avec Francis de Laveleye
(producteur et maître de conférences à l’Université Libre de Bruxelles)
(producteur et maître de conférences à l’Université Libre de Bruxelles)
Photo : il est venu à Vierzon, avec sa femme France Brel :
(Un grand merci pour nous avoir donné l'autorisation de diffuser ses critiques sur notre blog.)
FILMS FEVRIER
FIN FEVRIER
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Phantom Thread de Paul Thomas Anderson
Fil fantôme, invisible, pourrait être la traduction de ce titre et en effet, ce " jeu de mot " est à propos qui évoque le métier de créateur de mode et le lien étrange qui est décrit entre lui et son égérie. Il ne s'agit pas de Paul Poiret dont certains veulent ranimer la flamme et la légende, ni de Yves Saint-Laurent dont on nous a conté deux fois déjà au cinéma les moments sulfureux de la vie, mais du portrait - façon biopic - de Reynolds Woodcock, personnage imaginaire mais inspiré par l'époque dominée par Balenciaga, et au patronyme un peu coquin (bite de bois...), arbitre des élégances anglaises et bien au delà, puisqu'une princesse belge viendra même se faire confectionner par lui sa robe de mariage.
Tout cela dans les années cinquante. Il serait de bon ton de porter aux nues ce trop long film (130 minutes) qui est fait avec une soin égal sans doute à celui du travail de l'atelier dirigé par Cyril, la sœur du créateur. Univers très réglé que vient troubler la jeune et improbable Alma. Bref, un trio étrange décrit avec un regard d'entomologiste : rien ne lui échappe dans ces relations extrêmement empoisonnées par les perversités psychologiques qu'un grand succès semble rendre " normales ", " acceptables " au moins puisque c'est le socle de ce créateur qui nous est dépeint avec une minutie un peu lassante, faute de se renouveler vraiment, de nous surprendre.
Oui, tout est beau, sophistiqué, interprété avec un raffinement et une méticulosité admirable. Mais voilà, c'est un peu empesé, guindé, et surtout répétitif. Il y a une complaisance dans la réalisation qui se pâme devant des décors somptueux, des toilettes évidemment sublimes, des acteurs tous excellents, mais sans que l'histoire jamais n'emporte l'adhésion, ni même un intérêt sincère dès qu'ont été mis en place les mécanismes pervers qui lient comme par un fil invisible les 3 protagonistes adeptes forcenés de l'understatement. Ce recours à la litote langagière qui transforme en véritables événements les éclats dans les conversations généralement si retenues, maitrisées, les emportements soudains et véhéments entre les protagonistes. Hélas ces événements sont peu nombreux et le temps qui s'écoule entre eux est d'une lenteur un peu affligeante.
Et ce n'est pas la musique de Jonny Greenwood (décidément les WOOD ont la cote) qui va soutenir l'attention : la musique est une parodie répétitive des ambiances de bars d'hôtel tartinées par de faux virtuoses qui, entre des Pimm's n° 1 et des Martini Dry rêvent de Carnegie Hall.
Une dimension fantomatique encore est cet ectoplasme, supposé être la mère du couturier qui vient obséder ses nuits. Là on tombe un peu dans le ridicule, d'autant que la Mama est chapeauté de façon incroyable.
Un film qui sera porté aux nues par certains, un sujet féministe peut-être s'il est vu sous cet angle, mais je crains que le réalisateur, scénariste, chef opérateur n'ai perdu le fil des fantômes qu'il poursuivait.
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Jusqu'à la garde de Xavier Legrand
A voir absolument dans le genre " film de société ". Extrêmement émouvant et pathétique. Le titre est un jeu de mot simple et à propos, un double sens : celui qui vient à l'esprit d'abord fait référence à l'usage des armes blanches, l'autre suggère que tout sera fait par le parent jusqu'à (ce qu'il obtienne) la garde de son enfant.
Nous voilà donc dans une situation très banale et douloureuse : un couple se sépare ; on ne sait trop pourquoi et le doute planera longtemps sur les responsabilités réciproques de cet échec. Et comme souvent, les enfants en font les frais. La fille atteignant ses 18 ans va prendre son envol, le fils, lui, va subir les pires pressions, celles d'un père aveuglé par le chagrin certes, mais qui en perd la raison pour reprendre le titre d'un autre film.
Ce qui rend ce film-ci particulièrement bouleversant, c'est sa modeste banalité ; l'histoire se développe d'incidents en confrontations, d'éclats en repentirs. Et le fils est le point d'appui de ce levier douloureux, il fait office de charnière lorsque s'ouvrent les comportements les plus abjectement ordinaires de parents à la dérive. Tout cela est filmé d'une façon simple, apparemment, classique pourrait-on dire. Mais soyez attentifs aux placements de caméra qui " forcent " le regard là précisément où le réalisateur veut porter le fer. La construction en crescendo est simple et forte, très maitrisée dans le rythme et l'apothéose est de celles qui marquent l'histoire du cinéma, comme celle des spectateurs.
C'est aux talents des acteurs que l'on doit l'essentiel de l'émotion intense ressentie durant tout le film.
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L'Apparition de Xavier Giannoli
Ben, on n'a pas vu grand chose... Le film se veut une enquête sur une histoire comme chaque fois aussi incroyable que ridicule, celle d'une dévotion hystérique provoquée par le récit d'une prétendue apparition de la Vierge, rassurez-vous, avec son mentaux bleu et qui parlait en français.
L'enquête est menée à la demande d'un Monseigneur, par une commission dans laquelle s’immisce un athée, le personnage central que nous suivons laborieusement pendant tout le film. Et il n'est pas le seul à ne pas comprendre ce qui se passe. Lorsqu'il semble décrypter les mystères de cette folie, le spectateur lambda reste sur sa faim tant les choses sont confuses, arbitraires, peu crédibles. Ce qui en matière de foi est rédhibitoire.
Vincent Lindon est égal à lui-même : de nombreuses répliques sont inaudibles tant il mange ses mots. Galatea Bellugi est la jeune comédienne, très impressionnante, qui confirme le talent éclatant découvert dans Keeper. (175)
Le film part un peu dans tout " l'essence ". Mauvais jeu de mots, mais qui reflète le désarroi dans lequel le film laisse le spectateur baladé de sujets intéressants, esquissés, en longueurs répétitives dans un film inutilement lourd qui n'arrive pas vraiment à s'envoler ; pas d'élévation, pas de miracle, une sorte de brouillon.
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Le Retour du Héros de Laurent Tirard
Laissez-le revenir tranquillement, c'est sans intérêt et mal ficelé. Dans une atmosphère Premier Empire provincial, une historiette tirée par les cheveux, prévisible comme le plumet sur un chapeau à poils, mais sans panache, nous balade de façon laborieuse dans des qui pro quo aussi plats que convenus. Ce qui plombe le plaisir escompté, celui d'un divertissement en costume qui serait au cinéma ce qu'est l'opérette à la musique. C'est le niveau, le style du jeu des protagonistes qui est en parfait désaccord avec les seconds rôles qui semblent laissés à leur maladroite bonne volonté pour faire rire.
Comme l'histoire se répète, est dépourvue de la moindre surprise, on baille en espérant que les deux acteurs principaux trouveront rapidement un autre rôle digne de leurs talents.
Il n'y a pas de honte à faire ce genre de film ; il serait plus agréable qu'ils soient bien faits. Et le Tax Shelter qui contribue à ce type de financement, ne sera pas, j'espère, une nouvelle bataille de Valmy. Il risquerait bien de finir sur la Bérézina.
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Ni juge ni soumise de Jean Libon et Yves Hinent
A voir absolument car ce film va faire le buzz, il est hilarant et exhale un petit parfum de belgitude " franchouillarde " que le seul mot de Strip-Tease, prononcé avec la complicité de " ceux qui savent " et un regard plein de nostalgie, devrait rendre sympathique. Au vu de la bande annonce, je n'imaginais même pas qu'il puisse s'agir d'un documentaire, d'un reportage aux longs cours, qui nous permet de suivre le quotidien d'une juge d'instruction. Et toutes les personnes filmées le sont avec leur accord.
Et c'est là que cela bascule dans l'odieux, l'insupportable. Que Strip Tease s'en prenne à des individus ou des groupes d'individus complaisants (plus cons que plaisants, la plupart du temps) soit, chacun prend ses responsabilités et la fascination du selfie narcissique prend alors des allures de symphonie visuelle parce que le sujet est traité dans une forme noble, celle du cinématographe. Ici, l'on patauge dans le purin.
Les " justiciables " sont tous de pauvres hères, dont les réalisateurs s'emparent de façon perfide pour faire rire (aux éclats) sur le dos de ces gens qui méritent le respect, et pas que l'on en fasse des guignols sans défense.
A cette vilénie s'ajoute deux choses très irritantes à mes yeux, masquées par l'hilarité ambiante : la propension à " surjouer ", à en remettre, de la part de beaucoup d'entre-eux, la juge en particulier, qui est montrée comme une poule faisane qui déploie sans cesse ses talents pour la ligue d'impro, sans aucun sens de la retenue que devrait imposer les situations évoquées, ni de la dignité que l'on croit être l'apanage de sa fonction. A cela s'ajoutent quelques balades en 2CV, des musiques choisies pour leur incongruité et quelques moments " privés " qui n'ajoutent rien, sauf à créer l'effroi induit par une souris de compagnie.
L'autre chose est le goût appuyé pour les anecdotes sexuelles qui effarent, tant les gens qui les évoquent ou à propos desquelles elles sont évoquées, sont ravalés au rang de bestiaux. Ce n'est pas le récit de leurs (més)aventures qui me pose le moindre problème, c'est la façon de les évoquer avec un excès appuyé, semblable à celui d'un gamin qui se fait une tartine de Nutella. C'est écœurant, indigeste, mauvais pour la santé, mais c'est irrésistible. Et les réalisateurs n'ont pas résisté : ils en remettent sur toutes les perversions, sans se rendre compte que c'est la leur qu'ils dévoilent (inconsciemment ?). Et le spectateur déguste cela en se salissant, comme avec le Nutella autour de la bouche et sur les doigts.
Le comble sans doute est le moment de l'autopsie d'un corps déterré. Je ne prétends pas défendre le respect hystérique des sépultures, ni l'inviolabilité d'un cercueil. Mais je ne peux imaginer ce que serait la pensée des proches, des parents, de la famille de la personne dont le corps est ainsi livré aux commentaires et aux actes les plus irrespectueux qui puissent être. Les actes irrespectueux ne sont pas ceux du médecin légiste, ce sont ceux commis par ces voyeurs de mauvais goût, pourvoyeurs de cette honte d'appartenir à cette espèce qui veut faire rire de tout avec tout le monde. Cela n'est pas prudent et ce film en est la démonstration nauséabonde.
L'instrumentalisation, dans le titre, d'un mouvement féministe honorable, qui crée l’ambiguïté entre la juge et la pute devrait déjà suffire à provoquer une certaine insoumission à cette veulerie qui se cache derrière les éclats de rire.
Dieudonné est seul en scène. Ici il y a des justiciables qui sont à jamais piétinés par la muflerie voyeuriste de gens qui ne semblent pas capables de passer par le biais de la fiction.
Ce film a des relents de " Ça c'est passé près de chez vous " qui a mis les rieurs de son côté, au mépris des victimes innocentes des propos et des situations imaginées. Au moins était-ce de la fiction...
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Bye-Bye Germany de Sam Gararski
Le film aborde un sujet " noble " et à ma connaissance peu traité : celui des juifs allemands ayant survécus et qui, après la guerre, essayent pour certains, de partir aux E.U. ou en Palestine, pour d'autres, de redémarrer une activité sur place. Le film entremêle plusieurs niveaux de récits : l'humour juif, les stigmates tragiques du conflit à peine arrêté, une sorte d'enquête policière, une romance, des rivalités interpersonnelles...
Si bien que l'on ne perçoit pas exactement quel est le propos du film. Une tranche de vie, pourquoi pas... Mais les enjeux manquent de force, souvent de clarté. Et comme les acteurs sont généralement quelconques, suivre l'histoire demande une certaine bonne volonté. Qui est méritée. Si l'image de Virginie Saint-Martin est très cohérente et donne une belle personnalité esthétique au film, le décors n'arrive pas à faire oublier que c'est une reconstitution.
Bref, un film qui mérite d'être vu, mais sans grandes attentes. Et qui pose la question de savoir si les thèmes abordés (avidité de l'argent, commerce de roublards, solidarité communautaire,...) ne sont pas de ceux qui nourrissent un certain rejet social, le racisme ordinaire. Imaginons un peu que soit dépeinte de la sorte une communauté turque, africaine ou musulmane ; je me demande le tollé que cela provoquerait.
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I, Tonya de Craig Gillespie
Un biopic très fort, d'une singularité qui frappe d'abord par la réincarnation de l'athlète patineuse qui est filmée au sommet de son art, de façon éblouissante.
Le film est construit comme une enquête-interview, illustrée. Les personnages principaux, après les événements évoqués, témoignent, face caméra. Sauf hélas, la victime, grande absente dans le film ! Et nous quittons leurs propos, confrontés parfois jusqu'à la juxtaposition, pour devenir témoins des faits évoqués. Depuis la petite enfance de Tonya.
Un histoire qui se déroule pratiquement sur une durée de 44 ans... A découvrir donc mais l'on peut dire que c'est original tant par le milieu décrit, que par les violences morales et physiques " intrafamiliales ". Malgré ce déferlement, le film connait des moments un peu tirés en longueur, parfois répétitifs. Le tout incarné par des acteurs absolument excellents.
Une mention toute particulière pour le chef opérateur Nicolas Karakatsanis, belge, qui a, e.a. éclairé Bullhead et The Drop. (51)
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Call Me by Your Name de Luca Guadagnino
Please, don't anwer ! Une leçon de cinéma : tout ce qu'il ne faut pas faire. Et pendant 2 heures et 12 minutes qui semblent une éternité. Pourtant le sujet parait prometteur : entrer dans l'intimité d'un couple homosexuel depuis leur rencontre. Celle-ci a lieu dans une résidence d'été ou un couple d'intellectuels délicieux passe un été qui s'annonce plaisant avec leur fils et un doctorant américain parachuté là sans que l'on ne sache ni d'où il vient ni ce qu'il vient y faire, sauf échanger des propos convenus sur la statuaire antique.
Les scènes s'enchaînent de plus en plus longues, répétitives, aussi mal jouées que mal filmées, dans un chaos photographique qui fait mal aux yeux, un usage maladroit et snobinard de la musique et des échanges de propos d'une sophistication de salon de thé pour intellos désabusés. Bien entendu Praxitèle et Le Tireur d'épine tentent vaguement de créer cette mystérieuse émotion que peut générer pour un homme le corps d'un autre homme. Quelques ravissantes jeunes filles en fleur tentent en vain de garder ces messieurs dans le droit chemin. Tout cela est pataud, le récit n'avance que par la volonté du scénariste, qui n'est rien moins que James Ivory. Dans un tragique méforme. Alors se gargariser d'un film tourné sur pellicule, avec une seule focale, cherchant le charme des années 80, mettant en scène tout à la fin une sorte de monologue testamentaire (et admirable) du père, tout cela ne fait pas un film.
DEBUT FEVRIER
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Carré 35 de Eric Caravaca
Un film documentaire de très subtile qualité et dont le sujet - qui m'était totalement inconnu - est plus que singulier. L'un des deux fils d'un couple enquête, avec l'aide e.a. des parents qui sont interrogés, sur la sœur ainée, décédée dans sa plus tendre enfance. En dire plus serait inutile et diminuerait l'un des intérêts du film : la découverte de l'histoire.
Mais ce n'est pas seulement cela l'intérêt du film : comment survit-on à ce drame qu'est la perte d'un tout jeune enfant ?
Ce qui rend le film très interpelant, c'est la mise à jour des mécanismes de déni, de travestissement des faits, la reconstruction " frauduleuse " des faits historiques. Et le propos est très astucieusement élargi qui, des faits historiques de cette famille ordinaire, passent à l'Histoire, celle du traitement par les Nazis des enfants " différents ", celle du récit de la fin de la période coloniale française.
Il y a dans la démarche de ce réalisateur, d'un frère donc de l'enfant " disparu ", quelque chose à la fois d'indiscret et d'impératif. Les silences dans une famille, n'arrivent jamais à occulter les choses totalement, mais contribuent à en rendre certaines plus douloureuses.
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Insyriated de Philippe van Leeuw
Un film d'une rare qualité in-spiré par la guerre en Syrie, et par toutes les guerres civiles contemporaines. D'une in-tensité exceptionnelle, d'une in-tériorité dans chacun des destins in-stallés par la force des circonstances dans un seul appartement, le dernier occupé dans l'immeuble, par rien moins que 10 personnes.
Huis clos à double tour, qui commence au lever du jour et se terminera à l'aube du lendemain. Les événements se succèdent et ce qui im-pressionne d'abord en suivant l'histoire du film, c'est l'immense qualité du scénario. L'auteur-réalisateur a accompli là un travail rarement aussi bien réussi, sans puiser son inspiration ailleurs que dans les journaux, l'actualité, les récits et son immense compassion que l'on sent à sa façon sensible de filmer, d'enregistrer sur la pellicule, (je devrais dire sur les fichiers numériques...) cet effroyable quotidien. Et cela en plan serré, car dans un appartement exigu, comment imaginer des plans d'ensemble, sauf à aligner ses personnages accroupis sous les tables, et les filmer en enfilade lorsque, regroupés par la peur, ils s’agglutinent pour se réconforter un peu.
Si le film s'inscrit dans une nette militance antimilitariste, il n'est pas du tout un film à courte vue car les destins ainsi bouleversés sous nos yeux concernent chacun. Par d'in-nombrables aspects de la vie, la plus quotidienne.
A découvrir absolument, et vous constaterez que les prix amoncelés déjà pour ce film, le sont à juste raison. Et comme la production est essentiellement financée par le Tax Shelter belge, vous vous réjouirez comme moi que l'on puisse ainsi aider une cinématographie qui dépasse, et de loin, notre Fédération Wallonie Bruxelles, ce " machin " qui parfois porte le regard sur le monde, et pas seulement sur les films français formatés.
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The Shape of Water de Guillemo del Toro
Voilà un film très léché, soigné comme un séducteur argentin, un soir de bal, gominé, parfumé et avec des chaussures en lézard. L'image est très belle, avec le charme des années 60, belles bagnoles, couleurs saturées, et décors très Guerre Froide. L'ambiance visuelle " expressionniste " et d'un chromatisme symbolique fort (rouge, vert...) retient l'attention. Les séquences de " référence " sont amusantes lorsqu'elles montrent de très jolies comédie musicale. Une de ces séquences est d'ailleurs tournée avec les acteurs du film, façon Stanley Donen ou Vincente Minneli. Lorsqu'on a peu à dire, il est bon de répéter un peu ce que les autres ont dit et montrer avant vous ; au moins votre cinéma référentiel attestera-t-il de votre cinéphilie.
L'histoire est de pure fiction, sorte d'uchronie fantasy si cette catégorie est acceptable pour les spécialistes de ce genre que j'affectionne peu. Et en effet, je n'ai jamais vu de films de ce maître du genre. Sally Hawkins, excellente comédienne, campe une femme d'ouvrage (on dit maintenant technicienne de surface, et c'est bien le cas) affligée de mutisme. Elle va rencontrer l'amour, mais sous une forme en latex qui ne se limite pas à l'essentiel. Le corps entier en est couvert. Tout cela dans une ambiance d'espionnage russo-américain décrite comme dans une bande dessinée pour grands enfants. Trump a eu de grands prédécesseurs, on l'a trop vite oublié.
Bref, très haut de gamme pour ceux qui apprécient ce type de performances.
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Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
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Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
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