LA FILLE DU PATRON
Film de et avec Olivier Loustau et Christa Théret... (1h38)
VENDREDI 22 JANVIER (CINE DEBAT)
20H30
comédie dramatique, romance
rugby, sport, entreprise, textile, ergonomie...
La Fille du Patron
Film sur le rugby, sur la vie de l'entreprise, sur le couple ? C'est un peu tout cela à la fois sans que le réalisateur choisisse clairement sa préférence comme thème principal. C'est bien ce manque de manichéisme qui est un des points forts de cette réalisation car l'on évoque de nombreuses questions de société en évitant de produire un film à thèse.
Les amateurs de rugby ont vu des séquences de jeu fort crédibles (voir « Invictus » ou « This Sporting Life » pour d'autres traitements de ce « noble art ».) Les amateurs de drames dans le couple ont pu vivre la fin de partie d'un couple ouvrier catalysée par la rencontre du mari et « la fille du patron » venue dans l'usine afin de faire une étude ergonomique dans l'entreprise. L'entreprise qui est au cœur du film avec un navire qui craque de toutes parts sous les coups de butoir de Bruxelles, de la concurrence Turque et Tunisienne, des difficultés de trésorerie et l'éventualité de la vente de l'entreprise.
Des tensions à tous les niveaux, toutes les articulations sont fortement sollicitées aussi bien du côté du patron que des ouvriers, la mêlée est bien en place mais quelqu'un doit céder, quelqu'un devra faire des frais de la confrontation. Ce sera l'ouvrier blessé à son poste de travail suite à l'accélération des cadences pour rester compétitif, mais aussi le patron poussé à vendre, et le chef d'équipe augmentant la vitesse des machines au-delà du raisonnable.
Sans « happy end » chacun s'invente sa suite et fin, l'entreprise reprendra son activité, un nouveau couple se crée et la nouvelle saison de rugby est attendue impatiemment.
John
Un contribution au débat de JMB :
synthèse rapide d'une conversation péricidresque après film
Un film sympathique destiné à faire du bien mais qui évite le plus souvent les écueils qu’on pouvait pressentir : excès de bons sentiments, naïvetés sur les rapports sociaux, relations amoureuses peu crédibles, grossièreté du langage gratuites dans les dialogues entre ouvriers, filmage peu convaincant des scènes de sport amateur, happy end forcé, seconds rôles plus faibles que les personnages centraux,… Ce sont les pièges dans lesquels on risque de tomber fréquemment, mais ce film-ci les évite donc plutôt bien.
On est rassuré sur la mise en scène dès la séquence d’ouverture : une apparente confusion avec une caméra portée qui semble bouger au hasard, mais les scènes captées sont presque toujours pertinentes et signifiantes. La suite est de cette veine, et la maîtrise du rythme (alternance de scènes de grande tension et de scènes d’intimité calme) en font un film plus qu’estimable, sinon grandiose.
Rappel ou information :
http://www.droit-travail-france.fr/entreprises-concernees-ds.php
Etablissement de moins de 50 salariés
Dans les entreprises de moins de 50 salariés, la désignation de délégué syndical n'est pas obligatoire. Dans ces établissements, le délégué du personnel peut être désigné délégué syndical par un syndicat. Si le délégué du personnel a été présenté par un syndicat à l'élection de délégué du personnel, seul ce syndicat a le droit de le désigner délégué syndical.
Le délégué syndical d'établissement de moins de 50 salariés dispose uniquement du crédit d'heure de son poste de délégué du personnel et son mandat s'achève en même temps que son mandat de délégué du personnel
Un rapprochement possible : ressemblances et différences.
Les virtuoses (1996)
Les Virtuoses (Brassed Off) est un film britannique écrit et réalisé par Mark Herman. Les principaux acteurs sont Pete Postlethwaite, Tara Fitzgeraldet Ewan McGregor.
Ce film a reçu le césar du meilleur film étranger.
Au milieu des années 1990, dans le petit village de Grimley, dans le nord de l'Angleterre, des mineurs et leurs familles se battent contre la fermeture de leur mine dans le cadre du programme national de fermeture des houillères au Royaume-Uni. Parmi eux, un groupe de brass band qui manque d'espoir conduit par Danny (Pete Postlethwaite). Ils sont partagés entre leur amour de la musique et leur espoir de participer à la finale du championnat national des brass bands, et la perspective de perdre leur travail et de voir leur communauté se disloquer. C'est l'arrivée d'une nouvelle, Gloria (Tara Fitzgerald), seule femme du brass band, qui va leur redonner l'envie de jouer ainsi que l'espoir dont ils manquaient.
Mais les événements successifs vont venir ruiner peu à peu leurs espoirs, à l'image de Phil (Stephen Tompkinson) abandonné par sa femme qui ne voit que le suicide comme solution, Danny à la santé fragilisée par une silicose, qui manque de mourir en apprenant que sa mine et son brass band sont condamnés et Andy (Ewan McGregor) tiraillé entre son amour pour Gloria et le fait qu'elle soit employée par la commission chargée de liquider la mine .
Cependant, leur amitié, mais aussi leur envie de montrer au Royaume-Uni leur fierté d'être mineurs, vont leur permettre d'atteindre la finale au Royal Albert Hall à Londres, et de sauver leur honneur à défaut de leur emploi.
« La Fille du patron » : des ouvriers
au-dessus de la mêlée
LE MONDE | 05.01.2016
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Les petites équipes font les grandes histoires. Dans La
Fille du patron, c’est de rugby qu’il s’agit, mais pas de celui qui attire les
médias et les foules : le destin collectif auquel le film s’attache est
celui du FC Tricot, équipe de rugby d’entreprise qui tente de rester soudée
dans la tourmente, lorsque l’entreprise textile dont elle porte les couleurs
est menacée de faillite. Pour compliquer les choses, Vital (Olivier Loustau),
chef d’atelier et entraîneur, tombe amoureux d’Alix (Christa Theret), venue
faire une étude ergonomique dans l’entreprise – ce qui ne contrarierait pas
grand monde si Alix n’était également la fille du patron. Trahison des copains,
trahison de sa femme, trahison de l’équipe, c’est tout juste si Vital n’est pas
accusé de faire couler l’entreprise à lui seul.
En 1996, un beau film anglais réalisé par Mark
Herman, Les Virtuoses, racontait plus ou moins la même histoire, à ceci
près que celle-ci se déroulait dans une mine anglaise menacée de fermeture et
que les répétitions de fanfare y tenaient lieu d’entraînement de rugby.
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