19ème séance avec débat
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MAKALA
Film français de Emmanuel Gras avec Kabwita Kasongo... (2017 - 1h36)
VENDREDI 12 JANVIER 2018 (CINE DEBAT)
20H30
en partenariat avec
l’association vierzonnaise EKOMELONG
en partenariat avec
l’association vierzonnaise EKOMELONG
Un jeune villageois courageux en survie sur une route congolaise. Et après?…
MAKALA « charbon » en swahili .
Les dessins d'Enki Bilal et leur vision sombre de fin du monde me venaient souvent à l'esprit en regardant le film. J'avais l'impression de traverser l'enfer sur terre et même de me demander si on était encore sur notre terre. Impression renforcée par la lumière noyée de poussière et la prise de vue si proche et si envahissante. J'ai souffert de la chaleur, des efforts surhumains de notre livreur de charbon, du bruit de la ville une fois arrivé avec son chargement. Découragé comme lui de vendre à vil prix le fruit de son travail. Même pas de quoi acheter une tôle ondulée pour sa maison, il lui en faut quinze. Quelle solution? On n'en voit guère et ce n'est pas l'appel collectif à un Dieu protecteur qui me réconforte. Ces images de quasi transe à la fin du film sont une voie sans issue dans laquelle on noie son désespoir. Plus souvent en enfer qu'au paradis j'ai passé une soirée inconfortable.
Les dessins d'Enki Bilal et leur vision sombre de fin du monde me venaient souvent à l'esprit en regardant le film. J'avais l'impression de traverser l'enfer sur terre et même de me demander si on était encore sur notre terre. Impression renforcée par la lumière noyée de poussière et la prise de vue si proche et si envahissante. J'ai souffert de la chaleur, des efforts surhumains de notre livreur de charbon, du bruit de la ville une fois arrivé avec son chargement. Découragé comme lui de vendre à vil prix le fruit de son travail. Même pas de quoi acheter une tôle ondulée pour sa maison, il lui en faut quinze. Quelle solution? On n'en voit guère et ce n'est pas l'appel collectif à un Dieu protecteur qui me réconforte. Ces images de quasi transe à la fin du film sont une voie sans issue dans laquelle on noie son désespoir. Plus souvent en enfer qu'au paradis j'ai passé une soirée inconfortable.
JOHN
Quelle séance évangéliste à la fin du film! Le seul moment où il y a une illusion de coopération , de collectif, mais vite la "réalité" reprend le dessus : chaque participant est isolé dans son coin et implore son dieu d'améliorer SON sort . C'est le moment le plus poignant après la transe chantée provoquée par le téléévangéliste local.
L'arrivée en ville est étouffante visuellement, auditivement, par l'impression ici aussi de solitude malgré une circulation grouillante. Ici encore pas de trace d'une gérance faite pour la collectivité , ce qu'on appellerait l'intérêt général : rues non entretenues , poussière aveuglante, innombrables déchets volant au sol...
Alors, combien m'a paru dérisoire la remarque d'une spectatrice faisant état d' un progrès par l'apparition des portables. Le portable ? Quand il n'y a pas d'eau potable, d'électricité, de voirie et de service d'hygiène digne de ce nom!!! On revient des siècles en arrière en mettant aujourd'hui au deuxième plan ces mesures primordiales.
Mais elles ne peuvent être prises et appliquées que par un pouvoir qui met en avant l'intérêt général .
La prise en compte uniquement de l'intérêt particulier aboutit à ce qui semble "naturel" dans ce film : manque d'aide , demandes de bakchich, exigence de prix toujours plus bas jusqu'à l'absurde... Je ne sais si l'aide apportée par des Européens ne fonctionne pas comme un anesthésiant empêchant les autochtones de prendre en main ensemble les solutions... Interrogation de privilégié, bien sûr .
JMB
L’association EKOMELONG a étét notre partenaire pour cette soirée. (Un chapeau a été mis à disposition pour ceux qui le souhaitaient).
Pour connaître un peu mieux cette association :
L’association Ekomelong a lancé, en avril (2012),
les travaux d’une école
dans le village de Nkah, au Cameroun.
Un projet qu’elle porte depuis quatre ans.
Dans l'actualité:
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| Berry républicain 22 janvier 2018 |
N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité du mois,
qui concerne :
Université populaire du Pays de Vierzon
Café repaire
Nouveaux tarifs Ciné Lumière
Cours de cinéma en ligne ciclic
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COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
Cliquez sur le lien ou sur l'image.
http://cinelumiere-vierzon.info/
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Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.
CINE RENCONTRES.
Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse. (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...).
Merci pour votre soutien.
Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.
Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).
Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...
Autres tarifs au Ciné Lumière:
Berry républicain 2 décembre 2017
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