5ème séance avec débat
DONNE-MOI DES AILES
Film d’aventure de Nicolas Vanier avec Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey. (1h50)
Christian étudie les oies sauvages. Pour son fils, adolescent obnubilé par les jeux vidéos, l’idée de passer des vacances avec son père en pleine nature est un cauchemar. Pourtant, père et fils vont se rapprocher autour d’un projet fou : sauver une espèce en voie de disparition, grâce à l’ULM de Christian ! Commence alors un incroyable et périlleux voyage...
(Allociné:)
Biodiversité
Après Au nord de l'hiver, L'Enfant des neiges, L'Odyssée blanche, Le Dernier trappeur, L'Odyssée sibérienne, Loup, Belle et Sébastien, L'Odyssée Sauvage et L'Ecole buissonnière, l'explorateur et réalisateur Nicolas Vanier continue de nous parler nature et relations humaines avec Donne-moi des ailes. Inspiré de l'histoire de Christian Moullec, pionnier du vol en ULM avec les oiseaux, le film a pour vocation à sensibiliser sur la question de la biodiversité. Un engagement auquel se sont attachés les comédiens principaux, Mélanie Doutey et Jean-Paul Rouve, dès le début du tournage : "La première chose que Nicolas Vanier m’a dite, c’est : "Sache que j’aurai aussi besoin de toi après, afin de mener à bien le projet de Christian Moullec pour réintroduire l’oie naine dans la nature", a déclaré l'ex-Robin des Bois à Paris Match.
Intérêt de Nicolas Vanier
Nicolas Vanier explique ce qui l'a attiré dans le combat de Christian Moullec, dont il s'est inspiré pour Donne-moi des ailes : "Je suis très admiratif de ce qu’il a osé et réussi à faire avec les oies sauvages, ce défi un peu fou de voler avec elles en ULM afin de leur apprendre un nouvel itinéraire de migration. Sa détermination ressemble finalement à la mienne, savoir se mobiliser pour ce qu’il reste encore à sauver dans la nature car, quand une espèce disparaît, c’est malheureusement irréversible. Les oies naines sont en train de s’éteindre peu à peu. Les routes migratoires qu’elles empruntent depuis des millénaires ne sont plus viables désormais. Il y a sur leur route une quantité d’obstacles : le manque de nourriture sur leur parcours, la pollution lumineuse, les dangers des aéroports ou les zones de chasse non contrôlées."
Thématiques chères à Vanier
Pour Nicolas Vanier, raconter l’histoire de Christian aurait été parfaite en documentaire, mais le parcours de ce dernier a suscité chez le cinéaste l’envie d’écrire un roman ("Donne-moi des ailes", XO éditons) et un film qui puisent aussi dans des thématiques qui lui sont chères. "Tout d’abord le thème de la transmission entre générations, en l’occurrence celle entre un père et son fils. Mais aussi, et c’est quelque chose que je connais bien, le portrait d’un homme tellement passionné et engagé dans ce qu’il fait qu’il en oublie parfois l’essentiel de la vie, les amours, la famille ou les amis. Tout ce qui fait qu’une vie est riche. D’où mon envie de parler aussi de reconstruction familiale. Voilà ce que pourraient être les colonnes vertébrales de Donne-moi des ailes", précise-t-il.
Filmer en plein vol
Pouvoir tourner en vol, en faisant des images de grande qualité, était l'un des principaux défis du film. Nicolas Vanier et son équipe ont ainsi fait beaucoup d’essais, de tentatives ratées et ont testé beaucoup de matériels différents. Il se rappelle : "Le peuple migrateur de Jacques Perrin est pour moi un film absolument magnifique mais je sais que la technique actuelle nous permettait d’aller encore plus loin. Nous sommes passés par beaucoup d’efforts, d’essais, de périodes de découragement même si ce défi était passionnant à relever. Sans entrer dans les détails, il y a aujourd’hui des technologies permettant d’utiliser des caméras qui se positionnent précisément par rapport à l’horizon grâce à un GPS. Elles permettent d’obtenir des images extrêmement stables, malgré les vibrations et sans effet stroboscopique qui, il y a quelques années encore, décomposaient les mouvements."
Thématique similaire
Donne-moi des ailes n'est pas sans rappeler L'Envolée sauvage sorti en 1994 et dans lequel une fillette (Anna Paquin) initie de jeunes oies au vol et à la migration à l'aide de son ULM.
Biodiversité
Après Au nord de l'hiver, L'Enfant des neiges, L'Odyssée blanche, Le Dernier trappeur, L'Odyssée sibérienne, Loup, Belle et Sébastien, L'Odyssée Sauvage et L'Ecole buissonnière, l'explorateur et réalisateur Nicolas Vanier continue de nous parler nature et relations humaines avec Donne-moi des ailes. Inspiré de l'histoire de Christian Moullec, pionnier du vol en ULM avec les oiseaux, le film a pour vocation à sensibiliser sur la question de la biodiversité. Un engagement auquel se sont attachés les comédiens principaux, Mélanie Doutey et Jean-Paul Rouve, dès le début du tournage : "La première chose que Nicolas Vanier m’a dite, c’est : "Sache que j’aurai aussi besoin de toi après, afin de mener à bien le projet de Christian Moullec pour réintroduire l’oie naine dans la nature", a déclaré l'ex-Robin des Bois à Paris Match.
Intérêt de Nicolas Vanier
Nicolas Vanier explique ce qui l'a attiré dans le combat de Christian Moullec, dont il s'est inspiré pour Donne-moi des ailes : "Je suis très admiratif de ce qu’il a osé et réussi à faire avec les oies sauvages, ce défi un peu fou de voler avec elles en ULM afin de leur apprendre un nouvel itinéraire de migration. Sa détermination ressemble finalement à la mienne, savoir se mobiliser pour ce qu’il reste encore à sauver dans la nature car, quand une espèce disparaît, c’est malheureusement irréversible. Les oies naines sont en train de s’éteindre peu à peu. Les routes migratoires qu’elles empruntent depuis des millénaires ne sont plus viables désormais. Il y a sur leur route une quantité d’obstacles : le manque de nourriture sur leur parcours, la pollution lumineuse, les dangers des aéroports ou les zones de chasse non contrôlées."
Thématiques chères à Vanier
Pour Nicolas Vanier, raconter l’histoire de Christian aurait été parfaite en documentaire, mais le parcours de ce dernier a suscité chez le cinéaste l’envie d’écrire un roman ("Donne-moi des ailes", XO éditons) et un film qui puisent aussi dans des thématiques qui lui sont chères. "Tout d’abord le thème de la transmission entre générations, en l’occurrence celle entre un père et son fils. Mais aussi, et c’est quelque chose que je connais bien, le portrait d’un homme tellement passionné et engagé dans ce qu’il fait qu’il en oublie parfois l’essentiel de la vie, les amours, la famille ou les amis. Tout ce qui fait qu’une vie est riche. D’où mon envie de parler aussi de reconstruction familiale. Voilà ce que pourraient être les colonnes vertébrales de Donne-moi des ailes", précise-t-il.
Filmer en plein vol
Pouvoir tourner en vol, en faisant des images de grande qualité, était l'un des principaux défis du film. Nicolas Vanier et son équipe ont ainsi fait beaucoup d’essais, de tentatives ratées et ont testé beaucoup de matériels différents. Il se rappelle : "Le peuple migrateur de Jacques Perrin est pour moi un film absolument magnifique mais je sais que la technique actuelle nous permettait d’aller encore plus loin. Nous sommes passés par beaucoup d’efforts, d’essais, de périodes de découragement même si ce défi était passionnant à relever. Sans entrer dans les détails, il y a aujourd’hui des technologies permettant d’utiliser des caméras qui se positionnent précisément par rapport à l’horizon grâce à un GPS. Elles permettent d’obtenir des images extrêmement stables, malgré les vibrations et sans effet stroboscopique qui, il y a quelques années encore, décomposaient les mouvements."
Thématique similaire
Donne-moi des ailes n'est pas sans rappeler L'Envolée sauvage sorti en 1994 et dans lequel une fillette (Anna Paquin) initie de jeunes oies au vol et à la migration à l'aide de son ULM.
Vendredi,
le film est également présenté sur RADIO TINTOUIN
avec notre adhérent Jean-Luc aux commandes.
Difficile de faire un compte rendu objectif du film tellement la salle, d’ailleurs pleine, comptait de fans de Nicolas Vanier en grand nombre.
Pas en raison de leur éventuelle agressivité. Au contraire, ces amoureux de la nature étaient pleins de bons sentiments pacifistes. Mais parce qu’on ne se sent pas vraiment le doit d’abîmer les rêves de celles et ceux qui en ont de si forts.
Alors je soulignerai surtout les belles prises de vues – les belles images – et le plaisir enfantin de vouloir croire à une intrigue, certes prévisible le plus souvent, mais qui a le charme des BD adolescentes. Prévisible ? Par exemple : ces spécialistes animaliers qui mettent une plombe à comprendre pourquoi les oies ne suivent pas l’ULM, quand le spectateur lambda a trouvé l’explication en une fraction de seconde.
Alors je ne dirai rien non plus de l’irresponsabilité potentielle des adultes, car le film à l’évidence ne s’exonère pas de ce reproche simplement en l’explicitant au cœur même du film : il le fait d’une façon telle que la psychologie des personnages reste volontairement superficielle.
Alors je répéterai ce que j’ai souvent entendu à la sortie de la séance, à savoir que le film regorgeait de messages positifs qui faisaient beaucoup de bien. La transmission père-fils, la conviction que chacun a du talent pourvu qu’il découvre ce qui le passionne, la prise de conscience que la préservation de la nature est supérieure en valeur à l’accumulation immédiate de l’argent,…
Et c’est ainsi que la BD vivante et sonorisée est un art.
Jean-Marie
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qui concerne :
Université populaire du Pays de Vierzon
Café repaire
Médiathèque Vierzon
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Don du sang Rotary
Double Coeur
Flâneries
Octobre rose
Contre les pesticides
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic
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http://cinelumiere-vierzon.info/
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Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.
CINE RENCONTRES.
Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse. (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
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Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...).
Merci pour votre soutien.
Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.
Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).
Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...
Autres tarifs au Ciné Lumière:
Berry républicain 2 décembre 2017
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