mardi 17 septembre 2019

UN JOUR DE PLUIE À NEW-YORK

3ème séance avec débat










  



UN JOUR DE PLUIE À NEW-YORK

  
Comédie américaine de Woody Allen avec Timothée Chalamet... (2019 - vost - 1h32)



VENDREDI 20  SEPTEMBRE 2019
20h30


Une comédie sentimentale signée Woody Allen.
L’âge d’or hollywoodien, une histoire romantique, la ville de New York,… 








Deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, envisagent de passer un week-end en amoureux à New York. Mais leur projet tourne court, aussi vite que la pluie succède au beau temps… Bientôt séparés, chacun des deux tourtereaux enchaîne les rencontres fortuites et les situations insolites.








Pour écouter Woody Allen, cliquer sur l'image (Allociné): 




(Allociné :)
Note d'intention
Avec Un Jour de pluie à New York, Woody Allen a voulu offrir sa propre relecture d’une comédie sentimentale de l’âge d’or hollywoodien : "J’ai toujours adoré ces films-là. Je les trouve merveilleux. C’est une histoire d’amour et j’avais envie de la situer dans un New York romantique sous la pluie".
Démasqué
Les personnages du film s'interrogent sur leur identité et aspirent à pouvoir se montrer tels qu'ils sont et à être acceptés ainsi. Le style visuel fait écho à cette thématique : les personnages sont souvent filmés masqués ou dans l'ombre. Par exemple, lors de la scène où Gatsby et Chan sont sur un tournage dans une voiture, on distingue ce qui se passe à l'extérieur par les reflets sur la vitre du véhicule. Le directeur de la photographie Vittorio Storaro explique : "Dans un film, il ne s’agit pas de tout montrer nettement en permanence. La plupart du temps, il est préférable que les personnages soient filmés derrière un décor ou ne soient que partiellement visibles".
Les décors
Le Wooster Hotel, où se rend Ashleigh pour interviewer Roland Pollard, est fictif. L'équipe s'est installée dans le Bowery Hotel de l’East Village pour tourner. Pour ne pas être dérangée par les clients, la production a construit une façade dans une rue différente et créé son propre hall d’accueil à l’étage au-dessus de celui de l’établissement. Quant au bureau de Pollard installé dans la suite de l'hôtel, il s'agit d'un loft privatif d'un particulier. Le chef décorateur Santo Loquasto se souvient : "Le décor était impressionnant. Il s’agissait d’une magnifique suite, légèrement fantasmatique, qu’un réalisateur pourrait louer". Enfin, l’appartement classique de Chan, censé être situé dans l’Upper East Side, a été tourné à Central Park West.
Sortie annulée
Un jour de pluie à New York devait être distribué en 2018 aux Etats-Unis mais sa sortie a été annulée en raison du mouvement #MeToo et de plusieurs accusations d'agressions sexuelles à l'encontre de Woody Allen.
Polémique
Certains acteurs ont déclaré ne plus vouloir travailler avec Woody Allen suite aux accusations d'agressions sexuelles dont il est l'objet et qui sont portées par sa fille Dylan Farrow. Rebecca Hall et Timothée Chalamet ont partagé leur regret d'avoir tourné dans Un jour de pluie à New York et ont reversé leur salaire à l'association Time's Up, destinée notamment à venir en aide aux personnes victimes d'agressions / harcèlements sexuels.


Voir aussi sur ce dernier point:

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/sorties-de-films/un-jour-de-pluie-a-new-york-pourquoi-le-dernier-film-de-woody-allen-prive-de-sortie-aux-etats-unis-est-un-petit-regal_3609643.html




Berry républicain 18 septembre 2019




Vendredi, 
le film est également présenté sur RADIO TINTOUIN 
avec notre adhérent Jean-Luc aux commandes. 










   


Le cinéma de Woody Allen fait suffisamment partie de mon panthéon cinéphilique (mais j’ai bien conscience de n’être pas le seul dans ce cas, surtout en France) pour ne pas m’attarder sur les raisons extra cinématographiques qui l’ont quasi ostracisé dans son pays natal. 
Pour ma part, et même si je souhaite qu’il connaisse encore dans le futur une longue carrière créative, j’y ai vu d’emblée un film testament. 
J’ai vu dans son New-York choisi, personnel, subjectif, et finalement quasi onirique une illustration magistrale des propos tenus par Bachelard dans sa Poétique de l’espace : «Nous voulons examiner des images bien simples, les images de l'espace heureux... L'espace saisi par l'imagination ne peut rester l'espace indifférent livré à la mesure et à la réflexion du géomètre. Il est vécu. Et il est vécu, non pas dans sa positivité, mais avec toutes les partialités de l'imagination... Sans cesse l'imagination imagine et s'enrichit de nouvelles images. C'est cette richesse d'être imaginé que nous voudrions explorer."
Ce n’est pas là une originalité de ma part. Beaucoup ont même considéré que la ville était en fait le personnage principal du film, et parmi eux d’aucuns ont été jusqu’au point de rejeter, en les taxant d’incongruités, les deux jeunes amoureux d’une histoire qui ne les avait pas du tout accrochés. 
Je les adopte plutôt, comme un ingrédient majeur du processus de « nostalgisation » au cœur de ce film, qui ne concerne pas seulement le cinéma et son âge d’or (du moins ressenti comme tel), mais la vie tout entière du réalisateur. 
On a pu remarquer que son portrait en jeune intellectuel décalé, tel qu’il s’est présenté au public depuis le début de sa carrière (en réalité il était plutôt sportif) participait encore de la construction de sa propre image. 
Quant à l’ingénue, si elle n’a pas convaincu en substitut de Diane Keaton, elle ne manque pas de talent. On a assez vite écarté le jugement qui en faisait une «nunuche» absolue, pour préférer l’ingénue, susceptible d’évolution vers la ruse au contact de la grande ville et de ses rencontres. « Voulez-vous donner de l’adresse à la plus ingénue ? enfermez-la », disait Beaumarchais. 
Sans trop révéler du film, on peut bien dire que le projet consistant à vouloir l’enfermer dans le cadre du plan initial n’a pas tenu bien longtemps. Et si elle avait été réellement ainsi dès le début, prête à tout et à tout utiliser pour parvenir à ses fins ? C’est aussi peut-être le message secret niché au cœur du film : ce n’est pas l’ingénue qui est manipulée, mais bien plutôt les prétendus prédateurs d’Hollywood qui tombent d’autant plus facilement dans ses filets qu’ils sont plutôt paumés et plutôt fragiles, y compris le personnage du réalisateur plus âgé auquel il est tentant de reconnaître plus explicitement Woody Allen lui-même. 
Les potentats d’Hollywood, victimes des fausses ingénues perverses ? Voilà bien un message qui n’avait aucune chance de passer dans l’Amérique contemporaine. 
Heureusement, l’intérêt du film est résolument ailleurs, dans sa capacité très humaine de jouer sur la sensibilité, les émotions et la nostalgie. 
Jean-Marie







Une impression puissante se dégage après trois visionnages de « A rainy Day in New York»: plus que pour d’autres œuvres de Woody Allen, le film se perçoit comme un condensé des thèmes structurant l’imaginaire romanesque du cinéaste. Chaque «personnage» semble être une facette de la personnalité complexe de ce créateur hors-norme, presque hors du temps! Il est notable que les deux (3?) «conduits» sur lesquels repose l’irrigation du scénario soient deux jeunes adultes à l’orée des choix fondamentaux qui vont engager leur existence. Chacune de ces «personas» semble rejouer la même partition, telle une rengaine (pas d’intention dévalorisante de ma part) entêtante, sorte de petite musique allénienne. Oui, à 84 ans Woody Allen donne le sentiment qu’il fait du sur-place, qu’il est engagé dans un cycle d’éternel retour, peut-être à la recherche de la jeunesse perpétuelle...ou alors de l’entrée, toujours introuvable, qui permet d’accéder à l’âge des constats apaisés, de la paix avec soi-même, d’un univers enfin adulte...Je ne peux détacher ma réflexion de l’image insistante d’un créateur parlant à travers des masques multiples, image rattachée à des personnages dotés d’une part de ses obsessions existentielles, rendant sensible un paysage intime, fractionné, ouvert aux vastes échappées vers un ailleurs qui se dérobe... Et pourtant cet univers en quasi vase clos fonctionne tel un enchantement. En témoigne le charme qui imprègne ce «jour de pluie» (jubilatoire!) à New York: un étonnant jeu de miroirs qui renvoient chacun des porte-parole alléniens, nouvelle génération comme personas vieillissantes, à un statut de rouage dans une mécanique qui privilégie les effets de pure comédie, qu’elle soit sentimentale, romantique ou noircie de tragédie... Les entrées pour aborder les tours et détours d’une journée au rythme incessant sont nombreuses mais nécessitent un décodage de la riche palette qu’utilise le cinéaste pour singulariser chaque situation de comédie. Chacune des vignettes qui structurent le film a un rythme propre, sa charge d’humour, parfois salace, de dérision ou de débordement émotionnel. On sait que Woody Allen se rêve en écrivain et que ses dialogues comme ses commentaires en voix off ont été écrits avec l’ambition de leur donner une vraie densité d’écriture romanesque. De façon subtile, ou grossière selon certains, il affuble le personnage principal (?) du nom symbolique de Gatsby Welles, marquant par là la double appartenance qu’il revendique à deux modes d’expression qui, dans son cas, sont complémentaires: l’image animée et le mot structuré.... Quant au personnage d’Ashleigh (étonnante Elle Fanning), il renvoie, par le jeu très expressionniste de l’actrice, à une autre donnée du cinéma de Woody Allen, donnée présente dans ses premiers longs métrages, celle du choix de la comédie déjantée (screwball comedy) pour fournir un cadre à un univers qui ne l’est pas moins! Jeux d’échos, et ils sont nombreux, qui ancrent la permanence d’un «discours» purement allénien, en d’autres termes d’une œuvre reconnaissable entre toutes et pourtant toujours recommencée. La marque du génie?

Alain Le Déan
Amis du Cinéma
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(capture d'écran du 27 septembre 2017).










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Autres tarifs au Ciné Lumière: 


Berry républicain 2 décembre 2017



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