mercredi 8 avril 2015

FILMS SOUHAITES

Liste des films proposés pour le prochain programme 







En ligne au 21 avril

Ce n'est pas nouveau, et c'est une nouvelle confirmation : John n'a pas son pareil pour dénicher les films qui seraient intéressants pour notre prochaine programmation. Voici donc ses dernières propositions, et on remarquera qu'il rejoint Céline pour retenir le film sur Howard Zinn.
D'autre part, c'est moi qui prend l'initiative de profiter de cette liste pour mettre en valeur le film Le Tournoi que j'appuie fortement, on l'aura compris. 





 -1-


‪"Le nouveau film d'Olivier Azam et Daniel Mermet, sur la vie de Howard Zinn, 1922-2010, auteur du livre "Une histoire populaire des Etats-Unis".
‪Les Mutins de Pangée, Coopérative audiovisuelle.

‪Avec l'énorme succès de son livre "Une histoire populaire des Etats-Unis", Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes. Zinn parle de ceux qui ne parlent pas dans l'histoire officielle, les esclaves, les Indiens, les déserteurs, les ouvrières du textile, les syndicalistes et tous les inaperçus en lutte pour briser leurs chaînes.

‪A Paris et à Boston Daniel Mermet et Olivier Azam ont eu la chance de rencontrer Howard Zinn et de le filmer, toujours stimulant et fraternel. À la fin Zinn disait « Je veux qu'on se souvienne de moi comme quelqu'un qui a donné aux gens des sentiments d'espoir et de pouvoir qu'ils n'avaient pas avant ».

‪Voilà exactement ce qui nous a donné envie de réaliser ce film.
‪Après le succès du film Chomsky & Cie, La coopérative les Mutins de Pangée lance une nouvelle souscription.

‪Commandez dès maintenant le coffret DOUBLE DVD à 20€ (au lieu de 25€) et participez ainsi à une production entièrement indépendante... tout en gagnant 5 euros !"

‪Daniel Mermet

‪Plus d'infos sur le site des Mutins de Pangée.

‪Serge Halimi fit connaître Howard Zinn en France
                        ‪Musique
           
  -2-
‪Deuxième film  «  La loi du marché » de Stéphane Brizé

 -3-
 Troisième film  «  Trois souvenirs de ma jeunesse » d'Arnaud Desplechin

  -4-
 Quatrième film «  Jauja »  de Lisandra Alonso    

  -5-
 Cinquième film  «  L'Epreuve » d'Erik Poppe

  -6-
 Sixième film « Ladygrey » d'Alain Choquart

  -7-
 Septième film « Le tournoi » d'Elodie Namer

  -8-
 Huitième film  «  Le labyrinthe du silence »  de Giulio Ricciarelli



     *****  Les deux derniers films étaient dans nos demandes précédentes.











En ligne au 8 avril



 -1-


Bonjour,
Une idée de film (que tu dois connaître) que j'avais en tête depuis un moment et que j'oubliais de soumettre.
Howard Zinn, une histoire populaire américaine, d'Olivier Azam et Daniel Mermet. Il sort le 29 avril.

http://www.lesmutins.org/howard-zinn-une-histoire-populaire-50

Bonne soirée
Céline

  
 Sortie
29 avril 2015 (1h46min)

Howard Zinn, une histoire populaire américaine

de
avec
documentaire français



Tant que les lapins n’avaient pas d’historiens, l’histoire était racontée par les chasseurs.
Avec l’énorme succès de son livre "Une histoire populaire des Etats-Unis", Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes. Zinn parle de ceux qui ne parlent pas dans l’histoire officielle, les esclaves, les Indiens, les déserteurs, les ouvrières du textile, les syndicalistes et tous les inaperçus en lutte pour briser leurs chaînes.



En ligne (également) au 21 avril

Comme annoncé, je soutiens le film sur les échecs déjà proposé par John.
JMF

  -7-
 « Le tournoi » d'Elodie Namer










7 jours de tournoi dans un grand hôtel à Budapest.
Un favori : Cal Fournier, 22 ans, champion de France d’échecs, génie immature, programmé pour la victoire, combat ses adversaires avec une puissance impressionnante. Déconnecté du monde, Cal se noie dans les jeux et paris permanents avec sa petite amie Lou et ses acolytes Aurélien, Anthony et Mathieu.  
Mais un adversaire pas comme les autres va enrayer cette routine bien huilée…


Secret de tournage sur Le Tournoi

La genèse du projet
C'est en rencontrant par hasard des joueurs d'échecs, il y a près de quatre ans, que la réalisatrice  Elodie Namer  a eu l'idée de créer un film autour de cet univers qui lui était jusqu'à lors inconnu mais qui l'a aussitôt fasciné.

Immersion intensive
Pour s'imprégner au mieux de l'univers des échecs,  Elodie Namer  a souhaité rencontrer le maximum de joueurs possible. Mais, constatant à quel point il était difficile de parler à des joueurs sans l'être soi-même, la réalisatrice a appris intensivement le jeu pendant six mois, puis a commencé à évoluer sur des tournois officiels avec les jeunes Grands Maîtres Internationaux dont elle s'est inspirée pour le film. La réalisatrice témoigne avoir  "vécu avec eux les longues heures de travail, les combats acharnés devant un échiquier, la pression des tournois, l’exaltation des victoires, la rage des défaites. Je me suis noyée dans le jeu compulsif, pour ensuite écrire imprégnée de toute cette matière. Les joueurs m’ont nourrie de leurs intimités, de leurs codes, de leurs manies, de leur langage si particulier."

Joueurs consultants
La plupart des jeunes Grands Maîtres Internationaux, qu'Elodie Namer  a pu rencontrer au cours de la préparation duTournoi, étaient présents sur le plateau au moment du tournage et ont composé toutes les parties d'échecs jouées dans le film, dans le but d'apporter le plus de crédibilité possible au film.

La Tour de Babel
Du fait que les échecs ont été une discipline très marquée pendant la guerre froide, l'action du film se déroule à Budapest, en Hongrie, un pays de l'ancien bloc de l'Est.  Elodie Namer  souhaitait également jouer sur l'indifférence que les personnages éprouvent vis à vis du lieu où ils évoluent :  "C’est un des aspects du milieu qui m’a beaucoup marquée : les joueurs ont souvent énormément voyagé, pourtant ils sont incapables de savoir à quoi ressemblent les pays dans lesquels ils passent, car ils ne sortent jamais de leurs hôtels. J’ai imaginé notre hôtel comme une Tour de Babel, un lieu cosmopolite où tout le monde essaye de communiquer dans des langues différentes, et où, même en parlant la même langue, on ne se comprend pas. Le seul langage commun au fond c’est celui du jeu, qui ne permet pas de partager ses émotions et donc de se connecter à l’autre."  

Un film à la première personne
En terme d'écriture et de mise en scène,  Elodie Namer  souhaitait que  Le Tournoi  soit un film subjectif et mental. Dès lors, le spectateur peut suivre le personnage principal, Cal, tout le long du film comme s'il était dans sa tête.

Filmer les échecs
L'un des enjeux du film, en terme de réalisation, aura notamment été de donner un aspect cinématographique aux scènes de jeu d'échecs. Pour cela, la réalisatrice a pris deux décisions importantes, la première étant de modifier la mise en scène pour chaque scène de jeu afin de ne pas lasser le spectateur. La seconde aura été de se concentrer sur l'énergie qui se dégage de ces compétitions plutôt que sur les échiquiers eux-mêmes, pour que les spectateurs qui n'y soient pas initiés ne se sentent pas exclus.

Lumières et couleurs
Pour composer l'aspect pictural de son film,  Elodie Namer  s'est notamment inspirée des films de son enfance, à savoir le cinéma américain des années soixante avec des lumières aux couleurs saturées et contrastées. Pour cela, elle a demandé à son chef opérateur,  Julien Poupard, de  "toujours mêler dans le champ une lumière chaude et une lumière froide. Cela permet de créer un univers romanesque, enfantin, quelque chose de ludique, loin de tout naturalisme. Nous ne sommes pas dans un récit réaliste, mais bien dans un conte, ou une allégorie."

Cercle symbolique
Elodie Namer  a souhaité parsemer son film de symboles, notamment à travers l'image d'un cercle qui revient souvent pour représenter l'enfermement psychologique des personnages. Ainsi, le sol du hall de l'hôtel dessine un rond géant et la caméra effectue également des travellings circulaires autour des acteurs.

Une approche physique et sensorielle
Afin d'exprimer visuellement la perte de contrôle du personnage de Cal, la cinéaste a d'abord souhaité donner une image symétrique au début de son film, avant de désaxer sa caméra et donner ainsi une impression de mobilité des lieux et de vertige pour le spectateur.

Un film musical
Considérant le milieu des échecs comme un monde de rockstars,  Elodie Namer  a souhaité que  Le Tournoi  soit un film très musical. Ainsi, pas moins de 28 minutes de compositions musicales originales parcourent les 83 minutes de durée du film, sans compter les musiques additionnelles  :  "Toute la première partie du film est très électronique, voir robotique. C´est l´expression de la toute-puissance, et de l´angoisse non maîtrisée de Cal, le reflet de son âme. Au fil du récit, les sonorités deviennent plus organiques, plus « humaines », pour exprimer le passage d’un cerveau vers un corps. Nous basculons de l’électronique pure (synthétiseurs, boites à rythmes..) aux mélodies au piano, à la guitare sèche, au violon. Le personnage principal se trouve confronté à des sentiments inconnus de lui jusqu’ici : la peur, la tristesse, la colère...", explique la réalisatrice.

Devise
La phrase brodée sous l’écusson de la veste que Cal porte au début du film, « Gens Una Sumus », est la devise de la Fédération Internationale Des Échecs qui signifie : « Nous sommes une seule famille ».

La France en Avant
L’un des opposants à Cal dans la simultanée à l’aveugle n’est autre que Maxime Vachier-Lagrave, numéro 1 français et 9ème meilleur joueur mondial. [11e, JMF]

Hommage
Le prénom de Cal est le même que  James Dean  dans  A l’Est d’Eden. Son blouson rouge à la fin du film est aussi un hommage à  La Fureur de Vivre.

Un champion sur le plateau
L’adversaire de Cal dans l’avant dernier match est Joachim Iglesias, consultant technique sur le film, et qui a appris aux comédiens à jouer aux échecs.

Un acteur sportif
Elodie Namer  souhaitait confier le rôle de Cal à un acteur pratiquant la boxe. C'est en cherchant sur Internet qu'elle est tombée sur  Michelangelo Passaniti  et lui a offert le personnage en raison de son aspect très physique qui échappait au cliché du joueur d'échec geek et intello et se rapprochait d'avantage de l'aspect sportif et guerrier du jeu d'échec. Mais aussi parce qu'il  "conjuguait l’animalité d’un  Brando  dans  Un Tramway Nommé Désir  et la sensibilité d’un  James Dean  dans  La Fureur de Vivre".

Une énergie unique
Pour le rôle de Lou, la réalisatrice a rencontré plusieurs dizaines de jeunes comédiennes avant de choisir  Lou de Laâge  en raison du fait que  "derrière son physique ultra féminin et angélique émanaient une puissance et une rage étonnantes, qui lui donnaient une énergie unique". Pour travailler les origines de son personnage, la comédienne s'est notamment inspirée de celui campé par  Elisabeth Moss  dans la série de  Jane Campion,  Top of the Lake.

Une production jeune
La productrice du film,  Lola Gans  a notamment fait ses preuves chez  Les Film Pélléas  avant de fonder sa propre société de production,  24 Mai Production  qui jusqu'à présent, a permis à des metteurs en scène de réaliser leur premier long métrage de cinéma. Ainsi en 2011,  Elie Wajeman  sortait son premier film  Alyah, de même que  Mario Fanfani  avec  Les Nuits d'été  en Janvier 2015 et maintenant  Elodie Namer  avec  Le Tournoi. D'ici quelques mois sortira également le nouveau film d'Elie Wajeman,  Les Anarchistes  qui mettra en vedette  Tahar Rahim  et  Adèle Exarchopoulos.

Tournage à Deauville
L'action du film se déroulant à Budapest, l'équipe de tournage s'est rendue sur place pour y filmer les scènes tournées en extérieur. En revanche, les scènes de tournoi ont été tournées à l'Hôtel Royal Barrière de Deauville.








Il me semble qu'on peut également prêter attention aux films suivants :


   -9-
On est vivants de Carmen Castillo

  -10-
Edgar Morin, chronique d’un regard de Céline Gailleurd et d’Olivier Boher

   -11-
Les jardins du roi de Alan Rickman  

   -12-
Les Terrasses de Merzak Allouache

   -13-
La tribu des fourmis de Yang-Huilong

   -14-
Particulier à particulier de George Varsimashvili

   -15-
Une femme iranienne de Negar Azarbayjani

   -16-
Les lettres portugaises de Bruno François-Boucher et Jean-Paul Seaulieu






Enfin, je rajoute un film dont John, qui l'a reçue au Ciné Lumière, m'a transmis la documentation.

   -17-
La porte d'Anna de Patrick Dumont et François Hébrard







Voici une liste simplifiée pour une communication aisée :



   -1-
Howard Zinn, une histoire populaire américaine d'Olivier Azam et Daniel Mermet

 -2-
La loi du marché  de Stéphane Brizé

 -3-
Trois souvenirs de ma jeunesse d'Arnaud Desplechin

  -4-
 Quatrième film «  Jauja »  de Lisandra Alonso    

  -5-
L'Epreuve d'Erik Poppe

  -6-
Ladygrey  d'Alain Choquart


  -7-
Le tournoi d'Elodie Namer

  -8-


Le labyrinthe du silence de Giulio Ricciarelli

   -9-
On est vivants de Carmen Castillo

  -10-
Edgar Morin, chronique d’un regard de Céline Gailleurd et d’Olivier Boher

   -11-
Les jardins du roi de Alan Rickman  

   -12-
Les Terrasses de Merzak Allouache

   -13-
La tribu des fourmis de Yang-Huilong

   -14-
Particulier à particulier de George Varsimashvili

   -15-
Une femme iranienne de Negar Azarbayjani

   -16-
Les lettres portugaises de Bruno François-Boucher et Jean-Paul Seaulieu


  -17-
La porte d'Anna de Patrick Dumont et François Hébrard

  -18-
L’extravagant Mr Ruggles de  Leo MacCarrey

  -19-
La Rue de la honte de Kenji Mizoguchi

  -20-

Rétrospective Jean Pierre Melville
Un film parmi :
«L’Armée des Ombres»  / «Le Cercle Rouge» 
«Le Doulos»  / «Un flic» 



DERNIERE MINUTE


Bonjour,

Est-ce que tu crois, qu'à un moment ou un autre, il y aurait moyen de programmer le film 
"On est vivants" de Carmen Castillo,
 pour un Ciné-rencontre.
Il est sorti en salle le 29 avril.

Voilà le lien :
www.happinessdistribution.com/catalogue/185-on-est-vivants



Si c'est possible, en s'y prenant un peu à l'avance, je pense pouvoir faire venir un intervenant qui a côtoyé Daniel Bensaïd.
Evidemment, le mieux serait que Carmen Castillo, elle-même puisse venir.


Amicalement,
M-H







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