séance avec débat
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
N'hésitez pas à laisser vos commentaires.
Si vous n'y parvenez pas, essayez de débloquer la situation en vous rendant sur cette page:
https://cinegraphe.blogspot.com/2015/03/commentaire-mode-demploi.html#more
« Tu feras des mémoires enjolivés… - Non, je dirai la vérité », répond Antonina à ceux qui se font les porte-parole de son mari. Mais que vaut la vérité d’un cerveau embrumé dans un film où le personnage à point de vue ne voit plus Tchaïkovski de 1877 à 1893 ?
La grande absence : la création musicale de Tchaïkovski ; seulement un musicien de génie qui a besoin de tranquillité matérielle et d’esprit. C’est le choix du réalisateur.
Le poids de la société, le rôle de la mère. Les femmes victimes des lois patriarcales. Paradoxalement sa quête d’amour absolu quasi mystique piège les hommes. Sensée, elle signerait et ils seraient tranquilles, folle, elle ne signe pas. Déchéance avec sa part de grandeur : elle assume totalement sa folie.
Une révélation en creux des injustices sociales ( ?) Pas très poussé de ce côté-là, un regret personnel.
Manque d’arrière-plans historico-idéologiques autres que stylisés (la boue, la misère). Mais ça n’est pas le propos du réalisateur…
« Les grands génies sont invivables mais ils peuvent tout se permettre. Ils n’appartiennent pas à leur femme, à leur famille, ils appartiennent à la Russie, au monde. » Le film ne contredit guère cette affirmation des tchaïkovskistes. Pour certains, le film aurait ainsi tendance à être passablement misogyne.
Point de départ d’une réflexion subjective sur la traditionnelle question des «torts» dans un couple en conflit: le contrat initial avec sa part d’ambiguïté. Tchaïkovski annonce dès le départ « vivre ensemble, mais comme frère et sœur », « Je n’ai encore jamais aimé aucune femme » mais la femme rêve son histoire sans pouvoir ni vouloir entendre cette réalité, s’obstinant à vouloir être « la femme protectrice de son mari » malgré l’échec attendu de cette histoire symbolisée par : la bougie tenue par le marié qui s’éteint, la difficulté qu’il a à enfiler son alliance, la caméra particulièrement instable à ce moment-là.
La performance de la comédienne est unanimement saluée – quelques critiques s’étonnant qu’elle n’ait pas reçu le prix d’interprétation au festival de Cannes.
L’esthétique d’homme de spectacle et de théâtre du réalisateur, souvent baroque, lui permet de rendre la folie au cinéma. En exemple, les deux photos avec leurs deux façons différentes d’être en dehors du réel (la première témoignant des conventions sociales dans le cadre d’une mascarade non « comprise », et la seconde relevant d’une vision onirique colorée où les désirs d’Antonina deviennent réalité). Autre exemple, la présentation de l’homosexualité. Paradoxalement visuellement très explicite dans le traitement de la femme (les hommes nus), mais pas de l’homme, où c’est beaucoup plus discret.
Un film sombre à tous points de vue, son clair-obscur malheureusement gâché par les éclairages latéraux sécuritaires dans la salle.
Public globalement peu accroché par le film, ce qui valorise d’autant plus la nécessité du débat.
Jean-Marie aidé par Edwige
"Sa meilleure oeuvre c'est Onéguine, car il est notre amour. En dehors, il est mauvais."
Le 29 mars 1879, les étudiants du conservatoire donnèrent la première représentation sur la scène du Théâtre Maly à Moscou sous la baguette de Nikolaï Rubinstein. Son grand succès le transporta au Théâtre Bolchoï de Moscou le 23 janvier 1881.
La musique d'Anton Rubinstein n'a pas les consonances russes du Groupe des Cinq, elle développe au contraire des intonations européennes, ce qui lui vaudra une dispute avec Mily Balakirev ainsi qu'avec d'autres musiciens, qui estimaient que sa position au sein d'une école d'enseignement musical risquait d'être dommageable à la tradition musicale russe. Dans la bouche des nationalistes locaux, ses origines juives jouent contre lui et son frère. Paradoxalement, l'élève le plus célèbre d'Anton Rubinstein, Piotr Ilitch Tchaïkovski est devenu l'archétype du compositeur russe, en tout cas plus que beaucoup d'autres bien qu'il fût le plus occidentalisé.
"La vraie musique n'est pas russe. Parlez-moi plutôt de Mendelssohn."
Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy, plus couramment appelé Felix Mendelssohn (parfois Félix avec accent), né le 3 février 1809 à Hambourg et mort le 4 novembre 1847 à Leipzig, est un compositeur, chef d'orchestre et pianiste allemand du début de la période romantique.
AMANT, n.
XIIe siècle. Participe présent substantivé d'amer, forme ancienne d'aimer.
Jusqu'au XVIIe siècle. Personne qui aime d'amour et qui est aimée de retour. Dans « Le Cid », Rodrigue est l'amant de Chimène, Don Sanche est son amoureux.
AMOUREUX, adj. et n.
XIIe siècle. Du latin populaire *amorosus, dérivé de amor, « amour ».
Au masculin, dans le théâtre classique, celui qui aime sans être aimé, par opposition à l'amant dont la passion est payée de retour.
Personnages:
Don Fernand : premier roi de Castille.
Doña Urraque (l’Infante) : Infante de Castille5, secrètement amoureuse de Don Rodrigue.
Don Diègue [de Bivar] : père de Don Rodrigue.
Don Gomès (le comte) : comte de Gormas et père de Chimène.
Don Rodrigue (Rodrigue) : fils de Don Diègue et amant de Chimène. Cid est un surnom de guerre qui ne sera rappelé qu’aux actes IV et V et uniquement par le roi et l’Infante. Le personnage s'inspire de Rodrigo Díaz de Vivar.
Don Sanche : amoureux de Chimène.
Don Arias et Don Alonse : gentilshommes castillans.
Chimène : fille de Don Gomès et maîtresse7 de Don Sanche et de Don Rodrigue dont elle est aussi l’amante.
Léonor : gouvernante de l'Infante.
Elvire : suite de Chimène.
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