DERRIÈRE LE MUR LA CALIFORNIE
MARDI 1er AVRIL 2019
14h00
Dans ce film nous suivons 3 gamins qui découvrent l’amour du skateboard sur les trottoirs fissurés de la RDA. Une folie, un sport inacceptable, c’est sûrement ce qui le rendait si excitant. Ce conte de fées à l’accent underground a été créé par ce groupe de jeunes qui ont pu capter leurs vies sur Super 8, nous permettant ainsi de découvrir la vie en RDA comme jamais auparavant. Cette histoire commence dès leur enfance dans les années 70, avant de basculer dans les années 80 et leur adolescence agitée, jusqu’à cet automne 1989. Ils ont alors 20 ans et tout ce qu’ils ont connu est sur le point de changer à jamais.
Allociné
Entre fiction et réalité
Derrière le mur la Californie est un documentaire mêlant des scènes fictives filmées en super 8, des reconstitutions, de l’animation, des témoignages actuels et des images d’archives d’Allemagne de l’Est. Le réalisateur Marten Persiel a lui-même décrit son film comme un conte documenté.
Acteur mystère
Le nom de Kai Hillebrand, l’acteur qui joue le rôle principal, n’apparaît pas dans le générique du film. Aussi, dans le long-métrage, il est censé être né dans les années 70, alors qu’il est né dans les années 90.
Festivals et récompenses
Le film a été diffusé à travers toute l’Europe et même aux États-Unis lors de nombreux festivals. Il a notamment gagné le titre de meilleur documentaire au Festival de Cannes en 2012, ainsi que ceux du meilleur scénario original et du meilleur réalisateur au festival international du skateboard à Los Angeles.
Une monteuse talentueuse
A l’âge de 22 ans, Maxine Goedicke avait tout juste gagné le prix le plus prestigieux d’Allemagne en ce qui concerne le montage cinématographique. C’est elle qui a été embauchée en tant que chef monteuse pour Derrière le mur la Californie et elle a dû visionner plus de 900 heures de vidéos d’archives de la télévision est-allemande.
Scènes rotoscopiques
Les scènes d’animation ont été réalisées en utilisant la technique de la rotoscopie qui consiste à dessiner sur des images déjà en mouvement. Le réalisateur Marten Persiel a voulu insérer des scènes d’animation car elles offraient une liberté de mise en scène totale.
Plus.
14 CRITIQUES PRESSE
(du poitif au négatif)
L'Express
par Christophe Carrière
Au bout de cinq minutes, impossible de décrocher. Car l'intelligence du réalisateur est d'avoir fait du skate le fil rouge de son film. (...) Marten Persiel, le réalisateur, use de tous les formats, de tous les genres, ose même le dessin animé pour servir au mieux son propos. Et le résultat est juste épatant.
aVoir-aLire.com
par Pierre Vedral
Soutenue par une BO d’enfer, la replongée parfaitement représentative dans le Berlin alors scindé en deux des années 80, tire profit d’un charme nostalgique indéniable. (...) Au final on tient avec Derrière le mur, la Californie un documentaire de culture underground très réussi.
CinemaTeaser
par La Rédaction
Entre roman d'apprentissage et film d'espionnage : passionnant.
Culturopoing.com
par Xanaé Bove
La singularité de Derrière le mur, la Californie est d’ouvrir une page inconnue de l’histoire allemande, une vision colorée en riposte à la grise Allemagne de l’Est et de la rendre universelle pour tous ceux qui ont voulu déroger à la morosité du quotidien quel qu’il soit.
Le Dauphiné Libéré
par Jean Serroy
Un récit d’apprentissage, filmé par les personnages eux-mêmes en Super -8, qui est aussi un passionnant documentaire sur le pays et l’époque.
Le Journal du Dimanche
par Baptiste Thion
Plus qu’un long métrage sur le skate, "Derrière le mur, la Californie" est un hommage à la liberté et à la jeunesse. Un premier film prometteur, à la bande-son rock’n’roll, qui se révèle même parfois émouvant
Télérama
par Sophie Bourdais
Aucune ambiguïté sur les reconstitutions en dessin animé, bien sûr. Mais les séquences jouées, filmées en super-8, peuvent passer pour de vraies archives. (...) Ces ambiguïtés ne nuisent jamais à la qualité du film, hybride et passionnant.
Le Monde
par Noémie Luciani
"Derrière le mur, la Californie" fait un portrait à peine mélancolique des jeunes skateurs (...) Le tissage des formes et des modes de narration auquel il se livre a des moments hasardeux, mais plus souvent poétiques, et son exubérance offre un bel écho au besoin fou de liberté de la génération qu'il peint.
Les Inrockuptibles
par Théo Ribeton
Malgré ses maladresses, un document intéressant, parfois assez jubilatoire, sur les secousses qui ont achevé de fissurer le mur.
Première
par Hendy Bicaise
La piste est intéressante, mais seulement abordée dans l’épilogue. Avant cela, le film se résume à une succession d’anecdotes triviales et de figures modestes captées en super-8.
Critikat.com
par Théo Ribeton
Il aurait peut-être été préférable (...) de faire preuve d’une plus grande maturité en conciliant le développement des enjeux du mouvement tout en mettant en perspective son influence réelle.
Les Fiches du Cinéma
par Roland Hélié
En mêlant images d'époque et scènes reconstituées, Marten Persiel fait preuve de légèreté et d'un manque de rigueur préjudiciable au film.
L'Humanité
par Vincent Ostria
Une bonne partie du film est fabriquée de toutes pièces : images en faux super-8 fruste sur les frasques d’un skateur nommé Panik — incarné par un acteur — ; interviews factices de ses anciens camarades réunis ; pseudo témoignage d’un ancien de la Stasi. Une réalité déformée.
Positif
par Pierre Eisenreich
Le film ne contourne pas ainsi l'écueil d'une production institutionnelle et commerciale pour ce sport auréolé d'images "vintage" et a priori subversives.
Ce fut une une fois de plus une séance exceptionnelle par la mobilisation hors norme des germanistes scolarisés à Vierzon. Ils étaient venus, ils étaient tous là, venus de Vaillant, mais aussi de Brisson, de Notre-Dame, de Camus. Au total, la salle 1 s'est évidemment avérée nécessaire pour recevoir dans des conditions optimales cet effectif d'environ 220 spectateurs.
Quant au film, il présente un certain nombre de caractéristiques qui me paraissent favorables à une telle séance, et d'autres, il faut bien l'avouer, un peu moins...
Je noterai d'abord à son crédit une thématique susceptible d'accrocher l'attention d'un jeune public, aidée en cela par un habillage formel (montage façon clip et musique rythmée) efficace. C'est même la caractéristique principale, ce que confirme la grande qualité de l'écoute tout au long de la projection.
D'autre part, la langue de Goethe était bien représentée, dans des registres très variés, allant plutôt, certes, du quasi argotique (merci alors les sous-titres) au standard médiatique que vers les élévations littéraires. Mais là aussi, il s'agit d'un point capital pour des élèves germanistes qui n'ont pas manqué de tirer un réel profit de cette immersion linguistique.
Enfin, l'histoire de cette époque, vécue de l'intérieur grâce à de nombreuses images d'archives judicieusement choisies, pouvait nourrir utilement des considérations sur la vingtaine d'années qui précède la chute du mur de Berlin.
Deux points moins favorables sont cependant également à pointer, non pas au passif du film dans l'absolu, mais dans le cadre de cette sortie scolaire.
Je me suis laissé dire par quelques élèves de mon entourage qu'ils avaient quelque peu déploré certaines longueurs parfois: un léger abus d'archives, sans doute, à leur goût.
D'autre part, la morale du milieu représenté n'est pas toujours dans les limites de la morale standard. Pas de quoi fouetter un chat, cependant, ni heurter la grande majorité des consciences adolescentes. Mais pour les autres, qui n'auraient pas de la pudeur ou de la vie en société la même notion que ces jeunes gens de l'ex-RDA, on peut faire confiance aux qualités pédagogiques des enseignants pour atténuer le choc (?) des images.
En tout cas on n'oubliera pas de sitôt cette sortie pédagogique où les germanistes, et c'est un signe de grande vitalité pour cette discipline, ont une fois encore fait le plein et montré leurs belles qualités d'attention.
Jean-Marie
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Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
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Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...).
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Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.
Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).
Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...
Autres tarifs au Ciné Lumière:
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