séance avec débat
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est également présenté sur RADIO TINTOUIN
9h15 12h15 14h15 16h15 17h25
cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
SANS TOI de SOPHIE GUILLEMIN réalisatrice
La présence de Sophie Guillemin et de Thierry Godard pour présenter le film a clairement attiré un public nombreux, nous étions 108 spectateurs. Il est fort dommage qu'ils n'aient pas pu rester parmi nous pour décortiquer l'intrigue après la projection, on avait beaucoup de questions à poser surtout moi d'ailleurs resté collé à une lecture au premier degré. Les remarques du public m'ont ouvert les yeux.
ANTOINE ET SES ANGES c'est un titre que je propose quitte à choquer. Peut-être a-t-on vu un film religieux ? Passages devant et dans des églises, et que dire de nos anges SOLANGE et ANGELE ? Solange, l'amour de sa vie d'Antoine et Angèle la fille de son meilleur ami. Le personnage principal recherche désespérément cet ancien amour, a t’il prié à Saint Antoine ?
Le mécréant que je suis ne crois guère aux anges que j'expédie manu militari dans un monde imaginaire, et c'est bien dans un monde imaginaire que de nombreux spectateurs ont placé le film.
Serait-ce un rêve ou un cauchemar ? De nombreuses ombres et images floues facilitent cette hypothèse, les dialogues très réduits ne nous éclairent pas beaucoup. En fait la voix d'Antoine, souvent entendu en voix off sous forme de monologue, sert souvent de chambre d'écho à ses propres souffrances et par moments presque de confession, je pense à une des dernières scènes quand Antoine va quitter la maison. Flou renforcé quand Antoine se confie aux arbres en les enlaçant sans que l'on entende clairement ses paroles. Dans quel film récent a-t-on vu cette pratique ?
Les souffrances sont bien réelles, Antoine souffre comme une bête et son errance sur le lac gelé entièrement nu est clairement suicidaire. Il raconte après qu'il a été sauvé par des « sauvages » que je trouve personnellement très « civilisés ». Souffrir comme une bête, cette animalité du héros est très bien filmée avec un regard amoureux et largement soutenue par une bande-son appréciée par le
public.
Un « happy end » un peu plaqué même si le flou persiste quant au contenu du vœu d'Antoine expédié vers le ciel, le paradis ?
John
SANS TOI ....ni moi (jeu de mots gratuit !!!.....mais tellement facile !!!...
Mon Cher John, je vais me faire violence, mais je lirai ta "note" plus tard. Je regrette de n'avoir pu assister au débat, mais les aléas des impératifs majeurs...etc. Malgré l'âge , je n'ai pas le luxe de me permettre, ce que la retraite m'autorise...
Le film traite d'un sujet vieux comme le monde judéo-chrétien depuis que la litterature ( la grande et la petite dont sont friants les épiciers et les ménagères ...) : Le GRAND AMOUR , LE SEUL,L'UNIQUE ( CELUI QUI MERITE D'ETRE VECU ET QUE LE MONDE NOUS ENVIE...CELUI QUI DONNERAIT UN SENS A SA VIE !!!...)
Le personnage,victime du retour d'âge sans doute,est peu crédible dans son rôle d'homme d'affaires sans états d'ame...mais parfaitement satisfaisant dans celui d'homme désespéré ...découvrant le sens d'un "amour véritable" , réalisant "être passé à côté" de l'essentiel ...
L'adage qui dit qu'il n'y'a pas d'amour heureux aurait dû le conforter dans sa tristesse , n'étant pas UNIQUE dans son genre...
Et avec un peu de philosophie peut-être savoir qu'il existe d'autres grand amours ...La femme qu'il délaissa du bout des lèvres, avec son gâteau d'anniversaire, pense-t-il à son déséspoir ? Il fut ignoble de goujaterie mais...ne vaut-il pas mieux ça que ...de faire semblant.... Car il n'y'a rien de pire, pour un couple, que de vivre "l"un à côté de l'autre" et non "l'un avec l'autre".
L'amour aide à vivre...d'où le besoin d'amour ( à donner ou à recevoir, c'est selon ...). Comme l'a justement fait remarqué la réalisatrice, l'amour est une caractéristique commune au genre humain.... Mais il en existe d'autres : la bêtise en est la plus étendue selon Enstein...
Il a donc fallu à cet homme, abandonner son confort d'homme parvenu ,pour aller à la recherche ,bien des années après, une femme rencontrée un soir, au bout d'un comptoir de bar...quelque part en Russie (!) n'ayant de commun que leur origine ...parisienne !! ( petite remarque :ce genre de rencontre "fortuite" arrive couramment lors de voyage à l'étranger, surtout dans les voyages organisés...)
Sa prise de conscience, en voyant "son" enfant (??!!) lui fait comprendre qu'une femme aussi amoureuse soit-elle,a besoin d'avoir un enfant,et que ce besoin impératif souvent,est plus fort que la tendresse qu'elle porte au père....
C'est ce que les dernières scènes nous montrent : l'annonce d'une future naissance....Une fin heureuse et c'est tant mieux.....car il aurait pu se suicider devant l'échec de sa retrouvaille : drame ou trgédie c'est selon... Une question idiote me tarabuste : qu'a-t-il ecrit sur le lampion ?????
Loucif
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