A LA VIE
Film français de Jean-Jacques Zilbermann. (2014 - 1h44)
Avec Julie Depardieu, Suzanne Clément, Johanna ter Steege.
Ce film, plusieurs s'en souviennent et l'ont même déjà vu, a été projeté au Ciné Lumière au soir de la deuxième journée - le samedi - dans le cadre des Rendez-vous du Cinéma de la Région Centre.
Nous n'allons pas faire semblant de le découvrir ici.
Voici donc ce que nous en disions alors :
Avec Julie Depardieu, Suzanne Clément, Johanna ter Steege.
VENDREDI 12 DECEMBRE
CINE DEBAT A 20H30
Ce film, plusieurs s'en souviennent et l'ont même déjà vu, a été projeté au Ciné Lumière au soir de la deuxième journée - le samedi - dans le cadre des Rendez-vous du Cinéma de la Région Centre.
Nous n'allons pas faire semblant de le découvrir ici.
Voici donc ce que nous en disions alors :
Comme hier, le réalisateur s'est déclaré émerveillé de voir pour la première fois son film dans une définition aussi exceptionnel sur un écran aussi grand. Indiscutablement un atour majeur de ce cinéma. Curieusement, ce sont maintenant les autres qui en parlent le mieux, tant les Vierzonnais s'y sont vite habitués.
Encore une soirée merveilleusement réussie, avec cette fois en prime - cerise sur le gâteau – un Thierry qui a pu jouer à plein son rôle de transmetteur d’émotion et de connaissances. Il est vrai qu’avec trois micros c’est beaucoup plus facile.
A retenir entre beaucoup d’autres éléments :
Les acteurs choisis pour reproduire les conditions de l’histoire (entrer en contact avec des caractères forts dont on ne sait s’ils vont s’entendre à ce point d’incandescence). Une relation à chaque fois menacée mais si forte qu’elle a résisté jusqu’au bout sans réelle crainte.
L’actrice canadienne vue récemment dans Mommy dans un rôle étonnant (Suzanne Clément).
Un petit film final ancien d’où est sorti le film moderne et qui suscite à chaque fois chez le réalisateur une émotion irrépressible. Si bien qu’on a à la fois la première et la (presque) dernière glace.
Les allusions aux éléments de la panoplie communiste de l’époque. Même Staline et sa très osée « omelette sans casser les œufs », mais surtout la chance d’avoir des parents communistes : autant d’éléments qui ne manquent pas de créer une onde particulière dans le public de Vierzon.
Un alliage sans défaut d’éléments biographiques puissants et de fiction efficacement écrite. "Je m'empresse de répondre à une question à laquelle tout le monde pense sans jamais me la poser. Non, je ne suis pas l'enfant du Club Mickey ! "
La séquence où Hélène va retrouver son amie Lili et se cache, remplie d’espoir et d’appréhension mêlés.
La maman du réalisateur avait coutume de dire qu'elle allait à Auschwitz plage quand elle rejoignait ainsi annuellement ses amies. C'était le premier titre du film. Le producteur a été très insistant en faveur du titre actuel.
La maman du réalisateur avait coutume de dire qu'elle allait à Auschwitz plage quand elle rejoignait ainsi annuellement ses amies. C'était le premier titre du film. Le producteur a été très insistant en faveur du titre actuel.
Les cérémonies des premières depuis le camp d’Auschwitz : premier vrai appartement, premier vrai repas, premier bain, premier shabbat,…
Le camp d’Auschwitz reconstitué brièvement au début malgré les préceptes lanzmanniens, mais qui trouve ici sa parfaite légitimité.
Extraordinaire histoire de ce soldat russe qui sort du camp de concentration en la prenant dans ses bras une déportée de 35 kg, qui l'épouse ensuite et qui s'installe avec elle au Canada."Après tout, ce sont les Russes qui nous ont libérées."
L'évacuation du camp fut loin d'être une libération immédiate et sans danger. Les nazis ont rendu l'évacuation particulièrement meurtrière.
Les anecdotes anodines dans tout autre contexte qui prend dans celui-ci une dimension tragique source de possibles rancunes et de conflits potentiels. Et il convient de se faire pardonner plus tard pour avancer ensemble. Au risque d'être brutal dans l'aveu de la "faute".
Emouvant témoignage d'une dame qui s'est trouvée seule dans la salle avec sa voisine à Saint-Cyprien lors d'une projection de Nuit et Brouillard. Cette dernière lui a montré son tatouage de déportée sur son bras.
Et Jacques, le directeur d'exploitation du Ciné Lumière, l'avez-vous repéré?...
Extraordinaire histoire de ce soldat russe qui sort du camp de concentration en la prenant dans ses bras une déportée de 35 kg, qui l'épouse ensuite et qui s'installe avec elle au Canada."Après tout, ce sont les Russes qui nous ont libérées."
L'évacuation du camp fut loin d'être une libération immédiate et sans danger. Les nazis ont rendu l'évacuation particulièrement meurtrière.
Les anecdotes anodines dans tout autre contexte qui prend dans celui-ci une dimension tragique source de possibles rancunes et de conflits potentiels. Et il convient de se faire pardonner plus tard pour avancer ensemble. Au risque d'être brutal dans l'aveu de la "faute".
Emouvant témoignage d'une dame qui s'est trouvée seule dans la salle avec sa voisine à Saint-Cyprien lors d'une projection de Nuit et Brouillard. Cette dernière lui a montré son tatouage de déportée sur son bras.
Et Jacques, le directeur d'exploitation du Ciné Lumière, l'avez-vous repéré?...
Combien de cerises sur cet excellent gâteau ? En voici une autre. La disponibilité du réalisateur et de l’équipe de Berck en général qui a permis d’approfondir bien des points qui nous tenaient à cœur, au risque de mettre en péril le repas pourtant tardif.
Le public a manifesté son admiration et sa gratitude pour le film. Il faut aussi remercier pour la gentillesse et l’humanité de cette rencontre.
Jean-Jacques Zilbermann au Ciné Lumière.
Maintenant, l'important c'est de ne pas manquer le prochain film.
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