séance avec débat
Bonjour à toutes et tous,
Ciné-rencontres le JEUDI.
Notre prochaine séance ciné-rencontres
Jeudi 16 novembre à 20h30
Le film THE OLD OAK de Ken Loach.
Et aussi, une bonne idée de sortie : "Le collectif Comme une envie lira le montage de textes autour de la Retirada, accompagné d'Antoine Biosa (ancien prof de guitare au conservatoire de Vierzon) le dimanche 26 novembre à 15h, pour l'UP, à l'ancienne auberge de jeunesse."
Et aussi
Mardi 21 novembre à 20h30, au Cinélumière, le film LES VOIES JAUNES en présence de la réalisatrice - filmé en partie à Vierzon.
Jeudi 23 novembre, à 18h : dans le cadre de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, la cellule de prévention d'écoute et d'appui du Centre Hospitalier de Vierzon organise un théâtre-débat en collaboration avec le Collectif droits des femmes 41. Cette pièce « Coups de théâtre » a été conçue, réalisée et interprétée par Sylvie Osterreicher et Alan Boone. Cet évènement gratuit, limité à 100 places, se déroule dans l'amphithéâtre de l'Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de Vierzon, Place du Tacot et nécessite une inscription préalable à l'adresse suivante : cellule.ecoute@ch-vierzon.fr.
Les films à venir
23 novembre 20h : 'Pierre feuille pistolet' (vo) - le mois du doc
29 novembre 20h30 : 'L'enlèvement' (vo - 2h14)
Oublier "La sirène" qui ne fonctionne pas du tout.
Voir aussi:
Pour toute information, voir le blog
Edwige
SYNOPSIS
TJ Ballantyne est le propriétaire du "Old Oak", un pub situé dans une petite bourgade du nord de l’Angleterre. Il y sert quotidiennement les mêmes habitués désœuvrés pour qui l’endroit est devenu le dernier lieu où se retrouver. L’arrivée de réfugiés syriens va créer des tensions dans le village. TJ va cependant se lier d’amitié avec Yara, une jeune migrante passionnée par la photographie. Ensemble, ils vont tenter de redonner vie à la communauté locale en développant une cantine pour les plus démunis, quelles que soient leurs origines.
Une fois n'est pas coutume, je vous envoie un court papier sur le film à venir avant de l'avoir vu, ceci dans le but de vous inciter à vous joindre à nous jeudi soir. Par ailleurs je sais que je serai absent le lendemain de la projection et que je ne pourrai pas écrire comme d'habitude pour relater mon ressenti suite au débat.
Ecrire sur Ken Loach ne m'est pas difficile tellement j'avance en terrain connu. Je connais tous ces films depuis ses débuts et apprécie particulièrement son travail d'anthropologue de la société britannique. Quelques excursions sur d'autres terrains l'ont parfois tenté mais elles restent rares.
John
N'hésitez pas à laisser vos commentaires.
Si vous n'y parvenez pas, essayez de débloquer la situation en vous rendant sur cette page:
https://cinegraphe.blogspot.com/2015/03/commentaire-mode-demploi.html#more
Vous êtes plutôt Robin des bois ou Ali Baba et ses 40 voleurs ? Drôle d’expression en français. Ken Loach ne fait pas de choix dans son nouveau film qui est une fois de plus dédié à sa conviction intime que tous les hommes sont égaux et méritent le même traitement dans une société leur prodiguant de quoi vivre décemment. Une société basée sur la solidarité pas la charité, cette même solidarité qui était l’éthique des mineurs avant le démantèlement de l’industrie charbonnière par les gouvernements successifs britanniques, notamment celui de Margaret Thatcher. Le « marra » nom du chien de TJ , le marra un mot des mineurs qui voulait dire que chacun était l’égal de l’autre, tous solidaires dans un effort collectif. TJ ,ancien mineur,est aujourd’hui tenancier d’un pub sur le déclin dans un village dévasté. Derrière son bar face à ces anciens mineurs qui noient leur chagrin et leur désolation dans leurs chopes de bière et déversent leur haine sur ces nouveaux arrivants, réfugiés syriens qui deviendront leurs boucs émissaires, tous profiteurs du système qui leur donnerait tout au détriment des purs sujets britanniques. La propagande aidant , le racisme ordinaire prend racine.
En face ce collectif célébré dans la course relais, dans ces photos des galas des mineurs marchant fièrement devant la cathédrale de Durham, magnifique ouvrage issu des efforts collectifs encore une fois de ses bâtisseurs et qui appartient au peuple pas à l’église. Cathédrale admirée par Yara , cette réfugiée syrienne qui arrive avec un autocar rempli d’ exilés fuyant la guerre en Syrie et toutes les horreurs du régime de Bachir Al Assad. Sa cathédrale à elle, Palmyre, détruite par des forces obscures alimentées par la haine de l’autre.
Loach nous offre une magnifique polyphonie à huit voix dont les harmonies résonnent dans le chœur de la cathédrale, polyphonie à huit voix qui sonne dans le cœur de Loach et symbolise une société mixte qui trouve sa force, sa solidarité et sa résistance dans la rencontre qui s’oppose à la division.
Certains ont trouvé que le film idéalisait un peu trop cette foi dans un changement possible, mais Loach sans foi est un homme mort. Pourtant comment comprendre ce commentaire dans le film « l’espoir est obscène ». Le réalisateur aurait des doutes ?
Je ne devais pas écrire aujourd’hui. Je n’ai pas le temps car je dois partir. Mais comment résister ? Alors un petit papier vite fait sans relecture, sans doute maladroit.
John
Voilà deux films qui se suivent, avec la même thématique, à tel point qu’ils appellent spontanément la comparaison, et même qu’ils semblent dialoguer entre eux. Dans les deux cas, le thème central est la misère, et le moyen de la combattre. Mais si le thème est semblable, le point de vue est radicalement différent : comparer, c’est bien évaluer les poids respectifs des ressemblances et des différences.
Chez Loach, la misère ne se confond jamais avec une sorte de fatalité météorologique à laquelle il faudrait faire face uniquement par une entraide immédiate, qui serait principalement le fait des personnes directement concernées, tandis que pour les autres, on ferait appel à leur bon cœur sous forme de charité bienveillante.
C’est toujours chez lui un monde de luttes, évidemment de luttes de classes, qui aboutit à une dichotomie plus ou moins dramatique entre les vainqueurs et les vaincus. Ici, nous avons les vaincus, ceux qui ont lutté avec vaillance, qui ont entrevu et voulu un monde meilleur, et qui ont été vaincus. Spontanément, j’ai pensé à la seule période de notre histoire où peuples et dirigeants ont œuvré dans le même but, celui d’une justice sociale. Ce fut pendant la Commune de Paris, en 1871. Inutile de rappeler avec quelle brutalité ces vrais républicains-là ont été vaincus : ils ont tout simplement été massacrés.
Chez Loach, on ne tourne pas autour du pot, on ne se cache pas derrière son petit doigt, et c’est bien, film après film, ce qu’attendent ceux qui le soutiennent et lui sont plus que jamais fidèles. Chez lui, on ne cache pas le fait que la misère n’est jamais combattue, qu’elle est même entretenue, et qu’elle ne vient pas de nulle part : si vos patrons sont riches, c’est que vous êtes pauvres. Et si cela est possible, c’est évidemment qu’une politique est menée en ce sens, par des gouvernements dont c’est le rôle premier.
J’avais rappelé dans mon billet précédent le scandale de la situation dans la 6e ou 7e puissance du monde (précisons : 330000 SDF, dont 2800 enfants qui dorment sans toit sur la tête).
Loach dit ici explicitement de l’Angleterre qu’elle est la 6e puissance économique du monde et qu’elle est le lieu de ce scandale. L’ensemble des médias dominants, tenus par des milliardaires qui ont les mêmes intérêts, font en sorte qu’on évacue ce débat, préférant hypocritement, pour parodier Bossuet, déplorer ostensiblement les effets dont ils occultent soigneusement les causes qu’en réalité ils chérissent. D’où ces éternels débats, qui tournent en rond depuis toujours, sur la misère qu’on va enfin éradiquer, alors qu’elle ne fait que s’accroître. Pas besoin d’être grand clerc pour savoir que cela va encore durer très longtemps. On comprend le désespoir, proche de la tentation suicidaire, des pourtant très vaillants lutteurs du film. Une chose est sûre selon Ken Loach : si un monde avec moins de misère est possible, c’est d’abord à tous ceux-là, sortis du désespoir et massivement unis dans un combat commun, qu’on le devra un jour. C’est ainsi en tout cas que j’interprète la séquence de fin, laquelle suit une autre séquence positive dans cette atmosphère globalement désespérée : celle où le village, petit à petit, se rallie à la famille meurtrie, dans une communion solidaire unanimiste. Là, c’est au film L’Espoir que j’ai pensé, le cadavre accompagné par la foule révélant, au vu de tous, une redoutable solidarité. Une solidarité non pas pleurnicharde prisonnière du présent, mais une solidarité qui soit , enfin, une vraie promesse d’efficacité pour l’avenir.
Jean-Marie
Pour L’Espoir, je renvoie à ce que je disais à propos du film suivant :
Les leçon de Ken Loach:
Ne pas se contenter de déplorer les effets, remonter aux causes:
Nous nous sommes habitués à l’inimaginable, nous nous sommes habitués à « l’horreur économique ». Nous nous sommes habitués aux morales numériques. Par temps de Covid-19, nous sommes invités à piloter nos vies à l’aide des chiffres – plus ou moins valides –, dont nous recevons les informations : combien de taux d’incidence ? d’hospitalisations ? de morts ? de réanimations ? À partir de quel âge doit-on renoncer à la réanimation ? À partir de quel taux de positivité des tests doit-on se reconfiner ou établir un couvre-feu ?
Gori, Roland. La fabrique de nos servitudes (p. 7).
Informer ne devrait en aucune manière absoudre le pouvoir des choix qu’il a faits, qu’il fait ou qu’il dicte.
Gori, Roland. La fabrique de nos servitudes (p. 8).
Depuis plus de vingt ans dans les champs que je fréquente – soin, université, éducation, recherche, culture, information… –, les gouvernements successifs ont installé des fabriques de servitude volontaire et de soumission sociale, au nom du progrès et de la modernisation. Ces dispositifs ont fini par pulvériser non seulement les acquis sociaux de l’État social, mais aussi le goût de la pensée révoltée et la saveur du vivant. Ils ont atteint le cœur du lien social et le foyer d’expérience des subjectivités. Nous sommes face à une véritable colonisation des mœurs autant que des esprits, analogue à toutes les formes d’esclavage et d’exploitation des humains que l’histoire a connues.
Gori, Roland. La fabrique de nos servitudes (pp. 9-10).
Conserver et cultiver son esprit critique :
Les "Old Oaks" font de la résistance... Vous avez dit "film testament"? Jamais sûr!
N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité du mois,
qui concerne :
Université populaire du pays de Vierzon
(conférence "Les échecs")
Café repaire
(conférence "Servitude volontaire")
Médiathèque Vierzon
(conférence "Les échecs")
Micro-Folie (Espace Maurice Rollinat)
Vierzon Cinéma
Musée de Vierzon
Le Café Ô Berry
L'Antidote Bourges
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic
(Depuis le début du blog:)
Les pays où le blog est le plus regardé (évolution):
Les pays où le blog est le plus regardé (évolution):
le dernier mois:
(Les Etats-Unis avant la France! Confirmation de Singapour...)
la dernière année:
(Singapour avant les Etats-Unis!)
depuis le début:
En 2023, le blog a franchi le cap des 400 000 vues:
En 2021, le blog a franchi le cap des 300 000 vues:
LE SAVEZ-VOUS?
(La réponse s'obtient en cliquant sur les images)
"Parler pour tout dire."
Ça concerne quoi?
COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
Cliquez sur le lien ou sur l'image.
http://cinelumiere-vierzon.info/
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Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.
CINE RENCONTRES.
Tarif de 5,50 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse. (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
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Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...).
Merci pour votre soutien.
Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.
Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).
Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...
RADIO TINTOUIN
Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon
02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org
Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir.
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe.
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Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:
9h15 12h15 14h15 16h15 17h25
LES TARIFS AU CINE LUMIERE
(depuis juin 2022)
Berry républicain 10 juin 2022
séances
6 euros avec la carte fidélité.
5,50 euros pour les films Ciné Rencontres sur présentation d'une carte valide.
(films Ciné Rencontres: les films avec débat + les films labellisés Ciné Rencontres)
(depuis décembre 2017)
COURS DE CINEMA CICLIC
Upopi vous présente son cours de cinéma en ligne !
Apprenez et jouez avec les plus grands cinéastes.
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