samedi 25 avril 2020

INTERLUDE EN PENSÉES 2


En attendant (encore) la reprise 
  






  










Le confinement, jamais ! 
En fait, il dure. 
Après un mois de bons et loyaux services, la page précédente commençait à prendre un peu trop d'embonpoint. C’est, comme a dit un adhérent de Ciné Rencontres, la rançon du succès. 
Alors il est temps de reprendre à zéro, pour éviter de se perdre dans la forêt des contributions, pleine d’arbres, d’arbustes, de buissons de tailles diverses. N’en jetez plus, la page est pleine. Ou plutôt, jetez en encore, car on peut passer à une nouvelle page et on ne va pas s’en priver. 
En clair, repérer les nouvelles contributions relevait de la mission quasi-impossible, cela revenait à chercher une aiguille dans une meule de foin. Alors, pour alléger, je passe au deuxième mois… ou au second mois. Si j’étais hyper puriste, je serais embarrassé, n’ayant aucune idée sur la durée future de cet interlude, c’est-à-dire de ce confinement. Mais je ne vais pas être plus royaliste que le roi, ou plus académicien que l’Académie française : 


« Le 5 janvier 2012 
Emplois fautifs
On peut, par souci de précision et d’élégance, réserver l’emploi de second aux énoncés où l’on ne considère que deux éléments, et n’employer deuxième que lorsque l’énumération va au-delà de deux. Cette distinction n’est pas obligatoire.
On veillera toutefois à employer l’adjectif second, plus ancien que deuxième, dans un certain nombre de locutions et d’expressions où il doit être préféré : seconde main, seconde nature, etc., et dans des emplois substantivés : le second du navire. »

Voici donc le début de la page du deuxième (ou second) mois. Sera-t-elle maigre, cette page, ou au contraire pléthorique, comme la première ? Y aura-t-il un troisième mois ? Ou davantage ?.. Je ne peux que poser la question, je n’ai évidemment pas la réponse. 

Par commodité, je garde mes principaux espaces, d’abord ceux des associations (Ciné Rencontres, Les Amis de la Commune), et les sous-espaces des principaux contributeurs (Edwige et Michel,.. et moi et moi et moi...). 

24 avril 2020
Jean-Marie (Favière)


Notre page confinement depuis un mois au 14 avril vue principalement sur
Cinégraphe : 
Etats-Unis (+1), France (-1), Italie (=), Hong-Kong (+1), Russie (-1), Canada, Ukraine, Allemagne (=).
Vaillantitude : 
France, Etats-Unis, Hong-Kong (+3), Allemagne, Biélorussie (nouveau),  Vietnam  (+1), Russie (-3). 


(Rappel:)Tout est parti d’une pertinente initiative d’Edwige (adhérente elle aussi aux deux associations mentionnées ci-dessus) à l’occasion de la journée de la pensée:



Bonjour,
Aujourd'hui, 21 mars, j'ai une pensée amère en imaginant qu'aujourd'hui quelques-uns d'entre nous aurions dû être en partance pour une belle journée.  Bien sûr, ça n'est que partie remise. 
Adeptes du cinéma, comment ne pas penser à certains films catastrophes dont le scénario ressemble étrangement à la situation bien réelle que nous vivons actuellement ? La réalité a souvent rattrapé la fiction... Souhaitons une "happy end" à l'américaine… 
J'espère que tout le monde va bien autour de vous. Prenez bien soin de vous.
Amicales pensées.
Edwige , pour l'équipe de Ciné-rencontres


Après les réponses spontanées rapidement reçues, nous avons eu l’idée de les publier sur une page de notre blog, et d’aller au-delà de cette seule journée. L’annonce en fut faite par Edwige le 23 mars.

Au delà de cette seule journée... mais de combien. Voici en effet que nous entamons le deuxième (second) mois.  






ESPACE CINE RENCONTRES







Un autre à écouter

Bon, je ne sais pas si tu connais cette vidéo-là. 
C'est d'un autre membre du même groupe [la chanson de Brel, Vesoul, v. page précédente du 1er mois] et cette fois-ci c'est sur l'air de Brassens "La guerre de 14-18". 
Ce groupe "Les goguettes (en trio mais à quatre)" existe depuis plusieurs années, et là ils font le buzz sur Internet.  C'est justifié : j'ai écouté sur YT plusieurs autres de leurs titres et ils ont vraiment du talent.
Lien : La guerre du coronavirus adaptée de Brassens


             




Jean-Marie,
Suite à mon précédent message : 
Le groupe vient juste de mettre en ligne leur dernière vidéo ! C'est tout chaud. 
Le battement d'ailes du pangolin (sur un air de Gotainer)

Je suis devenue totalement fan de ce groupe et depuis trois jours j'ai pratiquement écouté toutes leurs vidéos présentes sur YT.  Ils ont encore fait d'autres vidéos en relation avec le covid 19 :  "On n'a rien vu venir " (sur l'air de Cabrel" Je l'aime à mourir"  et "Utile ? " sur l'air de la chanson de Julien Clerc. 
Liens : Vidéo de "On n'a rien vu venir"
            Vidéo de " Utile ? "  (dans un esprit très différent). 


Sinon, pour sortir du sujet du covid 19  mais toujours avec le même groupe, il y a quelques unes de leurs vidéos qui m'ont fait pleurer de rire : notamment : 
Elle est vegan  (sur l'air de "Elle est d'ailleurs" de Pierre Bachelet), 
Happy Collapse  (sur l'air de "La Parisienne" de Marie-Paule Belle)
Emmenez-moi...au Paradise  (sur l'air de "Emmenez-moi" de Charles Aznavour)
Et je pense que tu devrais aussi apprécier ce titre de leur début : La flute finale  (faut-il préciser l'air ?)

On voit qu'ils "tournent" donc depuis plusieurs années. Cette période de confinement les a mis sur le devant de la scène et maintenant ils "font le buzz". Tant mieux, parce qu'ils ont du talent.





(29 avril)
Je vous soumets ce nouveau lien vidéo : un vrai petit bijou de quatre minutes qui reprend la chanson de Bourvil "La Tendresse". Mais peut-être connaissiez-vous déjà ? Je n'ose plus trop m'avancer. 
Symphonie confinée - La Tendresse
Vous reconnaîtrez le chanteur qui est à l'origine de la vidéo : il s'appelle Valentin Vander  et c'est le même qui a fait "T'as voulu voir le salon".
Et comme les bénéfices de la vidéo sont reversés à la Fondation de France des hôpitaux, on peut écouter sans limite. 
Bises (passées au gel hydroalcoolique) 



[Oui Catherine, on l'a mis dans la page précédente à la fin du mois de mars. Mais c'est bon de la rappeler ici, un mois après. On peut vérifier ainsi son grand succès, avec le nombre de vues.  Jean-Marie (Favière)]








(1er mai)
Un petit bijou de vidéo de 4 minutes  à écouter.



Pour cette vidéo-là, je pense que ce ne sera pas une redite. Elle n'a été mise en ligne que depuis quelques heures. 
C'est toujours le même groupe, décidément très inspiré. Cette fois c'est à partir de "Message Personnel" de Véronique Sanson. 
Message personnel (l'amour confiné)




Fwd: Fwd: Cette attestation de déplacementest  datée de 1720 !!!!




Ma mère m'a fait parvenir ce document : une attestation d'autorisation de déplacement datant de 1720, date de la grande épidémie de Marseille qui ravagea la Provence. 



Nous ne sommes pas les premier pour cette idée d’attestation
Surprenant dirons-nous !!!!!

Cette attestation de déplacement datée de 1720 va vous surprendre !


La preuve avec cette attestation de déplacement datée du 4 novembre 1720, partagée sur Twitter par Jérémie Ferrer-Bartomeu, docteur en histoire, diplômé de l’École des Chartes et enseignant-chercheur à l’université de Neuchâtel en Suisse. Cette attestation autorise le déplacement d’un certain Alexandre Coulomb, consul de 28 ans « de taille médiocre [ordinaire, NDLR] et aux cheveux châtains », à quitter sa localité de Remoulins « où il n’y a aucun soupçon de mal contagieux » pour se rendre à Blauzac dans le Gard.
Une terrible épidémie de peste qui touche Marseille en 1720
A l’époque, alors que la peste sévit depuis le VIème siècle autour de la Méditerranée, un système de patentes permet de contrôler les navires à l’entrée du port de Marseille. La ville est dotée d’une organisation sanitaire complexe. Son bureau de santé permet d’identifier et d’isoler hommes et marchandises suspects. La cité phocéenne se sent alors protégée. Malheureusement, suite à une série de négligences, un navire, le Grand-Saint-Antoine, se voit autoriser à débarquer ses cales pleine de soieries alors que sept matelots et le chirurgien de bord ont péri en route. Malgré ces décès inexpliqués, le Grand Saint-Antoine échappe à la quarantaine en cette fin du mois de mai 1720. La peste débarque sur le Vieux-Port. Et en quelques semaines le fléau se répand dans la ville en semant la terreur sur son passage. Les charniers de la cité débordent très vite de cadavres.
En quatre mois, toute la Provence est touchée
Alors, trop tardivement, les échevins prennent des mesures : évacuation des cadavres et des malades, maisons scellées, isolement… Les élites, elles, s’éloignent de la cité maudite. Drôle de similitudes avec l’époque actuelle. Le 31 juillet, un arrêt du parlement d’Aix-en-Provence ordonne le confinement de la ville à l’intérieur de ses remparts. Plus personne ne peut la quitter. Début août, il meurt 50 personnes par jour. Les premiers tombereaux apparaissent. Bientôt, on compte 100 décès quotidiens, puis 300, 500, 1 000 !

Quatre mois après le retour à Marseille du Grand-Saint-Antoine, le 14 septembre 1720, un arrêt du Conseil d’Etat interdit de quitter la ville sans certificat sanitaire. Le quart de l’armée française est envoyé pour établir un cordon sanitaire. Mais la barrière n’est pas étanche et le fléau atteint Aix, Arles, Toulon puis Apt. Toute la Provence est touchée. 120 000 malheureux de la région perdront la vie.


Wikipédia:
La peste et la littérature
Cet événement est repris par de nombreux écrivains :

Dans les Mémoires d'outre-tombe, François-René de Chateaubriand parle de la peste et de celle de Marseille en particulier : 
Dans un quartier dont tous les habitants avaient péri, on les avait murés à domicile, comme pour empêcher la mort de sortir. De ces avenues de grands tombeaux de famille, on passait à des carrefours dont les pavés étaient couverts de malades et de mourants étendus sur des matelas et abandonnés sans secours. (…) Sur l'esplanade de la Tourette, au bord de la mer, on avait, pendant trois semaines, porté des corps, lesquels, exposés au soleil et fondus par ses rayons, ne présentaient plus qu'un lac empesté. Sur cette surface de chairs liquéfiées, les vers seuls imprimaient quelque mouvement à des formes pressées, indéfinies, qui pouvaient avoir été des effigies humaines. ;
Dans les années cinquante, Marcel Pagnol écrit un texte sur l'épidémie qui deviendra, sous le titre Les Pestiférés, le chapitre neuf de son livre posthume Le Temps des amours (1977) ;
Dans Autant en apporte la mer (1993), Jean-Jacques Antier se base sur d'amples recherches parmi les documents historiques pour décrire le déroulement de la peste de 1720 à Marseille ;
Dans Ce mal étrange et pénétrant (Editions Anfortas 2018) Bertrand Boileau publie pour la première fois des extraits du journal de Pierre-Honoré Roux commissaire général à Marseille pendant la peste de 1720 ;
Dans  Le Théâtre et son double Antonin Artaud décrit dès le chapitre I intitulé Le Théâtre et la Peste la chronologie des faits, enrichie des pensées et réflexions de l'auteur. 







Catherine (Renard)




covidipoésie

Je viens de découvrir que JC Dubois ,qui est intervenu lors du film "Les éblouis", taquinait aussi la Muse.

Voici le poème , composé ce matin , qu'il vient de m'envoyer.

JMB



Des virus corona
Y-en-a des tas
Pas plus méchants que ça
La science les mettait à bas
Mais est arrivé un tout neuf
Le Covid dix-neuf 
Ce n’est pas un leurre
 Il fait très peur
Aux armes citoyens,
On manque de moyens
Alors la communication
Remplace l’action 
Masques, respirateurs, tests
On en atteste 
Manquent à tous niveaux
Alors confinez-vous comme des veaux
Heureusement aujourd’hui comme hier
Médecins, aides soignants infirmières
Comme d’autres trop souvent méprisés
Se sont mobilisés
Se dévouant corps et âme
Pour contenir le drame
 Et stopper la contagion
Qui envahit les régions
Si seulement la mondialisation
Des égos, sectaire religion
Pouvait laisser place
A un nouvel espace
D’humilité de fraternité
Où règnerait l’équité 
Bravo petites gens
Vous redonnez du sens
A une humanité
En quête d’humaine vérité
Espérant que demain plus qu’hier 
Vous pourrez être fiers
De ce que vous faites
De ce que vous êtes
Car il serait tragique que vos engagements soit trahis.

JCD  25 avril 2020


(2 mai)
Dessins
Pour illustrer la semaine à venir





déconfinement

Premier bilan :"Le Roi est nu!" Chacun pourra mettre dans "Le Roi" des ex certitudes.
Ce" Réel "n'était que virtuel.
Avant ce prudent déconfinement , je plagierais Frédéric Pommier sur France Inter:

"On est censé déconfiner dans 4 jours et je n'ai toujours pas fait de pain ni terminé Proust.J'ai honte."





(19 mai 2020)
Bel exemple de la puissance du dessin: du 2 en 1 !





                             Jean-Marie (Balmelli)








Bonjour 
Une proposition pour cette semaine du 8 mai. 

documentaire de 56 minutes. ,disponible  jusqu'au 9 mai. 

http://www.memorialdelashoah.org/nazi-concentration-camps-film-documentaire

Jusqu'au 9  mai, 

Nazi concentration camps – Diffusion exceptionnelle
Pendant une semaine, jusqu'au 9 mai, le Mémorial de la Shoah vous invite à voir ou à revoir le film documentaire "Nazi concentration camps " sur notre site internet .
Nazi concentration camps est le premier film à être diffusé lors du procès  de Nuremberg, le 29 novembre 1945. Les images ont été tournées entre le 1er mars et le 8 mai 1945 par des équipes sous la responsabilité du Colonel et réalisateur George Stevens dans les camps de concentration nazis et les camps de prisonniers libérés par les Alliés.
La dureté des images du film "Les camps de concentration nazis", nous incite à le déconseiller aux enfants ainsi qu’à un public impressionnable



Catherine (Poncelet)








LES AMIS DU CINEMA de Romorantin peuvent offrir par leur programmation parallèle à la nôtre (ou la nôtre à la leur...) des séances de rattrapages utiles ou des compléments intéressants.



Rejoignez les «Amis du Cinéma» !
En adhérant aux Amis du Cinéma (12 euros), participez à la vie de
l’association et bénéficiez de tarifs très réduits sur les films
indiqués sur ce programme, sur les séances «Ciné Lundi»
(5,5 euros) et les ciné-conférences «Connaissance du Monde»




Les Amis du Cinéma de Romorantin




5 mai
Derrière le confinement, la vie...

Chers Amis encore confinés... Situation étrange: le cinéma est à l’arrêt, nous faisons tous du sur-place...Or le Cinéma, lui, se porte bien..et avance. Les sorties prévues (et de facto reportées) sont nombreuses, la qualité des films remarquable!.. En témoigne le nouveau Prévisionnement virtuel qui vient de se terminer. Nous sommes peu nombreux à y avoir accès, je sais. Les distributeurs verrouillent ces accès: durée très limitée, codes, mots de passe, un seul visionnement pour certains films, plus de liberté pour d’autres... Les petits écrans (un i-pad «haut de gamme» dans mon cas) ne peuvent rivaliser avec le recul et l’ampleur d’une salle de cinéma.. Ces copies numériques ont, parfois, des ratés (elles peuvent aussi être de très belle qualité!)... Toutes ces imperfections prises en compte, un point positif reste à souligner: la vie en 24 images-seconde continue!
              Je vais vous faire suivre les comptes-rendus des quatre films, siglés GNCR, que je viens d’envoyer à l’ACC...Ils sont très favorables comme vous le constaterez...Si vous souhaitez les envoyer à d’autres personnes, n’hésitez pas. Je suis loin d’avoir les adresses de tous les Amis!
               Quant au retour du Lundi auquel nous sommes habitués, je ne peux, hélas, que l’imaginer, pas encore l’envisager...... Très amicalement,
            Alain Le Déan.




Énorme»...
                   Prévisionnement virtuel  du  01/05/2020.
                         «Énorme» de Sophie Letourneur.

       Remarquée pour son premier film, «La Vie au Ranch», sorti en 2010, Sophie Letourneur revient avec un quatrième long au titre pesant son poids d’originalité potentielle: «Énorme»!.. Marina Foïs et Jonathan Cohen «débarquent» dans cette aventure avec leur persona déjà bien lissée par par de nombreuses expériences de cinéma.. Dire que la surprise est grande serait travestir la réalité d’une amusante pochade sur un sujet aux «contours» parfois inattendus.. On reste néanmoins dans les limites d’une comédie qui flirte avec les représentations dans l’air du temps: un certain mauvais goût, des personnages restés dans l’antichambre de l’âge adulte, un ton coincé entre humour soft et délires sages (car empêchés de déborder par un montage au cordeau!).  On est dans le propre et le convenu, tout en faisant sentir que l’équilibre de l’édifice est bel et bien menacé par un vent de mauvais esprit..vite essoufflé!..formatage oblige!.. C’est pour moi la limite du film, et un vrai regret car il laisse apparaître, dans certaines séquences, des pointes de burlesque qui, nourries par d’autres inflexions du scénario, auraient pu permettre à «Énorme» de répondre aux injonctions de son titre!
         Au chapitre des réussites, il y a, heureusement, de solides plus(+).. Les acteurs d’abord: Marina Foïs est une bien belle valeur sûre. Elle m’a étonné dans un rôle tout en entre deux, absence aux tracas du quotidien et présence aux appels de la chair. Sa naissance aux réalités de la vie se double de la symbolique de l’accouchement. Est-ce forcer le trait que d’y voir une intention?..Le parallèle m’a cependant frappé...Son jeu tout en retenue donne à son personnage une vérité qu’on pourrait appeler «un je ne sais quoi qui exprime beaucoup de choses»... Quant à Jonathan Cohen, parfait représentant de ceux dont on dit: «ils sont trop!» (sans jamais chercher à regarder derrière le masque), sa prestation est à la fois horripilante et aussi touchante. L’évolution du «type» qu’il incarne peut manquer de subtilité, mais il a une vraie présence qui emporte le film jusqu’à ses limites..Difficile de contester une évidence!.. 
            La mise en scène, par son rythme, m’a semblé répondre au besoin de coller au caractère dissonant d’un couple hors norme. Le résultat ne manque pas de saveur visuelle. Il lui donne une identité ancrée dans les aspirations du temps présent, relevées, comme pimentées par des clins d’œil à une autre époque du cinéma.. Entre le charme de l’entre deux et un sentiment d’inachevé, «je m’balance»...Le générique final sur la musique de Ravel (je crois!) est un bonheur auditif.. Ce plus fait pencher la balance!
           Alain Le Déan.



«Israël, le Pays Interdit. Partie 1: Kippour» de Jean-Pierre Lledo.
                 Prévisionnement virtuel du 29/04/2020.

         Documentaire-fleuve qui prend la forme d’une quête personnelle..Trouver une réponse à une douloureuse question que, par commodité, on peut qualifier d’identitaire: pourquoi le refus d’Israël de la part du cinéaste alors que l’on porte en soi les racines de la religion qui l’a fondé!
         Le premier chapitre de cette quête porte un titre: Kippour, le Grand Pardon. Il est emblématique de l’esprit qui le porte: la Réconciliation..Ce long voyage vers les sources est construit comme un parcours d’initiation. Il procède par étapes...D’abord la recherche de la famille..et les retrouvailles, marquées par des récits tragiques d’expériences personnelles...Puis le cercle s’élargit: comprendre ces lieux qui, divers témoignages aidant, dégagent des strates d’Histoire révélant un sens qui va, petit à petit, nourrir un sentiment d’appartenance (... «sous la terre sont enfouies les réponses à mes questions..»!)...Jérusalem devient un objet de fascination: la réponse est là!..et bien qu’elle ne puisse (encore?) être formulée avec des mots, elle se dessine par la confrontation avec les émotions ressenties devant le dévoilement des paysages dans lesquels sont visibles et sensibles les marques d’une Histoire qui entremêle les apports des trois religions monothéistes..
       Le film prend alors le contrepied du titre, Le Pays Interdit, et son évolution se nourrit du ressenti face au caché qui dissimule la vérité derrière chaque coin du paysage, de la terre, des édifices...Le voile de l’interdit se déchire et Jean-Pierre Lledo peut regarder en face les implications du mot «colonisation», mur devant lequel il avait jusque là butté...Regarder derrière cet obstacle  devient une ardente nécessité, et le caractère monolithique de ses composants idéologiques, façonnés par l’Histoire et ses ombres, semble se décomposer séquence après séquence..Ainsi le long épisode de la transformation des anciennes Écuries de Salomon (qui en fait n’auraient jamais existé sous cette forme!) en mosquée d’aujourd’hui révèle la volonté de taire ou de refuser les évidences historiques pour imposer une représentation des choses, pas entièrement fausse, mais suffisamment biaisée pour travestir la vérité de l’Histoire!
      La question, quasi existentielle, qui se pose au cinéaste concerne la pertinence de ce qui est appelé une colonisation par Israël de territoires où l’état juif n’avait pas sa place..Le but de la quête est alors tracé: interroger le bien fondé de ces «évidences» historiques et souligner ce qu’elles sont, en grande partie(?), c’est à dire des formes de manipulations plus ou moins subtiles, ouvertes à l’idéologie, et qui nourrissent les certitudes et croyances jusqu’au-boutistes d’aujourd’hui..
      La dernière séquence, toute en symbole d’humanité, montre le chemin parcouru depuis l’arrivée dans le «pays interdit» du couple père-fille (prénom Naouel, étymologie arabe!)...Elle montre les quatre espèces traditionnelles qui, réunies en un même faisceau, symbolisent l’unité du peuple juif, sinon la tolérance à l’égard des autres(!): citron, feuille de palmier, myrte et saule... Après l’évocation rapide de la Fête des Cabanes, celle qui conclut les cérémonies du Kippour, une feuille de route se dessine que les autres parties du documentaire ne manqueront pas d’explorer...De quelle façon? Ce sera à voir. Peut-être...
         Après une mise en place que j’ai trouvée un peu convenue, voire languissante, ce «Pays Interdit..» a capté mon attention grâce à l’évolution du regard inscrit dans la sincérité de la démarche...Mon regret est de ne pas avoir pu trouver le temps de regarder les trois autres épisodes!
             Alain Le Déan.




                 «Family Romance LLC» de Werner Herzog.
                      Prévisionnement virtuel do 02/04/2020.

       Un film qui surprend, charme et émeut!.... Werner Herzog, celui que François Truffaut désignait comme «le plus important de tous les cinéastes vivants», à tourné, au Japon et en langue japonaise, une histoire pour le moins inattendue, située entre fiction et approche documentariste, que son titre, faussement banal, identifie comme une romance familiale..Terrain connu..Sauf que les trois lettres qui suivent , LLC, (c’est à dire Limited Liability Company) suggèrent un tout autre sens!
       De fait, la longue séquence d’ouverture laisse présager une bleuette aux couleurs   traditionnelles du film léger: une superbe journée de printemps, la beauté des cerisiers en fleur, un père éloigné (Ishii) qui retrouve sa fille (Mahiro), perdue de vue depuis 10 ans, les familles célébrant la Fête d’Hanami sur l’herbe douce...C’est très beau, sans ostentation.. Pourtant quelque chose «cloche». Ishii, le père (un acteur non professionnel semble-t-il, Ishii Yuchi, même prénom!) paraît mal à l’aise..Mahiro, «sa» fille, 12 ans (Mahiro Tanimoto, même prénom, non professionnelle elle aussi?) passe et repasse, cachée par la foule, devant son père, avant de lui permettre de l’apercevoir enfin..Elle porte un vêtement, sorte de cape affublée d’oreilles dressées, évocateur du bestiaire traditionnel japonais.. D’abord on se laisse prendre par l’émotion affectée de ces retrouvailles touchantes (car chargées d’incertitudes), mais son caractère factice sera vite révélé par l’évolution du scénario... La suite du film va nous conduire, de dévoilements en fausses pistes, jusqu’à la très belle séquence finale qui mêle vérité, illusion et symbolisme...C’est du beau travail ,rendu sans recours à des effets de mise en scène ostentatoires, tout en honnêteté, simplicité et intériorité..
        Parmi les nombreuses séquences qui se réfèrent aux spécificités de la culture japonaise, il y en a une qui m’a singulièrement frappé, celle de la prière dans le sanctuaire dédié au Renard: («le Renard a le pouvoir de changer la réalité..» commente Ishii, les mains jointes devant l’autel, en s’adressant à une femme désireuse de changer d’époux ). Or on sait que, dans le Shintoïsme japonais, le Renard est un esprit surnaturel, doué du pouvoir de métamorphose, capable, entre autres dons, de se changer en femme pour séduire un homme!...Je me suis alors souvenu du vêtement porté par Mahiro lors de la première rencontre avec Ishii...J’ai eu aussi l’impression que parmi la galerie de personnages qui peuplent le film  plusieurs avaient les traits  particuliers qui caractérisent le Renard: visage étroit, yeux rapprochés...S’agit-il d’une impression sans fondement ou d’un simple hasard?..Peut-être!...Une dernière remarque concerne les deux épisodes centrés sur des oracles. D’abord sous la forme attraction de foire: Ishii et Mahiro succombent à la tentation d’interroger un oracle-dragon de pacotille derrière sa boîte vitrée..Sa réponse est sans singularité..Puis, plus intéressant, Ishii accepte d’accompagner la mère de Mahiro (une renarde?) pour rendre visite à une vieille femme-oracle. La séquence est singulière, presque comique. Les propos de l’Oracle sont sans queue ni tête...Était-ce un piège?...Ce film vibre à l’abri d’ombres inconnues. Elles font une grande partie de son prix..
            Je pense beaucoup de bien de ce «Family Romance...». Son sujet apparent avait déjà été abordé, il y a quelques années, dans un film de Yórgos Lánthimos, «Alps»....C’était plus ambitieux et beaucoup moins réussi!


Objet: Le choix d’Emma ou les cahots de la «normalité»....
                   Prévisionnement virtuel du 14/05/2020:
                    «A perfectly normal Family» de Malou Leth Reymann.

    Un sujet (très) dans l’air du temps pour un film danois qui navigue, prudemment(?), au large des excès de la dramatisation.. Ce choix raisonnable est résumé par le titre qui joue sur la gamme des fausses pistes comme sur celle des chemins balisés: «une famille parfaitement normale»!.. Après des séquences d’ouverture au charme sucré, presque suranné, l’impression s’installe que le titre n’était pas un leurre..La normalité familiale promet d’être un fil conducteur, rythmé par des inserts vidéo d’un bonheur simple lié à la petite enfance, que j’ai trouvés, parfois, à la limite de la pertinence.. Pas d’effets de mise en scène, banalité et normalité dominent le quotidien rendu sans apprêt.. Du fonctionnel et rien d’autre.
    Quand «l’orage» arrive (il fallait bien rompre cette monotonie!), on pense  qu’un changement de ton radical va porter le bouleversement familial vers des zones de turbulences propices aux drames.. De fait, le drame (changement de sexe!) prend forme principalement à travers le personnage d’Emma, la plus jeune des deux filles (superbe prestation d’actrice!), sans pour autant affecter la retenue avec laquelle la réalisatrice a conçu son approche d’un sujet au fort potentiel perturbateur d’harmonie.. La logique du titre s'impose: l’anormalité n’est finalement qu’un avatar de la normalité..S’adapter, accepter, renouer avec cette pratique qui cimente l’unité familiale: immobiliser les instants de bonheur en les enregistrant!..par vidéo interposée d’abord, puis, signe de modernité(?), par un selfie sur un pont londonien.
       Il y a quelques décennies, Susan Sontag avait, dans un essai qui a marqué son temps (les années 70!), souligné la parenté de la photographie avec la mort..Cette image a surgi comme un palimpseste sur mon ressenti de la dernière séquence.. Réaction très personnelle certes, mais aussi, peut-être, signe de mon embarras devant le refus (assumé, je pense!) de donner à voir et sentir toute l’ampleur des dévastations intimes perpétrées par un choix brutal de rompre avec l’ordre «naturel»(?) des choses... Pas de positionnement doctrinal de ma part. Rien qu’un sentiment.

       Pas d’enthousiasme donc. Pas de rejet non plus..L’acteur-actrice qui incarne le «père» (Thomas-Agnete) est très convaincant(e). Sa prestation permet au film d’avoir une assise crédible. Quant à Emma, belle découverte, son malaise existentiel fait tanguer le nouvel équilibre qui se met en place entre les membres d’une famille, la sienne, recomposée dans une improvisation peu stabilisante...Son constant va-et-vient entre rejet et acceptation fait de son personnage une énigme que le simplisme de la séquence de fin londonienne (qu’on pourrait  qualifier d’Hollywoodienne) rend encore plus lisse...Une famille normale!!...Vraiment?


Faire surgir le caché ou comment jouer avec l’invisible...

            «Vers la Bataille» d’Aurélien Vernhes-Lhermusiaux.
               Prévisionnement virtuel du 20/05/2020.

    Film ambitieux dans la forme comme pour le fond, ce premier long métrage (tourné en Colombie, semble-t-il), est situé historiquement par un insert dès la première image: 1863..Après une séquence d’ouverture incandescente, nerveuse (...et un «amusant»(?) télescopage avec notre actualité: le personnage central, un photographe, porte un masque de protection sur le visage!), l’action est transposée au Mexique où une dramaturgie complexe se déploiera autour d’une quête singulière, vaine et dérisoire, trouver les lieux de combat pour photographier la guerre comme jamais on ne l’a fait!
      1863, Mexique... L'histoire nous enseigne que nous sommes au cœur de l’expédition militaire, voulue par Napoléon, le troisième, afin de conquérir un empire, taillé pour promouvoir les intérêts européens sur le continent américain. Le corps expéditionnaire se heurte à une violente résistance de l’armée mexicaine; des combats, sauvages, ont lieu...des massacres de population civile aussi... D’où un désir de filmer la guerre et ses horreurs, ambition qui s’avérera une coquille vide car dissimulant un malaise bien plus profond, celui de la pulsion de mort qui habite le photographe, personnage obsédé une tragédie intime..
          Malik Zidi incarne cet homme qui a abandonné femme et famille ainsi que le confort matériel apporté par la notoriété professionnelle à laquelle il a accédé.. Le voyage a donc un prétexte: filmer la guerre comme aucun photographe n’avait su (pu?) le faire avant.. La «vérité» sera autre, et l’évolution du scénario nous livrera un être tourmenté, possédé par des images qui se superposent à celles de sa pratique quotidienne, s’accrochant à une forme de Graal dont la poursuite est devenu obsessionnelle...L’acteur (que je ne connaissais pas), par son jeu à la fois contenu et expressionniste, livre une performance solide, toute en nuances contradictoires...
          Quant au projet cinématographique lui-même, il convient d’en louer l’originalité et la prise de risques qui en découle...Une écriture allusive (A. Vernhes-Lhermusiaux est aussi le scénariste!) qui dit peu, montre beaucoup et ne s’encombre pas d’envolées explicatives... Une mise en scène qui alterne un certain classicisme et les mystères dispensés par une caméra-regard qui enregistre en suggérant l’ailleurs...Plutôt intéressant, même si les ellipses (qui abondent!) m’ont souvent gêné par la perturbation apportée à la clarté du récit...L’aspect symbolique de la captation du réel par l’œil, qu’il soit humain ou celui de la «chambre», parcourt les 90 minutes du film depuis le «Je t’ai à l’œil!», lors de la première rencontre avec Pinto (peindre!), le mexicain, jusqu’à la conjonctivite du photographe, en passant par l’œil du cheval ou celui de la «boîte...Des clins d’oeil(!) ou des petits «cailloux» semés le long du chemin..pour le retrouver(?)
             Un détail, historique celui-là, m’a intrigué: le personnage du Général Trochu (superbe incarnation de...Thomas Chabrol!), supposé être le commandant du Corps Expéditionnaire..Or, ce Trochu (fameusement raillé par Victor Hugo: Trochu, participe passé du verbe Trop Choir!), n’a accédé au grade de général qu’en 1866...et n’a jamais commandé au Mexique!...Que faut-il en déduire?... «Vers la Bataille» (quel beau titre!) ne serait-il pas autre chose que ce que son déroulé suggère?...Et si la toute dernière image, celle qui superpose le père et le fils (Lazare!) dans un cadre d’après la mort (?), nous indiquait une autre voie!... Je m’avance peut-être...mais ce film fourmille de chemins de traverse et d’illusions de réalité... 
             Malgré quelques réserves portant sur le montage, mon impression d’ensemble est très positive...Pas encore souligné , mais ce cinéaste est un sacré photographe! Il a l’œil de celui qui sait faire surgir le caché du fouillis des formes...

    


          Alain Le Déan.











Espace John (Ryan)



Espace John (Ryan)


Bonjour,        
En attendant de retrouver les salles de cinéma.
We are One : A global film festival 
20 festivals majeurs se réunissent pour lancer un événement en ligne : un festival mondial gratuit sur la plateforme Youtube du 29 mai au 7 juin.
Le concept de ce rendez-vous en ligne est de montrer plusieurs productions récentes et moins récentes passées par les festivals cités, tant en longs et courts métrages, qu'en documentaires et vidéos. Des discussions sont également prévues. 
Accessible gratuitement, l'événement propose de faire des dons à la Fondation des Nations Unies qui seront reversés à des fonds luttant contre la pandémie de coronavirus. 
Les festivals impliqués sont : Annecy, Berlin, Londres, Cannes, Guadalajara, Macao, Jerusalem, Mumbai, Karlovy Vary, Locarno, Marrakech, New York, San Sebastian, Sarajevo, Sundance, Sydney, Tokyo, Toronto, Tribeca et Venise. 
      Bon courage.    JOHN









5 mai
Fwd: IDEE POUR DEMAIN 18h. Collection fabuleuse


    La Fondation donne 3 rendez-vous :    
      LE MERCREDI À 18H
  Une visite d’une exposition avec les commentaires des commissaires
   
      LE VENDREDI À 20H30
  Un grand concert de musique qui s’est tenu dans l’Auditorium
   
      LE DIMANCHE À 17H30
  Un concert d’une promotion de lauréats de la Classe d’Excellence de Violoncelle, dirigée par Gautier Capuçon
   
    Toujours dans le cadre de la rétrospective des moments marquants depuis son ouverture, la Fondation propose cette semaine de découvrir une surprise musicale, une vidéo tournée à l’occasion des concerts de Kanye West dans l'Auditorium les 7, 8, 9 et 10 mars 2015.    






(22 mai)
Fwd: [afps-adherents] Profiter du temps libre imposé : (re)découvrir la PALESTINE en FILMS, VIDEOS et LIVRES

Cher-e-s ami-es,
Voici notre cinquième sélection pour découvrir différents documents sur la Palestine pendant le confinement (qui est annoncé commencer de finir bientôt). 


FILMS PALESTINIENS EN ACCÈS LIBRE


Cette semaine, Le Palestine Film Institute ne propose pas seulement un film, mais célèbre un réalisateur et une grande distribution.

L'ANNIVERSAIRE DE LAILA de Rashid MASHARAWI produit par Cinetelefilms Prod.
Une grande distribution en commençant par le légendaire Mohamad Bakri, avec Areen Omari, Nour Zoubi, Saleh Bakri, Maxim Sansour, Hussein Nakhleh, Fadi Alghoul, Rawan Odeh et d'autres encore.

Diffusion de ce film en streaming jusqu'au 20 mai.
Palestinian Films Platform : https://www.palestinefilminstitute.org/en/pfp

L'anniversaire de Laila
Pour le septième anniversaire de sa fille, Abu Laila ne désire qu'une chose : rentrer pour une fois de bonne heure à la maison afin de partager cette soirée en famille. Mais rien n'est moins simple pour cet ancien juge qui, alors qu'il rentrait en Palestine avec la ferme volonté d'aider son pays à sa reconstruction, a dû se reconvertir en chauffeur de taxi. Confronté à l'irrationalité et le manque d'organisation de la société palestinienne, notre juge devra entreprendre un long et pénible chemin, véritable parcours du combattant, pour finalement retrouver sa maison.

Rashid Masharawi
Rashid Masharawi est né en 1962 à Shati, dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza (Palestine), où il a vécu jusqu’à sa majorité.
Dès l’âge de 18 ans, il commence à travailler dans le milieu du cinéma et de l’audiovisuel. Après avoir participé à l’élaboration d’une vingtaine de films, il passe à la réalisation. Ses longs métrages ou ses documentaires s’inspirent tous de sa propre expérience de la vie quotidienne en Palestine. Il fut le seul cinéaste à travailler en Palestine dans les années 80 et 90 et à décrire la vie dans les camps. Malgré la situation, il réside toujours à Ramallah afin de témoigner de la vie sous l’occupation israélienne.
Il a réalisé plusieurs courts métrages et documentaires dont « Long days in Gaza », documentaire sur la guerre du Golfe et de ses influences dans la bande de Gaza. En 1996, il fonde à Ramallah le Centre de Production et de Distribution Cinématographique ».
En 1993, il tourne son premier long métrage de fiction « Couvre-Feu ». Il réalise par la suite notamment : « Haîfa » (1995), « Saison de l’amour » (2001), « Un ticket pour Jérusalem » (2002), « Waiting » (2005), « Laila’s Birthday » (2008) et « Al Ajniha Assaghira » – « Les Petites ailes » (Les anges de Bagdad, Little Wings), 2009, « Land of the Story » (documentaire), 2012, « Palestine Stereo », 2013

RAPPEL : le film « Gaza, un ballon, une jambe » 

"Gaza, un ballon, une jambe" réalisé par Patrice Forget, membre de l'AFPS.

Un court-métrage documentaire de 35 minutes à l'occasion de la tournée de l'équipe de foot en France des amputés de Gaza, l'été dernier.

La version française "Gaza, un ballon, une jambe"     
https://vimeo.com/394691499 / Mot de passe : gazaamputes (jusqu’au 11 mai)

EXTRAITS SONORES D’UN LIVRE
Al Kamandjâti nous propose des nouveaux  extraits sonores du livre "Le Pouvoir de la musique - une enfance entre pierres et violon en Palestine" de Sandy Tolan (Editions Riveneuve) 

>> présentation du livre



https://soundcloud.com/alkamandjatifrance/2014-lecrasement-de-gaza-extrait-n9-le-pouvoir-de-la-musique




https://soundcloud.com/alkamandjatifrance/2008-des-soldats-au-poste-de-controle-extrait-n8-le-pouvoir-de-la-musique



MUSIQUE

L'artiste palestinienne Naï Barghouti (qui est aussi la fille du co-fondateur de BDS Omar Barghouti) vient de sortir un magnifique clip solidaire en cette pandémie de coronavirus, qui a été sous-titré en français, disponible en exclusivité sur le blog Médiapart de l'Agence Média Palestine:

https://blogs.mediapart.fr/agence-media-palestine/blog/040520/pense-aux-autres-lancement-dun-clip-solidaire-par-lartiste-nai-barghouti

"Cette chanson, basée sur un poème du célèbre poète palestinien Mahmoud Darwich portant le même titre, est présentée dans une vidéo mêlant la musique à la voix de Darwich lui-même qui récite son poème et à des images de populations qui affrontent la pandémie, la pauvreté, l’occupation militaire, le racisme et la violence structurelle."



A bientôt pour une nouvelle sélection
Le Bureau National
-- 

Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter








John (Ryan)









Espace Edwige (Sallé)


Confinement J37

Bonjour à toutes et tous, 

Aujourd'hui [24 avril], quelques petites idées et une bonne nouvelles, l'ouverture d'un service à la médiathèque. [Toutes les indications dans l'espace John Ryan de la page précédente, JMF]. 

1- Un petit jeu : le truc qui prend la tête, je m'y suis laissée prendre et où il y a un petit détail que l'on ne voit pas… à vous de jouer. Je vous enverrai la solution demain.
Combien voyez-vous de carrés ?



2 - De la musique. Mon fils qui est DJ à ses heures perdues, confiné dans son appartement (très petit) à Paris, fait des vidéos qu'il met sur YouTube. J'ai trouvé celle ci assez agréable à écouter. Je me permets de vous l'envoyer. 

Très bonne journée 
Edwige






Confinement J38


Bonjour,
Aujourd'hui samedi ! Un jour comme les autres ? comme tous ceux que l'on a égrené depuis de longues semaines. Un petit tour au marché au Centre Ville, peut-être. 

Avez vous compté les carrés ? bravo aux Michel et à Bruno qui ont chauffé voire brulé.. 
voir la solution en PJ.

Entre autres idées - elles ne manquent pas, j'ai trouvé cette proposition de films sur France Culture. 

Découvrez le film "Mathilde et Rosette"; d'Alice Ekman. A partir de 21 avril pendant toute la période du confinement en accès libre https://www.franceculture.fr/evenement/sortie-de-film-mathilde-et-rosette-d-alice-ekman

Très bon week-end. 
Portez vous bien
Edwige


[Ce n'est pas vraiment divulgâcher que de révéler ici la solution,fournie en pièce jointe sous la forme d'une vidéo: on peut encore faire des efforts pour arriver au résultat même quand on le connaît. Jean-Marie (Favière)]






Merci pour toutes ces bonnes idées, qui aident et rythment le quotidien .
une idée entre autres :  https://youtu.be/j_KrORtXKUg
ou :  
Bonne journée. Biz cinématographiques.
                Béatrice (Aubié)



Fwd: Les concerts toujours proches de vous pour ce nouveau rendez-vous de partage !






Confinement J39

Bonjour,
Peut-être devrais je dire "DECONFINEMENT J-14". A vous de me dire ce que vous préférez...

Je me permets de vous conseiller sur France Culture l'invitée du matin Marie de Hennezel, psychologue clinicienne. 

Par ailleurs, je vous ai souvent parlé de mon goût pour les séries TV -> La série "DERAPAGE" avec Eric Cantona : les trois premiers épisodes qui ont été diffusés sont visibles en replay, les trois prochains seront diffusés jeudi prochain. 

Enfin, de la musique la lettre de Radio France. 
Bonne journée
Edwige


Une précision

J'ai oublié de vous dire : la série "DERAPAGES" est diffusée sur ARTE.




Merci de signaler cette remarquable série ( française ! sur Arte ! à noter) avec un talentueux Cantona.Epoustoufflant !
Après les 3 premiers épisodes, je n'ai pas résisté au plaisir de voir les 3 autres (possible sur Arte.tv)
Avec un sujet qui pourrait être tiré d'un fait divers d'actualité, mais surtout qui montre de quoi sont capables les maitres du Capital ...qui jamais ne sortent vaincus quel que soit le conflit dont ils sont les auteurs, souvent !
       Chapeau les scénaristes: la scène du tribunal (dernier épisode) est digne d'intérêt, et le final est à méditer: manipulé ou manipulateur ?...Très mauvaise question !
       Loucif (Boumejmajen)




Confinement J40
ou Déconfinement J-13

Bonjour, 
je garde les deux décomptes car j'ai eu deux retours à ma question : un adhérent souhaitant que je reste sur confinement J+ et un autre mentionnant qu'il serait bien de faire déconfinement J- C'est le propre de ciné-rencontres de faire se rencontrer des avis différents. 

Quoi qu'il en soit, restons encore chez nous aujourd'hui. 
Une proposition : ce soir, sur ARTE  une série documentaire "le temps des ouvriers" en trois épisodes - suivi par un documentaire sur Karl Marx... pour les vrais couche-tard. (ou les amateurs du Replay). 

Je me permets de prendre le micro "Quand on commence à entrevoir les conséquences sociales dramatiques de cette crise sanitaire, je pense qu'il y aura peut-être des idées à prendre". 
Bonne journée. 

Edwige

[Soirée documentaire sur les ouvriers sûrement intéressante et présentée ici plus loin en détail dans le programme TV de l'espace cinéphile du Berry républicain. JMF]




Fwd: Confinement - 1er mai

Cher(e)s ami(e)s,

Aujourd'hui est un jour particulier. 





Le muguet est aussi une fleur porte bonheur.... Pourquoi pas y croire aussi.



Mais, je me suis demandée quels étaient les moments de l'histoire où ce jour n'avait pas été fêté. 
Voici quelques éléments de réponses.  Bonne journée. 

Indication donnée par Jean-Marie :
"Toujours célébrée, récupérée par Vichy avec une appellation guesdiste (le « s » en moins à fête du Travail) en ajoutant « et de la concorde sociale ». Le but : éviter la connotation lutte de classes, fête des travailleurs.

Indication donnée par Michel Pinglaut :

Une autre référence:
1er Mai, 90 ans de luttes populaires dans le Monde; André Rossel éditions de la Courtille. 1977

 Vaillant a fait partie de la  1e délégation (p 103, 104, 105) reçue par le bureau de l'Assemblée Nationale, 1890

 1915:  pas de grèves, ni manifestations,  ni meetings
la CGT allemande édite un numéro spécial 1er mai
En France, la CGT métaux  lance un journal spécial
En Russie, de nombreuses usines cessent de travailler
En Suisse, défilés habituels ( 3 000 à Zurich)

 1916: Spartacus lance une manifestation à Berlin(10 000, malgré l'interdiction)
la paix est dans les revendications chez les syndicats des pays en guerre
En France, appel à des réunions(Union des syndicats de la Seine, tonneliers)

1917: 1ère fois célébré en Russie( Pétrograd notamment), en Indonésie.
 grèves en Allemagne

1918: En France, les socialistes favorables à la guerre doivent concéder la célébration + 4 mai (100e anniversaire de Marx )

 depuis 1945, il n'y a pratiquement plus de pays où le 1er mai ne soit plus célébré

1955:  officialisation par le Vatican(Pie XII). Homélie pour" parachever ce qui manque à la paix sociale "



Compléments et synthèses chronologiques de Jean-Marie : 

1886 1er mai (date de fin des contrats dans les usines américaines, moving day) rassemblement  à l'usine McCormick de Chicago. Charge policière 1 mort.
              3 mai. Manifestations. 3 morts ouvriers de l'usine McCormick.
             4 mai massacre de Haymarket Square à Chicago,  point culminant de la lutte pour la journée de huit heures aux États-Unis, élément majeur de l'histoire de la fête des travailleurs du 1er mai. Charge policière. Bombe lancée: 8 policiers tués. Tirs dans la foule: au moins 4 ouvriers tués. 5 anarchistes exécutés par pendaison (1887). 

1889, réunion de la IIe Internationale socialiste à Paris, à l'occasion du centenaire de la Révolution française et de l’exposition universelle. Décide d’un jour international de grève et de manifestation pour exiger la journée de huit heures (48 h par semaine, dimanche seul chômé). En hommage aux militants exécutés et aux ouvriers tombés à Haymarket, la journée est fixée le 1er mai (proposition de Raymond Lavigne) 1890.


1890 Edouard Vaillant dans la 1ère délégation à l'Assemblée nationale. 
1er mai célébré, pour la 1ère fois, dans la plupart des pays. Jules Guesde: "fêtes des travailleurs". Symbole le triangle rouge (8h travail, 8h loisir, 8h sommeil). 

1891 1er mai Fourmies, dans le Nord, en France, la troupe tire sur la foule (10 tués, dont 2 enfants de 11 et 13 ans). Symbole l'églantine, portée dans la manifestation par Marie Blondeau, une des victimes (rouge, le sang, et Fabre d'Eglantine). 

1907 1er mai à Paris: symbole le muguet (coutume du printemps depuis la Renaissance) avec un ruban rouge. 

1915 pas de célébration (ni manifestation, ni grève, ni meeting)

1919 France Journée de 8 h. 1er mai chômé. 

1941  loi René Belin:  le 1er mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». Relié à la Saint Philippe (Pétain). Chômé et payé. Symbole: le muguet (sans couleur rouge). 

1945 dans le code du travail (député socialiste Daniel Mayer avec le soutien du ministre communiste du Travail Ambroise Croizat).

1948 fête nationale,  "fête du travail". 

1953 1er mai. Guerre d'Algérie. Provocations policières anti-ouvrières et anti-algériennes.  60 blessés graves et 10 arrestations à Valenciennes (Nord). 




Bonjour 
Je me permets d'envoyer une autre fleur de 1er mai, l'Eglantine rouge. 
C'était un des symboles des mouvements ouvriers, avant que certains adoptent la coutume du muguet à Paris dans les Années 1900. 
L'Eglantine ouvrière persiste à Vierzon dans le nom des clubs sportifs, "L'Eglantine handball". 

Plus de détails dans le livre de Danièle Sallenave, "L'églantine et le muguet". 
Ici, à la Grande Librairie de François Busnel. 
https://youtu.be/ei8t87a-KmU
  https://www.youtube.com/watch?v=ei8t87a-KmU&feature=youtu.be

Cordialement 
        Catherine (Poncelet)






Pour la petite histoire la tradition voulait que chaque 1er mai les FORTS DES HALLES  offrent  un bouquet de muguet au couple presidentiel ...depuis la démolition des halles de paris et encore ce jour c'est le patron de Rungis qui perpétue cette tradition ...amitiés  et courage en attendant que le cinéma renaisse bientôt.
     Jack (Pascaux)



Confinement 2 mai


Bonjour,
Aujourd'hui, pour changer un peu, je vous propose un petit jeu - 
Il nous a été envoyé par Michel Pinglaut - 
Bonne journée, Edwige

Faisons l'inverse du jeu habituel: cherchons  les actrices et acteurs (prénom et nom) à partir de l'anagramme.
exemple:
Liesse d'un fou ? Amies, Amis, vous devez répondre: Louis de Funès
Moteur !

allais-je, badine ?
le vin tourna
oui, la chanson !
dahlia du crime
inutile au-delà
charmeur, il l'est !
jerk à Cuba
belle amante mûre
l'avis archi crétin
or fractal 

Aurez-vous 10/10 ?

réalisateurs

la cloche du bar
son herboriste

films (ça se complique)

Jugez le singe dru à la lanterne
le lièvre au pays des limaces

Les solutions suivront... 



Confinement J48

Bonjour,
Aujourd'hui, JE ME PERMETS UN COUP DE COLERE. 
Bison futé voit vert, orange, rouge et même noir (les jours de retour de vacances, un autre temps) - nos bulletins météo nous lancent des alertes jaunes, orange, ou rouge (avis de grande tempête) et voilà, nous avons maintenant une France avec des départements rouges, oranges ou verts... et bientôt il ne restera que le rouge ou le vert. 
Traditionnellement, on passe au vert et on s'arrête au rouge... 
Curieuse (comme certainement beaucoup), j'ai regardé dès que l'information a été communiquée, la couleur de notre département : ma première réaction fut : "pas étonnant, le Cher a toujours été rouge". Mais rapidement, je me suis ravisée... on ne parlait pas de la même chose... Le suspense était à son comble car il paraît qu'il y avait des erreurs... et effectivement nous avons basculé à l'ORANGE. 
Donc, allons nous être déconfinés vert (ceux qui peuvent passer) ou rouge (ceux qui doivent s'arrêter, surtout s'il y a beaucoup de monde sur la route et s'il y a un vent fort...) je sais que comme moi, vous êtes impatients...
Je pense aussi que comme moi, vous vous demandez quand les masques vont être distribués en quantité suffisante et gratuitement et quand ces tests massifs de la population, recommandés par l'OMS depuis le début de la crise sanitaire, vont être déployés dans tout le pays. Sans ces vraies mesures de sécurité, on risque de rester dans le noir.
 Mais gardons le moral. 
- Bonne journée Edwige



Confinement J 49


Bonjour,
Aujourd'hui (lundi 4 mai), possibilité de voir deux films qui sont de grands classiques du cinéma : 
- Sur ARTE - ce soir : le film "Un mauvais fils", film de Claude Sautet, sorti en 1980 avec Yves Robert et Patrick Dewaere. 
- Sur FR2 - en début d'après-midi : "Les Misérables" réalisé par Robert Hossein qui adapte habilement le roman mythique de Victor Hugo, avec Lino Venture formidabldans le rôle de Jean Valjean.

Une autre proposition de Béatrice qui nous met l'eau à la bouche avec une idée de prochaine sortie pour Ciné-Rencontres.
En attendant, patience et bonne journée à vous.
Edwige

"Un tour de manège avec Petit Pierre, peut-être une prochaine visite organisée par Ciné-Rencontres, belle journée (confinée mais pleine d'idées) à vous. 
Béatrice.



En attendant que le musée La Fabuloserie à Dicy ne rouvre ses portes, découvrez l’incroyable "Manège" de Petit Pierre, garçon vacher du Loiret. Céline du Chéné, productrice de documentaires et chroniqueuse à Mauvais Genres, rend hommage à une œuvre inclassable, trésor de mécanique et de poésie.






Fwd: La Culture n'est pas un Doudou...

bonjour,

D'abord, pour rire un peu : une mesure barrière à laquelle personne n'avait pensé - à écouter en PJ. 

[sur cette page dans l'ESPACE MICHEL PINGLAUT. Recherche avec les mots "la solution" pour s'y reporter aisément]

Et une chronique entendue hier matin sur France Culture et une tribune parue dans Le Monde de ce weed-end. 
Privée de cinéma comme je le suis actuellement - je parle du lieu où les films sont diffusés, évidemment ça me parle. Je pense qu'il en sera de même pour vous. 
Monne journée.
Edwige

Source : France-Culture
Si pendant le confinement, les œuvres culturelles possèdent des vertus apaisantes et réconfortantes, le secteur culturel est plongé dans une crise qui n’a elle rien de lénitif. Au-delà de ça, la culture de demain ne doit pas jouer le rôle de pansement que veut lui conférer une société positiviste. https://www.franceculture.fr/emissions/la-theorie/la-culture-nest-pas-un-doudou





Re: La Culture n'est pas un Doudou...

Coucou ! 
Voici une version écrite de la nouvelle mesure anti-covid !
Monne legnure !
          Françoise (Beauchet)




confinement J51

Bonjour,
Pour aujourd'hui 
- Un film à voir : ce soir sur ARTE, le film "DIPLOMATIE" réalisé par Volker Schlöndorff avec André Dussollier, Niels Arestrup : Un huis-clos Paris entre le général Dietrick von Choltitz qui a été chargé par Hitler de détruire la ville de Paris avant l'arrivée des alliés et un Consul suédois qui tente d'empêcher cette tragédie - porté formidablement par deux très bons acteurs.

+ -  Deux idées que je vais vous envoyer par mails séparés car ça bloque si j'envoie tout en même temps. 

Bonne journée

Edwige


[Je rappelle - et c'est bien normal de l'avoir oublié - que ce film était une demande de Cine Rencontres le 28 février 2014:



Confinement J52

Bonjour,
Aujourd'hui - je n'ai pas les manches retroussées ni la cravate de travers et pourtant, le coeur y est ...
- avec "gare au gorille", Georges Brassens revisité façon COVID - à écouter et à chanter à tue-tête, prochainement...  
- avec le Grand Palais qui fait son cinéma.
bonne journée
Edwige 

[Gare au gorille: la vidéo est ci-dessous sur cette page, dans l'espace Pinglaut]


Les cinémas sont fermés et vous avez fait le tour de vos plateformes de VOD habituelles ? Le Grand Palais vient à votre rescousse !

Au programme : trois podcasts et une playlist de vidéos qui explorent les relations entre le cinéma et la peinture.







Confinement 8 mai

Bonjour,
Vert.... alors on danse ? Non, restons prudents et masqués... surtout que tout n'est pas réglé - mais honnêtement ça fait du bien de ce dire que l'on va pouvoir un peu lâcher du lest. Nous pouvons toujours modifier quelques consonnes pour éviter les postillons - mode d'emploi en PJ. 

Aujourd'hui 8 mai, je vous fais suivre un texte signé par Pol Huellou  artiste-musicien professionnel, pendant  plusieurs d'années responsable du syndicat de Bretagne des Artistes Musiciens (SBAM-CGT), et par Roland Nivet coprésident du Mouvement de la Paix . C'est Annie, du mouvement de la Paix qui nous l'a envoyé. 

Bonne journée 
Edwige

Mais, j'y pense, aviez vous cherché ? Voici la solution des anagrammes cinéphiles.  

actrices, acteurs :
allais-je, badine ? Isabelle Adjani
le vin tourna: Lino Ventura
oui, la chanson : Alain Souchon
dahlia du crime : Michel Audiard (il est plus connu comme scénariste truculent, mais il fut aussi acteur)
inutile au delà : Daniel Auteuil
charmeur, il l'est : Michel Serrault
jerk à Cuba : Jack Bauer
belle amante mûre: Emmanuelle Béart
l'avis archi crétin : Christian Clavier
or fractal : Lara Croft
 réalisateurs :
la cloche du bar : Claude Chabrol
son herboriste : Robert Hossein
films :
jugez le singe dru à la lanterne : Tarzan, le seigneur de la jungle (oui, je sais, il n'y a pas de Tarzan titré ainsi)
le lierre au pays des limaces : Alice au pays des merveilles.




Arts, paix et citoyenneté en temps de crise sanitaire
Ce printemps, la musique n’est pas à la fête, et pourtant…

48e jour de confinement. Opinion. 
Chronique d’un échange entre un artiste et un pacifiste, confinés en Finistère et en Ille-et-Vilaine.

Point n’est besoin d’attendre les annonces de l’Elysée de ce mercredi concernant la culture, dont nous devinons déjà la nature gestionnaire et administrative. Encore une fois, on annonce des annonces.  Nous avons de la part de nos responsables politiques surtout des mots, des éléments de langage, néanmoins accompagnés de mesures exceptionnelles décidées de manière autoritaire, sans concertation véritable, des outils qui ont pour nom : décrets, lois, ordonnances, règlements, brigades, amendes, sanctions, directives, circulaires…  Alors que nous manquons de masques, de tests et de respirateurs, d’aide aux personnes âgées ou à risque. Face à ces lacunes, pour certaines inadmissibles, quelle signification donner, au-delà du respect nécessaire des consignes sanitaires, à l’expérience de discipline et civisme des citoyens, face à un test d’obéissance et de soumission à l’autorité, « inédit » comme l’affirme le cinéaste Gérard Mordillat. Un test qui est renouvelé et réinventé de jour en jour au fil des annonces médiatiques du Président et du Gouvernement. Ce test va t il se poursuivre encore longtemps selon la dynamique de surenchère et à grand renforts de moyens technologiques contrôlés par le pouvoir. Tout ceci renforce chaque jour un autoritarisme exagéré et pas forcément responsabilisant. Nous sommes citoyens, nous attendons des mesures sanitaires s’appuyant sur le code de la santé publique et pas des mesures autoritaires voire militaires découlant d’un régime d’exception prolongé susceptible de porter atteinte aux libertés individuelles et collectives et qui peut être l’antichambre d’une défaillance politique et démocratique

La musique (et l’art en général) est souvent qualifiée de langage universel. Les artistes pratiquent un internationalisme au quotidien, mélanges de traditions, de cultures, de nationalités: aujourd’hui le contrôle de la circulation des individus, le système de visas et contrôle des frontières, remet en cause toute une pratique d’échanges à laquelle nous étions naturellement habitués et attachés.

Dans les professions du spectacle, l’anxiété prime du fait :
- des informations de l’Etat, désordonnées, incomplètes et souvent incohérentes concernant cette branche d’activités sans cadre ni perspectives réfléchies,
- que l’introduction d’une date butoir de dé-confinement amène une série de questions anxiogènes, car n’apportant que des questionnements et peu de réponses à court terme 
- qu’aux interrogations sans réponses concernant l’avenir de la culture en tant qu’activité à part entière de notre société, s’ajoute la certitude et la conscience de la communauté artistique que cet épisode va générer de nombreuses victimes, des dommages collatéraux, psychosociaux qui concerneront d’ailleurs toutes les professions, toutes les tranches d’âges, toutes les classes sociales à l’heure où des disparités et inégalités sont déjà identifiés et où des professions entières sont déjà en situation de survie.

Un battement d’aile d’un papillon matérialisé par un morceau d ’Arn parvenu de Chine ou peut-être d’Amazonie, nous a fait découvrir ici que de grands événements annuels parfois festivaliers, de grandes machines à l’origine de produits culturels à succès se sont effondrées. Demain la culture saura-t-elle, comme cela a été le cas tout au long de l’histoire, s’inventer, s’adapter ? 
« Gouverner c’est prévoir », dit la maxime. Notre président semble suivre d’autres préceptes, ce que la gestion des masques, des tests et la gestion l’hôpital semble confirmer.

Pouvoir, rôle de l’art et de la musique en particulier, pour créer du lien social, de la résilience, de la capacité à rapprocher. Qu’en est-il quand on parle de distanciation physique et de distanciation sociale ?

Le numérique présenté comme solution quasi universelle, même dans le domaine de la culture, permettra-t-il d’aller au-delà de cette nouvelle forme de pensée unique qu’induit le numérique, via ses applications, alors que les grandes firmes qui y sont au centre exercent à la vue de tous, un contrôle qui se déploie de la Silicon Valley jusqu’à Versailles ? 
Alors que la logique du « clic », adapté à une gestion qui ne reconnait que le « j’aime – j’aime pas», favorise un modèle de pensée binaire par excellence qui ne semble pouvoir comptabiliser que des sommes de clics ? Par contre, parallèlement et subrepticement, il permet de tracer à travers des algorithmes secrets, des réalités plus individuelles, plus complexes et de les exploiter au bénéfice d’un marché et des profits qui vont avec. 
Quand une vidéo qui recueille de nombreuses vues, (nous parlons seulement de ‘vues’ pas de lecture), devient ‘virale’ (tiens, tiens) il y a de quoi s’interroger.

Les artistes et les intermittents dans la diversité de leurs métiers sont souvent des travailleurs invisibles de la culture et du spectacle vivant, comme l’est la production non quantifiée des richesses produites par les bénévoles de nos associations, les militants, tous ces enthousiastes et passionnés divers. Ces productions de richesses n’ont pas leur place dans la notion de PIB dont le calcul ne répond qu’à des règles comptables étriquées.

Notre modèle culturel productiviste doit être questionné afin d’inventer quelque chose de nouveau, et non pas reproduire systématiquement ces événements rituels, saisonniers et touristiques, prioritairement économiques, d’un monde d’avant. Comment prendre en compte des échelles plus humaines, plus diversifiées et originales, en respect de tous les talents d’ici ou d’ailleurs dans la recherche permanente de la beauté et de la qualité ? Comment ancrer les créations dans leurs territoires avec leurs identités, leurs spécificités, leur caractère plus populaire ? Comment développer les échanges internationaux actuellement gelés mais pourtant nécessaires pour faire vivre les créations multiculturelles, les échanges et coopérations facteur de qualité, de compréhension mutuelle, de respect et de paix.
Construire la paix ne se fera jamais sans la culture, l’éducation, sans ces artisans de l’art, ces femmes et hommes dont le domaine est « les œuvres de l’esprit, du corps, du geste, de la parole… », alliés à tous ces bénévoles, militants, passionnés qui les accompagnent. Ce qui implique des choix budgétaires de l’Etat : de nouvelles armes nucléaires ou culture et bien-être ?  Il est certain que la pensée, la créativité, l’engagement citoyen ne vont pas connaître de récession mais vont être confrontées à des obstacles économiques voire antidémocratiques, créant des difficultés inédites quant à leur expression et diffusion. Il est urgent de réfléchir ensemble pour mieux réagir et agir. 

Tout comme la liberté et la démocratie, la pensée et l’art ne peuvent pas, ne doivent pas être confinés.

Pol Huellou,
Artiste musicien, syndicaliste

Roland Nivet,
Militant pour la Paix en Bretagne.


(lundi 11 mai)
déconfinement Jour J

Bonjour à toutes et tous,
Voyant que le correcteur d'orthographe de l'ordinateur souligne de rouge ce mot magique "déconfinement", je l'ai cherché dans mon dictionnaire - il n'y est pas - à la place, on trouve les mots "déconfits" déconfiture"... ça ne rassure pas. 
Mais restons optimistes et positifs, nous retrouvons un peu de liberté de mouvement et d'action. Profitons... 

Ce soir, sur arte le film "The Immigrants" de James Gray - un mélodrame poignant et subtil, porté par une mise en scène soignée et une remarquable performance de Marion Cotillard.

Prenez (encore) bien soin de vous
Edwige


merci Edwige pour ces bons conseils ciné de ces dernieres semaines; 
ce soir the immigrants sera notre choix !

excellente soirée hier soir sur Arte avec les debuts difficiles du festival de Cannes en 1939, pour contrer celui de Venise !

a propos du mot deconfinement, nous sommes maintenant « deconfinés «  mais j’espere pas trop déconfits par cette periode atypique que nous avons traversé; 
comme dirait la cerise .. sur le gateau ...
apres avoir étés « confits » nous voila « déconfits».....😄

bonne soiree 
Didier T(ouboul)


Bonjour Edwige
Alors ça y est, c'est le jour "J"  ou  "D" 
Merci beaucoup à toi et toute l'équipe de ciné rencontres de nous avoir si bien accompagnés pour soutenir le moral et nous offrir quelques bonne soirées.
On prend vite des habitudes et j'étais heureuse ce matin de découvrir ton message malgré ce premier jour de "liberté"
à tout bientôt
Misha (Micheline Etienne)







déconfinement semaine 1


Bonjour,

Comment allez vous après cette première semaine de première phase de retour à la "normale" ?

- Un premier bonheur : Sortir sans remplir une "attestation"... 

- Une question : ça fait quoi 100 km à vol d'oiseau ?  j'ai pris une carte de France (je n'ai pas de GPS, j'en ai toujours plusieurs dans ma voiture), un compas, et j'ai fait un cercle - pas si mal si la bougeotte vous prend ; on peut faire les bords de Loire, la Brenne, tout le Boischaut ou la vallée de la Creuse vers Argenton sur Creuse... ça fait de belles ballades en perspective. 

- Toujours des films à voir notamment sur ARTE avec des diffusions de films primés à Cannes - personnellement, j'avais beaucoup aimé le film "The Square" qui sera diffusé lundi soir - ou une autre idée : revoir la série danoise "au nom du père". 

- Mon fils continue de faire des vidéos - je vois envoie celle-ci, qui m'a plu.. https://youtu.be/bQ1j-YHmgqk

bon week-end à tous.

Edwige


(17 mai)
un petit complément

BONJOUR,

Au cas où vous seriez passé(e)s à côté, quelques idées proposées par des amis adhérents 

- Le film FAUTE D’AMOUR DE ANDREÏ ZVIAGUINTSEV diffusée sur arte (disponible en replay jusqu'au 20 mai.
- Un documentaire très intéressant sur l'histoire du festival de Cannes, à retrouver en cherchant la vidéo "CANNES LE FESTIVAL LIBRE" - je n'ai pas pu copier le lien. 

Bien amicalement

Edwige


(19 mai 2020)
toujours en lien

Bonjour,
Une idée en passant, suggérée par Xavier (Carré)
bonne journée


https://www.france.tv/spectacles-et-culture/1523271-documentaire-l-opera-de-j-s-bron-a-l-opera-de-paris.html





Edwige (Sallé)







Espace Jean-Marie (Favière)



Début placé sous le signe de Brel 
(et même de Vesoul, c'est-à-dire de Vierzon). 

Michel Pigenet (voir ci-dessous dans l'ESPACE DES AMIS DE LA COMMUNE) fut le premier à me (nous) signaler la parodie de Vesoul par le groupe des Goguettes, et aussitôt après beaucoup ont relayé la vidéo qui cartonne en cette période confinée. 
Hasard et coïncidence, la chanson inspire concommitamment l'éditorial du Berry républicain du 23 avril.




Ça date de 2018, mais malheureusement ça paraît toujours plus que jamais d’actualité, sinon éternel (espérons en voir la fin). 







Le film c'est bien, mais l'ancien professeur de français toujours vivant en moi ne peut oublier la lecture. 
Copinage dans ce cadre à plusieurs titres (rencontres dans les salons du livre pour mon Edouard Vaillant, et parce que Chrisophe Matho est le fils de mon ancien proviseur, Michel Matho). 

Berry républicain 24 avril 2020



Louis de Funès, vedette du confinement.





Le hasard du 11 mai, à la fin de la vidéo Ruffin - Perret - Besancenot (celle-là même qui commence par la parodie de Vesoul.

https://www.youtube.com/watch?v=VI8-s-mDWU4










https://www.youtube.com/watch?v=Gc6bB7-8hm8&autoplay=1






Dans la série gloire aux dessinateurs de presse : 

https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/05/03/la-crise-du-coronavirus-et-le-confinement-en-vingt-dessins_6038480_3246.html












Peut-être, comme pour moi, vous a-t-on transféré ceci:




Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris !
Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous dans nos appartements. 
Monsieur Vatel, qui reçoit ses charges de marée, pourvoie à nos repas qu'il nous fait livrer. Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une comédie de Monsieur Corneille "Le Menteur", dont on dit le plus grand bien. Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la Cour, ni les dernières tenues à la mode.
Heureusement, je vois discrètement ma chère amie, Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous régalons avec les Fables de Monsieur de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » ! « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »". Je vous envoie deux drôles de masques ; c’est la grand'mode, tout le monde en porte à Versailles. C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer.
Je vous embrasse, ma bonne, ainsi que Pauline.
Lettre de Madame de Sévigné à sa fille Madame de Grignan 
Jeudi 30 avril 1687





Vous avez sans doute remarqué qu'en l'occurrence la prudence s'impose, même si, comme on dit, c'est plutôt bien fait. 





Insolite
Dossier : Coronavirus
Coronavirus : une fausse lettre de Madame de Sévigné circule sur les réseaux sociaux
Lundi 4 mai 2020 à 17:17 - Par Claire Leys, France Bleu Drôme Ardèche, France Bleu
Grignan, France


Elle circule par mail et sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours, une lettre de Madame de Sévigné, écrite à sa fille en 1687. Elle y parle d'un confinement à Paris et de masques... Cette étrange référence au Covid-19 n'est qu'un pastiche. Mais bien des internautes n'y ont vu que du feu.


A Grignan, la statue de Madame de Sévigné recouverte d'un masque © Radio France - Claire Leys

La lettre évoque un "confinement" et l'apparition d'une cruelle épidémie, semblable à l'actuelle crise du Covid-19. D'où l'agitation des internautes et les centaines de partages. Sauf qu'en examinant la lettre de plus près, plusieurs incohérences historiques prouvent que Madame de Sévigné n'a jamais rédigé un tel écrit.

Première incohérence : la date. Le 30 avril 1687 était un mercredi, et non un jeudi comme mentionné dans la lettre. Par ailleurs, Madame de Sévigné parle du cardinal Mazarin, "or il est mort 26 ans plus tôt, en 1661, sa présence est donc impossible, indique Laurence Arnaud, médiatrice culturelle au Château de Grignan, où la marquise est morte et enterrée. Quant à l'intendant François Vatel, mentionné lui aussi, il est décédé en 1671." 

Laurence Arnaud a reçu de nombreux exemplaires de cette fausse lettre sur sa boîte mail, ces derniers jours. Dès la première lecture, la spécialiste n'y a pas cru. Mais pour en avoir le cœur net, elle a vérifié dans les trois ouvrages de la Pléiade qui recensent les correspondances de Madame de Sévigné. "Aucune lettre semblable n'y figure", affirme la médiatrice. 

Dans cet écrit, il est également question de Corneille et de sa pièce Le Menteur. "Madame de Sévigné présente cette oeuvre comme une nouveauté, pourtant la pièce date de 1644. Ce n'est pas vraisemblable", commente Fadi El Hage, docteur en histoire et professeur au lycée en Seine-Saint-Denis.

Le mot "confinement" existait-il en 1687 ?
Madame de Sévigné dit être confinée dans ses appartements. Selon Fadi El Hage, le mot "confinement" existait bien au XVIe siècle, mais il était utilisé pour faire référence à des situations juridiques, "comme le confinement d'un prisonnier par exemple". Il était donc question à l'époque d'isolement lié à une condamnation, et non d'un confinement sanitaire.

La marquise et les masques FFP2 
"Je vous envoie deux drôles de masques, c’est la grand'mode. Tout le monde en porte à Versailles. C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer", conclut notre Madame de Sévigné imaginaire. Là encore, l'auteur caché laisse deviner la supercherie. "A l'époque, les masques étaient à la mode, mais ils se portaient uniquement autour des yeux, pour se protéger du soleil ou conserver l'anonymat dans la rue", explique Laurence Arnaud.  Sur Twitter, certains propagent le mythe, photos à l'appui.

L'origine de cette fausse lettre est difficile à retracer, car différentes versions circulent sur les réseaux sociaux, Whatsapp et par mail. Sur le site Baskulture, un certain Jean-Marc Banquet d’Orx est cité comme l'auteur du pastiche. Il aurait tout simplement voulu faire une blague, un "poisson du 1er mai". 

Les fausses lettres coquines de la marquise 
Ce n'est en tout cas pas la première fois que Madame de Sévigné est victime de ce genre de farce. "Déjà dans les années 1920-1930, des étudiants s'étaient amusés à imiter son style pour écrire des lettres coquines en son nom", raconte Laurence Arnaud du Château de Grignan. Des blagues qui perdurent dans le temps. "Encore aujourd'hui, des visiteurs me parlent des écrits olé olé de Madame de Sévigné... Alors qu'ils n'ont jamais existé !"





Vincent Lindon est là

https://www.huffingtonpost.fr/entry/vincent-lindon-propose-une-taxe-jean-valjean-pour-que-les-plus-riches-aident-les-plus-precaires_fr_5eb2c094c5b6bf4b8ef497fc





Une crise sociale
Les douze mois de grèves des urgentistes, les gilets jaunes, la suppression de l’ISF et la baisse des APL, mais aussi l’affaire Benalla... Vincent Lindon égratigne Emmanuel Macron et son goût “pour la pompe et les rites de la monarchie” et s’inquiète de la crise sociale qui s’annonce après l’épidémie: “les inégalités ont explosé avec la pandémie. Confinés dans des logements exigus ou contraints d’affronter les périls, les plus fragiles vivent des jours terriblement difficiles”, peut-on lire sur le site d’informations. 

L’acteur, appelle ainsi à une meilleure solidarité et suggère notamment une plus grande contribution des plus riches avec une taxe “Jean Valjean”, du nom du personnage central incarnant la bonté dans Les Misérables de Victor Hugo. Mais aussi un rôle que Vincent Lindon rêve d’incarner, comme il le confiait en 2017 à Télérama. 


“Cette idée, juste et légitime, pourrait prendre la forme d’une contribution exceptionnelle, baptisée ‘Jean Valjean’, conçue comme une forme d’assistance à personnes en danger, financée par les patrimoines français de plus de 10 millions d’euros, sans acrobaties, à travers une taxe progressive de 1 % à 5 %, avec une franchise pour les premiers 10 millions d’euros”, expose Vincent Lindon avant d’ajouter: ”À période exceptionnelle, contribution exceptionnelle. Même si j’applaudirais évidemment tout amendement visant à pérenniser cet effort de réduction des inégalités”.




Pour entendre l'intégralité du texte:






Et vous l’aviez vu à Ciné Rencontres car il était ici
https://cinegraphe.blogspot.com/2015/05/la-loi-du-marche.html
et ici
https://cinegraphe.blogspot.com/2017/05/33eme-seance-avec-debat-rodin-drame.html
et ici
https://cinegraphe.blogspot.com/2018/06/en-guerre.html
et ici
https://cinegraphe.blogspot.com/2018/02/lapparition.html












http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18688212.html

Méconnues, oubliées, invisibilisées... Beaucoup de femmes de cinéma auraient pu disparaître de nos mémoires, régulièrement gommées des livres d'Histoire et autres encyclopédies, ignorées des rétrospectives et des hommages. Nous avons choisi de parler de trois d'entre elles, trois femmes qui ont laissé leur empreinte de manière incontestable dans l'histoire du cinéma et dont le destin et l'oeuvre méritent d'être connus du grand public. Ces héroïnes du grand écran, Alice Guy, Jacqueline Audry et Hedy Lamarr, ont récemment fait l'objet de documentaires et d'ouvrages qui tentent de raviver leur souvenir. Comment, malgré ce qu'elles ont accompli, l'Histoire a-t-elle tenté de les faire oublier ?

ALICE GUY-BLACHÉ (1873 - 1968)
Pionnière parmi les pionniers, Alice Guy (Alice Guy-Blaché à partir de son mariage en 1907) est la première réalisatrice de fiction de l'histoire du cinéma. Son premier film, La Fée aux choux, réalisé en 1896, ne dure qu'une poignée de secondes. D'abord secrétaire de Léon Gaumont, elle se voit rapidement confier la direction d'un service spécialisé dans la réalisation de vues animées de fiction, puis dirige au début des années 1900 plus d'une centaine de phonoscènes, premiers films de cinéma synchronisés à des enregistrements phonographiques. 

Après son mariage, elle est envoyée par Gaumont aux Etats-Unis pour promouvoir le chronophone et en 1910, pendant sa période américaine, elle devient la première femme à créer une société de production, la Solax Film Co. En 1912, elle et son mari font construire des studios à Fort Lee, dans le New Jersey et, alors qu'Hollywood n'existe pas encore, Solax devient l’une des plus grandes maisons de production américaine. Après son divorce, elle doit vendre le studio et décide de rentrer en Europe. Ni Léon Gaumont ni personne dans le monde du cinéma ne lui réserve l'accueil qu'elle mérite et personne ne veut lui donner de travail : elle ne tournera plus jamais.

Les films d'Alice Guy se comptent par centaines et ceux qui ont été retrouvés sont tous d'une richesse phénoménale : elle y aborde des thèmes de société qui lui sont chers, démontant par exemple les clichés sur le désir féminin. Tous témoignent d'une inventivité folle et de qualités exceptionnelles dans la direction d'acteurs. Pourtant, des décennies plus tard, certains livres d'Histoire résument sa carrière en une ligne ou, parfois, évitent carrément de mentionner son existence. 

"Le fait qu'on l'ait effacée des livres d'Histoire, c'est plus ou moins vrai et cela s'est fait à plusieurs niveaux et différemment selon les époques, précise Véronique Le Bris, journaliste, autrice du livre 50 femmes de cinéma et créatrice du Prix Alice Guy, qui récompense chaque année le meilleur film francophone réalisé ou coréalisé par une femme. Alice Guy avait tout contre elle, pas uniquement le fait d'être une femme. Léon Gaumont, quand elle est revenue des Etats-Unis, n'a pas été très élégant. Puis, Henri Langlois, qui aurait pu changer la donne, n'a pas été séduit par ses films, peut-être parce qu'ils étaient, comme Les Résultats du féminisme, trop critiques pour pouvoir plaire aux commentateurs masculins. L'historien Georges Sadoul, qui ne la portait pas dans son cœur, a beaucoup contribué à effacer son nom et ensuite, tous les historiens se sont référés à lui. Enfin, la mémoire des frères Lumière est très forte en France et trop parler d'Alice Guy aurait certainement diminué la puissance de leur légende."



JACQUELINE AUDRY (1908 - 1977)
Jacqueline Audry a beaucoup tourné entre 1945 et 1969, précisément 16 longs métrages en 24 ans, souvent adaptés de livres (Colette et Sartre notamment). Elle a également été la première réalisatrice à faire partie du jury du Festival de Cannes, en 1963.

Prolifique donc, mais son travail reste méconnu, encore aujourd'hui. "Jacqueline Audry n'a pas eu de chance non plus car elle a fait des films contre lesquels s'est érigée la Nouvelle Vague et c'est quelque chose qu'elle a beaucoup payé, nous explique Véronique Le Bris. On s'aperçoit que tant que les femmes ont une place marginale dans le cinéma, et tant qu'elles restent modestes, on les laisse faire, mais dès lors qu'elles sont plusieurs ou qu'elles ont de l'ambition, les problèmes commencent. Pendant longtemps, les seules femmes adoubées dans la critique étaient celles qui avaient complètement intégré et accepté les codes masculins. Par ailleurs, Jacqueline Audry n'a jamais eu sa maison de production, ce qui fait qu'elle a dû beaucoup lutter pour obtenir des financements."

Brigitte Rollet, autrice, chercheuse en cinéma et médias au Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (UVSQ), spécialiste des questions de genre et de sexualité sur petit et grand écrans, lui a consacré une biographie : Jacqueline Audry, la femme à la caméra, sortie il y a 5 ans aux éditions PU Rennes. "C'est sans doute la première cinéaste qui s'est à ce point adressée aux femmes du public dans ses films en permettant une identification très positive. Elle-même est construite et présentée dans la presse de cinéma populaire de l'époque comme une sorte de modèle implicite de « femme qui réussit dans un métier d'hommes », malgré les obstacles qu'elle rencontre", résumait Brigitte Rollet dans les colonnes de Télérama à l'occasion d'un hommage du Festival de films de femmes de Créteil en 2015.



HEDY LAMARR (1914 - 2000)
Ceux qui connaissent Hedy Lamarr, actrice autrichienne qui a fait carrière aux Etats-Unis dans les années 1940 et 1950, se souviennent de ses rôles marquants, comme sa prestation controversée et très remarquée dans Extase ou sa performance dans Samson et Dalila de Cecil B. DeMille. Ils se rappellent surtout sa grande beauté. Pourtant, Hedy Lamarr était bien plus qu'un beau visage : c'était une femme libre, à l'esprit brillant ; actrice, mais aussi productrice de cinéma et inventrice. En 1941, décidée à aider les États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, elle invente avec son ami le compositeur George Antheil un système de communication secrète pour empêcher que la trajectoire des torpilles sous-marines ne puisse être repérée par l'ennemi. Cette invention révolutionnaire, écartée à l'époque par l'armée américaine, est pourtant à l'origine de nombreuses technologies que l'on utilise tous au quotidien, comme le wifi ou le GPS. 

Alexandra Dean, réalisatrice du documentaire Hedy Lamarr: from extase to Wifi, confirme qu'elle n'a jamais reçu ni reconnaissance ni compensation financière pour son invention : "Elle a obtenu un prix de l'Electronic Frontier Foundation lorsqu'elle avait environ 80 ans, mais à ce moment-là, elle vivait recluse et ne s'est même pas rendue à la cérémonie de peur que les gens se moquent de son apparence. Hedy a été jugée sur son physique toute sa vie et uniquement pour ça. Elle est morte en 2000 sans que le monde ne sache qu'elle avait inventé les bases des outils de communication que nous utilisons tous les jours."


Tout au long de sa vie, Hedy Lamarr a beaucoup souffert de savoir que les gens ne s'intéresseraient jamais à qui elle était vraiment. L'idée même qu'elle ait pu être à l'origine de cette invention a été remise en question, notamment par l'historien spécialiste des communications secrètes Robert Price, qui l'a accusée d'être une espionne et de l'avoir plagiée, ainsi qu'on le découvre dans le documentaire. "Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu'elle a été confrontée à une telle discrimination en raison de son sexe et de son apparence, commente Alexandra Dean. Robert Price avait pourtant rencontré Hedy de son vivant. Il lui avait demandé si c'était son invention ou celle de quelqu'un d'autre et elle avait répondu : 'Je l'ai fait.' Dix ans plus tard, au moment de transmettre des notes à des confrères, il a effacé cette réponse, simplement parce qu'il ne la croyait pas. Il était un historien respecté et lui, les gens l'ont cru. Voilà comment une femme comme Hedy a vu ses réalisations effacées de l'Histoire."

DEVOIR DE MÉMOIRE
Outre Alice Guy, Jacqueline Audry et Hedy Lamarr, des dizaines de femmes de cinéma ont souffert du traitement souvent sommaire et parfois lacunaire que l'historiographie et la critique ont réservé à leur oeuvre. Quelles initiatives, aujourd'hui, peut-on alors envisager pour sauvegarder la mémoire de ces productrices, de ces cinéastes, de ces comédiennes et de leurs accomplissements ?

"On a l'impression qu'une histoire a été racontée avec des pages arrachées et qu'il faut les remettre, constate Véronique Le Bris. Je travaille spécifiquement sur les femmes, parce que dans le cinéma, le traitement qui leur est réservé est particulièrement défavorable. Idéalement, il faudrait que les hommes autant que les femmes s'y intéressent, mais ils ne le font pas, ou très peu. Je crois qu'il y a une manière différente de faire du cinéma quand on est une femme et un homme et que malgré tout, les critiques, certainement parce que c'est plus facile pour eux de se reconnaître dans un univers qui parle directement à leurs fantasmes et à leur esprit, ne font pas l'effort de se pencher sur une approche différente de la leur et qu'ils méprisent un peu, mais c'est un problème de système. Finalement, c'est passionnant, car tout est à écrire, tout est à créer et on a des possibilités infinies."

Pour Véronique Le Bris, cela passe d'abord par la répétition : "Assez vite, quand j'ai pris conscience de cela et que j'ai commencé à me renseigner pour la création du Prix Alice Guy, j'ai pensé au Prix Goncourt, et je me suis rendue compte que sans ce prix, sans sa récurrence chaque année, Edmond de Goncourt serait certainement passé aux oubliettes. Je me suis alors dit que peut-être, en en parlant tous les ans, les gens sauraient enfin qui elle est ou se poseraient au moins la question." Et si l'on en croit la journaliste, le plus efficace est encore de leur consacrer des projets qui leur sont spécifiquement dédiés "pour les sortir de l'invisibilisation dans laquelle elles sont plongées" : après 50 femmes de cinéma, le prochain livre de Véronique Le Bris, qui devrait sortir début 2021, reviendra sur 100 grands films de réalisatrices. "Si on les mélange aux hommes, elles sont noyées dans la masse et étouffées par leur présence, le cinéma étant un milieu très masculin", constate-t-elle.

Un travail de titans, mais primordial pour ne pas oublier ce que ces femmes ont apporté à l'histoire du cinéma : "C'est comme si on s'était laissé endormir peu à peu. Il faut se réveiller, faire un travail de fond, continuer à parler des films de femmes, essayer de mettre en avant leurs contributions, mettre des photos d'elles dans les articles, penser à les interviewer, souligne la créatrice du Prix Alice Guy. Le travail de Jackie Buet et Elisabeth Tréhard sur le Festival de Films de Femmes de Créteil, qui existe depuis 1979, est absolument formidable et on en parle bien trop peu. Ce qu'a fait Agnès Varda, même si elle ne l'a fait que pour elle, devrait changer un peu la donne et ouvrir la voie. Les initiatives du collectif 50/50 sont aussi très importantes. Rebecca Zlotowski et Céline Sciamma sont fédératrices, elles sont devenues incontournables. Plus on sera nombreuses à le faire, mieux ce sera, mais la solution ne va peut-être pas venir de la France, qui est un pays où on reste encore très crispés sur ces questions."

Aux femmes, donc, de se saisir de leur propre histoire et de l'écrire, tout en l'intégrant dans la grande. "Nous devons regarder l'Histoire différemment, estime Alexandra Dean, la réalisatrice du documentaire sur Hedy Lamarr. Nous devons nous demander : Qui raconte l'Histoire ? Quels sont leurs préjugés ? C'est notre devoir de rechercher toutes celles et ceux qui ont contribué aux grandes inventions et aux grandes réalisations, de les réhabiliter et de les célébrer, quel que soit leur sexe, leur couleur de peau, leur religion ou leur origine."

Merci à Véronique Le Bris et Alexandra Dean.









Jean-Marie (Favière)





ESPACE LE BERRY REPUBLICAIN


Berry républicain 26 avril 2020
























































































Contributions d’ailleurs




ESPACE Lycée Edouard Vaillant


















 ESPACE des Amies et Amis du Berry de la Commune de Paris
(Blog "vaillantitude")






Entretien passionnant d'un anthropologue suisse sur le covid 19











Les déterminé-es

https://www.youtube.com/watch?v=qBZ3Aa2_0sM




Conneries sur conneries
Ça n'a pourtant pas l'air difficile à comprendre !


https://twitter.com/i/status/1253382388014555146






Fwd: On n'est pas prêt d'entendre ça à la TV française


https://www.youtube.com/watch?v=PZlD5RXkeuA&feature=share&fbclid=IwAR213BSfN635ewK6DkTCK_byCma_PBGE2lYm8OFkiV9AbxUb1ztkp_Abmlw









Fwd: 150e


Bonjour,
Je viens de trouver ce lien, et cette vidéo que je ne connaissais pas...
C'etait quelque chose
Et si on remettait le couvert l'année prochaine,  toutes et tous en costumes ?

Jlouis (GUGLIELMI)

https://www.cinearchives.org/Liste-des-films-669-480-0-0.html



Le 24 mai 1971, Roger Vuillemenot filme le défilé organisé par le PCF pour célébrer le centenaire de la Commune de Paris. Posté à l’entrée du cimetière du Père-Lachaise, le cinéaste filme les délégations venues rendre hommage aux communards morts pendant la Semaine sanglante. La montée au mur des fédérés est une des grandes commémorations annuelles de l'histoire du mouvement ouvrier.

Les organisations suivantes sont présentes : PCF, Pionniers de France, Les Amis de la Commune, la CGT, La Vie Ouvrière, une délégation d'immigrés italiens, le Mouvement de la Jeunesse Communiste, l'UEC, le Parti communiste anglais. Plusieurs élus ont leur écharpe tricolore en bandoulière.
Les membres du cortège arborent des drapeaux rouges, des œillets rouges à la boutonnière, des portraits de Lénine ou de communards (Louise Michel, Eugène Varlin, Julles Vallès, Elisabeth Dmitrieff).


Roger Vuillemenot, né en 1931, médecin du travail, militant communiste et cinéaste amateur, habite Sèvres depuis 1964 dont il est maire-adjoint honoraire.

Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images







Vive Gérard Mordillat


Pour ceux qui ne l'ont pas encore vue :

Aude Lancelin reçoit Gérard Mordillat, romancier et cinéaste, coauteur de la série documentaire "Travail, Salaire, Profit" sur ARTE, pour un entretien consacré au "moment Covid" du néolibéralisme






Jean-Pierre (Theurier)












TR: Faire suivre






Marie-Annick (Bourguignon)



ESPACE Michel (Pinglaut)


(24 avril)
Ce matin, je vais chercher mon pain de ce jour (il était quotidien quand j'étais 1er au catéchisme !), et j'écoute,  sur les infos de France Culture, cette nouvelle renversante (normal, elle vient des antipodes) : La Nouvelle-Calédonie est le 1er territoire français déconfiné. Beau communiqué de guerre? La Nouvelle-Calédonie libérée.
Le général Macron (Monarc), chef de guerre a raté cet ordre du jour
Nouvelle-Calédonie !N-C outragée ! N-C brisée ! N-C martyrisée ! mais Nouvelle-Calédonie libérée
Ils ont droit à l'amnistie.

Nos communeuses et communeux victimes du corona versaillus n'ont pas eu cette chance. Pensées pour eux.





parler croquant

En rangeant, j'ai retrouvé "Parler croquant" de Duneton. L'ouvrage porte encore trace des flammes de 2003.

Après Laclos, voilà encore une fréquentation de la bande du Figaro.Mais, il a aussi écrit dans l'Humanité.

 P 47, je trouve:

J'imagine assez bien Hitler vainqueur et les petits Franco-allemands d'une Europe unifiée apprenant dans 300 ans d'ici que " les Anglais et les Américains débarquèrent en Normaandie, mais après une lutte acharnée sur les côtes, la merveilleuse armée du Führer repoussa les envahisseurs  à la mer, pendant que la police réprimait énergiquement les révoltes des traîtres terroristes à l'intérieur...Le Reich était sauvé! " dirait l'histoire officielle. Et les petits Limousins  apprendraient le résumé sur leur joli manuel illustré de photographies d'époque. " Le brave général Lammerding vient à bout des fanatiques. A Tulle, il fait pendre une centaine d'ouvriers révoltés et il rase entièrement Oradour-sur-Glane, faisant brûler la population avec le village(juin 1944); "

 C'est exactement l'esprit dans lequel  l'histoire du XVIIe siècle est enseignée aux petits Français.

(...)

" Conséquences de la Fronde ". On ne dit pas : "Conséquences du despotisme royal ! ". Il faut conclure à part soi: "Voilà où conduit l'indiscipline, la révolte !  Rien ne serait arrivé si les Français avaient obéi sans murmurer au bon roi qui travaillait inlassablement à la grandeur de la France ! ..."C'est un peu curieux ,non?

Faut-il penser qu'au début de la IIIe République, les historiens n'avaient pas bien digéré les insurrections toutes proches de la Commune ? Qu'ils ont établi pour l'instruction des masses, une vision prudente de l'histoire et qu'on a " oublié " , depuis  de rectifier le tir ?

Note de bas de page: Pour être précis, les nouveaux manuels d'histoire qui commencent à être en usage dans les classes rétablissent un peu la vérité. C'est heureux pour les écoliers de 1973, mais cela fait néanmons 100ans de retard.

Texte écrit en 1973. 


Jean-Marie, toi qui as suivi l'évolution des livres scolaires qu'en penses-tu, depuis 73 ?


J'aime beaucoup Duneton, et depuis toujours (depuis Je suis comme une truie qui doute, ou La puce à l'oreille, quand j'étais jeune prof). Il prédisait que le métier en raison de sa dégradation accélérée ne pourrait bientôt être pratiqué que par des brutes insensibles qui se foutraient de tout sauf des vacances et du fric. Mais là je le trouve évidemment trop optimiste, même s'il est prudent (un peu...). JM  
                    Jean-Marie (Favière)



(28 avril)
En route pour le 11 mai




[Lycée parisien, dans l'arrondissement où habitait Vaillant - le 12e - à 4 km à l'ouest de son domicile de Villa du Bel-Air. JMF]


(29 avril)

tr: Fwd: Là, on touche le fond !




tr: SNUipp-FSU | Le 11mai, c'est non !

Pardon de vous parler de mon métier !

SNUipp-FSU 

Après le discours du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, le ministre de l’Éducation nationale confirme l’impréparation du gouvernement sur un retour de l’école le 11 mai, une date qui n'est validée par aucune autorité médicale. Pour le SNUipp-FSU, l’école ne peut pas être le terrain de jeu du déconfinement et ne reprendra pas le 11 mai.

La FSU continue d’exiger des consignes sanitaires strictes pour protéger les collègues, les élèves et les familles. Dans l’immédiat, les garanties sanitaires ne sont pas satisfaites et les conditions ne sont pas réunies pour une réouverture le 11 mai.

Le 26 avril 2020

La FSU dénonce le refus inadmissible et réitéré du gouvernement de reconnaître une infection au Covid comme étant imputable au service pour les agent-es au contact du public. Les personnels du service public d’éducation et des collectivités territoriales intervenant dans les écoles et établissements scolaires seront particulièrement exposés à ce risque.

La reprise au plus tôt de l’accueil des enfants les plus jeunes dans des classes avec des effectifs bien supérieurs aux limites autorisées dans l’espace public, dans les crèches et les écoles, confirme bien qu’il s’agit de « faire garder les enfants » qui ne peuvent rester seuls au domicile. Le volontariat qui serait ainsi laissé aux parents est illusoire : il révèle et amplifie les inégalités sociales et scolaires. L’affichage du gouvernement sur le combat contre les inégalités scolaires ne tient pas. De plus il n’est pas envisageable de demander aux personnels enseignants d’effectuer des doubles journées (présentiel et distanciel) pour assurer cette continuité scolaire !
Pour engager la reprise, le gouvernement   ne peut se défausser de ses devoirs vis-à-vis de la population en appelant uniquement à la responsabilité individuelle.

La FSU attend de sa part qu’il engage les moyens à la hauteur nécessaire pour que la reprise se fasse dans le respect strict des mesures de sécurité sanitaire dans tous les lieux de vie professionnelle, sociale et pour l’ensemble du corps social : travailleuses et travailleurs du privé et du public, étudiants, lycéens, collégiens, élèves, familles, personnes âgées…

Pour la FSU, il est du devoir du gouvernement d’assurer la sécurité individuelle et collective de toutes et tous nos concitoyen-nes et de prendre toutes les dispositions en ce sens.

Les Lilas, le 30 avril 2020








tr: Fwd: Les derniers dessins sur Urtikan.net - 29/04/20

pour garder le moral de combattant.e.s en guerre









tr: Fw: 150e anniversaire de la Commune

C'est intéressant que l'IHS-CGT relaie nos infos(Robert Auvity est une des chevilles ouvrières de l'IHS-CGT Centre)



Cher-e-s camarades,


Vous le savez certainement, l'année 2021 sera marquée par le 150e anniversaire de la Commune. Nous avions d'ailleurs prévu de travailler collectivement sur cet événement lors des Journées nationales d'étude qui devaient se tenir à la fin du mois de mai. Le bulletin Liaison que nous vous ferons parvenir avant l'été proposera une synthèse de la conférence que devait présenter Jean-Louis Robert ainsi que des pistes de travail pour avancer, malgré tout, sur ce projet important.


Pour se mettre d'ores-et-déjà dans le bain, les Amis de la Commune de Paris proposent un certain nombre de contenus que nous vous invitons à (re) découvrir sur le site internet de l'association www.commune1871.org
Plus particulièrement, plusieurs vidéos sont disponibles à partir des liens suivants : 

Cinémathèque :
https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/mediatheque/bibliographie-cinematographie/776-les-films-sur-la-commune

Les conférences d'Henri Guillemin sur la Commune de Paris :
https://www.youtube.com/watch?v=PwXwDp3Ze7Q


Trois conférences de Jean-Louis Robert sur la Commune :
https://www.youtube.com/watch?v=4IjASDS_n9Q&list=UUP1pc5Ug6bylHWAk7Z2ky1g&index=12
https://www.youtube.com/watch?v=PtOSTOYkfzY&t=
https://www.youtube.com/watch?v=8lbp8audSxY

Pièce de théâtre "Le rendez-vous du 18 mars"
https://www.commune1871.org/association/spectacles

De quoi occuper, au moins quelques heures, votre temps de confinement. 
Bien fraternellement.
David Chaurand,

Directeur





Pourquoi pas Adolphe ?

Je lis une nouvelle navrante du Berry Républicain:

Covid, Corona et Lockwood, des prénoms en vogue
" Au départ, il y a eu Corona Kumar, puis Covid Marie: au fil des jours, de plus en plus de parents ont donné à leur nouveau-né un prénom faisant allusion au corona virus, visiblement indifférents aux conséquences à longs termes de leur choix.(c'est moi qui surligne). Colline Tabesa a donné naissance à une petite fille à Bacolod, aux Philippines. Elle a décidé en accord avec le père, d'exprimer tout sa gratitude après cet accouchement sans histoire.
" Ce Covid-19 a causé des souffrances considérables à travers la planète " a souligné le père, 23 ans qui souhaite que sa fille porte " un prénom qui nous rappelle que le Covid nous a épargnés ". C'est pour cette raison que le nouveau-né est devenu Covid Marie.
Imaginez que les survivants de la Semaine Sanglante appellent leur enfant Adolphe ou Gallifet, que les rescapés d' Auschwitch appellent leur fils Adolphe !! Oui, je sais il y en a eu chez les "braves gens", mais ce couple de Philippins va-t-il changer son comportement, les jours d'après?
Quelques semaines plus tôt, 2 mamans du sud-est de l'Inde ont eu la même idée. Elle leur aurait été soufflée par un médecin de l'hôpital où leurs bébés ont vu le jour. L'une s'appelle désormais Corona Kumar, et l'autre Corona Kumari. " Je leur ai dit que cela aiderait à sensibiliser (les gens) à la maladie et à faire disparaître les préjugés qui l'entourent ", explique le médecin.

Je propose comme prénom Capitalo, Libéral, Exodus Fiscal, Medef...
Une idée similaire a germé dans la tête d'un couple de travailleurs migrants du nord-est de l' Inde qui s'est retrouvé bloqué à des milliers de kms de leur domicile; Ils ont choisi d'appeler leur fils "Lockdown " (??, excusez-moi, j'ai eu 2/20 à l'oral du bac) ce qui signifie,en anglais, confinement.

Je suppose que les communeuses n'ont pas pensé à appeler leurs gavroches: Obsidional, Cayenne  ou Nouméa.




Bonjour les amis, en ce 1er mai bien particulier. Pas de défilé, pas de cérémonie, aucun son de clairon...

1er mai 2020

Aujourd’hui premier mai
Le moment ou jamais
D’avoir une pensée
Pour ceux qui dans l’effort
Nous offrent le confort
Pour ceux qui cette année
Ne peuvent défiler
Ensemble pour montrer
Du haut de leur couleur
L’honneur du travailleur

Pas un brin de muguet
Sur les places désertes
Pas le moindre bouquet
Devant la porte ouverte
Pas de porte bonheur
Et le petit vendeur
Se retrouve au chômage
Dans les rues sans tapage
Ces rues où rien ne bouge

Pas même un chiffon rouge

 Bonne journée quand même !
            Jean Claude Besnard


Réponse à mon copain d'école normale (promo 60-64)
 J'en ai surpris plus d'un à Baugy, ce 1er mai, mais accueil favorable: rable de lapin...glaut


Bon et beau poème;
mais il comporte une erreur: le chiffon rouge
Sur la marché de Baugy, ce matin y avait un berriaud qui portait le drapeau rouge, avec son autorisation de déplacement dérogatoire écrite en rouge (les banquiers interdisent les chèques en rouge) !
Les gendarmes présents n'ont pas osé intervenir, si ce n'est en rigolant:  "les manifestations sont interdites, monsieur " . _ Mais je suis une bande de jeunes à moi tout seul !"
 J'ai aussi rappelé au camarade curé qu'en 1955, Pie XII avait officialisé le 1er mai.
Ci-joint une pièce à conviction: à charge ou à décharge ?
porte-toi bien
porte-toi b(r)in... de muguet








tr.: LA solution?


esperanto?




tr.: corona

Hot Toc Thoi Corona




tr: Gare au Gorille.mp4
Brassens

femmelette et femme de l'Histoire

pour le blog Vaillantitude ?






tr: table de oeuf

Pâques est passé, la rentrée scolaire du onze n'est pas clarifiée(le scolaire de la peur ?), mais je vous rappelle la table de multiplication de Paul Fournel, de l'Oulipo
Table de oeuf

oeuf fois nain, oeuf
oeuf fois deuil, disque-huître
oeuf fois toit, vin-sexe
oeuf fois carte, tendre-scie
oeuf fois sein, garance-sein
oeuf fois scie, cinglante-carte
oeuf fois sexe, sois-sage-toit
oeuf fois huître, sois-sage-bouse
oeuf fois oeuf, carte-vin-nain
oeuf fois disque, carte-vin-disque

Vous cherchez d'autres résultats, trouvez:
sexe fois deuil, carrosse
toit fois sein, guinche
deuil fois huître, baise

A vous de pensez les nombres premiers : 11 et 13;  zéro et  cent?

Ces tables destinées à l'édification des jeunes Français et des autres peuples amoureux de notre langue, s'adressent tout aussi bénéfiquement aux adultes
 Paul Fournel




L'église de Baugy est toujours ouverte, malgré le confinement, alors...








tr: petit message confiné

Chers(ères) amis(ies),
J’espère que votre santé se maintient et que l’enfermement ne vous pèse pas trop. Il est un temps propice à l’introspection, au rangement du grenier de la maison ou du grenier mental ! je souhaite partager avec vous le texte écrit par France Brel, que vous trouverez ci-dessous.
Dans l’attente du plaisir de vous retrouver, prenez bien soin de vous.
François Carré

Président 
Double Coeur




"Mon ami, tu comprendras un jour que la beauté n'existe que dans les yeux de celui qui comptemple [sic]." (Brel a toujours été dans les premiers en français malgré ses handicaps en orthographe).


tr: Nouveau numéro de (Re)bonds

Le QG(puisque nous sommes en guerre) est sur Morogues. je suis avec intérêt ce site écolo libertaire, c'est pour cela que j'ai collaboré(mais pas à la manière de Papon). Je vous fait partager. 
Je n'embrasserai pas l'animatrice, la Fanny de Rebonds, car je ne joue plus à la pétanque.
Voulez-vous le texte  ordre du petit jour du texticule du généralcule Micron, que m'a envoyé la mairie de Villabon.
 Demain, après le 1er mai et le drapeau rouge, j'irai au marché de Baugy avec le drapeau tricolore, rien que pour faire chier les lecteurs balgyciens du Figaro el les électeurs Rhaine.
 Portez vous bien. Merci de vos messages.


Bonsoir,
 le quatrième et dernier épisode de notre numéro collaboratif "Ecrire ensemble" est en ligne : www.rebonds.net
 Au sommaire cette semaine :
- (Ré)acteurs : "Nous dessinerons des montagnes sur les murs" par Chloé ; "Désertons !", journal de Marion R. ; "Appel intérieur" par Félix et Marie ; "Si tu sais toujours rêver", journal de Chiara S. ; "Silence" par Catherine B. ; "Projet de vie" par Isabelle T. ; "Espace pour jouer" par Marie-Dominique F ; et "Promesse" de MSPGC.
 - (Re)visiter : "Dérives autoritaires, ces remèdes pires que le mal" - de nouvelles informations et de nouveaux liens (en couleurs, pour ceux.celles qui l'ont déjà lu !).
 - (Re)découvrir : "Pensements au temps du confinement", par Michel Pinglaut ;
 - (Re)vue : le journal photographique de la jeune berrichonne Clara.
 - (Ré)créations : l'horoscope fantastique et poétique de Rob Brezsny ; l'attestation anarchiste des Vieux Fourneaux ; "Le temps des ouvriers" sur Arte ; et le "Petit traité d'écologie sauvage" en bande dessinée.
 Les premier, deuxième et troisième épisodes sont à retrouver dans les archives, via le menu situé en haut à droite de la page d'accueil.
 (Re)bonds reprendra son rythme mensuel à compter du 15 mai.
 Belle lecture !
 Fanny Lancelin
 journaliste et éditrice du web-magazine (Re)bonds



Le texte de Michel est ici:




Le « je » du mercredi 18 mars.

Je pense à Rimbaud, l'homme aux semelles de vent, qui a propulsé sa carcasse de météore sur tant de chemins. Lui qui a vécu dans ces Ardennes du tout nouveau Grand Est, où il est âpre de vivre aujourd'hui. « Je est un autre », griffonnait-il dans la fièvre de l'air ardennais. « Je », le mot le plus employé dans son œuvre.
JE me confie à vous. En rebonds de Rimbaud. Savez-vous ce que représente ce 18 mars, pour moi ? J'aurais dû « monter » à Paris, pour une marche communarde annuelle. Le 18 mars ? C'est le début de la Commune, en 1871 (1). Nous la fêtons, en rires, coups de cœur et « pensements », des idéaux de ceux de Belleville, Montmartre, la Butte aux Cailles, des « ébénos » du faubourg Saint-Antoine, de tous les faubourgs gorgés de populo. J'ai souvent l'envie de léguer des inventaires à mes petits-fils, pour « débagouler » ce que furent mes soleils et mes cumulo-nimbus. Inventaires que je voudrais agréable à gueuler, comme les inventaires de Rabelais. Ce « pensement » me revient aujourd'hui.
Face à mon ordinateur, j'ai décidé d'ensiler un dossier « corona ». J'aligne tous les messages associatifs, familiaux – certains de Belgique et d'Italie – scientifiques, politiques, humoristiques… Encore un début d'inventaire. Je fais « pensement » de tous ceux que je ne peux plus côtoyer.

« L'horloge de ma vie s'est arrêtée tout à l'heure. JE ne suis plus au monde », c'est du Rimbaud. Voyelles : rouge. Ça y est, la Commune revient. En début de semaine, j'écrivais, par jeu verbal, que le coronadolphethiers-71 avait fait 30.000 massacrés, bien plus que le Covid-19. Rouge. La rougeole de mon enfance, qui est aussi plus contagieuse que le Covid-19.
Esprit buissonnier de maître d'école de campagne, qui emmenait les élèves aux champignons, aux sports scolaires, à la piscine, au ski, à Notre-Dame de Paris, à Sète, sur la tombe de Brassens… Inventaire. L'ordre est là. Autoritaire. Interdit de sortir. Je balance entre bons mots à inventer – j'adore l'humour et la bonne humeur – et « pensement »  sérieux.
Qui protège les SDF ?  Macron, détesté, devient chef de guerre, et se veut incontestable, avec miellerie pour ceux qu'il voulait amputer, mépriser, détruire, abandonner. Inventaire. Miellerie. Tiens, voilà encore la Commune. Dans ma tête, la communeuse bretonne Nathalie Le Mel. Le Mel ? Miel, en celte. Comment cette France qui vote brun peut-elle être généreuse aux humbles, douce aux faibles, respectueuse des hommes et des femmes qui veulent rester dignes ? France collective ou France individualiste ?  France animale ou digne ? Je veux encore rire chaleureux, je veux encore conter malice et bonheur.

Merci au coup de pied au cul que propose « Rebonds » pour que les je soient nous.
Oui, je vais écrire, moi qui sirote l'oralité.
Un dernier pensement. « Nos » hirondelles vont revenir dans l'hirondellière à elles – et aux mâles aussi – réservée. L'an dernier, c'était le 1er avril. Sacrées farceuses.

On y trouve aussi, sur le site, cette attestation anar:



Astérix est drôle,ni Macronix ni Philippix







tr: Amen

... et le SPECTACLE CRUEL de la REALITE (qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer)


Faut-il en rire ou en pleurer?
Amitié, Eugénie

Quelle obscure clarté qui tombe des étoiles (du drapeau américain); Un p'tit coup d'eau de javel ?




tr: Une classe en Mai 2020....

Science fiction bien réelle ?


Lundi 11 mai
Allez, on va commencer la dictée.
Kevin, va écrire la date au tableau. T'as mis tes gants ? Prends une nouvelle craie surtout.
Marvin, éternue DANS TON COUDE ! C'est la 3ème fois qu'on change de masque depuis ce matin ! Va te laver les mains, AVEC DU SAVON cette fois-ci ! Oui, je sais qu'il n'y avait plus de savon la dernière fois.
..
Vous avez écrit la date, c'est bon ?
Qu'est-ce qu'il y a Cyrielle ? Je ne comprends rien avec ton masque, ARTICULE ! T'as pas de stylo ? Prends un crayon. T'as pas de crayon ? Bah prends un feutre, n'importe quoi, je sais pas moi... Non Julie, tu ne peux pas lui prêter un stylo, vous savez bien ! On a relu les règles Covid ce matin en arrivant.
Bon, Kevin, ton masque !
T'as lavé tes mains Marvin, ca y est? Comment ça y a la queue aux toilettes? C'est sûr qu'avec un lavabo pour 60 élèves, forcément y a du monde. Bon d'accord, prends une noisette de gel hydroalcoolique mais tu ne le LÈCHES pas cette fois !
Où j'en étais déjà ? Ah oui, la date ! C'est bon pour tout le monde ?
Lucas, c'est la dernière fois que je le dis ! Le masque, ce n'est pas un LANCE-PIERRE pour GOMME ! La prochaine fois, je te le confisque...Ah ben non !
Comment ça c'est l'heure de la récré ? Mais non, 10h10, c'est la récré des CP. Nous c'est 10h25.
Vous écrivez dictée et vous soulignez avec la règle. Pensez à la désinfecter avant !
Oui Mohamed ? La mine de ton crayon est cassée ? Va le tailler. T'as pas de taille-crayon ?
Non, je ne peux pas t'en prêter un, c'est dans les règles Covid !
On commence la dictée. Vous êtes prêts ?
Marvin, DANS TON COUDE ! Mais noooon ! Ne te gratte pas le nez juste après ! Bon, GEL !
Kevin, MASQUE !
Rayan, le masque, ce n'est pas un BANDEAU DE PIRATE ! Je vais le confisq.... ! Bon la dictée !
Julie MASQUE ! Marvin COUDE ! Sarah GEL ! Yasmine COUDE ! Sabrina GEL !

Argh, la récré ! Rappelez-vous, la règle des 1 : en rang 1 par 1 et à 1 mètre de distance...


(14 mai)
tr: Re: tr: Fw: Slogans de boxe magnifique.

fameux! 
Je rajeunis
 13 '! Malheur ? Non 13 ' de bonheur;
 Et y a du communeuses, communeux au passage! La Commune n'est pas morte !
message personnel à Jean-Marie:Dans la liste du copain, il y a une jeanne.marie.favière; Ques Aco ?
]

[Connais pas, même si c’est une totale féminisation de mon prénom… JMF]

Un de mes petits-enfants m'a envoyé ce rap du collectif "plein le dos", nous avons beaucoup apprécié cette façon créative de valoriser les luttes. A déguster et partager sans modération.
 Flore et Georges Lafosse

 Le 13 mai 2020 à 18:52, claudine goix  a écrit :


 LA RAGE ET L'IMAGINATION CHANTEE CA PEUT PAS FAIRE DE MAL !
https://www.youtube.com/watch?v=9OVM2WshZh0&feature=youtu.be







tr: d'actualité ...

Au siècle dernier, Nicole et moi, "montions " à la Cartoucherie. Nous étions Amis du Théâtre du soleil;

Leurs 1ères pièces ont été joué à la MCBourges. Nous sommes devenus Amis du Théâtre après le spectacle fabuleux "la Cuisine "(Philipe Léotard en a fait partie, Caubère n'était pas encore arrivé). A la Cartoucherie, nous couchions dans notre camionette C25 Citoën. 




Réclusion des aînés, mensonges, infantilisation… Ariane Mnouchkine ne cache pas son indignation face aux couacs du pouvoir. Et la directrice du Théâtre du Soleil milite pour que l’art vivant, essentiel à la société, ne soit pas oublié.
Depuis 1970, à la Cartoucherie de Vincennes, Ariane Mnouchkine révèle grâce au théâtre l’ange et le démon qui sommeillent en nous. Qu’elle monte Eschyle, Shakespeare, Molière, qu’elle s’inspire du réel, la directrice du Théâtre du Soleil explore la limite entre le bien et le mal. Terrassée par le Covid-19, elle s’est réveillée dans une France confinée où les théâtres étaient à l’arrêt, artistes et intermittents sans travail, salles de représentation fermées. Cette crise historique, elle la traverse en artiste et en citoyenne. Dès que possible, elle reprendra les répétitions avec ses comédiens. Et avec eux transformera sa colère en une œuvre éclairante.


Quel est votre état d’esprit ?
J’ai du chagrin. Car derrière les chiffres qu’un type égrène chaque soir à la télévision, en se félicitant de l’action formidable du gouvernement, je ne peux m’empêcher d’imaginer la souffrance et la solitude dans lesquelles sont morts ces femmes et ces hommes. La souffrance et l’incompréhension de ceux qui les aimaient, à qui on a interdit les manifestations de tendresse et d’amour, et les rites, quels qu’ils soient, indispensables au deuil. Indispensables à toute civilisation. Alors qu’un peu d’écoute, de respect, de compassion de la part des dirigeants et de leurs moliéresques conseillers scientifiques aurait permis d’atténuer ces réglementations émises à la hâte, dont certaines sont compréhensibles mais appliquées avec une rigidité et un aveuglement sidérants.


Vous êtes en colère ?
Ah ! ça oui ! Je ressens de la colère, une terrible colère et, j’ajouterai, de l’humiliation en tant que citoyenne française devant la médiocrité, l’autocélébration permanente, les mensonges désinformateurs et l’arrogance obstinée de nos dirigeants. Pendant une partie du confinement, j’étais plongée dans une semi-inconscience due à la maladie. Au réveil, j’ai fait la bêtise de regarder les représentants-perroquets du gouvernement sur les médias tout aussi perroquets. J’avais respecté la rapidité de réaction d’Emmanuel Macron sur le plan économique et son fameux « quoi qu’il en coûte » pour éviter les licenciements. Mais lorsque, dans mon petit monde convalescent, sont entrés en piste ceux que je surnomme les quatre clowns, le directeur de la Santé, le ministre de la Santé, la porte-parole du gouvernement, avec, en prime, le père Fouettard en chef, le ministre de l’Intérieur, la rage m’a prise. Je voudrais ne plus jamais les revoir

Que leur reprochez-vous ?
Un crime. Les masques. Je ne parle pas de la pénurie. Ce scandale a commencé sous les quinquennats précédents de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Mais appartenant au gouvernement qui, depuis trois ans, n’a fait qu’aggraver la situation du système de santé de notre pays, ils en partagent la responsabilité. En nous répétant, soir après soir, contre tout bon sens, que les masques étaient inutiles voire dangereux, ils nous ont, soir après soir, désinformés et, littéralement, désarmés. Alors qu’il eût fallu, et cela dès que l’épidémie était déclarée en Chine, suivre l’exemple de la plupart des pays asiatiques et nous appeler à porter systématiquement le masque, quitte, puisqu’il n’y en avait pas, à en fabriquer nous-mêmes. Or nous avons dû subir les mensonges réitérés des quatre clowns, dont les propos inoubliables de la porte-parole du gouvernement qui nous a expliqué que, puisque elle-même — la prétention de cet « elle-même » — ne savait pas les utiliser, alors personne n’y parviendrait ! Selon de nombreux médecins qui le savent depuis longtemps mais dont la parole ne passait pas dans les médias-perroquets au début de la catastrophe, nous allons tous devoir nous éduquer aux masques car nous aurons à les porter plusieurs fois dans notre vie. Je dis cela car dans le clip qui nous recommande les gestes barrières, le masque ne figure toujours pas. Je suis de celles et ceux qui pensent que son usage systématique, dès les premières alertes, aurait, au minimum, raccourci le confinement mortifère que nous subissons.

Subir est-il le pire ?
Nous devons cesser de subir la désinformation de ce gouvernement. Je ne conteste pas le fameux « Restez chez vous ». Mais, si l’on est (soi-disant) en guerre, ce slogan ne suffit pas. On ne peut pas déclarer la guerre sans appeler, dans le même temps, à la mobilisation générale. Or cette mobilisation, même abondamment formulée, n’a jamais été réellement souhaitée. On nous a immédiatement bâillonnés, enfermés. Et certains plus que d’autres : je pense aux personnes âgées et à la façon dont elles ont été traitées. J’entends s’exprimer dans les médias des obsédés anti-vieux, qui affirment qu’il faut tous nous enfermer, nous, les vieux, les obèses, les diabétiques jusqu’en février, sinon, disent-ils, ces gens-là encombreront les hôpitaux. Ces gens-là ? Est-ce ainsi qu’on parle de vieilles personnes et de malades ? Les hôpitaux ne seraient donc faits que pour les gens productifs en bonne santé ? Donc, dans la France de 2020, nous devrions travailler jusqu’à 65 ans et une fois cet âge révolu, nous n’aurions plus le droit d’aller à l’hôpital pour ne pas encombrer les couloirs ? Si ce n’est pas un projet préfasciste ou prénazi, ça y ressemble. Cela me fait enrager.

Que faire de cette rage ?
Cette rage est mon ennemie parce qu’elle vise de très médiocres personnages. Or le théâtre ne doit pas se laisser aveugler par de très médiocres personnages. Dans notre travail, nous devons comprendre la grandeur des tragédies humaines qui sont en train d’advenir. Si nous, artistes, nous restons dans cette rage, nous n’arriverons pas à traduire dans des œuvres éclairantes pour nos enfants ce qui se vit aujourd’hui. Une œuvre qui fera la lumière sur le passé pour que l’on comprenne comment une telle bêtise, un tel aveuglement ont pu advenir, comment ce capitalisme débridé a pu engendrer de tels technocrates, ces petits esprits méprisants vis-à-vis des citoyens. Pendant un an, ils restent sourds aux cris d’alarme des soignantes et soignants qui défilent dans la rue. Aujourd’hui, ils leur disent : vous êtes des héros. Dans le même temps, ils nous grondent de ne pas respecter le confinement alors que 90 % des gens le respectent et que ceux qui ne le font pas vivent souvent dans des conditions inhumaines. Et que le plan Banlieue de Jean-Louis Borloo a été rejeté du revers de la main, il y a à peine deux ans, sans même avoir été sérieusement examiné ni discuté. Tout ce qui se passe aujourd’hui est le résultat d’une longue liste de mauvais choix.

Cette catastrophe n’est-elle pas aussi une opportunité ?
Oh ! une opportunité ? ! Des centaines de milliers de morts dans le monde ? Des gens qui meurent de faim, en Inde ou au Brésil, ou qui le risquent dans certaines de nos banlieues ? Une aggravation accélérée des inégalités, même dans des démocraties riches, comme la nôtre ? Certains pensent que nos bonnes vieilles guerres mondiales aussi ont été des opportunités… Je ne peux pas répondre à une telle question, ne serait-ce que par respect pour tous ceux qui en Inde, en Équateur ou ailleurs ramassent chaque grain de riz ou de maïs tombé à terre.

Les Français sont-ils infantilisés ?
Pire. Les enfants ont, la plupart du temps, de très bons profs, dévoués et compétents, qui savent les préparer au monde. Nous, on nous a désarmés psychologiquement. Une histoire m’a bouleversée : dans un Ehpad de Beauvais, des soignantes décident de se confiner avec les résidentes. Elles s’organisent, mettent des matelas par terre et restent dormir près de leurs vieilles protégées pendant un mois. Il n’y a eu aucune contamination. Aucune. Elles décrivent toutes ce moment comme extraordinaire. Mais arrive un inspecteur du travail pour qui ces conditions ne sont pas dignes de travailleurs. Des lits par terre, cela ne se fait pas. Il ordonne l’arrêt de l’expérience. Les soignantes repartent chez elles, au risque de contaminer leurs familles, avant de revenir à l’Ehpad, au risque de contaminer les résidentes. En Angleterre, c’est 20 % du personnel qui se confine avec les résidents. Mais non, ici, on interdit la poursuite de cette expérience fondée sur une réelle générosité et le volontariat, par rigidité réglementaire ou par position idéologique. Ou les deux.
“À croire qu’ils rêvent d’un Ehpad généralisé où cacher et oublier tous les vieux. Jeunes, tremblez, nous sommes votre avenir ! ”

Cette mise à l’écart des personnes âgées révèle-t-elle un problème de civilisation ?
Absolument. Lorsque la présidente de la Commission européenne suggère que les gens âgés restent confinés pendant huit mois, se rend-elle compte de la cruauté de ses mots ? Se rend-elle compte de son ignorance de la place des vieux dans la société ? Se rend-elle compte qu’il y a bien pire que la mort ? Se rend-elle compte que parmi ces vieux, dont je suis, beaucoup, comme moi, travaillent, agissent, ou sont utiles à leurs familles ? Sait-elle que nous, les vieux, nous acceptons la mort comme inéluctable et que nous sommes innombrables à réclamer le droit de l’obtenir en temps voulu, droit qui nous est encore obstinément refusé en France, contrairement à de nombreux autres pays. Quelle hypocrisie ! Vouloir nous rendre invisibles plutôt que de laisser ceux d’entre nous qui le veulent choisir le moment de mourir en paix et avec dignité. Lorsque Emmanuel Macron susurre : « Nous allons protéger nos aînés », j’ai envie de lui crier : je ne vous demande pas de me protéger, je vous demande juste de ne pas m’enlever les moyens de le faire. Un masque, du gel, des tests sérologiques ! À croire qu’ils rêvent d’un Ehpad généralisé où cacher et oublier tous les vieux. Jeunes, tremblez, nous sommes votre avenir !

Qu’est-ce que cela dit sur notre société ?
Sur la société, je ne sais pas, mais cela en dit beaucoup sur la gouvernance. Dans tout corps, une mauvaise gouvernance révèle le plus mauvais. Il y a 10 % de génies dans l’humanité et 10 % de salopards. Dans la police, il y a 10 % de gens qui ne sont pas là pour être gardiens de la paix mais pour être forces de l’ordre. Je respecte la police, mais lorsqu’on donne des directives imprécises, laissées à la seule interprétation d’un agent, cet agent, homme ou femme, se révélera un être humain, bon, compréhensif et compétent, ou bien il agira comme un petit Eichmann 1 investi d’un pouvoir sans limite, qui, parce que son heure est enfin venue, pourra pratiquer sa malfaisance. Donc il fera faire demi-tour à un homme qui se rend à l’île de Ré pour voir son père mourant. Ou il fouillera dans le cabas d’une dame pour vérifier qu’elle n’a vraiment acheté que des produits de première nécessité. Et s’il trouve des bonbons, il l’humiliera. Quand je pense qu’ont été dénoncées, oui, vous avez bien entendu, dénoncées, et verbalisées des familles qui venaient sous les fenêtres pour parler à leurs proches reclus en Ehpad… Se rend-on compte de ce qui est là, sous-jacent ?

Redoutez-vous un État liberticide ?
Il y a, indubitablement, un risque. La démocratie est malade. Il va falloir la soigner. Je sais bien que nous ne sommes pas en Chine où, pendant le confinement de Wuhan, on soudait les portes des gens pour les empêcher de sortir. Mais, toute proportion gardée, oui, en France, la démocratie est menacée. Vous connaissez, bien sûr, l’histoire de la grenouille ? Si on la plonge dans l’eau bouillante, elle saute immédiatement hors de l’eau. Si on la plonge dans l’eau froide et qu’on chauffe très doucement cette eau, elle ne saute pas, elle meurt, cuite. C’est l’eau fraîche de la démocratie que, petit à petit, on tiédit. Je ne dis pas que c’est ce que les gouvernants veulent faire. Mais je pense qu’ils sont assez bêtes pour ne pas le voir venir. Oui, je découvre avec horreur que ces gens, si intelligents, sont bêtes. Il leur manque l’empathie. Ils n’ont aucune considération pour le peuple français. Pourquoi ne lui dit-on pas simplement la vérité ?






anticléricalisme positif


Certains veuent nous parler de laïcité positive, moi je vous parle d'anticléricalisme positif, nom de Dieu, bon Diou de bon Diou !






Voilà ce que j'ai prévu pour la semaine du 21(Ascension: les communeuses et les communeux à l'assaut du ciel ! " ) au 28 mai. Pour afficher sur ma grille. J'ai aussi commandé 7 oeillets rouges.
Vive la Commune !





(17 mai)
tr: MAINMISE DES RELIGIONS

Spécialement pour la conversion de Michel G., envoi de mon cousin

(...ce document immonde que je viens de trouver sur France info..........et que j'ai bien évidemment commenté.....)









tr: mes 100 kms


Yannick Jaulin, le conteur faisait de Pougne-Hérisson, le nombril du monde.
Jupiter a réduit mon monde, par un éclair de mauvais génie, à 100 kms.
 Villabon étant le nouveau centre du monde, pour moi, à l'aide du bon vieux compas d'écolier(en fait pas si vieux que ça, disons après l'incendie, donc un compas du XXIe siècle), j'ai ma visiocirconférence pour moi tout seul sur une carte de la région.
 Je peux aller partout dans le Cher. Pour le reste, je suis interdit de séjour, où j'aimais quelquefois aller pour le théâtre, l'Histoire, les paysages, les foires aux livres...: Auxerre,  Montargis,Orléans, Blois, Argenton( toutes ces villes pour quelques kms), chez nos Amies et Amis Creusois de la Commune de Paris, Clermont, Vichy(mais je ne suis pas un nostalgique de Pétain). Mais je peux aller à  La Charité, Montluçon, Moulins, Nevers, Cosne, Gien...
> Dans l'Indre, je peux aller sur la tombe de Gabriel Thiennot et sur celle de Rolland Hénault, mais pas  sur celle de Jean Chatelut.
> Jean Annequin, notre co-président du comité de l'Indre., vois les Amies et Amis communeux  de L'indre qui me sont hors de portée...
C'est bon pour Issoudun, Châteauroux, La Châtre, la Berthenoux, le Nohant de George Sand,  Moulins sur Céphons, Ste- Sévère mais pas Le Blanc, Argenton.
Peut-être  que certains n'en ont rien à secouer, mais je vous précise mon univers d'ours déconfiné.

  Salut et fraternité



(19 mai)


J'ai un faible pour les surnoms, les sornettes en berrichon.
 Je ne manque pas de rappeler la kyrielle de surnoms-casseroles que trimballe le foutriquet Thiers.
 Aidez-moi à  cuisiner les surnoms-casseroles de Jupiter Macron.
Pour l'instant, je vous livre mes recherches, dans le désordre: 

un collégien : Manu. réponse du Manu en question : Monsieur
la famille Macron : le vilain petit canard (dans sa jeunesse)
Brigitte : Daddy
J-Paul Delevoye : le jouvenceau
les députés LREM : Choupinet, Choupinet 1er
nom de code à l'Elysée : Vega
Jupiter, le président Jupitérien
 Monarque 1er
 Macaron
 Micron
 En ivoirien, pour ses 42 ans : N'djekouale ( faiseur de paix). Faiseur de pet ? En Berrichon, la ouale est le corbeau.  Quant à Brigitte: Oundjekoualemié (inspiratrice de paix) ...du ménage ?
 ...
  
 J'attends vos réponses. Rien à gagner, sinon une bonne risette. J'attends aussi des propositions de nos ami.e.s belges.




(20 mai)
pré-Ascension


Je n'oublie pas,en cette veille d'Ascension, que mon second prénom est papal: François
Je me suis intéressé à 2 évènements :

Le désastre de Fatima? Pas un pélerin . Pas une pélerine. Et alors, les culs-bénits confineurs de papier Q(bénit et qui est biodégradable dans l'eau de Lourdes), ç'aurait dû être le moment de chanter " plus près de toi mon Dieu " . Pas de miracle.
Les drôles de cathotos ont choisi plus près de toi mon pieu.

C'est alors que Dom Pérignon a sauvé le cul...te. Pas de bulle du pape, mais des bulles de Champagne. Le diocèse de Châlons-en-Champagne, dans sa sainte pétillance, a organisé la première messe en...voiture. Ce n'est pas la papamobile, mais la voiture de chaque paroissien, icônée de sa vignette antipollution, qui a servi pour l'occasion(pas la voiture d'occasion, mais l'occasion de la dernière messe pascale, consacrée justement à Pascal.  C'est aussi la fête à Pamphalon, Restitue(tu ne voleras point), Tudon (pourtant tu ne tueras point). Vous vous demandez , moi, le 1er au cathéchisme en 1957, où je vais chercher tout ça.Eh bien, mon livre des seins est l'almanach Vermot(1886 ou 2020)  . 
Bref,Les totos cathos deviennent donc des cathautos. Preuve à l'appui, la photo du Berry Républicain de ce jour.
Photo authentique ? Prise dans un cimetière de voitures ? Manifestation de la multiplication des pa...re-brises? Véhicules de louage? Allelouage ! 

Dernière manifestation de la peste Covid-19 cléricale. Le camarade curé de Baugy, à l'occasion du décès d'un ami villabo-portugais, berrichon du sud, était fier de m'annoncer qu'à l'avenir Villabon serait choisi comme  lieu  de célébration hebdomadaire du secteur Avord-Baugy ( Chaumoux ?), car l'église locale est la plus vaste du coin! 
Ouf! la place du village reste pour notre brocante des Amis de l'Ecole Laïque, et non pour la messe en plein air.
Amie, ami, dois-je crever les pneus des voitures, chaque dimanche, avec des clous semblables à ceux de la croix?  Macron 1er, chanoine de Latran, a parlé de tigre. Dois-je dompté  chaque félin dans ces voitures aussi envahissantes que les criquets?

Amie, Ami, pour le 150e anniversaire, en 2021, doit-on organiser des clubs , en plein air, avec distribution  de cartes postales de Vaillant et autres portraits de Moreje, discours de 1871, plutôt que textes de Luc (anagramme de cul), Marc ou Marc...ron, Matthieu ou Jean, chants communeux, ciboires à communard gouleyant, poing levé plutôt que signe de croix, prêtresses citoyennes communeuses(sans aller jusqu'aux " femens " aux seins nus), foulard rouge plutôt qu'étole, pavé individuel plutôt que prie-dieu... Quelles belles cérémonies, non ? Diabolique ? Vaillantique ? 


(24 mai)
tr: Fw: TR: NICE un quartier si tranquille.....

Suite à mon article sur la messe en plein air, j'ai reçu cette vidéo que je vous fait partager. C'est court, mais significatif.
Y pas qu'les corbeaux, y a aussi les gypaètes barbus !












Michel (Pinglaut)





Espace Jean-Marie (Favière)



Histoire des retraites seconde partie

Chères et chers tous,
Profitez bien de vos derniers jours de confinement avant de reprendre le chemin du coronavirus. 
Pour passer le temps, voici la 2e partie (1945-1982) de notre histoire des retraites. La 3e et dernière est en cours de montage. La question n'est plus autant d'actualité qu'il y a quelques semaines. Encore que le gérontocide en cours soit aussi un moyen de réaliser des économies. Et puis n'en doutez pas, elle reviendra sur le tapis au moment de rembourser le pognon de dingue dépensé en ce moment;  
Amicalement. 

Michel (Pigenet)

Le documentaire est maintenant en ligne :
https://youtu.be/reSEkrW038w  





Avant le confinement, notre antépénultième page sur VAILLANTITUDE était précisément consacrée à cette remarquable et remarquablement utile "Histoire des retraites", car nul doute que la question à fort enjeu, un temps suspendue, ne manquera pas d'être posée avec un rapport de forces problématique, car à de nombreuses inconnues. 
Rappel: c'était ici 
https://vaillantitude.blogspot.com/2020/03/histoire-des-retraites.html
(je donne le lien, mais on peut aussi cliquer sur l'image)

Bien entendu, j'actualise cette page retraite au fur et à mesure des envois reçus. Merci Michel, et (comme toujours) bravo! 




Début mai, Régis (Robin) m'a communiqué un de ses textes faisant état de la situation locale dans les entreprises vierzonnaises (point de vue de Lutte ouvrière). Le voici: 


Bonjour amis et camarades,  

Les entreprises locales refonctionnent mais avec bien des à coups et en fonction de leurs commandes, de leurs calculs. Nous passons du travail au ralenti au chômage partiel, du chômage partiel au « grapillage » par la direction, de jours de RTT ou de congé. Et les directions s'orientent toutes vers une « modulation » du travail en fonction de décisions que nous ne pouvons pas contrôler.

A Koyo, par exemple, l'usine n'a jamais fermé, mais la direction met en chômage partiel, secteur par secteur, non pas en tenant compte des mesures sanitaires nécessaires mais selon de ce qui l'arrange.

A Paulstra, cette semaine sera de 3 jours et des mesures sanitaires sont prises,mais tout tourne au ralenti et c'est pour la suite que rien n'est assuré.

A La Poste, avec la mise en place des équipes, la pause méridienne, (que la direction nous avait tant vantée pendant des mois) a disparu. Si vous prenez à 9h 30 le matin, vous finissez à 15 h20, sans pause ! Le temps de rentrer, il est 16h....pour ce qu'on appelle le repas de midi.
A partir du 1er mai, les agents en CDD en arrêt maladie ou en garde d'enfants seront mis en chômage partiel...avec perte de salaire ! C'est ce que l'on pourrait appeler une « incitation à la reprise ».

A la SNCF, le nombre de présents sur les chantiers a doublé. Certains travaux ne sont pas indispensables à la sécurité, mais partout la reprise est en cours. Sur les chantiers, il y a des masques pour les équipes mais la consigne est qu'il faut les utiliser « si un travailleur a des symptômes » !

Dans l'enseignement, du côté des enseignants et du personnel ouvrier et employé,, le casse tête continue. Il est évident qu'il sera quasiment impossible de respecter les règles élémentaires de protection contre le coronavirus qui au 11 mai, bien sûr n'aura pas disparu.

Ainsi au collège Albert Camus, le chef d'établissement faisait remarquer dans un courrier qu'à l'heure actuelle, il n'y avait ni masque ni gel en quantité suffisante, que les demi-pensionnaires devraient manger dans les classes, qu'il y avait trop peu de sanitaires pour le lavage des mains, qu'il n'y avait pas assez de surveillants pour encadrer etc.. etc... Et le constat est sans doute le même dans bien des écoles primaires et maternelles.

Alors, ça risque d'être la grande improvisation dont seront victimes les élèves et aussi les parents et les enseignants qui peuvent être contaminés. Et les enseignants, eux, devront assurer le suivi des enfants restés à la maison en plus de leurs cours.

Mais, contre l'avis des autorités médicales, le MEDEF et les grands patrons ont parlé, le gouvernement a obéi : les enfants à l'école, les parents au boulot !

A l'hôpital, on continue à manquer de gants, ainsi que d'embouts de thermomètres et il y a beaucoup de stress. Dans les EHPAD, des consignes ont été données : ceux qui y travaillent doivent rester discrets et ne pas parler de ce qui s'y passe ! Ce qui est sûr, c'est que l'ouverture aux familles va poser de multiples problèmes.

En ces temps de confinement, il ne nous sera donc pas possible de manifester ce vendredi premier mai. Nous sommes pourtant dans un moment où, plus que jamais il serait nécessaire d'affirmer qu'il est temps de se débarrasser du capitalisme.

Depuis que les dirigeants de l'Internationale ouvrière l'ont proclamée en 1889 journée de lutte des prolétaires de tous les pays, le Premier Mai est une date importante pour les travailleurs. Il est le jour où s'affirme la communauté d'intérêts des travailleurs à l'échelle internationale, qu'ils aient ou non un emploi, qu'ils vivent dans leur pays où qu'ils aient dû le quitter, chassés par la misère et les guerres.
On le voit particulièrement aujourd'hui, c'est sur toute la planète que les possédants vont continuer, plus que jamais à défendre leurs profits et leurs privilèges. Oui, ils vont passer à l'attaque et utiliser la pandémie pour abaisser le niveau de vie, généraliser la précarité, licencier tout en allongeant les semaines de travail. Ils vont le faire dans tous les pays du monde, avec la même âpreté, le même cynisme, la même rapacité. Peu leur importe de semer le désarroi et la misère, ils défendent leurs intérêts de classe !

Alors, même si, pour l'instant, nous ne pouvons pas lever le poing ensemble dans la rue, rien ne nous empêche de le serrer dans notre poche et de nous préparer à affirmer nous aussi nos intérêts de classe en sachant qu'il va falloir lutter pour défendre nos droits, avec un mot d'ordre qui est celui du mouvement ouvrier : « Prolétaires de tous les pays, unissons nous ! » 

Régis Robin

Source:

On y trouve aussi des illustrations, ainsi qu'une vidéo sur le 1er mai et son histoire.













Personne ne pouvait prévoir, vraiment?...

https://www.youtube.com/watch?v=qdNhcyRvvto














A peine cinq petites années de rémission et, en 1854, la bactérie est déjà de retour, pour la troisième fois, et fauche encore 143 000 hommes, femmes et enfants. Elle est à nouveau là en 1884. « Le Matin » publie alors un éditorial titré « L’Ennemi » et consacré aux victimes qui continuent de se recruter en masse chez les plus pauvres. Il est signé par Jules Vallès, l’écrivain et journaliste qui a fondé « Le Cri du peuple » et a été élu pendant la Commune de Paris en 1871 :

« L’ennemi : il s’appelle, depuis hier, le choléra ; il a éclaté là où jadis était le bagne, ce lazaret où l’on tenait sous clef la peste de l’espèce humaine. Mais ces pestiférés-là pouvaient sortir sans semer la désolation et l’horreur sur leur passage […] tandis que si on laisse s’échapper un des lépreux d’aujourd’hui, son haleine passera sur le pays comme un vent de mort.

Il s’agit de tracer un cordon de défense. Mais qu’on ne s’en tienne pas à des mesures de caserne ; il ne suffit pas de laisser le mal cuire dans son jus en montant la garde autour des ambulances dans lesquelles on veut le garder prisonnier. Il peut forcer les portes, percer les murs, sauter dans la campagne. Il ne faut pas qu’il rencontre des complices en route pour lui prêter main-forte. Ces complices-là s’appellent la misère et la faim : la misère, qui entasse ses galériens dans les trous sombres, au fond des maisons obscures et étouffées où les odeurs malsaines n’attendent qu’une occasion pour faire bouquet d’épidémies… La faim, qui oblige ceux qu’elle mord à se jeter sur n’importe quelle pitance, sans souci de savoir si cela leur gâtera le sang, leur pourrira la chair. Ils crèveraient encore plus vite les entrailles vides, gonflées de poison, et leur détresse propage le mal. Ils restent les alliés hâves et maigres de la contagion, traîtres à la santé de la patrie, les gueux pour qui, du reste, la patrie fut si dure.

Ah ceux qui, hier encore, criaient qu’il y avait assez de fenêtres et qu’il venait assez de soleil dans les chambres des faubouriens, ceux-là voudraient maintenant pouvoir faire, à coups de tête, des brèches dans les murailles pour que la brise arrive à flots et lave les guenilles et les grabats ! Ceux qui se souciaient, comme de la crevaison d’un rat, de la disparition d’un pauvre, vont avoir peur de la pauvreté, peur de ses cadavres, et vont prier pour que la canaille reste en vie ! Après le danger passé, ils retourneront, sans doute, à leur mépris et à leur haine de la dèche et du haillon, comme les matelots oublieux de porter à Notre-Dame-de-Grâce le cierge qu’ils ont promis durant la tempête. En attendant, ils sont condamnés à être humains et à accepter les conditions que leur dicteront ceux qui sont chargés de veiller au salut commun.

Que les conseils municipaux fassent leur devoir ! Qu’ils réclament dès demain, dès ce soir, toutes les mesures et toutes les ressources nécessaires pour purifier les régions menacées.

Qu’on réquisitionne de l’air et des vivres pour ceux qui, en crachant les miasmes avalés dans les taudis, cracheraient la peste sur les hôtels des riches ; pour ceux qui mettraient la dysenterie dans le camp en digérant leur pâtée faite de moisissure et noyée d’eau. Qu’on se barricade, dans les quartiers de détresse, avec des sacs de farine et des fûts de vin, que pourront éventrer les affamés. On n’enverra pas le canon contre eux, cette fois. On ne dira pas qu’ils sont des soûlards quand ils boiront la goutte, viatique contre l’infection, tandis qu’on les insultait, hier, quand ils lampaient deux sous d’eau-de-vie pour se donner des forces avant de rentrer à l’atelier, où l’on s’éreinte pour engraisser le magot du patron.

Mais, quoi qu’on fasse, on n’assainira pas tous les coins et l’on ne pourra rendre réfractaires au mal ceux qui ont eu les poumons rongés et les boyaux tordus par trop de souffrance. Il se peut qu’on voie, pendant quelques jours, gueux et proprios tomber comme des mouches. C’est du courage, alors, qu’il faudra tenir tête à l’ennemi. Si la peur gagne, on est perdu. La moitié des gens, en ces temps de typhus, meurent de l’idée qu’ils vont mourir. »




21 mai 1871, début de la Semaine sanglante

http://menil.info/Le-21-mai-1871-debutait-la-Semaine-sanglante





— Temps de chien ! dit Privé. Ne dirait-on pas que nous sommes au jour de l’entrée des Versaillais dans le Père-Lachaise… ? Il pleuvait aussi, ce jour-là… Tu t’en souviens, Alavoine…
— Oui… j’étais aux pièces. Nous gravissons la rude montée, tout en évoquant les vieux souvenirs.
— C’est le mardi — dit Alavoine — que les canons du Père-Lachaise ont commencé de tirer… Une dizaine de pièces de 7 avaient été installées là-haut, non loin de l’énorme pyramide de pierre blanche dont nous allons voir tout à l’heure, au-dessus des arbres, la cime dorée… Le monument de Félix de Beaujour… Nous tirions à toute volée sur les quartiers envahis par les Versaillais… La nuit venue, le spectacle était terrifiant… Paris brûlait… La Cour des Comptes, les Tuileries, la Préfecture de Police, l’Hôtel de Ville… Une traînée de flammes… Le ciel tout embrasé… Le vendredi, la pluie commença de tomber… Alors ce fut lugubre. La ville entière était comme recouverte d’un énorme manteau de poix, d’où s’échappaient des flammes… Montmartre nous bombardait. autour de nous, les tombes volaient en éclats, fracassées… Les munitions manquaient. C’est cette pénurie d’obus qui nous força de cesser le tir, le samedi, un peu avant midi. Les Versaillais devaient envahir bientôt le cimetière, par la brèche de la rue des Rondeaux…
— Près du Mur…
— Oui. Tout près. A cette même place, dans la nuit du mercredi au jeudi, on vint mettre en terre les fusillés de la Roquette. Darboy, Deguerry, Bonjean, les autres. Nous étions arrivés à l’avenue transversale. Sans nous être consultés, d’instinct, nous tournons à gauche. Une centaine de pas, et nous voici à la pyramide. Nous descendons l’avenue Casimir-Delavigne… Un large terre-plein…
— C’est là, dit Alavoine. Là, pendant trois jours j’ai tiré comme un enragé… Une vingtaine d’artilleurs. Presque tous, le samedi matin, blessés… Ils tiraient, tiraient sans relâche… Nous avions ouvert les portes des caveaux. L’énorme salle circulaire de la pyramide servait d’arsenal… Nous avions aussi des munitions dans le caveau de Morny, que vous voyez là, sur le côté… Si le bruit de la canonnade l’a réveillé, celui-là, qu’a-t-il dû penser ? …

Lire la suite, source : luttercestvivre.wordpress.com






21 mai 1871, début de la Semaine sanglante

http://menil.info/Le-21-mai-1871-debutait-la-Semaine-sanglante





— Temps de chien ! dit Privé. Ne dirait-on pas que nous sommes au jour de l’entrée des Versaillais dans le Père-Lachaise… ? Il pleuvait aussi, ce jour-là… Tu t’en souviens, Alavoine…
— Oui… j’étais aux pièces. Nous gravissons la rude montée, tout en évoquant les vieux souvenirs.
— C’est le mardi — dit Alavoine — que les canons du Père-Lachaise ont commencé de tirer… Une dizaine de pièces de 7 avaient été installées là-haut, non loin de l’énorme pyramide de pierre blanche dont nous allons voir tout à l’heure, au-dessus des arbres, la cime dorée… Le monument de Félix de Beaujour… Nous tirions à toute volée sur les quartiers envahis par les Versaillais… La nuit venue, le spectacle était terrifiant… Paris brûlait… La Cour des Comptes, les Tuileries, la Préfecture de Police, l’Hôtel de Ville… Une traînée de flammes… Le ciel tout embrasé… Le vendredi, la pluie commença de tomber… Alors ce fut lugubre. La ville entière était comme recouverte d’un énorme manteau de poix, d’où s’échappaient des flammes… Montmartre nous bombardait. autour de nous, les tombes volaient en éclats, fracassées… Les munitions manquaient. C’est cette pénurie d’obus qui nous força de cesser le tir, le samedi, un peu avant midi. Les Versaillais devaient envahir bientôt le cimetière, par la brèche de la rue des Rondeaux…
— Près du Mur…
— Oui. Tout près. A cette même place, dans la nuit du mercredi au jeudi, on vint mettre en terre les fusillés de la Roquette. Darboy, Deguerry, Bonjean, les autres. Nous étions arrivés à l’avenue transversale. Sans nous être consultés, d’instinct, nous tournons à gauche. Une centaine de pas, et nous voici à la pyramide. Nous descendons l’avenue Casimir-Delavigne… Un large terre-plein…
— C’est là, dit Alavoine. Là, pendant trois jours j’ai tiré comme un enragé… Une vingtaine d’artilleurs. Presque tous, le samedi matin, blessés… Ils tiraient, tiraient sans relâche… Nous avions ouvert les portes des caveaux. L’énorme salle circulaire de la pyramide servait d’arsenal… Nous avions aussi des munitions dans le caveau de Morny, que vous voyez là, sur le côté… Si le bruit de la canonnade l’a réveillé, celui-là, qu’a-t-il dû penser ? …

Lire la suite, source : luttercestvivre.wordpress.com







Jean-Marie (Favière)








ESPACE Individuels






















COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.







Carte d'adhérent
 Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...


Autres tarifs au Ciné Lumière: 


Berry républicain 2 décembre 2017



COURS DE CINEMA CICLIC



Upopi vous présente son cours de cinéma en ligne !
Apprenez et jouez avec les plus grands cinéastes.

Upopi, l’Université populaire des images, propose un cours de cinéma en ligne. Initié par Ciclic, ce cours accompagne les internautes souhaitant pratiquer l’analyse filmique. Cinéphiles, médiateurs, enseignants ou élèves, apprenez le vocabulaire cinématographique en vous amusant grâce à :

•          11 séances
•          53 notions
•          158 exercices
•          209 vidéos

Composées de Définitions, Études de cas et Exercices, les onze séances en accès libre permettent d’avancer à son rythme dans la compréhension du vocabulaire de l’analyse filmique, ici réparti en quatre thématiques :Image, Plan, Montage, Son. 

Accessible sur ordinateur, tablette, et smartphone, ce cours de cinéma convoque Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick, François Truffaut, Steven Spielberg, Orson Welles… mais aussi Jason Bourne et Terminator. À partir d’extraits de grands films de l’histoire du cinéma, les principales notions du vocabulaire cinématographique n’auront plus de secret pour vous.


Pour vous rendre sur le site, 
cliquez sur l'image ci-dessous:




Pour un accès direct au vocabulaire,
cliquez sur l'image ci-dessous:





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire