lundi 4 mars 2019

ILS NE SAVAIENT PAS QUE C’ÉTAIT UNE GUERRE!

26ème séance avec débat

Bientôt notre festival
"Les migrants"
le 23 mars







ILS NE SAVAIENT PAS QUE C’ÉTAIT UNE GUERRE!

  
Documentaire français de Jean-Paul Julliand (2017- 0h 52min)



VENDREDI 8 MARS 2019
20h45 
En présence du réalisateur 


Témoignages de soldats de la guerre d’Algérie
La guerre d’Algérie, les appelés du contingent, les horreurs de la guerre, les politiques,…





Entre 1954 et 1962, ils sont « appelés » au titre du service militaire obligatoire, pour intervenir dans un conflit qui porte, à cette période, le nom « d’événements d’Algérie». Formés aux techniques préparant à la guerre de 1939/45, par des cadres, qui pour la plupart reviennent d’Indochine, ils ne sont pas préparés militairement à ce conflit de guérillas, de ratissages et d’attentats. Une fois, sur place, ils vivent des situations très diverses. Certains sont chargés de tâches logistiques ou administratives. D’autres, en revanche, « crapahutent » en pleine nature, vingt-huit ou trente-deux mois durant. Tous, à un moment ou à un autre, sont confrontés aux « horreurs de la guerre » : blessures ou décès de camarades, embuscades, devoir de tirer sur autrui pour se défendre, mais aussi… pour tuer, etc. Quelques-uns assistent même au pire : tortures, exécutions sommaires, voire assassinats dans le cadre des tristement célèbres « corvées de bois ».
Ils reviennent, marqués à vie par ce qu’ils ont vu et vécu, sans aucune attention spéciale des pouvoirs politiques de l’époque, qui ont longtemps nié le caractère guerrier de ce conflit. Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même auprès de leurs proches. Ils parlent ici pour la première fois.



Voici la première page du nouveau programme :


Attention aux horaires, ils peuvent varier en fonction de la longueur du film. 
Et moi-même je peux être en porte à faux par rapport aux derniers changements, ayant parfois du mal à suivre! Apparemment, le nouveau programme n'était pas encore en circulation pour ce premier film. Merci à notre public chéri de bien vouloir s'adapter à ces imprécisions, c'est l'affaire d'un quart d'heure  (espérons-le) au moins le plus souvent. 










Allociné:


Témoignages
Ils sont 15 à témoigner devant la caméra de Jean-Paul Julliand ; ils avaient alors – entre 1954 et 1962 – à peine plus de 19 ans. Ces hommes habitaient Bourg-Argental, dans la Loire. Ils ont fait partie de la centaine de jeunes de ce village, appelés au titre du service militaire obligatoire, pour intervenir dans un conflit qui portait, à cette époque, le nom «d’événements d’Algérie». Leurs noms : André Blanchard, Bernard Brejon, André Clémençon, Roger Despinasse, Michel Dumas, Michel Fanget, Robert Frachon, Michel Gervaise, Jean Girodet, Henri Jamet, Roger Lautier, Michel Rouchouze, Camille Sauvignet, Jean Savin et Joël Vanel.

Qui est Jean-Paul Julliand ?
Jean-Paul Julliand a été professeur d'éducation physique et sportive, en parallèle d'une carrière dans l'audiovisuel public. Passionné par la question de l'enseignement, le documentariste a consacré de nombreux reportages sur ce thème, que ceux-ci soient axés sur l'EPS (Enseigner peut s'apprendre !) ou d'ores et déjà focalisés sur une classe maternelle de Vénissieux (Lundi c'est violet). En 2015, il met en scène le documentaire Dis Maîtresse.

Tournage
Enregistrés en août 2012, dans l’ancien cinéma Le Foyer de Bourg-Argental, les témoignages sont illustrés par les archives photos personnelles des anciens appelés et par des images super 8 de paysages et d’habitants d’Algérie. Ces hommes témoignent de la façon dont ils ont vécu cet épisode dramatique de leur jeunesse, sans formation militaire adaptée. Ils sont revenus marqués à vie par ce qu’ils ont vécu, sans aucune attention spéciale de la part des pouvoirs politiques en place. Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même vis à vis de leurs proches.

Un point de vue politique et actuel:



Le Grand Atlas historique de Georges Duby














On connaît le mot de De Gaulle sur l’Orient compliqué. On a eu, lors de cette soirée qui avait attiré un public plutôt fourni et toujours très intéressé, la confirmation d’un espace nord-africain bien compliqué lui-aussi. 
Dans les deux cas, bien sûr, ce sont les relations avec la France qui ont aussi donné lieu à des échanges passionnés, d’autant plus que l’actualité algérienne concernant les élections présidentielles était présente dans tous les esprits.
Pas de problème d’animation avec Jean-Paul, très pédagogue, très à l’écoute de chacun, avec juste ce qu’il faut de fermeté bienveillante pour permettre que chacun puisse s’exprimer. 
Il est vrai que ce n’était pas facile de couper la parole à des gens qui ont vécu cette période, parfois en Algérie même, et qui ont vu leurs souvenirs se réactualiser avec, comme catalyseurs puissants, les témoignages et les images du film. Forcément les anecdotes se pressaient dans leur esprit, et l’envie de les partager était pressante elle-aussi. 
Tout cela fut excellement géré par le réalisateur, qui n’était pas seulement le réceptacle de témoignages rares et originaux pour en tirer un film, mais qui, visiblement, avait une connaissance du sujet puisé à de multiples sources, et qui avait son point de vue sur la période. 
Il nous a livré plusieurs anecdotes personnelles au passage, comme cette fête d’adolescents troublée par un cercueil passant dans la rue, sous les fenêtres, au son d’une musique funèbre. 
On a apprécié aussi qu’il n’hésitait pas à recadrer quelques témoignages vécus qui ne correspondaient pas exactement à la réalité des faits (Fabrice à Waterloo n’est pas forcément le plus fiable pour rendre compte de l’ensemble de la bataille), tout en accueillant les témoignages sur des situations vécues avec grand intérêt, comme un complément des témoignage lucides de son film.
Jean-Marie


Et comme le réalisateur fait preuve de solidarité avec ses confrères, il nous a laissé cette plaquette que nous relayons volontiers:







Pas question de présenter ici une bibliographie un peu étendue sur le sujet (Benjamin Stora incontournable…), mais juste une petite place sur celui-ci, évoqué au moment du pot convivial d’après projection :



En voici quelques mots:

L’histoire commence avec la première guerre du Golfe : le narrateur, en pleine crise personnelle, fait la connaissance d’un ancien militaire devenu peintre, Victor Salagnon. À travers les souvenirs de Salagnon défilent cinquante ans d’histoire de France revue à travers le fait militaire : la Deuxième guerre mondiale, l’Indochine, l’Algérie… Au-delà du récit d’une amitié entre deux hommes, une interrogation sur la France contemporaine, en dehors de toute idéologie. 

Plus ici:


Des articles post-débat (Berry républicain 20 mars 2019):










N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité du mois,
 qui concerne :

Université populaire du Pays de Vierzon
Café repaire
Cinéma et psychanalyse
Belgitude et Vierzonitude
Double Coeur
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic




(Depuis le début du blog:)








LE SAVEZ-VOUS?
(La réponse s'obtient en cliquant sur les images)

"Parler pour tout dire."

                     
 Ça concerne quoi?



                      C'est quoi, et c'est depuis quand?






COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.







Carte d'adhérent
 Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...


Autres tarifs au Ciné Lumière: 


Berry républicain 2 décembre 2017



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