vendredi 27 décembre 2013

Le carré d'as de nos voeux





« Charité bien ordonnée commence par soi-même », dit le proverbe. Nous lui apporterons un léger écart : nous vous adressons d’abord nos meilleurs vœux, puis nous nous les adressons à nous-mêmes aussitôt après. En réalité, ces vœux sont tellement imbriqués qu’ils ne connaissent pas de hiérarchie. Nos vœux, ce sont aussi très souvent les vôtres, et réciproquement.
Mais, parmi tous les vœux que nous avons relayés ou dont nous sommes l’origine, nous en extrayons quatre qui nous tiennent particulièrement à cœur, en espérant - et même en sachant, d’après nos conversations particulières - qu’il en sera de même pour vous.









 ROMANES de Jacques Deschamps (2011)



Avant de s’appeler Romanès, Alexandre portait le nom de Bouglione. Un jour, il a claqué la porte du cirque familial : "trop grand, trop de toiles, trop de camions, c’était plus humain". Vingt ans plus tard, il a rencontré "la terrible" Délia, une Tsigane de Roumanie qui parle et chante le romanès.
Avec elle, il a eu cinq enfants, dont quatre filles, à qui il a appris l’acrobatie, la contorsion ou à jongler, et il a remonté un petit cirque, qu’il a baptisé Romanès, cirque tsigane. Cette famille dirigée par un poète, ce clan de promeneurs acrobates et musiciens tient coûte que coûte à préserver ce qui compte le plus pour eux, le droit d’être nomades et libres. Un combat difficile par les temps qui courent…

Le Collège Albert Camus est très lié au cirque et n'a plus à prouver sa qualité dans ce domaine. Mais il n'est pas le seul établissement à être susceptible d'être intéressé. Vierzon et sa voisine Vatan sont des villes qui ont une tradition du cirque bien établie.







 BROOKLYN CASTLE de Katie Dellamaggiore (2012)






Brooklyn Castle est un documentaire sur l'un des meilleurs clubs lycéens d’échecs des Etats-Unis. Mais les restrictions budgétaires, à cause de la crise, menacent cette organisation.

Les collèges Albert Camus et Fernand Léger ont un club d'échecs en activité. Mais ce qui est probablement la fin d'un cycle avec le nouveau champion du monde norvégien Magnus Carlsen devrait attirer au-delà de ces cercles initiés.











 LES JOURS HEUREUX de Gilles Perret (2013)



Quand l'utopie des Résistants devint réalité...
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».
Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.

C'est le type même de film qui sera toujours d'actualité. La résistance est au programme d'histoire d'à peu près tous les établissements scolaires et concerne en permanence tous les citoyens. 



Le message suivant du 6 juin 2014 émane de notre adhérente Annie, du Mouvement pour la Paix (Actu Juin 2014). Nous le rajoutons ici. 


Le film "les jours heureux" de Gilles Perret 
à 19h dimanche 8 juin au cinéma de la Maison de la Culture à Bourges suivi d'un débat en présence de Guy Krivopissko, conservateur du Musée de la Résistance Nationale et peut-être du réalisateur.
Le titre du film est le nom du programme rédigé par le Conseil National de la Résistance entre mai 1943 et mars 1944. Les mesures prévues dans ce programme sont destinées à "instaurer, dès la Libération du territoire, un ordre plus juste" et aussi "l'établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple" . Et ce programme appliqué à la Libération a constitué la naissance du modèle social français avec la mise en place de la sécurité sociale, du système de retraites par répartition, des services publics, des comités d'entreprise, des avancées en matière d'éducation, de culture, de loisirs, de santé...Pour nous qui disons qu' un monde de justice et de paix est possible en s'en donnant les moyens (les 8 domaines d'action de la culture de la paix et de la non violence) c'est une magnifique leçon donnée par ces hommes, représentants des principaux partis politiques, des différents courants de la résistance et des syndicats. Il n'y avait aucun représentant du patronat ( les patrons ayant choisi de collaborer avec les nazis)
Bon week-end de Pentecôte,


Annie





 COMMENT J’AI DETESTE LES MATHS d’Olivier Peyon (2013)



Les maths vous ont toujours barbé, vous avez toujours pensé qu’être nul en maths était une fatalité, bref vous les avez toujours détestées! On aurait pu se contenter d’en rire si elles n’avaient pris une telle place dans notre société : Apple, Google, Goldman Sachs ne sont plus qu’algorithmes et formules mathématiques. Comment les maths en sont-elles arrivées à souffrir d’une telle désaffection au moment même où elles dirigent le monde? 

A travers un voyage aux quatre coins du monde avec les plus grands mathématiciens dont Cédric Villani (Médaille Fields 2010), Comment j’ai détesté les maths nous raconte comment les mathématiques ont bouleversé notre monde, pour le meilleur… et parfois pour le pire.


Les professeurs de mathématiques du lycée Edouard Vaillant ont été les premiers à manifester leur intérêt. Mais là encore, c'est bien connu, comme pour l'histoire,  on peut dire sans risque de se tromper que les maths attirent spontanément à peu près tout le monde...





          Le point commun de ces films, donc, c'est qu'ils sont susceptibles de donner lieu à des séances scolaires. Dans ce cas, une nécessité apparaît immédiatement : il faut faire connaître la période des séances suffisamment à l'avance pour que l'administration de l'Education nationale ait le temps de s'organiser.





                         

                                                         
     




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