BELIERS
Comédie islandaise de Grímur Hákonarson avec Sigurður Sigurjónsson, Theodór Júlíusson... Festival de Cannes 2015. (2015 - vostf - 1h32)
VENDREDI 8 JANVIER (CINE DEBAT)
20H30
C'est un film sur le patrimoine, sur la transmission, sur la définition de valeurs paysannes qui se trouvent fortement menacées dans un monde agricole moderne aseptisé, standardisé et calibré. Hors calibre nos deux géants se battent avec leurs armes pour leur survie.
Voir article ci-joint sur le thème de la survie dans le cinéma.
John
Le Monde Idées
Culture de la survie, survie de la culture
LE MONDE | 08.01.2016
Les attentats du 13 novembre 2015 ont cristallisé, de manière tragique, un air du temps. Celui du sentiment retrouvé de notre finitude, de la conscience de notre précarité, individuelle mais aussi collective. Longtemps escamoté, le spectre de la mort resurgit en Occident, et ne se réduit pas aux oripeaux de jeunes nihilistes se faisant exploser parmi des foules pacifiques. L’impression est que nous sommes passés, pour parler comme dans les films d’action, en « mode survie », sinon concrètement du moins mentalement. La culture populaire, point d’observation idéal pour mesurer l’état des mentalités, en témoigne. Nous vivons aujourd’hui dans une ambiance de catastrophe. Le phénomène a été capté par l’industrie des loisirs dans les années 1970, décennie déchaînée et angoissante : fin des «trente glorieuses », retombée des utopies, radicalisation des luttes, apparition du terrorisme.
On assiste à la naissance concomitante, du côté de ce grand incubateur de mythes contemporains qu’est Hollywood, de deux genres ayant pour trait commun la survie de leurs personnages. Le film catastrophe (La Tour infernale, de John Guillermin, 1974, inspiré par la construction du World Trade Center…) et le « survival », sous-genre réaliste du film d’horreur (Délivrance, de John Boorman, 1972). Le film postapocalyptique, qui existait quant à lui dès les années 1950, explosera dans les années 2000. Cette spécialité, sortie du rayon hollywoodien « faisons-nous peur », s’est, en attendant, diffusée dans d’autres loisirs de masse, comme la télévision (apparition...
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/08/culture-de-la-survie-survie-de-la-culture_4843893_3232.html
Le Monde 9 janvier 2016 |
Optimiste ou pessimiste? Comme toujours, la salle fut divisée. Mais on ne vous révélera pas la fin. Faut pas gâcher...
Est-ce qu'on rit dans ce film? Réponse oui, ne serait-ce qu'avec le chien facteur: irrésistible.
Le trouverez-vous dans Le Roman de Renard?
Le Roman de Renart est un ensemble disparate de récits animaliers en octosyllabes de longueur variable et composés par différents auteurs, appelés dès le Moyen Âge «branches». Les branches les plus anciennes (v. 1174) sont attribuées à un certain Pierre de Saint-Cloud. Dès le xiiie siècle, les branches sont regroupées en recueils, apportant une certaine unité. Les auteurs du Roman de Renart sont principalement anonymes sauf quelques auteurs nommés : Richard de Lison, Pierre de Saint Cloud et le Prêtre de la Croix en Brie. C'est du nom de Renart que provient le mot renard, qui a remplacé le mot goupil dans la langue française.
Renart : le renard (appelé goupil dans le roman, car c'était le terme en usage à l'époque) espiègle, rusé, personnage principal de ces récits. Complexe et polymorphe, allant du bon diable redresseur de torts tel Zorro (renard en espagnol) au démon lubrique, fripon et débauché, il incarne la ruse intelligente liée à l'art de la belle parole. Aussi appelé « le maître des ruses »
Ysengrin : le loup, éternel ennemi de Renart, toujours dupé. Son épouse, Dame Hersent la louve, fut jadis violée par Renart, d'où une éternelle rancœur. Il est l'oncle de Renart.
Drouineau, l'oiseau.
Bruyant, le taureau.
Primaut, le damp (seigneur) loup (frère d'Ysengrin).
Noble, le lion : roi des animaux.
Fiere, la lionne : son épouse
Beaucent, le sanglier.
Espineux, le hérisson.
Belin, le mouton.
Petitfouineur, le putois.
Baudoin (ou Bokart), l'âne : secrétaire du roi.
Brun (ou Bruno ou Bruin), l'ours (d'après la couleur de sa robe, ou d'après un nom germanique traditionnel).
Chanteclerc, le coq : il fut emporté par Renart, mais s'en tira sain et sauf.
Chanteclin, le coq : il est le père de Chanteclerc.
Couart, le lièvre.
Eme, le singe : époux de Dame Rukenawe, la guenon.
Grimbert, le blaireau : défenseur et cousin de Renart.
Grymbart, la renarde : sœur de Renart.
Hermeline, la renarde : épouse de Renart, qui eut quelques démêlés avec Hersent.
Hersent, la louve : épouse d'Ysengrin, qui fut jadis violée par Renart.
Tibert, le chat : il se fit malgré lui piéger par Renart, mais se montra régulièrement un rival également rusé.
Tiécelin, le corbeau : il déroba un fromage à la fenêtre d'une maison de campagne et se le fit voler par Renart.
Cado, le canard
Blanche, l'hermine.
Brichemer, le cerf : sénéchal.
Bernard, l'âne.
Corbant, le freux.
Sharpebek : épouse de Corbant.
Coupée, la geline.
Courtois, petit chien.
Drouin, le moineau.
Hubert, l'escoufle (milan, rapace propre aux régions chaudes et tempérées).
Firapel, le léopard.
Jacquet, l'écureuil.
Dame Mésange, la mésange dont le fils a Renart pour parrain.
Musart, le chameau : légat du pape.
Ordegale, castor.
Pantecroet, la loutre.
Percehaie, Malebranche, et Renardel ou Rovel : Fils de Renart et d'Hermeline.
Roonel (ou Roënel), le mâtin (gros chien).
Dame Rukenawe, la guenon : épouse d'Eme, le singe.
Tardif, le limaçon.
Rousse la mère.
Pinte et Copette: les deux poules.
Pelé : le rat
Mouflart : le vautour
Le Jugement de Renart (Oxford, Bibliothèque Bodléenne).
Quand le bélier refuse de se laisser tondre
Le Canard enchaîné 12 avril 2016 |
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