séance avec débat
Bonjour à toutes et tous,
Notre prochaine séance séance ciné-rencontres
Jeudi 29 juin à 20h30.
Le film franco-japonais LOVE LIFE du réalisateur Köji Fukada.
Ciné-rencontres continue pendant l'été
Les prochains films :
- 6 juillet : La nuit du verre d'eau
- 13 juillet : Asteroid city
- 20 juillet : Oppenheimer
- 27 juillet : How to save a dead friend
- 3 août : Les filles d'Olfa
Pour toute information, voir le blog
Edwige
Voici les possibilités pour votre prochain programme:
jeudi 6 juillet 20h30 : La nuit du verre d'eau (vostf)
jeudi 13 juillet 20h30 : Asteroid city (vostf)
jeudi 20 juillet 20h30 : Oppenheimer (vostf)
jeudi 27 juillet 20h30 : How to save a dead friend (vostf)
jeudi 3 août 20h30 : Les filles d'olfa (vostf)
Olivier
CIRCUIT CVL
SYNOPSIS
Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents. Tandis qu'elle découvre l’existence d'une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface. C'est le début d'un cruel jeu de chaises musicales, dont personne ne sortira indemne.
Le film (quand notre programme est connu)
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
avec notre adhérent Jean-Luc aux commandes.
Une interview récente sur Radio TinTouin concernant des productions
cinématographiques vierzonnaises :
https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.radiotintouin.org%2F2021%2F06%2Finterview-de-paula-cristina-carmo-da-silva%2F%3Ffbclid%3DIwAR3vLSxa18bDMblcIltvAzZwjzxQDkx0hgEYwEjuxjz965SqEj2L2i2b8OA&h=AT0evR4m7AXwJDbT9lsLlwTlfUb0R8NU_A-GW3q4VPIJCU8xd4ZVYqJpzWtvHhHEwzo5Ja01eTQTVL3te6VNGMccGkDmiWUBNm-Nfu5W9pH_W-VGEWB08eGnPEXVttoHOqibyMtJy9U9H7v_d_N9&__tn__=-UK-R&c[0]=AT0JDiidqP6bBegHCITSWnxR4u8ifQPRPAQjzhqSftkb5GQpOgZ815aQqP62cxv1vb3wEsWlEtbYBxDULkr9w2SxGS-BPTKgxV39oTdGBDhXnEvdliYmiehTwYXXbUhhjGqjukv8I2ckUswEEdsCXoCyYnr7gE8wRF5jYgdFsa3tVjsVwamMRrZnaDf768zl2h5UyKXn
Bonne écoute.
Jean-Luc
cinématographiques vierzonnaises :
https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.radiotintouin.org%2F2021%2F06%2Finterview-de-paula-cristina-carmo-da-silva%2F%3Ffbclid%3DIwAR3vLSxa18bDMblcIltvAzZwjzxQDkx0hgEYwEjuxjz965SqEj2L2i2b8OA&h=AT0evR4m7AXwJDbT9lsLlwTlfUb0R8NU_A-GW3q4VPIJCU8xd4ZVYqJpzWtvHhHEwzo5Ja01eTQTVL3te6VNGMccGkDmiWUBNm-Nfu5W9pH_W-VGEWB08eGnPEXVttoHOqibyMtJy9U9H7v_d_N9&__tn__=-UK-R&c[0]=AT0JDiidqP6bBegHCITSWnxR4u8ifQPRPAQjzhqSftkb5GQpOgZ815aQqP62cxv1vb3wEsWlEtbYBxDULkr9w2SxGS-BPTKgxV39oTdGBDhXnEvdliYmiehTwYXXbUhhjGqjukv8I2ckUswEEdsCXoCyYnr7gE8wRF5jYgdFsa3tVjsVwamMRrZnaDf768zl2h5UyKXn
Bonne écoute.
Jean-Luc
N'hésitez pas à laisser vos commentaires.
Si vous n'y parvenez pas, essayez de débloquer la situation en vous rendant sur cette page:
https://cinegraphe.blogspot.com/2015/03/commentaire-mode-demploi.html#more
Il ne fallait surtout pas se tromper de salle hier soir car les spectateurs d'Indiana Jones n'auraient guère trouvé leur compte devant le film de Kôji Fukada. Sans effets spéciaux, rohmérien de sobriété, le réalisateur nous livre une belle histoire, dont je ne dirai rien par respect des futurs spectateurs, dans une architecture cinématographique maîtrisée de bout en bout. Ses personnages évoluent comme des pièces sur un échiquier avec leurs oppositions, leurs feintes, chacun essayant de trouver son bonheur dans ce qui est finalement une communauté faite d'un ensemble de solitudes. Chaque mouvement de pièce orchestré dans une progression collective pouvant créer le moment de bascule, le passage du pouvoir du blanc au noir, de la vie à la mort, mort devant laquelle chacun reste seul. Ce dernier mouvement qui semble seul décider du sort d'une partie (d'une vie) mais qui dépend si étroitement des autres « personnages » avec lesquels on a cheminé par le passé.
Dans un Japon sismique, chaque personnage porte en lui les cicatrices de ses propres tremblements de terre personnels et de leurs répliques encore bien présentes. Le film est loin d'être bavard mais ses silences en disent long sur le « reste-à-dire », d'ailleurs à un moment donné, on assiste à une scène en langage des signes sans traduction ; à chacun de créer le dialogue, à chacun d'imaginer la suite du film aussi, Fukada laisse la porte ouverte.
On évoque la réversibilité et l'irréversibilité des événements d'une vie, du désir d'immobiliser certains moments à tout jamais , mais comment monter une dune sans faire tomber des grains de sable qui enfouissent le passé ?
Film que certains ont trouvé peu émouvant malgré son sujet, mais il me semble que la retenue et la pudeur des Japonais peuvent expliquer ceci. Cérébral certes mais filmé avec beaucoup de délicatesse et de finesse.
ET MAINTENANT INDIANA JONES enfin du cinéma !!!
John
Nous voici au Japon, si proche par sa modernité, si loin par ses traditions. Deux occurrences d’un mot clé signifient cet écart civilisationnel : le mot « malaise » (que je n’ai pu appréhender, sans surprise, que par la traduction donnée en sous-titre). Une séquence typique de son contexte donne une bonne idée de ce décalage, la séquence du tri des vêtements. Sourire et politesse des deux côtés (les leçons de Confucius adaptées au Japon), mais deux volontés opposées : Je ne veux pas de ton aide qui m’est importune vs Je veux t’aider car je suis serviable et gentille. A la fin du malaise, le clash, la brutalité. Comme ailleurs, finalement, mais davantage retardé. C’est ce que va montrer le film : Qu’y a-t-il derrière les rites policés des conventions sociales ? D’où la focale sur les catégories « opprimées », d’une manière ou d’une autre.
Les femmes, victimes des violences psychologiques et physiques. La gifle, rien à voir avec celle de Claude Pinoteau. Ce sont les femmes qu’on quitte, pas les hommes. Voir à ce sujet ce raccord en J particulièrement signifiant : la bande son (« Lorsque tu m’as abandonnée, j’ai cru que le monde s’écroulait ») anticipant sur l’image de la séquence suivante (jeune maîtresse et mari) alors qu’on voit encore la femme et son ancien mari, pour qui c’est tout aussi pertinent, sinon plus. Le tremblement de terre et ses répliques sont aussi métaphoriques…
Les Coréens (l’ancien mari sans ressources dans son parc).
Les SDF (la tournée de maraude).
L’enfant (évidemment).
Le jeu de Reversi (1880, Angleterre) /Othello (Japon, 1971) est contrasté blanc et noir, mais, appliqué ici à la vie, au final, il n’est ni blanc ni noir, mais tout en nuances de gris, tant les couleurs pures se mélangent de rebondissement inattendu en rebondissement inattendu : rien n’est ni tout blanc ni tout noir, et si l’enfant a pu vivre dans cette ignorance, il en serait sorti s’il avait pu vivre sa vie d’adulte (par sa mort prématurée, par la force des choses, il reste dans la position de l’Oskar Matzerathde de Volker Schlöndorff).
Car ce jeu, pour l’enfant (et le point de vue de la caméra, c’est le sien, même après sa disparition, dans un filmage en légère contre-plongée), ce n’est pas un jeu, c’est sa vie et son monde, et logiquement il n’aime pas qu’on l’appelle un « jeu ». Avec ses règles claires, intangibles, irréversibles, rassurantes, il doit être à tout prix préservé, protégé de tout séisme, tant réel que métaphorique. Dans la vie des adultes, le noir et le blanc se mélangent trop souvent pour faire beaucoup trop de gris, dans une partie de mentir-vrai où l’enjeu est la vie, et où on semble ignorer que tous les coups qu’ils jouent sont irréversibles. Qui a tort, qui a raison, qui dit vrai, qui va mentir, qui jusque-là disait vrai ?… Des révélations en des moments inattendues suffisent à rebattre toutes les cartes. Ainsi Taeko révèle qu’elle avait déjà retrouvé son ancien mari juste avant de se marier et qu’elle n’avait rien dit. De quoi réinterpréter tout ce qu’on croyait savoir jusque-là, contenu par exemple dans le monologue quasiment intérieur de Jiro, lequel traite l’ancien mari d’égoïste au motif qu’il ne s’est pas manifesté alors que sa femme l’a vaillamment cherché pendant tant d’années. Cherché ? Ignoré plutôt…
Tout cela invite à s’interroger sur l’interprétation du titre, titre oxymore ou pléonasme, premier degré ou ironie ? Verbe ou nom ? (sur le modèle du « pâtre promontoire » hugolien). Amour vie… Vie de l’amour… Amour vivant… Aime la vie… Vie amoureuse… (Exemple spontané dans Google traduction : « Ma vie amoureuse a été un tel gâchis » pour « My love life has been such a mess ».) Un résumé possible du film ? Est-ce enfin pousser trop loin ses pions, que d'imaginer un lien avec l'Othello de Shakespeare, drame de l'infidélité et de la jalousie?
Jean-Marie
Pour prolonger:
jaune doré, couleur impériale
« Ce chat pas comme les autres est également réputé pour ses qualités de protecteur. En effet, selon la légende, il veille sur les âmes des humains enterrés dans le cimetière entourant le temple et qui ont pris soin des chats. Certains d’entre eux ont d’ailleurs pris la décision de faire inscrire sur leur pierre tombale le nom de leur chat décédé, dans l’espoir de le retrouver au paradis du Bouddha. »
N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité du mois,
qui concerne :
Sortie Moulin de Villeneuve Triolet Aragon
Festival du film de demain
Université populaire du pays de Vierzon
Café repaire
Médiathèque Vierzon
Micro-Folie (Espace Maurice Rollinat)
Brinay Brel
Vierzon forêt
Vierzon Cinéma
Musée de Vierzon
Le Café Ô Berry
L'Antidote Bourges
Festival Art Architecture Aubigny
Radio Tintouin
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic
COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
Cliquez sur le lien ou sur l'image.
http://cinelumiere-vierzon.info/
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Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.
CINE RENCONTRES.
Tarif de 5,50 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse. (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...).
Merci pour votre soutien.
Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.
Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).
Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...
RADIO TINTOUIN
Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon
02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org
Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir.
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe.
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Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:
9h15 12h15 14h15 16h15 17h25
LES TARIFS AU CINE LUMIERE
(depuis juin 2022)
Berry républicain 10 juin 2022
séances
6 euros avec la carte fidélité.
5,50 euros pour les films Ciné Rencontres sur présentation d'une carte valide.
(films Ciné Rencontres: les films avec débat + les films labellisés Ciné Rencontres)
(depuis décembre 2017)
COURS DE CINEMA CICLIC
Upopi vous présente son cours de cinéma en ligne !
Apprenez et jouez avec les plus grands cinéastes.
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