dimanche 24 janvier 2016

LES SAISONS

18ème séance avec débat






AVANT-PREMIERE
CINE DEBAT 
EN PRESENCE DE LAURENT CHARBONNIER ET DE FREDERIC SABRANA

LES SAISONS
Film de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud  (2015 - 1h35)

Laurent Charbonnier, cinéaste animalier, a participé au film comme directeur de la photo. 
Frédéric Sabrana a participé comme responsable des cascades pour les chevaux et les loups (notamment). 
Ils sont venus nous parler de ce tournage hors du commun.




SAMEDI 23 JANVIER (CINE DEBAT)
20H30

animaux, nature,...



Les Saisons. Peu de place pour la parole dans cette célébration de la beauté visuelle de la nature qui nous   entoure. Présents dans la salle le directeur de la photographie et un cascadeur ont initié le public  ébahi à quelques secrets de tournage et chacun conçoit l'énorme volume de travail accompli pour  réaliser un film de cette magnitude. On se laisse happer par les mouvements de caméra, et l'on  rejoint la valse des chevaux, des cerfs et autres loups, heureux de constater que tout ceci n'est  pas cantonné dans quelque contrée éloignée et magique mais se passe autour de nous en  permanence si on sait regarder la nature avec un œil avisé et attentif.
Si la capacité de s’émerveiller est le propre de l’enfant alors nous étions tous des enfants dans la salle hier soir. Peu importe l’âge tout un chacun est séduit par les chorégraphies des chevaux, les confrontations des cerfs et les courses effrénées des bouquetins. Tout un chacun est sorti de la salle avec ses questions, qui sur la partie technique, qui sur la place de l'homme sur la terre, qui sur la vie de telle ou telle espèce.
Si alors le questionnement est le propre de l’homme nous étions servis et sortons enrichis d'une multitude d'émotions qui sauront mieux nous guider vers une meilleure compréhension de notre milieu.
John


Saisons! Comment ne pas être époustouflé par la beauté des images ...Mais j'ai été agréablement surpris par la qualité et la diversité de la musique , loin de toute dysniaiserie prévisible .
Oserais-je citer ici un trait d'humour , entendu sur France Inter, à propos de ce film  :"C'est quand même gonflé d'avoir fait sponsoriser ce film animalier par Pathé!!!"
JMB



LA NOUVELLE REPUBLIQUE.FR
Loir-et-Cher - Cinéma
Il apprivoise chevaux et loups pour les besoins d'un film




http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Loisirs/Cinema/n/Contenus/Articles/2016/01/23/Il-apprivoise-chevaux-et-loups-pour-les-besoins-d-un-film-2600671

A la tête de l'Alméria Parc de Salbris, le cascadeur et dresseur de chevaux Frédéric Sanabra a créé un lien fort avec Nelly, cette jument konik polski, durant le tournage.

Cascadeur et dresseur de chevaux, Frédéric Sanabra, de l’Alméria Parc de Salbris, a participé au dernier film de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud.
Dans le milieu du cinéma, Frédéric Sanabra, 50 ans, à la tête de l'Alméria Parc de Salbris et fondateur de Pegase Prod, est connu comme le loup blanc. Il ne compte même plus les films à son compteur. Ses participations aux tournages de « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola, de « Geronimo » de Tony Gatlif, de « L'Assassinat d'Henri IV » de Jacques Malaterre… lui ont permis de côtoyer des pointures du 7e art.
C'est pour ses compétences et ses expériences de cascadeur et de dresseur de chevaux que Frédéric Sanabra a été choisi par Jacques Perrin et Jacques Cluzeau, les coréalisateurs de « Les Saisons ». Ce long-métrage relate la longue et tumultueuse histoire commune qui lie l'homme aux animaux. Il sortira dans les salles mercredi 27 janvier.
Pendant huit mois, dans différentes régions de France, l'amoureux des équidés a dû relever de nombreux défis pour répondre aux attentes des cinéastes. « Avant de tourner la scène de la course des chevaux poursuivis par des loups, j'ai dû, dans un premier temps, me faire accepter des konik polski, une race ancienne de chevaux élevée à l'état sauvage, explique le dresseur. Au début, ces animaux étaient inapprochables. Il a fallu que je sépare les groupes qui s'étaient naturellement constitués, que j'écarte des mâles dominants, pour au final constituer un troupeau de douze bêtes afin de participer à cette course, filmée à côté de Bourg-en-Bresse. »
" Jacques Perrin content du résultat "
Progressivement, en fabricant des parcs pour isoler certains chevaux, Frédéric Sanabra construit sa scène. Pour faciliter son travail, il est venu sur le lieu de tournage avec trois de ses chevaux qu'il connaît parfaitement, comme pour montrer aux autres ce qu'il attendait d'eux. Dans le même temps, il s'est aussi occupé des loups, amenés à courir après les équidés. Comment parvenir au but tout en évitant un carnage ? « Avec du travail et de l'entraînement, on s'est rendu compte que c'était possible. Et un jour, au bout de deux mois et demi, on a lâché, devant la caméra, les chevaux et les loups, et tout a fonctionné comme prévu. Jacques Perrin était très content du résultat. » Le dresseur s'est pris d'affection pour la jument Nelly (une konik polski) qu'il a ramenée à Salbris, où elle s'est parfaitement acclimatée.
Frédéric Sanabra prend parfois des risques. En témoignent ses nombreuses interventions chirurgicales. A quelques reprises, il s'est fait peur sur des tournages, mais la professionnalisation du métier laisse peu de place à l'improvisation. Quotidiennement, le cascadeur et dresseur s'entretient physiquement, notamment avec ses chevaux, pour qui l'entraînement journalier est aussi une condition pour perdurer.
L'équipe de l'Alméria Parc de Salbris vient de signer un nouveau contrat avec le Domaine de Chambord, où elle présentera un spectacle inédit au printemps prochain.
Projection en avant-première du film « Les Saisons », samedi 23 janvier, à 17 h, au cinéma Le Palace, à Romorantin. A l'issue de la projection, Frédéric Sanabra et Laurent Charbonnier, le cinéaste animalier solognot, qui ont participé tous les deux au long-métrage, seront présents.
Claire Neilz


LE FILM DE LA SOIREE
(photos Soraya Aliche)



Tout va bien pour Francis qui a d'abord présenté ses deux invités.



Il en parle avec naturel, mais ce qu'il a dû faire était hors norme. On était étonnés par la maîtrise de telles masses en mouvement et en situation (au moins en apparence) de grande violence. Mais aussi par des situations paradoxales, comme celles entre le félin et le faon, par exemple. Mais là on n'en dira pas plus : il faut croire aux émotions suscitées par le film.





Maintenant on connaît (presque) tous les détails. On sait même ce qu'est un animal "imprégné": il a reçu une empreinte humaine, mais est capable de retourner à l'état sauvage.




Le public a posé ses questions et a fait part de son ressenti : on a été séduit par les belles images, l'originalité et la variété des prises de vue et des séquences. Par la variété des espèces aussi (les oiseaux, notamment). 
Le message du film a été jugé plutôt soft. Des militants pro-nature auraient souhaité un engagement plus précis et plus revendicatif. C'est un film grand public, dont le propos pourrait se ramener à persuader le spectateur qu'une nature aussi belle doit être à tout prix aimée et donc préservée. Ce n'est sans doute déjà pas si mal. 






Les belles images, l'atmosphère, c'est l'affaire de Laurent Charbonnier, et dans un tel film c'est évidemment capital. 
Pas qu'avec les gros animaux ou les prédateurs les plus spectaculaires (les bison, les loups). Mais on retient les gouttes d'eau ou les feuilles qui se détachent. On reconnaît des scènes de dessin animé, comme la naissance de Bambi (avec les animaux spectateurs) ou l'écureuil fou avec son gland dans l'Age de glace


























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