mercredi 29 avril 2015

Vous allez voir UNE BELLE FIN

29ème séance avec débat




UNE BELLE FIN






Film anglais, italien de Uberto Pasolini avec Eddie Marsan. (2014-vostf-1h27)

Modeste fonctionnaire, John May va voir atterrir sur son bureau un
dossier qui va bouleverser sa vie : celui de Billy Stoke, son propre voisin.
Le thème principal du film est l'isolement social des gens, qui sévit de plus en
plus dans notre société et qu'a voulu dénoncer le réalisateur.

VENDREDI 15 MAI 2015
20H30
SOIREE DEBAT






Secret de tournage sur Une belle fin

Double sens
Le titre original d'Une belle fin, Still Life, peut être interprété de deux manières. Il peut signifier "vie immobile", comme celle du héros, pour qui rien n'évolue. Mais il peut également vouloir dire "encore la vie", titre qui serait ainsi le reflet du sujet profond du long métrage.

Un thème social
Le thème principal du film est l'isolement social des gens, qui sévit de plus en plus dans notre société et qu'a voulu dénoncer le réalisateur. Depuis le tournage d'Une belle fin, Uberto Pasolini a d'ailleurs décidé de rencontrer et de connaître ses voisins !

Recherches
L'idée d'Une belle fin est partie d'une interview qu'Uberto Pasolini a lue dans un journal de Londres, sur un employé des pompes funèbres. Intéressé par le sujet, le réalisateur a alors rencontré de nombreux salariés dans cette branche et assisté à plusieurs enterrements pour apporter de la crédibilité à son film.

Un point de vue statique
La vie du personnage principal étant "plate" et "immobile", le réalisateur a choisi de filmer Un belle fin à travers une caméra fixe, représentant ainsi le point de vue de John May, qui se croit limité.

Thérapie personnelle
Pour créer le personnage de John, Uberto Pasolini s’est inspiré de sa personnalité mais également de ses qualités "manquantes". Il explique : "Je me suis un peu inspiré de moi-même pour écrire ce personnage, qui me ressemble, par exemple dans son sens de l'organisation, jusqu'à la maniaquerie. Mais aussi de ce que je sais que je ne suis pas : je n'ai pas sa générosité, ne suis pas prêt à m'ouvrir à de nouvelles relations si je ne l'ai pas décidé, si je ne peux pas les contrôler. C'est aussi sans doute pour corriger ce tort que j'ai fait ce film."

Aspiration esthétique
S’il n’a pas voulu imiter son style, le but d’Uberto Pasolini en réalisant Une belle fin était de se rapprocher des films deYasujirō Ozu, réalisateur japonais connu pour son cinéma modeste et intériorisé.

Colorisation progressive
Pour évoquer le changement intérieur qui s’opère chez John, Uberto Pasolini a décidé d’intégrer de la couleur au fur et à mesure du film. Ainsi, seul au début d’Une belle fin, John est entouré par un monde gris/bleu. Plus l’intrigue avance, plus il rencontre des gens et des couleurs, plus vives, qui s’installent sur l’image.

Festivals et récompenses
Une belle fin a gagné le Prix du Meilleur Réalisateur dans la section Orizzonti de la dernière Mostra de Venise ainsi que le Prix Pasinetti (Syndicat des Journalistes Italiens) du Meilleur Film et le Prix de la Confédération Internationale des Cinémas art et essai (CICAE) du Meilleur Film. Le film a été également primé, entre autres, au Festival de Reykjavic, d'Abu Dhabi et d'Edimbourg.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm-223511/secrets-tournage/











Film précédent
Stanley et Manoj essaient désespérément d'obtenir un visa pour l'Allemagne, jusqu'au jour où Stanley tombe par hasard sur une invitation à un tournoi international de handball en Bavière. Les deux amis décident de monter leur équipe. Sauf que ce sport est inconnu au Sri Lanka et que tout le monde veut profiter de cet aller simple... Le pire, c'est que c'est une histoire vraie...




Neveu de  Luchino Visconti, Uberto Pasolini 
commence sa carrière en tant que banquier d'investissement. En 1983, il débute au cinéma comme stagiaire sur  La Déchirure, enThaïlande.
Il devient producteur indépendant en 1994, en fondant  Redwave Films.  Les Amateurs, réalisé par  Alan Taylor  avec  Vincent Gallo, est sa première production.
Son premier succès en tant que producteur est le film anglais  The Full Monty, sorti en  1997, qui rapporta plus de 250 millions de dollars de recettes dans le monde et reste, à ce jour, un des plus grands succès du cinéma anglais au box office. Parmi ses nombreuses récompenses, le film obtient celle de «  Meilleur Film  » aux  Bafta  britanniques et celle de meilleur film européen.
Uberto a ensuite également produit  Séduction à l’irlandaise, écrit par  William Ivory  et  The Emperor's New Clothes, avec  Ian Holm.
Il réalise son premier film,  Sri Lanka National Handball Team, tourné en 2007 au  Sri Lanka  en langue  cingalaise  (et en  Allemagne), d'après l'histoire vraie d'une pseudo-équipe de  handball  srilankaise qui s'est rendue en  Bavière  en septembre 2004 pour y disputer un tournoi avant de se disperser «  dans la nature  » au bout de trois matches... Il a récemment produit le film  Bel-Ami  d'après  Maupassant  avec  Robert Pattinson  dans le rôle principal.



Interview du réalisateur ici. Extraits ci-dessous.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/6d6849d0-855e-11e4-9cd5-59e213f8caa2/Uberto_Pasolini_cin%C3%A9aste_Mieux_vaut_baisser_le_volume


Son nom sonne familier mais trompe.
 Cinéaste britannique, producteur passé à la réalisation(Machan/Sri Lanka National Handball Team,2008), Uberto Pasolini est bien d’origine italienne mais sans lien de parenté avec Pier Paolo Pasolini.
Par contre, il est un petit-neveu de Luchino Visconti! Un nouveau film,  Une Belle fin (Still Life),  nous a donné l’envie de le rencontrer. Mais d’où sort donc l’auteur de cette jolie fable sociale centrée sur un… employé zélé des pompes funèbres?

Né en 1957 à Rome, Uberto Pasolini Dall’Onda a été un enfant de l’aristocratie avant de se retrouver banquier à Londres. Mais à 26  ans, il a choisi de repartir à zéro dans un monde qui l’attirait depuis ses jeunes années passées à hanter la Cinémathèque de Milan. Garçon à tout faire sur  La Déchirure  (The Killing Fields,  Roland Joffé, 1984), il est remarqué par le grand producteur David Puttnam et devient son assistant durant et après sa débâcle hollywoodienne à la tête de la Columbia. Il fonde ensuite sa propre compagnie, Redwave Films, pour produire  Palookaville  (Alan Taylor, 1995, d’après des nouvelles d’Italo Calvino) et touche le jackpot avec  The Full Monty  (Peter Cattaneo, 1997). Producteur impliqué, Pasolini aura moins de chance avec ses projets suivants  (The Closer You Get, The Emperor’s New Clothes  et un  Bel-Ami  avec Robert Pattinson). Mais à entendre cet énergique quinquagénaire, toutes ces années ont été profitables. Mieux, nécessaires pour arriver à ce film qu’il considère comme son plus personnel.

Le Temps: Passer de «golden boy» de la City à cinéaste est un parcours un peu inhabituel…
Uberto Pasolini:  C’est justement parce que tout me réussissait dans la finance que j’ai changé de cap. Je voulais essayer quelque chose où je ne devrais rien aux contacts de ma famille. J’ai donc lâché bureau et secrétaire pour me retrouver à servir le thé sur un tournage, et je ne l’ai jamais regretté! De David Puttnam, que j’ai accompagné dix ans, j’ai retenu qu’un producteur pouvait aussi être créatif, le moteur des films qu’il produit.





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