mardi 12 mars 2024

BYE BYE TIBÉRIADE 

                     

  séance avec débat



  





BYE BYE TIBÉRIADE 
(VO)

21 février 2024 en salle | 1h 22min | Documentaire
De Lina Soualem 
| Par Lina Soualem, Nadine Naous
Avec Hiam Abbass
Titre original Bye bye Tiberias

JEUDI 14 MARS 2024

20h30












Bonjour à toutes et tous,
 Au cinéma jeudi 14 mars à 20h30 - le film "BYE BYE TIBÉRIADE " de  Lina Soualem. 


 film touchant qui parlent de celles et ceux qui ont "tout quitté et tout recommencé".
Il sera encore à l'affiche 
vendredi 15 mars à 14h00
mardi 19 mars à 17h40.

Autre information :
- le samedi 23 mars à Issoudun à partir de 9h45 : Colloque organisé par les Ami.e.s du Berry de la Commune de Paris, sur le thème "nouvelles approches historiques de la Commune de Paris". -voir ci joint l'affiche. 



Un rappel : Le samedi 6 avril, notre festival "MIYAZAKI (mail du 6 mars dernier). 
 AU CINÉ-LUMIÈRE DE VIERZON

-       16H : LE VOYAGE DE CHIHIRO 

-       18H15 : DÉBAT/CONFÉRENCE

-       19H15 : REPAS JAPONAIS 

-       20h30 : LE CHÂTEAU AMBULANT

Coût pour les 2 films : adhérents : 10 euros, non adhérents : 15 euros. 

Repas japonais pris dans l’enceinte du cinéma, coût : 10 euros.  Inscription auprès de Laurence Frischeteau (06 79 64 21 28). 


Pour information : la suite du programme de Ciné-rencontres : 

- Jeudi 21 mars : Comme un fils
- Jeudi 28 mars : Shikun




Pour toute information, voir le blog 


Edwige


Bonjour à tous,

Depuis plusieurs mois, un rassemblement est organisé, notamment par Palestine 18, les samedis matins pour la paix en Palestine et la protection du peuple palestinien. 
Un nouveau rassemblement est prévu pour le samedi 16 mars à 10h, devant la médiathèque Paul Éluard. 
 
Afin de poursuivre cette action, 
CINÉ-RENCONTRES propose la projection du film BYE BYE TIBÉRIADE au Ciné-lumière le jeudi 14 mars à 20h30.
John



SYNOPSIS
Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes. Véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer.

















N'hésitez pas à laisser vos commentaires.

Si vous n'y parvenez pas, essayez de débloquer la situation en vous rendant sur cette page:

https://cinegraphe.blogspot.com/2015/03/commentaire-mode-demploi.html#more



Un « Au revoir Tibériade » qui aurait tout aussi bien pu s’appeler au contraire « Bonjour Tibériade ». Le retour aux sources de la mémoire, qui est tout à la fois mémoire d’une famille et mémoire d’un peuple, ne pouvait se mettre en scène nulle part ailleurs mieux que devant cette immense étendue d’eau. Un élément dont on connaît, par-delà sa symbolique (la vie) l’enjeu qu’il constitue dans une région où sa rareté en fait aussi un facteur aggravant des conflits. De la vie aux femmes, il est facile de filer la symbolique, et le film en effet nourrit la dignité d’un peuple à travers la filiation qui remonte le cours des générations de femmes de cette famille, depuis la « Grande Catastrophe » - la « Nakba » - de 1948. Paradoxalement, ce qui rend possible cette reconstitution, c’est le fait que l’une d’entre elles, la mère, a rompu avec les traditions, rajoutant ainsi un exil à toutes les autres formes d’exils antérieurs. En effet, en se lançant résolument dans la voie de la création artistique – en devenant photographe, cinéaste, écrivaine,… -  , la mère, Hiam Abbass, provoque le rejet de son entourage, mais lui restitue ainsi d’une façon extraordinairement concrète toute l’épopée familiale où chacun, et surtout chacune, se retrouve. Et c’est la réalisatrice, Lina Soualem, présentée dans le film comme un ange réconciliateur au moment de sa naissance, qui, à la fois, inaugure bien involontairement, et parachève maintenant tout à fait volontairement, l’ensemble du processus mémoriel. Le mur où on colle les photos de la famille illustre l’enjeu du film, qui est une quête existentielle. Dans Le premier homme, Camus évoque ces familles pauvre algériennes qui, contrairement aux riches, n’ont pas d’histoire, parce qu’elles n’ont pas d’archives. Pas de trace du passage sur cette terre des générations passées qui mènent jusqu’à elles. C’est en ce sens que, dès qu’un homme vient au monde dans ces conditions, il est proprement « le premier homme ». Ici, contre cette fatalité, cette famille privilégiée lutte victorieusement contre l’oubli de ses racines, parce qu’elle s’est rendue riche d’archives exceptionnellement vivantes. 
Quelqu’un, largement approuvé, a fait remarquer que l’une de ses forces, c’était précisément de nous parler intimement et émotionnellement de notre propre quête des origines. Plus rarement, on a pu se lasser devant ces images d’archives familiales, justement parce qu’elles pouvaient trop ressembler aux nôtres, et donc paraître entachées d’une certaine banalité. Je ne l’ai pas ressenti ainsi, sans doute parce que l’Histoire avec un grand « H » (c’est l’un des derniers mots que prononce la mère à la fin du film, devant le lac de Tibériade) leste cette saga familiale d’un poids qui est proprement hors norme. C’est aussi une force du film de monter aux spectateurs que nous sommes, et qui connaissons bien, malheureusement, les drames affreux qui ont martyrisé ce territoire, et qui le martyrisent encore, que la vie, notamment par les femmes, doit continuer, et même la quête du bonheur et de la joie. Jusqu’à glisser discrètement l’idée du pardon pour les peuples, lesquels ne se confondent pas avec leurs dirigeants : la représentante de Palestine 18 y a été sensible. On peut enfin rappeler que, dans cette lutte contre l’oubli du passé, Lina Soualem avait réalisé Leur Algérie, et que, si j’avais été absent ce jour-là, John a heureusement gardé sur le blog la mémoire de cette séance de Ciné Rencontres. Voici le lien : 
Par ailleurs, si le film a été tourné avant l’enchaînement tragique récent dans la région, dont Gaza subit actuellement une vengeance qui n’a plus rien à voir avec l’humanité la plus élémentaire, il n’en demeure pas moins vrai que cette situation tragique ne date pas d’hier, et qu’il est impensable d’envisager que cette famille ne l’a pas constamment en tête. C’est donc délibérément que cette brutalité dans la répression n’est pas le sujet central du film. On note à peine quelques notations en ce sens : les soldats côtoyés dans la rue, le bruit constant des avions qui passent, la remarque que les villages israéliens (la mère ne veut pas parler de « colonies ») sont systématiquement construits sur les hauteurs les plus élevées, en surplomb menaçant des habitations palestiniennes. Ce qui ressort alors, à la fois dans les images d’archives, les historiques comme les familiales, et dans les filmages récents, où elles vont jusqu’à jouer en comédiennes assumées leurs propres rôles, c’est l’extraordinaire résilience dont sont capables ces femmes. C’est ce qu’on dit un moment dans le film, et qu’on retrouve comme un lieu commun dans les documentaires qui ne sont pas de la pure propagande hostile : les familles palestiniennes sont constamment chassées, elles doivent toujours recommencer, et elles recommencent toujours. D’une manière significative, on évoque le sort du couple originel : le mari déprime et meurt, la femme se retrouve seule avec une machine à coudre et ses huit enfants. Pour eux, elle survivra, et permettra la filiation future. C’est là une leçon, et des messages envoyés à ceux qui croient pouvoir les éliminer totalement, qui n’ont vraiment rien de banal. 



Tibériade: géographie, histoire, symbole.





Wikipédia


Construite vers 26 apr. J.-C. par Hérode Antipas, un fils d'Hérode le Grand, la ville doit son nom à l'empereur Tibère.

Après la destruction du Temple de Jérusalem, le foyer de la vie spirituelle juive se transporte vers le nord et Tibériade devient la capitale d'Israël et le centre des études rabbiniques. La ville est aussi un ancien évêché. Elle est mentionnée dans le Nouveau testament, notamment en Jean 6:23.

La ville est prospère jusqu'au XIe siècle, puis pâlit à l'époque des croisés.








Talmudiste, commentateur de la Mishna, jurisconsulte et décisionnaire, il est l’auteur du Mishné Torah, l’un des plus importants codes de loi juive.

Philosophe, métaphysicien et théologien, il entreprend comme son contemporain Averroès une synthèse entre la révélation et la vérité scientifique, laquelle est représentée de son temps par le système d’Aristote dans la version arabe d’Al-Fârâbî.

Médecin de cour et astronome, il publie aussi des traités dans ces domaines qui accroissent son prestige parmi ses contemporains.

 Il est l’une des rares autorités juives à avoir influencé les mondes arabo-musulman et chrétien, notamment Thomas d'Aquin, qui le surnomme « l’Aigle de la Synagogue ».

Rabbi Akiva, rabbin martyr au nom de la Torah, ayant vécu au ier siècle, est l'un des grands sages reposant à Tibériade. Le rabbin Moïse Maïmonide y est également enterré, aux côtés de son père Maïmon ben Yossef HaDayan. Les traditions talmudiques assignent à Tibériade et à Safed une sainteté qui rivalise avec celle de Jérusalem. Selon elles, le Messie sortira du lac de Génézareth, à Tibériade, et établira le siège de son empire à Safed.

***

Le 2 octobre 1938, a lieu le massacre de Tibériade par des Arabes s'opposant aux mandataires britanniques et à l'immigration juive.

La population arabe de Tibériade est évacuée sous la protection militaire britannique, le 18 avril 1948.

Presque toute la population est juive à l’époque moderne.










Les femmes veillent sur les eaux du peuple. L’eau est synonyme de vie. Lorsqu’une femme est enceinte, le bébé est entouré d’eau. Tout est relié à l’eau. Notre corps ne pourrait pas vivre sans eau.



Jean-Marie
    




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http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.







Carte d'adhérent
 Tarif de 5,50 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...



RADIO TINTOUIN




Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon

02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org


Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir. 
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe. 

Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25








BR 4 10 2022



BR 6 10 2021



BR 23 11 2021



LES TARIFS AU CINE LUMIERE


(depuis juin 2022)

Berry républicain 10 juin 2022

            séances

6 euros avec la carte fidélité.

5,50 euros pour les films Ciné Rencontres sur présentation d'une carte valide.
(films Ciné Rencontres: les films avec débat + les films labellisés Ciné Rencontres)








(depuis décembre 2017)
















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