mercredi 27 septembre 2023

COUP DE CHANCE

                                                                                                                         séance avec débat






  




COUP DE CHANCE
(VO)

27 septembre 2023 en salle / 1h 33min / Thriller, Romance, Drame, Comédie
De Woody Allen
Par Woody Allen
Avec Lou de Laâge, Melvil Poupaud, Niels Schneider





JEUDI 28 SEPTEMBRE 2023

20h30














Bonjour à toutes et tous,

le Ciné-rencontres sera de nouveau le JEUDI.

Notre prochaine séance ciné-rencontres
Vendredi 28 septembre à 20h30
Le film COUP DE CHANCE  de Woody Allen.

- un bon divertissement qu'une grande partie du public présent hier à notre séance recommanderait à des amis... 

Pour vous faire une opinion, ce film est encore en salle 
vendredi 18h15
samedi 16h45 et 18h50
dimanche 14h45 et 20h30
lundi 14h45 et 21h00
mardi 14h45 et 18h10.


Pour toute information, voir le blog 

Edwige


SYNOPSIS

Fanny et Jean ont tout du couple idéal : épanouis dans leur vie professionnelle, ils habitent un magnifique appartement dans les beaux quartiers de Paris et semblent amoureux comme au premier jour. Mais lorsque Fanny croise, par hasard, Alain, ancien camarade de lycée, elle est aussitôt chavirée. Ils se revoient très vite et se rapprochent de plus en plus…
















N'hésitez pas à laisser vos commentaires.

Si vous n'y parvenez pas, essayez de débloquer la situation en vous rendant sur cette page:

https://cinegraphe.blogspot.com/2015/03/commentaire-mode-demploi.html#more





Suite au débat des plus contradictoires, une adhérente m'a dit en sortant de la salle que j'étais certainement trop rationaliste du fait de mon éducation anglo-saxonne et de ce fait, incapable du lâcher prise nécessaire pour apprécier le 50ème film de Woody Allen et son premier
film en français. Bref, je ne me suis pas laissé bercer comme la majorité du public dans la douceur de Paris à l'automne, dans ce qui était pour moi une tisane tiède. Allen aime les français mais certainement pas les personnages de son film, les caricatures d'héros Macroniens.
Certes il a le droit de faire ce qu'il veut, de se faire plaisir, de jouer « avec son train électrique » comme le personnage principal ; certes, il y a sans doute une lecture au deuxième degré, encore faut-il se donner la peine de le chercher. Sinon une lecture frontale bute sur un amas de clichés, de personnages insipides, de nombrilisme à outrance. Un scénario qui ne tient pas la route, construit avec de grosses ficelles tellement évidentes et tellement prévisibles que l'on se prend les pieds dedans à chaque pas.
Vous avez compris que je n'ai pas aimé le film et pourtant je suis amateur de ses films américains, j'ai tout de même l'impression qu'il n'a pas encore compris assez bien la France pour trouver son sujet.
La seule chose que j'aie appréciée était la bande-son. On connaît l'amour du jazz du réalisateur et dès les premières images du générique, on entend des notes de Milt Jackson et Nat Adderley. Le réalisateur abandonne le style de la Nouvelle Orléans présente si souvent dans ses films pour célébrer le jazz à Paris autour de l'année 1958.
Pour la plupart des spectateurs le film reste intéressant sans être inoubliable.
John



Ayant eu le malheur de jeter un œil sur les premières critiques qui me tombèrent sous la main, je dois reconnaître que j’étais un peu influencé négativement en abordant la projection de ce dernier (au moins au sens de plus récent) opus du grand réalisateur (quoiqu’on pense de sa vie privée, ce qualificatif lui convient) qu’est Woody Allen.
En effet, j’ai parcouru des remarques comme « rempli de clichés », « superficiel », « aucune profondeur », etc. 
Mais dès le début de la projection, je constatai que j’allais au-devant d’une bonne surprise. Bien sûr les clichés, mais le réalisateur en joue avec une telle virtuosité, en les sublimant, que c’est un vrai bonheur. Les vues de Paris ne sont pas aussi cartes postales qu’on a pu le dire, et le réalisateur n’a pas peur du rapprochement avec une série aussi en vogue que peut l’être Emily in Paris : l’acteur qui joue le personnage de Gilles, le complotiste aux extraterrestres, est un comparse important de la série.  J’adhère, je souris intérieurement, la complicité entre le réalisateur et moi est totale. Je sais bien sans recourir à Pascal que le moi est haïssable, mais comme je suis bien conscient également que cette réaction est loin d’être unanimement partagée, je n’ai pas le choix. 
Superficiel ? Mais la profondeur de Woody Allen est si bien cachée derrière une apparente frivolité qu’elle est d’autant plus efficacement offerte: elle est agréablement infusée dans notre esprit grâce à des plans d’une fluidité impeccable. Pas de doute, et ce n’est pas une surprise, ce monsieur connaît son métier. Mieux, il maîtrise son art. On pense au conseil final de la mamie de Sartre dans Les Mots : « Glissez, mortels, n'appuyez pas. » Sans vouloir écraser le film dans la comparaison – il n’est pas nécessaire d’égaler, il suffit de tendre vers – j’ai pensé au « superficiel » chef d’oeuvre de Proust qui nous décrit son immersion dans un monde pourtant caractérisé par sa vanité et sa vacuité, A la recherche du temps perdu
L’étude psychologique est peu approfondie ? L’effort est à faire, bien sûr, car elle n’est pas non plus immédiatement révélée, mais elle n’est nullement absente. Ecrasons, là encore : les marionnettes que Voltaire agite dans son Candide en disent plus que bien des romans dits sérieux et qui ne sont que pesants. Les réflexions sur le hasard et la nécessité (Pourquoi suis-je né ? On vit, on mange, on meurt…) ne restent pas, malgré les apparences, au niveau de la plaisanterie de Pierre Dac : “A l’éternelle triple question toujours demeurée sans réponse : “Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?” je réponds : “En ce qui me concerne personnellement, je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne”.” Ironie suprême du destin (mais c’est Woody Allen qui tire les ficelles) :  celui qui ne croit pas à la chance et au hasard, qui est persuadé qu’il maîtrise tout (jusqu’à compter que les autres croiront eux au hasard et que ça masquera ses mauvais coups) est victime de ce même hasard, lequel, en plus, est une vraie chance pour sa potentielle victime. Un peu obscur ? Mais ne pas trop divulgâcher, ce n’est qu’une incitation à voir le film. 
De même pour la satire sociale : derrière l’apparent manichéisme, la nuance se révèle à qui est réceptif. Les riches sont bien ciblés, c’est incontestable, et il est clair que Woody Allen prend beaucoup de plaisir dans cette démolition. Mais aucun des personnages n’est totalement tout blanc ni tout noir. Le salaud a ses failles freudiennes (son enfance, ses trains,…) et l’amant bohême et poète n’en est pas le contrepoint positif auquel on pourrait s’attendre, étant souvent plus bobo gâté que bohême humaniste. L’héroïne quant à elle, tantôt intelligente, tantôt stupide ou aveuglée, elle traduit bien en raccourci (en accéléré) ce que sont les diverses facettes, pas toujours cohérentes, de la condition humaine. C’est là sans doute que la performance d’actrice est la plus remarquable, et cela vaut assez rapidement pour le reste du casting jusqu’à ceux qu’on a du mal à qualifier de secondaires (toujours aussi délicieux, Guillaume de Tonquédec). Tous, on le sent bien, prennent un grand plaisir à être embarqués dans cette croisière qui n’est en rien une galère. 
Au total, je veux bien admettre que ce n’est pas le meilleur Woody Allen (assez d’accord avec Jean-François ne met rien au-dessus de Match Point) mais le film a bien sa place dans sa filmographie, à ce moment-là de ses créations. 
Film testament ? Pas sûr. Il est très écrit et très maîtrisé, mais le talent du vieux Woody (87 ans) gomme les éventuelles coutures avec une légèreté de jeune homme. Peut-être pas un point final donc. 
Jean-Marie







Ressemblances et différences avec les multiples Bovary que nous offrent la littérature et le cinéma seraient bien éclairantes. Juste une allusion en illustration ici, en rappelant qu’Anna Karénine est mentionnée dans le film, même si on ne la relie pas explicitement au train.












J’ai rencontre sur Allociné un point de vue si proche du mien qu’il aurait pu m’épargner de l’expliciter comme je l’ai fait. Mais je l’avais fait avant… Le voici : 



Pascal

 Publiée le 28 septembre 2023

Mal accueilli par la critique, le dernier opus de WA, réalisé dans l'hexagone avec un casting français vaut pourtant le coup d'oeil.

En s'appuyant sur un scénario convenu (une jeune femme remariée avec un homme d'affaires plus âgé, jaloux, à l'immoralité cachée, le trompe avec un ancien copain du lycée. Brusquement ce dernier ne donne plus signe de vie), WA propose (au delà de la trame policière) une réflexion sur le poids de la liberté individuelle dans son parcours de vie et sur la chance d'exister.

Très réussi pendant ses deux premiers tiers (la photo, la mise en scène, les décors sont formidables), " coup de chance" connait (à mes yeux) une petite baisse de maîtrise scénaristique une fois tous les aspects du sujet exposés.

S'inscrivant dans la veine des opus aux ressorts criminels du cinéaste (" crimes et délits", " meurtre mystérieux à Manhattan", " coups de feux sur Broadway", " match point", " le rêve de Cassandre" notamment) " coup de chance" ne démérite en rien au regard du reste de sa filmographie.

Certes, le film ne figure pas parmi les meilleurs titres du metteur en scène américain ( sa période reine est passée depuis plusieurs décennies) mais WA montre ici, à 87 ans tout de même, qu'il n'a rien perdu de sa patte ni de son talent.

 
















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Carte d'adhérent
 Tarif de 5,50 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...



RADIO TINTOUIN




Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon

02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org


Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir. 
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe. 

Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25








BR 4 10 2022



BR 6 10 2021



BR 23 11 2021



LES TARIFS AU CINE LUMIERE


(depuis juin 2022)

Berry républicain 10 juin 2022

            séances

6 euros avec la carte fidélité.

5,50 euros pour les films Ciné Rencontres sur présentation d'une carte valide.
(films Ciné Rencontres: les films avec débat + les films labellisés Ciné Rencontres)








(depuis décembre 2017)
















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