séance avec débat
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
cinématographiques vierzonnaises :
https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.radiotintouin.org%2F2021%2F06%2Finterview-de-paula-cristina-carmo-da-silva%2F%3Ffbclid%3DIwAR3vLSxa18bDMblcIltvAzZwjzxQDkx0hgEYwEjuxjz965SqEj2L2i2b8OA&h=AT0evR4m7AXwJDbT9lsLlwTlfUb0R8NU_A-GW3q4VPIJCU8xd4ZVYqJpzWtvHhHEwzo5Ja01eTQTVL3te6VNGMccGkDmiWUBNm-Nfu5W9pH_W-VGEWB08eGnPEXVttoHOqibyMtJy9U9H7v_d_N9&__tn__=-UK-R&c[0]=AT0JDiidqP6bBegHCITSWnxR4u8ifQPRPAQjzhqSftkb5GQpOgZ815aQqP62cxv1vb3wEsWlEtbYBxDULkr9w2SxGS-BPTKgxV39oTdGBDhXnEvdliYmiehTwYXXbUhhjGqjukv8I2ckUswEEdsCXoCyYnr7gE8wRF5jYgdFsa3tVjsVwamMRrZnaDf768zl2h5UyKXn
Bonne écoute.
Jean-Luc
Paris et sa révolution évoquée dès le début du film, Paris ville lumière, ville des lumières que les terroristes veulent anéantir dans leur obscurantisme aveugle et meurtrier. Une journée ordinaire, un verre que l’on casse, une course en Triumph interrompue par la pluie, un abri que l’on cherche, la séparation de Mia et son compagnon suite à un mensonge de la vie d’avant, un stylo qui fuit.
Le film connaît trois temps à valeurs différentes. Ce temps d’avant, le temps de la vie vécue, un temps « normal ». Le temps de l’attentat, condensé et interminable pendant lequel l’odeur du sang s’imprègne à jamais dans les mémoires olfactives, le bruit des Kalachnikov se grave à jamais dans les tympans, les images de la tuerie s’impriment à jamais sur les rétines. Ce « plus jamais » possible dont Mia se protège en tenant la main du cuisinier inconnu et invisible, fantôme parmi les fantômes. Ce temps « pendant » dont une serveuse profite pour un premier/dernier baiser avec un autre inconnu. Le temps aussi du regard furtif de Thomas vers Mia, regard coupé, interrompu , resté suspendu en l’air pour un temps à venir / avenir. La mort qui menace comme cristallisation de la vie, la fille victime qui cherche à connaître les derniers mots de ses parents, exécutés. Ils ont juste eu le temps de lui acheter une image des Nymphéas , Monet qui secoue aussi tous ses ressentis avant de les redéposer sur la toile.
Le compagnon de Mia en tant que chirurgien répare les corps, elle nomme les choses en tant que traductrice. Nommer c’est réparer aussi, mais nommer l’innommable, l’indicible ? Comment faire ?
Le cuisinier inconnu, Hassan devenu vendeur à la sauvette qui vend des tours Eiffel sous boule de neige en plastique. On secoue, tout se fragmente, tout devient flou et se redépose, comme avant ? A voir.
Comment ferait-on ? Où se placerait-on sur le spectromètre des réactions ? La salle n’avait pas de réponse.
John
Dans les témoignages des victimes, après bien d’autres choses sans doute plus essentielles, pointe le dépit de rester ignorées alors que les tueurs, eux, sont abondamment médiatisés. Ce n’est pas ce qui arrive dans ce film, où ces derniers sont réduits à de simples silhouettes, sans autre rôle que celui de porte-flingues anonyme auxquels on ne prête aucun autre intérêt que celui d’effroyables nuisibles, promenant au milieu de l’horreur une banale parka sombre, filmés de dos, ou sans qu’on en voie le visage ni même la tête. Ce qu’on retient d’eux, et encore n’est-ce « eux » que très indirectement, ce sont les sursauts que nous provoquent les impacts des balles que le cinéma moderne rend avec une puissance tellement réaliste qu’on se sent menacé dans son fauteuil même. Non, les vedettes, ici, ce sont bien les victimes, avec leur profondeur psychologique, leur personnalité aussi vivante qu’attachante, et le suspens attendu avec empathie de leur mieux être.
Comme dans les récits où on fait ressortir le silence par un bruit aussi ténu que le tic-tac d’une montre, on pourrait montrer la bonne réception de ce film applaudi par le public en pointant les faibles reproches qu’on pourrait à la rigueur lui faire, si on cherchait bien la petite bête. Par exemple, on avancerait (timidement) le fait de s’en tenir à un seul couple, ce qui pourrait faire un peu léger pour représenter la foule innombrable des victimes… Mais l’argument s’efface vite, car l’imagination, bien servie par le scénario et les images souvent sombres sans oublier d’être toujours lumineuses, va sans peine vers les généralisations possibles. Alors on pensera peut-être que des vedettes - surtout l’incontournable Virginie Efira comme c’est le cas actuellement, tellement bien identifiée comme telle et visiblement partout comme nécessaire - servent moins le personnage fictif que des acteurs peu ou pas connus, davantage susceptibles d’incarner une victime inconnue elle aussi. Mais là encore, l’argument ne tient guère la route : à ce compte-là, il n’y aurait aucun bon film d’acteur célèbre, aussi peu (entre plein d’autres) avec Arletty ou Depardieu. Difficile à soutenir en effet.
Enfin, j’avais peur qu’on nous serve comme tarte à la crème dégoulinante une illustration complaisante du concept de résilience, tellement à la mode et tellement commode depuis quelque temps pour alléger la charge des responsabilités des institutions et des gouvernements, pour la transférer presque intégralement sur le dos des accablés du malheur, qu’on culpabilise allègrement, les sommant de trouver en eux, et nulle part ailleurs, les ressources nécessaires pour se reconstruire. Autant c’est légitime dans le cadre de relations individuelles pour remonter le moral de quelqu’un qu’on aime, autant c’est détestable dans un cadre collectif et social. Mais là encore, avec ce film, ce ne fut pas le cas, pas même dans le débat, où je fus paradoxalement le seul à prononcer le mot, qui ne fut même pas repris. Et c’est ainsi que nous conclurons que Benoît Magimel, et surtout Virginie Efira, étaient bien à leur place avec nous ce soir-là.
Jean-Marie
https://cinegraphe.blogspot.com/2021/07/benedetta.html
Bonjour à toutes et à tous,
Nouveau mois, nouveau rendez-vous pour le café repaire de Vierzon.
Le mardi 11 octobre, nous recevons Bruno Poncet.
Natif de Vierzon, cheminot, syndicaliste, Bruno Poncet était au concert
des Eagles of Death Metal le 13 novembre 2015 au Bataclan.
Bien que sorti sain et sauf de cet enfer, sa vie a néanmoins basculé cette nuit-là.
Homme de combats mais aussi de liens sociaux, il refuse la tentation de la haine et croit toujours à la possibilité d'une société meilleure.
Son livre "La joie comme vengeance" est un message d'humanité et d'espoir.
Rendez-vous à 19h à l'ex-auberge de jeunesse de Vierzon, 1 place François Mitterrand.
Pot participatif après le débat.
Le prochain café repaire aura lieu le lundi 7 novembre sur le thème de
la sécurité sociale alimentaire.
L'équipe du café repaire.
Attention: Plus de film le jeudi pendant 3 jeudis de suite. Alors les séances sont reportées à vendredi.
Nous aurons LIBRE GARANCE le mardi 18 octobre avec la réalisatrice.
Le 23 :Revoir Paris
Le 30 : Walden
En encore à Vierzon,
- La biennale de l'architecture avec plein d'animations et plusieurs projections de films.. (voir en PJ, le programme) - dès cet après-midi 21 sept., le film "Elise ou la vraie vie".
- La semaine européenne du développement durable, jusqu'au 7 octobre. Projection le 7 octobre à 18h de deux documentaires : "Le Cher, équilibre fragile d'une rivière de plaine" et "Nouveaux castors".
festival films répertoire PLAY IT AGAIN du 14 au 27 septembre.
4 films
semaine du 14 au 20 septembre : Fric Frac de Maurice Lehman (1939) (horaires à confirmer) + La Vie de Château de Jean-Paul Rappeneau (1966) (horaires à confirmer)
semaine du 21 au 27 septembre : Le Jouet de Francis Veber (1976) (horaires à confirmer) + La Chance d'être Femme de Alessandro Blasetti (vo- 1955) (horaires à confirmer)
+ FILMS DEMANDES
(Jean-Marie)
Les filles du soleil
« Bonjour, du 22 au 30/10 j'ai appris qu'il y avait le festival de la Palette du Monde à Vierzon (je connais un peu le président !) , on pourrait cumuler expo d'un artiste kurde et ciné débat ???? Laurent Ziegelmeyer »
(pour après les vacances)
(Edwige)
Un film soutenu par France Culture
MIZRAHIM, LES OUBLIÉS DE LA TERRE PROMISE
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=294914.html
et un film dont j'ai lu un petit article sur l'humanité.
LE PRINCE, de Lisa Bierwirth, un film allemand.
(John)
Suite à THE DUKE le 23 juin je rajoute quelques possibilités. On a le choix. Je vais passer une bonne partie des mois de juillet et août à Vierzon et je veux bien continuer les séances du jeudi soir si possible.
L’ECOLE DU BOUT DU MONDE
LES PASSAGERS DE LA NUIT. ( s’il n‘est pas encore passé à Vierzon)
FUIS MOI JE TE SUIS
LIMBO
SAIS-TU POURQUOI JE SAUTE ?
L’HYPOTHESE DEMOCRATIQUE
De nouvelles propositions.
23 septembre. REVOIR PARIS
30 septembre. WALDEN
6 octobre ou 13 octobre. LIBRE GARANCE. Voir mail précédent ce matin
13 octobre. SIMONE LE VOYAGE DU SIECLE
15 octobre. Le film de Gilles Perret. (c’est calé)
20 octobre. QUI A PART NOUS ?
27 octobre. L’HYPOTHESE DEMOCRATIQUE
Pour la suite. Dans le cadre du FESTIVAL SOLIDARITES on me demande le film « LETTRE A G »
Trois dates possibles. LE 17 ou 24 novembre ou le 1er décembre
J’aurai le soutien du SECOURS POPULAIRE DE VIERZON et d’un collectif d’associations de Bourges
Pour la suite je note. ARMAGEDDON TIME. Et NOSTALGIA. Sorties en novembre
Vidéoclip Terry Russel
1)
Salut Loucif !
Je t'écris depuis le Sahara puisque je suis actuellement en tournage en Algérie !! A Timimoun précisément avec Naël et Aniss (compositeur de la musique de La terre étrangère). J'ai très hâte de venir à Vierzon pour te montrer tout ça !
Le clip de Terry Russel tourné en début d'année à Vierzon vient de sortir sur youtube ! À partager le plus largement possible :)
https://www.youtube.com/watch?v=55zwyNTNUwY
Pensée à toi, à très vite !
Martin
Bonjour à tous (et à toutes ! je dirai même plus "à toutes et à tous" -galanterie oblige !!!)
Je ne peux résister au plaisir de vous faire partager ce très beau clip de notre ami Martin Schrepel,adhérent par mes soin à Ciné Rencontres ( si ! si !..)
tourné en notre chère bonne ville de Vierzon et dans sa forêt avec des figurants du cru !!!
Je suis sûr que vous apprécierez la musique aussi ( à moins d'être réfractaire à tout ce qui n'est pas accordéon ou Métal tatoo !...suivez mon regard !...c'est de l'humour !)
4mn de réel plaisir
cordialement
cinerencontres vierzon
3)
Lyrics:
I never want to see you again, or to take your hand,
And to say that I want you, that I need you, and then I flew again.
I flew again in the darkness of love and then I met this dove,
Into the consciousness above all of this love.
I never want to think of you again, or to see you in the sand,
Or to say that I want you, that I need you, and then I flew again.
I flew again in the darkness of love and then I met this dove,
Into the consciousness above all of this love.
Everybody is glad to be in the blue sky after the rain,
Where you close your eyes and when you forget the pain.
-
Written by Terry Russell
Composed by Terry Russell & Thomas Ceccato
Produced by Terry Russell at Studio Cryogène Prod, Bordeaux
Mixed by Thomas Ceccato
Mastered by Alexis Bardinet at Globe Audio Mastering, Bordeaux
℗&© Terry Russell
Cliquez sur le lien ou sur l'image.
http://cinelumiere-vierzon.info/
CINE RENCONTRES.
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire