le positif, mais sans excès, seulement 10 % s'en font une idée très positive. Du côté des enseignants, ils sont 69 % à être satisfaits de leur métier, mais un tiers, quand même, exprime son insatisfaction. Enseigner garde ainsi une bonne cote, malgré les débats récurrents dans le monde éducatif.

Attractivité et finalité
Chez les parents, ils sont 69 % à déclarer qu'ils conseilleraient le métier d'enseignant à leurs enfants. En premier lieu parce qu'il permet de "concilier vie professionnelle et vie privée". En revanche, seulement quatre enseignants sur dix conseilleraient ce métier à leurs enfants. Constat très dur, quand on s'aperçoit aussi que 80 % des enseignants considèrent le métier comme "mal reconnu socialement et financièrement".

Les deux catégories de sondés divergent également sur leurs attentes. Alors que les parents attendent surtout une transmission des savoirs, les enseignants eux souhaitent transmettre "le goût de l'effort". Et ces derniers aimeraient pouvoir "davantage développer les compétences personnelles de chaque élève".

publié par France_Info.fr






Site ACC
qui présente entre autres un important dossier pédagogique (format pdf)








I/ LA « COUR DE BABEL »
Résumez le film en quelques phrases.
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Que représente l’affiche du film (document 1) ?
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Quelle conclusion tirez-vous de la comparaison avec le tableau de Bruegel, La Tour de Babel (1568) (document 2) ?
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À partir du document 3, répondez aux questions suivantes :
Combien de langues parlaient les Hommes avant la construction de cette tour selon la Bible ? ..........................................................................
Pourquoi les Hommes ont-ils entrepris la construction de cette tour ?
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