séance avec débat
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cinématographiques vierzonnaises :
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Bonne écoute.
Jean-Luc
Ne connaissant pas l’alpinisme et totalement inculte en mangas dont s’inspirait le film, je n’étais pas forcément très à l’aise pour conduire le débat après ce magnifique film d’animation. Je n’ avais pas à m’en faire et dès les premières interventions j’ai senti que l’on avait des connaisseurs dans la salle, on était clairement dans la fraternité des grimpeurs. En effet on avait au moins trois alpinistes dans la salle, Vierzon me surprendra toujours, dont certains doublaient la mise en ayant lu l’œuvre qui a inspiré le film. Cinq volumes et mille pages tout de même de Jiri Taniguchi. Parmi nous hommes et femmes ayant atteint le sommet du Mont Blanc et le camp de base de l’ Everest situé à quelques 5300 mètres, et décrit comme un vrai village aux heures de pointe. Il suffisait de les écouter pour appréhender et mieux comprendre ce que l’on venait de voir, un mélange de fiction et d’histoire de l’alpinisme. Il était bien-sûr question de la première ascension jusqu’au sommet de l’ Everest, en 1924 par Mallory et Irvine ou en 1953 par Hilary et Tensing ? Chacun doit faire sa propre idée bien que des arguments techniques avancés pendant le débat font pencher la balance clairement dans un sens.
Totalement immergé dans ces immensités gelées on a vécu les ascensions et les chutes comme si on y était, le réalisme saisissant des images et la bande-son créant une tension palpable. Plus d’une fois on s’est agrippé à son fauteuil pour prévenir la chute.
J’ai toujours été admiratif des performances humaines, qu’elles soient intellectuelles, culturelles ou athlétiques, mon éducation chez les jésuites doit y être pour quelque chose. Cependant au delà de l’admiration évidente de la « performance » le film comporte un questionnement métaphysique clairement annoncé . Pourquoi est-ce que l’homme veut atteindre ces sommets, pourrait-on dire ses sommets, au péril de sa vie ?
« Puisque j’étais en face, puisque tu étais là » pour parodier une phrase célèbre. Doit-on comprendre que ce n’est pas finalement l’ascension qui compte, mais le pas suivant qui irait au delà du sommet pour dépasser l’humain et rejoindre le divin. Pour « enfin comprendre le dessein divin et ainsi le modifier à notre guise, devenant nous-mêmes des dieux ». Citation extraite du livre de Nicolas Gutierrez « Homo Machinus » qui décrit l’éventuel avenir de l’homme augmenté.
Prenez vos gants et vos bonnets et prévoyez une bonne couette pour votre nuit suite à la projection.
John
...pour voir si les Dieux y sont?.....On ne le saura pas ! Les deux héros de l'histoire sont morts de froid dans leur quête d'absolu :LE SOMMET !...
Je doute que celà soit la raison de leur folie obsessionnelle,commune semble-t-il à tout alpiniste digne de ce nom !?..
Durant toute la projection de ce remarquable "film d'animation", je me suis posé la question: "POURQUOI ?...et surtout :"POURQUOI TANT DE SOUFFRANCE....POUR QUELLE RECOMPENSE ?...
Quelle que soit la réponse,il est sûr qu'elle témoigne de la preuve que de tout temps l'homme tente de se surpasser dans tous les domaines dans le but d'être "le PLUS ..." aux yeux de ses Autres semblables .Car le tout n'est pas d'ËTRE mais d' ËTRE RECONNU...( s'affirmer à l'autre -l'homme étant un animal grégaire detestant être seul de son avis,comme dirait un illustre , il aspire à être différent )
En réalité, c'est l'éternelle question que se pose le commun des mortels quand on aborde le sujet de l'alpinisme...ou tout autre sport
Et pas que...Là ou à un certain stade on parle de passion ...
Le sport de Haut Niveau en est le plus bel exemple : que de souffrances,de larmes, de privations,d'efforts ,d'adversités à surmonter.... pour être, quelques instants, sur la plus Haute marche d'un podium éphémère et entendre scander son nom ! L'ultime symbole de reconnaissance!!!
Avoir été le (la) meilleur(e)....Le Bonheur suprême ! ( je sais de quoi je parle)....
Tant de digression pour dire que ce fut un beau film d'animation,concept dont j'était peu amateur, laissant les enfants et les adolescents s'empiffrer de ce genre...Je découvre depuis quelques années que ce "genre" a extrêment évolué par une technique sophistiquée qui ,peu à peu, l'éloigne du "vulgaire" dessin animé .
Ajouter à celà une musique magnifique pour illustrer les scènes et vous avez un film qui vous capte tout au long de sa projection !!!
Je ne me souviens pas d'avoir à supporter des"longueurs":signe d'ennui !
Et puis un film dont le sujet vous inspire commentaires et réflexions est signe de qualité...Jugeant de la quantité astronomique de production cinématographiques au mondre, il est devenu rare de voir réunis ces deux critères de qualité aux autres....
Merci pour votre patience; pardon d'avoir été si long...Cordialement
NB : l'addiction à l'image a depuis longtemps
Loucif
SYNOPSIS
Iran, de nos jours. Heshmat est un mari et un père exemplaire mais nul ne sait où il va tous les matins. Pouya, jeune conscrit, ne peut se résoudre à tuer un homme comme on lui ordonne de le faire. Javad, venu demander sa bien-aimée en mariage, est soudain prisonnier d’un dilemme cornélien. Bharam, médecin interdit d’exercer, a enfin décidé de révéler à sa nièce le secret de toute une vie. Ces quatre récits sont inexorablement liés. Dans un régime despotique où la peine de mort existe encore, des hommes et des femmes se battent pour affirmer leur liberté.
À propos du film « Le diable n’existe pas »
Le thème est celui des modalités de la peine de mort en Iran
Pour moi, ce film est une perle, une perle dramatique, une succession de quatre tableaux dont es scénarios sont remarquables de finesse et d’intelligence. L’un d’eux présente une scène très dure et cependant incontournable mais, dans l’ensemble, ils privilégient le récit, la suggestion, la mise en scène du dilemme, de la conviction ou du remord pour nous amener à une réflexion d’une grande profondeur.
Comment réagir à l’emprise de la terreur ?
Tolérer l’inacceptable pour protéger sa vie ou mettre sa vie en jeu pour se révolter contre l’intolérable ? Se redresser ou se courber, accepter ou refuser ?
Quel est le prix, en conscience, de l’acceptation ou du renoncement ?
Bien sûr, il est plus grand de résister que de se coucher mais que ferions-nous face à cette terreur ?
J’ai, il y a deux ans, visité l’Iran merveilleux des touristes, rencontré des Iraniens affables, sympathiques et affamés d’échange. Je ne peux m’empêcher de penser que certains de ceux que j’ai croisés devaient un peu savoir, peut-être un peu vivre cette horreur.
Moi, je n’ai été que le touriste comme si, dans le film, je n’avais vu, pour l’anniversaire de Nana, que la danse élégante et joyeuse de ce père autour de sa fille, sans savoir la douleur qu’il vivait à ce moment-là.
De ce film, je ne suis pas ressorti indemne, comme on dit souvent, du fond de notre confort.
Je pense qu’il est à voir, absolument.
Christian Champion
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