samedi 5 décembre 2015

ASSEMBLEE GENERALE 2015

VENDREDI 4 DECEMBRE 2015 18H30




Et le bureau fut reconduit...









A l’occasion de cette Assemblée générale, nous sommes revenus sur la saison 2014-2015, qui a commencé le 5 septembre 2014 avec le film Party Girl, suivi d’Hippocrate, puis des Combattants. Dès la quatrième séance, nous avons accueilli la réalisatrice Julie Curval, venue nous présenter son film Le beau monde.
A la toute fin de cette saison, juste avant les grandes vacances, on s’est quittés sur le 35e film présenté au cours de cette saison, le film militant On est vivants (notamment sur Daniel Bensaïd), film précédé lui-même du film Les Révoltés (présenté par Simon Leclère et Solène Rigot, et de La loi du marché (avec Vincent Lindon).

En raison de la date tardive de notre AG (celle de la saison précédente s’est tenue le vendredi 10 octobre), nous avons aussi évoqué par anticipation le début de la nouvelle saison, pour laquelle, avec Le fils de Saul, nous en sommes déjà à la 12e séance.
Elle avait commencé tôt le 4 Septembre avec la Palme d’Or du Festival de Cannes ; le film Dheepan de Jacques Audiard.
Dès la deuxième séance, nous avons reçu la réalisatrice franco-lituanienne Alanté Kavaïté pour son film Summer.
Nous avons beaucoup voyagé avec le cinéma (Inde, Maasan, Russie, Les Nuits blanches du facteur). Nous avons même croisé James Dean (Life).

Au total, il est apparu que notre programmation était certainement plus éclectique que ne pouvaient le laisser penser les dernières séances, malgré leurs réalisateurs eux-mêmes d’ailleurs,  car plusieurs de ces films se sont trouvés tout simplement rattrapés par une actualité qu’ils ne pouvaient évidemment pas prévoir sous cette forme.
Reste la question des films du patrimoine (cycle Melville,…), nécessaires mais ne donnant lieu qu’à peu d’entrées sous la forme d’offre traditionnelle. C’est pourquoi il faudrait expérimenter ce que cela pourrait donner si on présentait de temps à autre un de ces films dans le cadre de nos séances Ciné Rencontres avec débat. Ce n’est qu’ensuite qu’on pourrait en tirer des conclusions un peu fiables : si c’est un échec, espaçons ces séances et même abandonnons-les ; et si c’est viable, continuons même à faible dose. Après tout, c’est difficile de penser que ce serait incompatible avec une association qui se veut cinéphilique…

Evoquons aussi des séances atypiques. On a eu la conférence de Michel Jacquet (Suite française), et la séance du Conseil municipal d’enfants (Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?). Il semblerait que les demandes pour ces séances se tarissent (manque de financement ? manque d’intérêt ?...). A suivre.
En revanche, le cycle CALIPAS, qui fut un succès incontestable, semble bien ancré d’une façon pérenne dans nos activités.
Nous avons tenté de toucher un public scolaire germaniste à l’occasion de la présentation du film De l’autre côté du mur, en distribuant des invitations gratuites pour les élèves et les enseignants intéressés (on sait les difficultés de la langue allemande dans l’enseignement actuellement, et nous ne sommes pas convaincus que la suppression des classes bilangues soit de nature à arranger les choses). L’expérience est sûrement à renouveler et à généraliser.
On ne peut pas dire non plus que l’actualité d’alors quand, le 24 janvier, nous avons reçu Dominique Dattola avec Les 3 vies du Chevalier ait été très différence de celle que nous connaisson maintenant.
Enfin, en novembre, ce furent les Rendez-vous du Cinéma en Région Centre-Val-de-Loire.

Citons d’autres titres, qui restent plus ou moins vivement dans nos mémoires : Taxi Téhéran,
Voyage en Chine (avec Yolande Moreau), Le temps de quelques jours, Pôle emploi, 50 nuances de Grey, Les gens du Monde, Résistance naturelle (Jonathan Nossiter), Timbuktu, Les Héritiers (avec Ariane Ascaride que nous venons de revoir dans Une histoire de fou, un Robert Guédiguian atypique), Super Trash, La santé dans l’assiette (une participation importante des organisations vierzonnaises), Mange tes morts (qu’on aurait pu classer aussi dans les séances « atypiques »), Samba, Mommy (de Xavier Dolan). On pourrait nous en vouloir à juste titre d’oublier Still Alice ou Une belle fin, voire Pôle emploi, Howard Zinn ou  A la vie, et j’en oublie certainement d’autres. A tort, je le reconnais bien volontiers.

 Parmi les demandes nouvelles, on a émis le souhait d'aligner les tarifs d'entrée sur présentation d'une carte Ciné Rencontres valide sur ceux de la Carte Privilège du Ciné Lumière, soit 5 euros. On se demande bien pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt. Apparemment, ce ne devrait pas poser de problème technique insoluble au niveau des caisses, à en croire la réaction favorable de Jacques Reyboubet, le directeur d'exploitation. Notre association s'offre à prendre à sa charge le manque à gagner. Si cette expérience est concluante, on pourrait même étudier la possibilité d'aller plus loin (des séances à 4 euros par exemple, toujours compensées par notre association). 

Comme toujours, on a bien été conscients du fait qu'il serait souhaitable d'avoir des réunions de concertation plus nombreuses au niveau du bureau. Malgré la réaction de bon sens qui s'impose (Ce ne devrait pas être difficile, vu leur rareté...) ce ne sera peut-être pas si simple. Pas facile en effet d'être disponibles quand on est sur le pont déjà tous les vendredis. Et il est à prévoir que l'accroissement de la proportion de retraités dans l'association n'arrangera pas les choses: rien de moins disponible qu'un retraité actif, c'est bien connu...

Association sans but lucratif, notre association a logiquement à coeur de profiter de sa situation financière saine pour faire bénéficier de séances de cinéma aidées des populations économiquement défavorisées, pour lesquelles seul le manque d'argent est un obstacle. Nous savons bien avec qui travailler en ce sens à Vierzon, et le Secours populaire, par exemple, ne manquera pas d'être de nos interlocuteurs privilégiés.


Pas de censure à Ciné Rencontre, n'hésitons pas à montrer le contrechamp... Eh oui, c'est vrai, nous n'étions pas bien nombreux. Comment l'interpréter, dans une association aux séances régulièrement fréquentées (même en période d'actualité et de programmation difficiles...), et dont les adhérents sont de plus en plus nombreux et fidèles (rapport d'Edwige, la trésorière)? Une seule réponse: une confiance et une satisfaction telles qu'on n'éprouve même pas le besoin de se déplacer!








Après cela, et avant le film, un petit repas fort sympathique sur place. Merci Jacqueline, merci Jean-Claude, merci Charlie,... pardon pour ceux que j'oublie. 


Berry républicain 10 décembre 2015


Explicitons pour qui ne serait pas initié la boutade finale qui a l'air d'inverser l'effet et la cause. Si on peut la faire, c'est après s'être appuyé sur des arguments concrets, comme l'augmentation des adhésions et la fidélité des adhérents, ainsi que  l'absence de contestation et (encore moins) de volonté exprimée de vouloir congédier le bureau tel qu'il fonctionne. Ce qui n'empêche pas de rester ouvert à des propositions d'ouverture si elles venaient à se manifester. 

Insistons en effet sur les films du patrimoine dont les exploitants ont indiqué qu'ils n'attiraient pas le public. En serait-il de même si nous en choisissions un pour support de notre débat? Nul ne peut le dire, l'expérience n'ayant jamais été tenté, du moins à une époque récente, car en ce qui concerne le passé il y avait un public qui n'était pas inférieur en nombre à celui de nos séances actuelles. 



Et pour mieux sceller la parenté évidente des associations culturelles de Vierzon avec la nôtre, nous n'avons pas manqué de nous associer à la célébration d'Edouard Vaillant dans sa ville natale à l'occasion du centième anniversaire de sa disparition.
D'ailleurs, parallèlement à notre AG, une exposition à lui consacrée était inaugurée en grande pompe au lycée Edouard Vaillant, exposition essentiellement constituée avec des travaux originaux effectués par les élèves eux-mêmes.
Et l'eussions-nous oublié (ce ne fut pas le cas, Edwige y veillait), Solange Mion nous aurait rappelé à juste titre l'importante soirée du vendredi18 décembre à la Décale du lycée Henri Brisson.



Ce sera d'ailleurs un vrai crève-coeur de ne pouvoir me partager, et de rater par conséquent notre film Ciné-Rencontres de ce soir-là, à savoir DEMAIN, le documentaire français de Cyril Dion, avec Mélanie Laurent. (2015- 1h55).
La culture sera, pour une fois, en concurrence plutôt qu'en complémentarité avec l'agriculture...


Et pour les personnes qui seraient particulièrement motivées et disponibles, je transmets cette information:


dont voici la transcription pour qu'elle soit opérante (mail de confirmation):

M. Nicolas Sansu
Député du Cher
Maire de Vierzon
Mme Fanélie Carrey-Conte
Députée de Paris

Vous convient à la conférence sur le thème

« Edouard Vaillant, parlementaire et élu du peuple accompli »

Mardi 15 décembre 2015 à 17h45, Salle Victor Hugo
Assemblée nationale - 101 rue de l’Université 75007 PARIS

Accueil à partir de 17h15, entrée 101, rue de l’université, muni d’une pièce d’identité impérativement

Animée par
- M. Michel Pigenet, Professeur d'histoire contemporaine, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- M. Jean-Marie Favière, auteur de "Je te parle au sujet d’Edouard-Vaillant"
Edouard Vaillant 1840-1915

POUR DES RAISONS DE SECURITE, CONFIRMEZ OBLIGATOIREMENT VOTRE PRESENCE (en précisant nom, prénom, date et lieu de naissance) par mail :
 nsansu@assemblee-nationale.fr
ou
mlyame.nsansu@assemblee-nationale.fr
A l’occasion du 100ème anniversaire de la mort d’Edouard Vaillant,




Et plus tôt encore, il y a la journée du 9 décembre à l'Hôtel de Ville de Paris:

Mercredi 9 Décembre : Journée Vaillant
ÉDOUARD VAILLANT (1840-1915)
DE LA COMMUNE DE PARIS À L’INTERNATIONALE
Mercredi 9 Décembre 2015
Salle de l’auditorium de l’Hôtel de ville de Paris, 5 rue Lobau, 75001 Paris
Organisée par les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 et le Dictionnaire Maitron en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès

Édouard Vaillant (1840-1915) est une des plus importantes figures, souvent méconnue, du socialisme français. Il fut un des principaux responsables de la Commune de Paris, un des reconstructeurs, avec Allemane, Jaurès et Guesde, du socialisme français d’avant 1914, un des grands animateurs de l’Internationale à la veille de la Grande Guerre. Sa vie, ses idées, son action en font un homme charnière pour analyser les questions toujours profondément actuelles des relations entre patriotisme et internationalisme, entre pragmatisme et socialisme révolutionnaire ou entre fédéralisme et indivisibilité de la République.





Programme

* 9H30
Allocution d’ouverture Catherine Vieu-Charier, conseillère de Paris, maire adjointe chargée de la mémoire et du monde combattant
* Matinée : 9H45-13H
Présidence Michelle Perrot, professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris 7.
Souvenirs familiaux, par Élisabeth Badinter, philosophe 
Édouard Vaillant, Une perspective biographique, par Claude Pennetier, directeur du Maitron 
Édouard Vaillant, communard et exilé, par Laure Godineau, maître de conférences d’histoire contemporaine, université Paris 13 
Édouard Vaillant, « ministre » de l’instruction et de la culture pendant la Commune, par Jean-Louis Robert, professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris 1 
Édouard Vaillant dans le Cher (et à Paris), expériences sociopolitiques et premiers enracinements, par Michel Pigenet, professeur d’histoire contemporaine, université Paris 1.
* Après-midi : 14H30-18H
Présidence Marc Lagana, professeur d’histoire, université du Québec
Édouard Vaillant, un élu parisien et la question sociale, par Marcel Turbiaux, psychologue, rédacteur en chef du Bulletin de psychologie 
Édouard Vaillant et le Parti socialiste, par Gilles Candar, professeur d’histoire en classes préparatoires littéraires supérieures, lycée Montesquieu (Le Mans) 
Édouard Vaillant et la IIe Internationale, par Jean-Numa Ducange, maître de conférences d’histoire contemporaine, université de Rouen 
Édouard Vaillant et la Grande Guerre, par Vincent Chambarlhac, maître de conférences d’histoire contemporaine, université de Bourgogne.
Conclusion Jolyon Howorth, professeur émérite en études européennes, université de Bath (Royaume-Uni)
Pré-inscription obligatoire : Merci d’adresser un courriel à
en indiquant vos nom et prénom.







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