séance avec débat
est également présenté sur RADIO TINTOUIN
cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
Un deuxième documentaire pendant le mois du documentaire qui a ravi un public restreint . Le concert d'Indochine dans une salle voisine et le premier match du Brésil dans la coupe du monde de football nous faisaient sans doute une rude concurrence.
On aurait eu envie de couper ce film très pédagogique en séquences de dix minutes afin de débattre des multiples questions soulevées. Très dense en réflexions d'André Gorz avec de courts extraits de quelques-uns de ses livres lus par des amis philosophes, écrivains et économistes on avait constamment envie de creuser les sujets évoqués.
André Gorz était précurseur dans bien des domaines et ses écrits, qui datent parfois d'une cinquantaine d'années n'ont pas pris un pli. Notre discussion après le film portait notamment sur la notion d'autonomie et l' hétéronomie dans la conduite de sa vie. Autrement dit dans quelle mesure l'homme est-il aliéné et ainsi victime de son travail, pion exploité dans une économie mise au point pour fabriquer un maximum d'objets utiles ou inutiles et qui favorise une fuite en avant mettant en compétition les forces du travail ?
Gorz parle de la valeur du travail, sa déclinaison en labeur, œuvre, corvées. Il parle de la croissance et de la décroissance, du revenu universel et du PIB tel qu'il est défini habituellement et d'une autre interprétation possible. La guerre augmente le PIB n 'est-ce pas ?
Bref, on aurait pu y passer la nuit... Notre « travail » de réflexion n'était pas payé mais fort rémunérateur avec une valeur ajoutée certaine. Certainement c'était la même chose pour les fans du Brésil et de l'Indochine. Chacun dispose de son temps de loisir pour s'épanouir comme il l'entend.
John
Un film dans lequel on se réfère abondamment aux ouvrages d’André Gorz, lus par ses biographes ou ses amis philosophes. Sans parler des propos d’André Gorz lui-même. On y reconnaît une solide imprégnation marxiste, avec d’emblée la réflexion sur les valeurs. Valeur d’usage et valeur d’échange, plus-value du travail collectif qui se concentre inéluctablement chez quelques-uns avec le Livre I du Capital (traduction française soit dit en passant imprimée dans le Berry, à Issoudun, peu après la Commune de Paris, par l’éditeur Maurice Lachâtre), puis l’arnaque du « travailler plus » qui ne profite qu’au capitaliste (du propriétaire) avec les Manuscrits de 1844. On y assène très vite que l’écologie est anticapitaliste, par nature (c’est bien le moins) ou par essence (c’est d’actualité). On y reconnaît aussi Husserl, dans la quête confiante d’une relation rationnelle de l’homme au monde.
On s’y réfère plus récemment au mouvement Nuit debout, ainsi qu’aux gilets jaunes de Commercy. On aurait pu aussi mentionner Paul Lafargue, le gendre de Marx, l’auteur du fameux Droit à la paresse. D’autant plus que les époux Lafargue, Paul et Laura, ont choisi de mourir au même moment, comme « Doreen et Gerhart » qu’honore à l’allemande et avec les seuls prénoms la plaque du jardin public. Gerhart Hirsch, devenu Gérard Horst en raison d’un contexte antisémite, puis connu par le pseudonyme André Gorz de ses premières publications : les identités que l’on cherche et celles que l’on fuit.
Prise de tête que tout cela ? Pas vraiment, même si des explications de textes nous solliciteraient, non seulement à chacun des chapitres déclinés comme dans un livre, mais aussi à chaque séquence, car chacune nous fournit sa densité d’informations nouvelles. En effet, il y a le fil conducteur d’une quête concrète, menée sur le terrain par la jeune femme à bicyclette, bicyclette qui est à la fois instrument de loisir et outil d’un travail dont la précarité est interrogée en même temps qu’elle est illustrée. On pourrait sortir éreintés de cet oppressant « Meilleur des Mondes » qu’on s’ingénie à nous imposer, mais heureusement il existe aussi des Bernard Marx qui sont davantage que des grains de sable dans des rouages finalement pas si bien huilés que cela finalement. On est rempli d’admiration devant ces résistants qui passent sans transition du statut d’individu lambda à celui de héros ou d’héroïne. J’aurais aimé une mention explicite à cet autre penseur d’utopie réalisable, et qui même, lui, a conduit à la seule vraiment réalisée et encore viable bien que gravement menacée, à savoir Murray Bookchin, le fondateur de l’écologie sociale, qui fait le lien entre les idéaux martyrisés de la Commune de Paris de 1871 et le confédéralisme démocratique actuel du Rojava syrien.
«Pourquoi n’avez-vous rien fait d’autre que de mettre votre théorie en pratique dans le seul cadre étroit de votre propriété perdue dans un petit village de l’Aube?» interroge en voix off, de manière post mortem pour son destinataire, la jeune femme native de ce Vosnon paumé. Mais aucune prosopopée explicative ne suivra, André Gorz même fictivement, ne répondra pas. Il aurait sans doute rappelé ce que le film montre abondamment, à savoir que, vivant ici, il a produit de nombreux livres, et ceux-ci véhiculent sa pensée partout dans le monde. Ce n’est pas le moindre des mérites du film que de donner aux spectateurs de cinéma que nous somme l’envie de les lire. Avec une quête commune de l'autonomie dont le film nous donne la définition gorzienne: "l'autonomie, c'est pouvoir vouloir ce qu’on fait." Vaste programme!
Jean-Marie
https://reporterre.net/Murray-Bookchin-l-utopie-anarchiste-au-prisme-de-l-ecologie
Nuit Debout, Place de la République à Paris - avril 2016
Ce soir-là Willy et Helen étaient nos précieux experts. Je n’ai donc pas été plus étonné que cela quand je suis tombé sur cette publication Facebook:
+ FILMS DEMANDES
(Jean-Marie)
Les filles du soleil
« Bonjour, du 22 au 30/10 j'ai appris qu'il y avait le festival de la Palette du Monde à Vierzon (je connais un peu le président !) , on pourrait cumuler expo d'un artiste kurde et ciné débat ???? Laurent Ziegelmeyer »
(pour après les vacances)
(Edwige)
Un film soutenu par France Culture
MIZRAHIM, LES OUBLIÉS DE LA TERRE PROMISE
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=294914.html
et un film dont j'ai lu un petit article sur l'humanité.
LE PRINCE, de Lisa Bierwirth, un film allemand.
(John)
Suite à THE DUKE le 23 juin je rajoute quelques possibilités. On a le choix. Je vais passer une bonne partie des mois de juillet et août à Vierzon et je veux bien continuer les séances du jeudi soir si possible.
L’ECOLE DU BOUT DU MONDE
LES PASSAGERS DE LA NUIT. ( s’il n‘est pas encore passé à Vierzon)
FUIS MOI JE TE SUIS
LIMBO
SAIS-TU POURQUOI JE SAUTE ?
L’HYPOTHESE DEMOCRATIQUE
FILMS PREVUS
RECAPITULATIF.
jeudi 8/12. 20h30 ARIAFERMA (vo)
Jeudi 15/12. 20h30 LES ENGAGES
JEUDI 22/12. 20h30 NOS FRANGINS
JEUDI 29/12. 20h30 CARAVAGE (vo)
VENDREDI 6 / 1.20h30 LES BONNES ETOILES (vo) le ciné Lumière devrait fermer le jeudi
VENDREDI 13/1.20h30 JOYLAND (vo) le ciné Lumière devrait fermer le jeudi
JEUDI 19/1. 20h30 RETOUR A SEOUL (avant-première telérama) + festival télérama du 18 au 24 janvier (je fais les horaires du festival cette semaine)
JEUDI 26/1.20h30 NOSTALGIA (vo)
Vendredi 27/1.20h30 39-45 elles n'ont rien oublié ciné-débat en présence des réalisateurs Robin et Germain Aguesse
De nouvelles propositions.
semaine du 7/12 :
jeudi 8 décembre 20h30 : ARIAFERMA (vo)
semaine du 14/12 :
jeudi 15 décembre 20h30 : LES ENGAGES
semaine du 21/12 :
Jeudi 22 décembre 20h30 : NOS FRANGINS
semaine du 28/12 :
Jeudi 29 décembre 20h30 : LES BONNES ETOILES (vo)
semaine du 04/01 :
jeudi 5 Janvier 20h30 : LE PARFUM VERT. J’ai vu et trouvé très médocre; j’ai demandé « JOYLAND « à la place. A CONFIRMER
semaine du 11/01 :
jeudi 12 Janvier 20h30 : CARAVAGE (vo)
semaine du 18/01 :
Jeudi 19. Retour à Séoul
semaine du 25/01 :
jeudi 26/01 20h30 : NOSTALGIA (vo)
Trois dates possibles.
LE 17 ou 24 novembre ou le 1er décembre
J’aurai le soutien du SECOURS POPULAIRE DE VIERZON et d’un collectif d’associations de Bourges
Pour la suite je note. ARMAGEDDON TIME. Et NOSTALGIA. Sorties en novembre
PARTENARIAT CINE-RENCONTRES
Bonjour,
- En partenariat avec ciné-rencontres
Le 3 décembre 2022
projections et animation d'un débat autour
du documentaire "VERS LA RENCONTRE" -
écrit et réalisé par Antoine Bonneau
au Muséum d'histoire naturelle à Bourges -
à 10h30 et 14h30 - entrée libre
Et aussi, le 2 décembre à 20h00
en avant première au Ciné-lumière de Vierzon,
le film LA TEMPÊTE du réalisateur Christian Duguay
Au prix unique de 10 euros (8 pour le cinéma et 2 pour la fédération handisport.
Cliquez sur le lien ou sur l'image.
http://cinelumiere-vierzon.info/
CINE RENCONTRES.
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon
02.48.75.30.62
www.radiotintouin.org
Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir.
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe.
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