mercredi 18 décembre 2019

GLORIA MUNDI

17ème séance avec débat
Bonne année 2020










  



GLORIA MUNDI


  
Drame français de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan (2019-1h47)




VENDREDI 20  DECEMBRE 2019
20h30

L’entourage d’un prisonnier libéré image de notre société ultra libérale. 
Familles recomposées, partage ou égoïsme, contexte social,…






Daniel sort de prison où il était incarcéré depuis de longues années et retourne à Marseille. Sylvie, son ex-femme, l’a prévenu qu’il était grand-père : leur fille Mathilda vient de donner naissance à une petite Gloria.
Le temps a passé, chacun a fait ou refait sa vie… 
En venant à la rencontre du bébé, Daniel découvre une famille recomposée qui lutte par tous les moyens pour rester debout. Quand un coup du sort fait voler en éclat ce fragile équilibre, Daniel, qui n’a plus rien à perdre, va tout tenter pour les aider.













Le film est également présenté sur RADIO TINTOUIN 
avec notre adhérent Jean-Luc aux commandes. 




Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25














Le titre de la communication médiatique est GLORIA MUNDI. Interprétation immédiate : la gloire du monde, vision optimiste, l’enfant paraît et illumine la famille, à commencer par les parents émerveillés comme tous les parents de la venue de leur merveille d’enfant, sur l’air et les paroles de « Il est né le divin enfant ». 
Mais le titre qui apparaît sur l’écran dès le générique est : « Sic transit GLORIA MUNDI ». L’équivalent vaticanesque du « Souviens-toi que tu es mortel » des rituels impériaux romains. 
Ainsi la gloire du monde est-elle d’emblée ramenée à sa vanité, voire à son futur statut de simples cendres.

L’ambiguïté du film est d’entrée posée explicitement, sans ambiguïté donc. 
Et le reste sera à l’avenant. 

Marseille, belle dans ses plans lumineux, ses eaux claires comme les chantait le Godard du Mépris en se référant à l’antiquité et au mythe d’Ulysse, mais aussi délabrée dans ses immuables immeubles décrépits dont on a reproché à Gaudin leur tragique écroulement, de sinistre actualité. 
La permanence d’une prostitution réelle ou métaphorique fait irrésistiblement penser à ces vers de Brel dans L’Air de la Bêtise : « Les putains les vraies/ Sont celles qui font payer / Pas avant mais après ». 
Parmi les films classiques sur la Commune de Paris, on pense au film soviétique qui nous dépeint une société décadente qui sacrifie au culte de l’argent, et qui se perpétue en mettant impitoyablement à mort ceux qui la contestent. Il s’agit de La Nouvelle Babylone (Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg, 1929). Et c’est le moment de remarquer à quel point les références bibliques pullulent dans ce film d’inspiration communiste. 
Babylone, la grande putain, promise à la destruction pour s’être attirée le courroux céleste. 
Il n’est pas jusqu’à ce Jean Valjean moderne, sensible et poète, mais aussi agressif et redoutable, qui ne se pose en Christ de la paternité, en faveur d’une fille préférée, elle aussi presque aussi ambiguë que les autres, même si elle est beaucoup moins ordure qu’eux : capable de charité à l’occasion, elle manifeste une attirance hystérique pour le Veau d’Or. Et c’est par amour pour elle, pour protéger cette Cosette insuffisante, qu’il semble prêt à assassiner froidement un couple qui n’a d’autre tort que de se trouver en travers de sa route. 
Quant à la fille patronne cynique de Tout Cash, qui n’aime les pauvres que parce qu’elle peut les dépouiller facilement (s’enrichir sur la misère du monde, sa grande fierté), que Léo Ferré n’aurait pas hésité à qualifier d’un vigoureux «dégueulasse!», elle se trouve d’une manière toute surréaliste confrontée à une femme en burqa. Comment interpréter cette scène ? Est-ce le point de vue pessimiste qui montre notre avenir comme la confrontation également désespérante de deux absurdités ? Ou est-ce le fait d’un point de vue islamo-gauchiste, qui nous incite à la tolérance en la matière? Car si l’argent est bien largement et explicitement condamné tout au long du film, nulle part ailleurs l’intégrisme religieux n’est mis en cause. Ambiguïté, vous dis-je…

Il n’y a guère que le personnage interprété par Jean-Pierre Daroussin qui nous a paru échapper à cette caractéristique. Encore que… Dans la scène où il se fait verbaliser, il culpabilise le policier incapable de distinguer humainement en sa faveur l’esprit et la lettre d’un règlement. Mais enfin, sans être affreusement de droite, on peut attendre d’un chauffeur de bus qu’il ne conduise pas en téléphonant avec une lucidité altérée. 
De même pour le gendre, qui veut obtenir de la docteure une entorse «charitable» en sa faveur, par la violence si besoin. 

John a touché juste en parlant de Guédiguian comme d’un Ken Loach français. 
Et les réactions de ceux qui sont sortis navrés du constat désabusé, et finalement très peu militant à leurs yeux, d’une Angleterre ubérisée (Sorry we missed you, notre séance du 8 novembre), ne seraient guère plus indulgents devant ce film-ci. 
Sans doute même serait-ce pire, avec le souvenir d’une Ariane Ascaride à contre-emploi, qui a montré qu’elle est aussi une grande actrice dans le rôle de composition d’une briseuse de grève convaincante!

Restent ceux, dont finalement je suis, qui veulent croire là aussi à l’utilité d’un réalisateur qui présente le monde moderne sans fard, tel qu’il est, en faisant confiance au spectateur pour qu’il voie dans de tels constats très sombres avant tout matière à se révolter, à ne surtout pas accepter la vision d’enfer qui nous est présentée, à s’en indigner. 
Il en est tant d’autres, connus pour ne rien voir des laideurs de notre époque, du moins pour ne rien nous en montrer, nous laissant ainsi entendre implicitement que l’Angleterre post-thatcho-blairienne, l’Allemagne post-kohlo-schröderienne, ou la France post-sarkozysto-hollandienne, sont l’image satisfaisante du meilleur des mondes possibles. 
Un reproche qu’on ne peut faire ni à Loach ni à Guédiguian, c’est sûr, et - pour le coup - sans ambiguïté aucune. 
Jean-Marie



 «Gloria Mundi» de Robert Guédiguian.

           L’univers du nouveau film de Robert Guédiguian reflète désormais la tonalité tragique d’une société en perte de repères humanistes. Passé de l’optimisme militant de ses premiers films (à l’image du chaleureux «ré-enchanter le monde» de «Marius et Jeannette»!), oscillant entre faconde bon enfant et engagement dans les luttes sociales, ce nouvel opus a revêtu les oripeaux du désenchantement. Ces personnages d’une histoire d’aujourd’hui viennent de loin. Ils appartiennent à la galaxie de «héros» populaires qui constituent une communauté mouvante et pourtant cohérente dans la filmographie du cinéaste... Un sentiment tenace a imprégné le ressenti de «Gloria Mundi»: le regard que Guédiguian porte sur les idéaux de solidarité de classe a perdu la bienveillance qui l’accompagnait naguère. L’enracinement géographique est toujours le même: la ville de Marseille dans tous ses états. Elle reste un vrai personnage, sorte de juge de paix immobile, présence lourde, insondable qui enferme des hommes et des femmes réduits à n’être que des comparses de leur vie... Certes, déjà en 2000, «La Ville est Tranquille» semait les jalons de l’inquiétante incertitude, fêlure dans l’unanimisme de façade suggérée par les mots trompeurs du titre. Mais la possibilité d’un sursaut salvateur n’avait pas disparu: humanité débordante, optimisme et pessimisme confondus. Rien ne semblait encore joué pour l’avenir social. Avec «Gloria Mundi», l’équilibre précaire est rompu et le délitement du lien social, déjà en filigrane dans «La Villa», le précédent long du cinéaste, devient palpable, comme inscrit dans les fragmentations individuelles. L’itinéraire filmique suivi par Robert Guédiguian semble bien épouser les sinuosités désenchantées de l’époque, dressant ainsi une sorte de constat désabusé: individualisme rampant, culte de la réussite liée à l’argent, art du mensonge associé à la brutalité des pratiques professionnelles, violence, mépris de l’autre...Les digues ont cédé sous les assauts du “nouveau monde” libéral!
      J’ai été frappé par la proximité thématique de «Gloria Mundi» avec un des films marquants de cette année: «Sorry we Missed you» de Ken Loach, particulièrement lorsqu’on met en avant le piège, version moderne (libérale?) du miroir aux alouettes, dans lequel s’engouffrent ceux qui aspirent au label «premier de cordée» de l’ambition professionnelle, garante d’une «reconnaissance» sociale. Et même s’il existe des dissimilitudes entre les deux approches (chez Ken Loach, la simple survie quotidienne a pris le pas sur les affects induits par une «vie de merde» pour les personnages de Guédiguian), et bien que l’humour, omniprésent chez l’Anglais, soit remplacé par la sécheresse du trait chez le Français, leurs films dessinent les contours personnels d’une même société aux mutations impitoyables...
        Le titre, «Gloria Mundi», interpelle: la gloire du monde?...ou comment des mots associés à la parole religieuse s’immiscent dans le rendu d’un drame du monde séculier!..Doit-on y lire une intention du cinéaste visant à donner une épaisseur «romanesque»(!), voire une dimension théologique à son propos?...Des extraits de grandes œuvres musicales classiques sont fréquents dans ses films. Celui-ci ne fait pas exception. Elles accompagnent, malgré le risque de surlignage, de nombreuses séquences, témoignant ainsi d’une volonté de dépasser le simple constat édifiant pour élargir la portée sensible de l’œuvre. Le choix d’un titre aux résonances multiples pourrait alors faire sens..
           Intrigant aussi le prénom du bébé: Gloria! L’aveu est fait au hasard d’un dialogue qu’il vient du titre d’un film que les parents ont vu ensemble. S’agit-il de celui de John Cassavetes (1980) dans lequel le personnage de Gloria (incarné par Gena Rowlands) met sa vie en péril pour sauver un jeune garçon dont la survie lui a été confiée? La Sylvie de «Gloria Mundi» (Ariane Ascaride), grand-mère courage, rejoindrait alors la lignée des figures héroïques du film noir, partagées entre doute et inflexibilité, dernier espoir face au mur de l’adversité!...Ce n’est, peut-être, qu’un point de détail sans conséquence, mais il ajouterait une nouvelle corde de lecture à la panoplie des possibles... Sic transit gloria mundi!... Un bien beau film.
             Alain Le Déan
Les Amis du cinéma
Romorantin




Critique spectateur Allociné (prostitution, déjà...).

Réalisé par John Cassavetes en 1980,"Gloria" est une petite merveille du cinéma indépendant américain... Porté par l'immense Gena Rowlands (la femme du cinéaste et la mère de Nick Cassavetes), ce film hybride passionne et divertit. Les aventures tragi-comiques de Gloria Swenson, une ancienne prostituée dont le nom rappelle l'immense actrice Gloria Swanson, et du petit Phil Dawn, dont la famille a été tuée par la mafia, sont d'une beauté absolue ! Le film captive du début à la fin, avec beaucoup d'humour et beaucoup de virtuosité. Un scénario peu complexe permet d'exceller dans tous les autres domaines, que ce soit la réalisation, les acteurs, la musique, l'ambiance... Un classique !



J'ai tapé Valetti-Gloria Mundi Il y a plein de choses... y a pas que les acteurs qui font la bande à Guédiguian, il y a Valetti

 Je vais te faire une annonce sur Valetti d'ici peu.
Michel Pinglaut


Sur Valetti:



Serge Valletti vit depuis plusieurs années à Avignon.
PHOTO ANGE ESPOSITO

LA PROVENCE

Cinéma : Serge Valletti, le scénariste attitré de Robert Guédiguian, est avignonnais
Le dramaturge Serge Valletti a coécrit "Gloria Mundi", sur les écrans mercredi
Par Fabien Bonnieux

Après-demain sort au cinéma le troisième long-métrage que l'Avignonnais Serge Valletti a coécrit avec Robert Guédiguian. Après Au fil d'Ariane (2014) et La villa (2017), Gloria Mundi retrouve, en tête de casting, l'immuable Ariane Ascaride. L'actrice a reçu pour ce rôle la coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise. Mots choisis avec Valletti, dramaturge français parmi les plus joués dans le monde.

L'enfance
Valletti a baigné sur les tournages de cinéma puisque son père, Alexandre Valletti, alias Clarence Weff, a écrit des scénarios dans les années 60 pour Georges Lautner ou Pierre Grimblat. En 1983, Serge Valletti a signé son premier scénario de cinéma : "Balles perdues était l'adaptation du premier roman de mon père Mince de pince, paru dans la Série noire", raconte-t-il.

Les Ascaride
"Je connais Ariane Ascaride depuis longtemps, on a grandi dans le même quartier marseillais, la Plaine. J'ai écrit en 2004 une pièce pour elle, Pour Bobby, et en 1990, Pierre, l'un de ses grands frères, avait monté au théâtre ma pièce Papa, déjà avec Ariane. À chaque fois, je passais des soirées avec Robert (Guédiguian), mais il n'y avait pas de projet ensemble. En 2012, j'appelle Ariane au téléphone et elle me dit : "Robert veut te parler". C'est là qu'il m'a dit : "J'aimerais qu'on écrive ensemble un film pour Ariane qui se passe à Marseille".

4 films à quatre mains
En réalité, Gloria Mundi n'est pas son 3e film écrit avec Guédiguian mais le 4e. "On en a fait un pas encore tourné, la comédie L'embarquement pour Cythère". Robert Guédiguian dit de Valletti qu'il est "barré et baroque". Et comment Valletti voit l'univers de Guédiguian sur grand écran ? "C'est la famille au sens marseillais, dans ce que ça a de positif et négatif, c'est la parole donnée, la gentillesse, la violence, les odeurs. Une ambiance de quartier. C'est chez moi, en fait !"

La complicité
"Quand on écrit un scénario, avec Robert, je monte à Paris, on travaille dans sa cuisine ou dans les bureaux de Agat Films & Cie. Je lui pose des questions car lui sait où il veut aller. Mais au départ, il n'y a pas d'histoire, pas de thème à aborder. On sait où ça va se tourner, quand, avec quels acteurs. Après, ce sont des conversations à bâtons rompus. Par exemple, on parle des films qui nous plaisent, lui, Fanny et Alexandre de Bergman, moi Paris Texas de Wenders. Pour La villa, on a parlé de théâtre, de Tchekhov. Les personnages, les dialogues, ce sont les pièces d'un puzzle. À un moment, ça se cale. Robert peut me décrire une scène, moi je peux écrire un long dialogue sans qu'on sache encore où il va s'intégrer. Je note tout dans un cahier que je ramène chez moi, à Avignon. Je retranscris les scènes sur l'ordinateur, je rajoute des choses, je les envoie par mail à Robert, qui apporte des corrections. Ce sont des va-et-vient permanents si bien qu'à la fin, on ne sait pas qui a fait quoi. Pour Gloria Mundi, au début, on savait que ce serait un huis clos, avec le spectateur qui verrait le monde à travers les personnages. Quand j'écris un scénario avec Robert, j'ai l'impression qu'on prépare un casse, qu'on cherche comment s'échapper, qu'est ce qu'on va faire à ce moment-là pour changer de vie. Tout est tourné vers le projet. Un scénario, c'est de la matière, pas des idées."






Envoi de Michel Pinglaut sur Valletti: 


Pourquoi Aristophane ?
 Ma 1ère rencontre avec ce jeune auteur d’il y a 2 500 ans ? Ce fut à la Maison de la Culture de Bourges, le 1er ou le 2 octobre 1969, avec le théâtre des Cothurnes, théâtre du 8e à Lyon. Ce jour-là, Marcel Maréchal et sa troupe jouaient  « La Paix », dans une traduction  modernisée de  Victor-Henri  Debidour ( 1911-1988) . Je me souviens avoir ri à : «  passe-moi le sel » , qui était devenu : « passe-moi le Cérébos ! ».  Cette «  Paix » avait été  au répertoire du T.N.P. de Jean Vilar,en 1961, avec Michel Bouquet. Je dois beaucoup à la F.O.L. – Ligue de l’Enseignement. Nous avons choisi «  Lysistrata » , traduite en «  Démobilisette » par le même Debidour qui faisait référence à la Guerre d’Algérie du XXe siècle. C’était au stage  de réalisation «  Théâtre en Juillet » , à St-Germain-du-Puy , au château de Villemenard. Certains de ces  actrices, acteurs sont devenu.e.s professionnel.le.s. Nous avons vu aussi, à Chartres, pour des rencontres régionales d’amateurs, «  l’Assemblée des femmes  » , adaptation contemporaine du dramaturge de l’ex-RDA, Heiner Muller, marxiste sans parti.  J’ai aussi vu «  Les Oiseaux », à Vierzon, montés par Bruno Nyon.Alors, vous pensez bien que le défi  -génial- de réécrire  Aristophane en « TOUTARISTOPHANE » m’a séduit.

Toutaristophane et Serge  Valetti
La presse-people n’existait pas à l’époque en Grèce. Nous ne savons pratiquement rien sur l’homme Aristophane.
Né en - 445 avant J.C. ? Mort en -387 ou – 375 ?
début au théâtre : - 427 . 40 pièces à son actif : 11 retrouvées. Ce sont elles que S. Valetti a retravaillées.
Les Acharniens : - 425. Traduits en Sacré Bonhomme  par Valetti.
Les Cavaliers : - 424. Les Marseillais. On y retrouve Marius et Olive.
Les Nuées : - 423. Idées  Fumantes.
Les Guêpes : - 422. Affaires Guêpes.
La Paix : - 421. Ah la Paix !
Les oiseaux : - 414. Les Piaffas et …23 oiseaux.
Lysistrata : - 411. La stratégie d’Alice.
Les Thesmophories : - 411. Fameux Carnaval. Valetti remplace Euripide en Federico Fellini et invente Coccinelle , travesti.
Les Grenouilles : - 405. Reviennent les Lucioles. Nous retrouvons Fellini, mais aussi Pier Paolo Pasollini.
L’Assemblée des Femmes : - 392. Cauchemar d’Hommes.
Ploutos :  - 398. L’Argent.
Enfin, Valetti rassemble  les fragments de 33 pièces : On entend des flûtes au loin.
 Serge Valetti
Il naît  en 1951, à Marseille.Ah ! Marseille ! Nous retrouvons les Phocéens et leur ville dans l’inspiration de  ses pièces : «  Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le Vieux-Port » , «  Jésus de Marseille » , « Je m’en rappelle – 579 impressions marseillaises »… Dernièrement, à Vierzon, a été projeté  le film de la bande à Guédiguian, «  Gloria Mundi  » . Valetti est co-auteur du scénario, qui se déroule à... Marseille.  
Sa 1ére pièce, «  Les Brosses » , date de 1969.
Pour Aristophane,  « Tout est parti  du lycée, où il découvre  que les « Plaideurs  » de … Jean Racine, sont une adaptation  - incomplète - des « Guêpes » .   Il commence  avec « Ploutos  »  au « Théâtre de la Criée » de Marseille.Il s’attelle à des adaptations, présentées au public , lors des Nuits de Fourvières en 2011. Il  va continuer pour Marseille-Provence 2013,  pour la MC2 de Grenoble,mais finalement, il  termine aux Nuits de Fourvières en 2016.
« Il existe évidemment d’excellentes traductions d’Aristophane, notamment celles de  V.H. Debidour qui font référence. Mais les traducteurs s’ils connaissent bien le grec, connaissent, en général, mal le théâtre, et pas du tout le comique » .
Sa pièce « Le jour se lève, Léopold » a été jouée à la Maison de la Culture de Bourges, dans une mise en scène de Michel Didym, les 12 et 13 février 2009.
Avec Didier Pralon, professeur de grec ancien, il a animé une recontre au nouveau  festival « Aux 4 coins du mot  » , en juin 2019, à la Charité s/Loire

Michel Pinglaut

(reprendre mes bios antérieures)
 Avec «  Toutaristophane  », il a  collaboré à la 1ère nuit des libraires, le 14 janvier 2017,à  «  la Plume du Sarthate  », librairie brillamment tenue par Isabelle Le Cléac’h. Il a redonné cette « lecture-passion », à Villabon, le 15 février 2018.
Toutaristophane, de Serge Valetti ,en 6 volumes, ( 2012- 2016), édition de l’Atalante.

prévu en janvier le 23, avec Double Coeur au Palais Jacques Coeur de Bourges

Détails ici:

http://www.gilblog.fr/expositions_spectacles/toutaristophane-par-michel.html




> Lecture d’hiver “ToutAristophane” par Michel Pinglaut Jeudi 23 janvier 2020 à 19H30. Salle des festins du Palais Jacques Cœur, Bourges. Une soirée "Lecture d’hiver" organisée par Double Cœur. Entrée libre sur réservation. Merci de confirmer votre présence à double.coeur18@orange.fr ou au 02 48 21 04 71 




Le Canard enchaîné 27 novembre 2019





N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité du mois,
 qui concerne :


Université populaire du Pays de Vierzon
Café repaire
Berry latino
Médiathèque Vierzon
Amnesty International
Office de tourisme
Berry Latino
Semaine de la laïcité
La colonisation détournée
Dans Vierzon à vélo
Maison de la Culture Bourges
Le Hublot Bourges
AMAPP Croc'panier
L'Homme de boue au Mac Nab
Livre enfant berrichon
Double Coeur
Contre les pesticides
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic


(Depuis le début du blog:)


Le 26 mai 2019, le blog a franchi le cap des 100 000 vues:















LE SAVEZ-VOUS?
(La réponse s'obtient en cliquant sur les images)

"Parler pour tout dire."

                     
 Ça concerne quoi?



                      C'est quoi, et c'est depuis quand?






COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.







Carte d'adhérent
 Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...


Autres tarifs au Ciné Lumière: 


Berry républicain 2 décembre 2017



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