samedi 11 février 2017

3000 NUITS

18ème séance avec débat











3000 NUITS  

Film palestinien, libanais de Mai Masri avec Maisa Abd Elhadi... (2016 - vost - 1h43)


VENDREDI 10 FEVRIER 2017 (CINE DEBAT)
20H30


Palestine, prison, enfance et résistance, … 
Une institutrice palestinienne en survie avec son enfant dans une prison israélienne.


Huit ans d’emprisonnement, cela correspond à 3000 jours. Si le film s’appelle 3000 nuits, ce qui revient au même chronologiquement, c’est que l’obscurité, les ombres, donnent la tonalité dominante du film, où les plans lumineux sont rares, comme sont rares les échappées sur l’extérieur, où les seuls êtres vivants sont les oiseaux, symboles de la liberté absente.
Les animaux, voilà justement ce qui peuple l’imaginaire enfantin. Mais pour l’enfant né en prison, quelle idée peut-il bien se faire, malgré les descriptions de sa mère, de tous ceux qu’il n’a jamais vus, comme le traditionnel cheval ?
C’est là qu’il faut chercher la tendresse, laquelle se communique sans peine aux femmes qui occupent la même cellule, mais, contrairement à ce qu’on a pu voir dans d’autres films du genre, cette tendresse ne franchit pas la frontière des deux camps opposés, que ce soit les Israéliennes qui gardent ou celles qui partagent la même condition de prisonnières.

C’est que la réalisatrice ne nous cache rien de la haine qui sépare les deux groupes. Sans aller jusque-là, le débat a entériné le fait que la géopolitique de la région de portait pas à un grand optimisme. Heureusement nous avons terminé en cherchant dans le passé des souvenirs lumineux, comme ce jour où de jeunes Palestiniennes ont chez nous fréquenté une vraie salle de cinéma pour la première fois. 




Pour cette soirée, nous avons pu bénéficier de l’expertise toujours aimable de Bassam Nasser, président de Palestine 18-Vierzon.

Adresse du site :

Bien entendu, le film s’y trouve conseillé. Voir ici la revue Palestine Solidarité n° 59 janvier 2017



3000 nuits, à voir absolument
Ce film, qui a obtenu plusieurs prix, est un drame tiré d’une histoire vraie. L’action se situe dans les années 80, à la veille des massacres de Sabra et Chatila. Une jeune palestinienne est arrêtée et condamnée à 8 ans de prison par Israël, prison israélienne hautement surveillée où elle découvre qu’elle est enceinte. Envers et contre tous, elle décide de garder l’enfant et donne naissance à un garçon. Elle doit lutter pour survivre et élever son nouveau-né derrière les barreaux, et trouve dans sa relation avec les autres prisonnières, palestiniennes et (parfois) israéliennes, l’espace et le temps nécessaires pour réfléchir, s’assumer et devenir une jeune femme déterminée.

La réalisatrice, Mai Masri, est palestinienne. Elle a étudié le cinéma à l’université de San Francisco, avant de réaliser de nombreux films documentaires.« 3000 nuits » est son premier long-métrage de fiction. Sa difficulté principale a été de rassembler les fonds et de travailler avec un budget limité, mais aussi avec un enfant de deux ans. Le film est à la fois un film sur les prisons israéliennes et sur les femmes palestiniennes. Bien qu’il ait été tourné au Liban et en Jordanie avec des acteurs professionnels mais aussi des amateurs, la réalisatrice a voulu être au plus près de la réalité. Dans un entretien, Mai Masri indique qu’elle s’est inspirée de la vie d’une Palestinienne qu’elle a rencontrée et qui était en prison au moment où elle a mis au monde un garçon. Cette histoire l’a touchée alors qu’elle venait de devenir mère et elle a alors rencontré d’autres femmes palestiniennes qui avaient vécu cette même situation.
Pour la réalisatrice, il s’agissait d’une expérience nouvelle, spéciale et intense. Elle voulait rester au plus près de la réalité brute tout en l’accompagnant d’une esthétique poétique tirée de l’expérience carcérale elle-même. Le film a d’ailleurs été tourné durant un mois dans une ancienne prison près d’Amman en Jordanie. Ce film a obtenu plusieurs prix, il a été encensé par la critique et par des personnalités bien connues (Leïla Shahid, Ken Loach ou Jack Lang).À signaler également qu’il a été déprogrammé du Festival ciné-Palestine par la municipalité (LR) d’Argenteuil. Quelques groupes locaux ont d’ores et déjà eu l’occasion de le voir et de le projeter. L’AFPS soutient ce film qui est projeté en avant-première dans différentes villes en présence de la réalisatrice. Sortie nationale : 4 janvier 2017
« Allez voir le beau film de Mai Masri, il vous racontera le combat des femmes palestiniennes et vous expliquera pourquoi notre poète Mahmoud Darwish a dit un jour “nous souffrons d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir…” »
Leïla Shahid
Pour tout contact avec la distribution : hague.philippe@gmail.com
Michel Basileo






Et pour ne pas oublier...

N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité de décembre,
 qui concerne :

L'Université populaire du Pays de Vierzon
Expo photo
Café repaire
Cinéma et psychanalyse à Châteauroux
Musée de Vierzon

https://cinegraphe.blogspot.fr/2017/02/actu-fevrier-2017.html





COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.





Carte d'adhérent.
NOUVEAU. Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire