séance avec débat |
Bonjour à toutes et tous,
Au cinéma jeudi 31 OCTOBRE à 20h30 - le film "TOXICILY" de François-Xavier Destors.
Il sera encore en salle
- Dimanche 3 novembre à 11h00
- Lundi 4 novembre à 14h00 et à 18h30
- Mardi 5 novembre à 13h55 et à 17h15
Pour toute information, voir le blog
Edwige
Synopsis
En Sicile, au Nord de Syracuse, l'un des plus grands complexes pétrochimiques d’Europe empoisonne depuis 70 ans l'environnement et les hommes. « Mieux vaut mourir d’un cancer que mourir de faim », entend-on sur la plage qui borde la raffinerie. Dans un contexte d’omerta et de résignation, le film donne la parole à ceux qui luttent et qui survivent au cœur d’un territoire sacrifié sur l’autel du progrès et de la mondialisation.
N'hésitez pas à laisser vos commentaires.
Si vous n'y parvenez pas, essayez de débloquer la situation en vous rendant sur cette page:
https://cinegraphe.blogspot.com/2015/03/commentaire-mode-demploi.html#more
On a remarqué d’emblée, ce qui est plus souvent le cas avec un documentaire qu’avec un film de fiction où l’intrigue est rarement l’essentiel, que le synopsis donnait l’essentiel des contenus du film avec une grande fiabilité. En témoignent les mots clés, tous pertinents : Sicile, Syracuse, pétrochimie, empoisonne, environnement, cancer, omerta, résignation, lutte, mondialisation. Et si on ajoute le mot-valise du titre (Toxic+Sicily), la gamme est complète. Une gamme qui donne bien davantage dans la dissonance que dans l’harmonie. Plus exactement, l’harmonie est vécue comme nostalgie d’un passé qui n’est plus et que le cinéaste fait revivre à l’aide d’archives. Cet autrefois où l’on vivait bien comprend la période de transition elle-même, où les plus lucides, minoritaires, percevaient quand même déjà les menaces futures : belles plages, beaux paysages, nourriture abondante et saine, autochtones et touristes ravis,… et, en plus, perspectives de travail moderne et de développement économique. Mais la raffinerie, d’abord mère nourricière, distribuant ses cadeaux jusque dans les écoles, est progressivement devenue un « colosse » (mot d’un médecin) qu’on voudrait combattre quand la maladie vous frappe ou frappe un de vos proches. Mais c’est désormais trop tard.
Quelqu’un a regretté à ce sujet que le film n’offre pas de perspectives de résistance collective organisée. Emergent les figures d’un prêtre combattif, mais évincé par sa hiérarchie, et celle d’une femme qui a fait bifurquer ses études initiales vers des études de droit, afin de lutter pour plus de justice. Avec peu de résultats tangibles dans les deux cas. Un jeune couple avec trois petits enfants était là : la maman, d’origine italienne, a sobrement commenté avec humour : «C’est une organisation à l’italienne ! », avant de nous fournir des renseignements précieux sur ce contexte précis. Elle a souligné le côté « soft » des remises en cause : à part la mention de millions détournés au profit de quelques-uns et de miettes laissées aux familles de travailleurs, on aurait pu être plus virulent contre l’omniprésente corruption et la complicité de l’Etat, des collectivités locales (« Où sont les anciens maires ?…), sans oublier l’inévitable mafia.
Les forces de nuisance sont bien sûr d’abord extérieures (la puissance de l’argent, le capitalisme), mais aussi au cœur de nos propres contradictions : le progrès a ses avantages, et pourvu que les nuisances ne soient pas chez soi, on s’en accommode très facilement. Mais ce qui se passe en Italie peut très bien aussi se produire chez nous : on a évoqué les pollutions de la vallée de la Seine, les cimenteries de Mantes-la-Jolie, avec les vents qui véhiculent les particules, lesquelles tapissent les poumons comme les murs. On a remarqué que la presse locale s’était faite l’écho du désespoir des habitants de la cimenterie de Beffes condamnée à fermer, qui n’auront plus de travail, et qui ne parlent pas des nuisances environnementales. L’omerta est bien également chez nous, et les syndicats, logiquement, luttent pour la préservation des emplois. Jean-François a évoqué Henri Salvador, volontairement à contre-emploi : «On n’irait pas voir Syracuse dans ces conditions, parce que non, là-bas, le travail n’est pas la santé.» Tout est dit !
Enfin presque tout: ce que la synopsis ne dit pas, c'est la dimension poétique qui a été perçue, notamment dans l'esthétique de bien des plans, ce qui est paradoxal étant donné le sujet. Elle est aussi dans les phrases travaillées de la voix off du début, ou dans certaines répliques, comme celle-ci: "Ils nous ont fait des montagnes plus hautes que l'Etna!"
Jean-Marie
Avec Ciné Rencontres on a vu en 2004 (avant la création du blog):
Synopsis
Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l'humanité, sont aujourd'hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation.
En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fut introduite dans le lac Victoria à titre d'expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l'énorme poisson est exportée avec succès dans tout l'hémisphère nord.
Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d'un drame qui dépasse les frontières du pays africain. Dans le ciel, en effet, d'immenses avions-cargos de l'ex-URSS forment un ballet incessant au-dessus du lac, ouvrant ainsi la porte à un tout autre commerce vers le sud : celui des armes.
Avec Ciné Rencontres on a vu en 2013 (début de la cration du blog):
Synopsis
En 2006, Fatih Akin tourne la scène finale de son film "De l’autre côté" à Çamburnu, village natal de ses grands-parents au nord-est de la Turquie, où les habitants vivent depuis des générations de la pêche et de la culture du thé, au plus près de la nature.
Il entend alors parler d’une catastrophe écologique qui menace le village : un projet de décharge construit dans un mépris total de l’environnement et contre lequel s’élèvent le maire et les habitants. Il décide de lutter par ses propres moyens. Pendant plus de cinq ans, il filme le combat du petit village contre les puissantes institutions et témoigne des catastrophes inéluctables qui frappent le paradis perdu : l’air est infecté, la nappe phréatique contaminée, des nuées d’oiseaux et des chiens errants assiègent le village. Pourtant, chaque jour, des tonnes
d’ordures sont encore apportées à la décharge….
"Polluting Paradise" est à la fois un portrait remarquable de la population turque des campagnes, et un émouvant plaidoyer pour le courage civique.
Avec Ciné Rencontres on a vu en 2014 :
Martin Esposito a filmé pendant plus de deux ans, sa vie passée dans une décharge du sud de la France. Long-métrage aux airs de documentaire, Super Trash montre l'envers du décor d'une consommation exacerbée. Les protagonistes ? Les déchets, et Martin Esposito, 35 ans, qui se met en scène. Certains seront choqués, et c'est le but.
N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité du mois,
qui concerne :
(Depuis le début du blog:)
Les pays où le blog est le plus regardé (évolution):
Les pays où le blog est le plus regardé (évolution):
le dernier mois:
(Les Etats-Unis avant la France! Confirmation de Singapour...)
la dernière année:
(Singapour avant les Etats-Unis!)
depuis le début:
LE SAVEZ-VOUS?
(La réponse s'obtient en cliquant sur les images)
"Parler pour tout dire."
Ça concerne quoi?
COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
Cliquez sur le lien ou sur l'image.
http://cinelumiere-vierzon.info/
Cliquez sur le lien ou sur l'image.
http://cinelumiere-vierzon.info/
Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.
CINE RENCONTRES.
Tarif de 5,50 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse. (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...).
Merci pour votre soutien.
Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.
Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).
Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...
RADIO TINTOUIN
Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon
02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org
Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir.
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe.
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon
02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org
Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir.
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe.
Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:
9h15 12h15 14h15 16h15 17h25
LES TARIFS AU CINE LUMIERE
séances
5,50 euros pour les films Ciné Rencontres sur présentation d'une carte valide.
(films Ciné Rencontres: les films avec débat + les films labellisés Ciné Rencontres)
COURS DE CINEMA CICLIC
Upopi vous présente son cours de cinéma en ligne !
Apprenez et jouez avec les plus grands cinéastes.
Upopi, l’Université populaire des images, propose un cours de cinéma en ligne. Initié par Ciclic, ce cours accompagne les internautes souhaitant pratiquer l’analyse filmique. Cinéphiles, médiateurs, enseignants ou élèves, apprenez le vocabulaire cinématographique en vous amusant grâce à :
• 11 séances
• 53 notions
• 158 exercices
• 209 vidéos
Composées de Définitions, Études de cas et Exercices, les onze séances en accès libre
Accessible sur ordinateur, tablette, et smartphone, ce cours de cinéma convoque Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick, François Truffaut, Steven Spielberg, Orson Welles… mais aussi Jason Bourne et Terminator. À partir d’extraits de grands films de l’histoire du cinéma, les principales notions du vocabulaire cinématographique n’auront plus de secret pour vous.
Pour vous rendre sur le site,
cliquez sur l'image ci-dessous:
Pour un accès direct au vocabulaire,
cliquez sur l'image ci-dessous:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire