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CEZANNE ET MOI
Biopic historique français de Danièle Thompson avec Guillaume Gallienne,
Guillaume Canet, Alice Pol, Sabine Azéma, Déborah François. (2016 - 1h56)
Guillaume Canet, Alice Pol, Sabine Azéma, Déborah François. (2016 - 1h56)
VENDREDI 23 SEPTEMBRE (CINE DEBAT)
20H00
Littérature, peinture, génie, succès, échec, amitié, rivalité, ...
Une rencontre mythique et fictive. Encore que...
Messieurs les critiques, pourquoi tant de haine ?
Parce que c’est une femme ? Parce que la fille de Gérard Oury ne se cantonne pas à la comédie et qu’elle ose s’attaquer à un film de genre ambitieux ?
Parce qu’elle bouscule les bourgeois que vous idolâtrez ?
Vous rendez-vous compte que vous êtes dans la position de ces critiques qui dénigrent bassement les tableaux des impressionnistes ?
Certes, notre salle n’était pas unanime sur tout, mais on n’a rien trouvé à redire au prétendu accent approximatif aixois, ni au maquillage des acteurs, ni à la pauvreté de la reconstitution d’époque, encore moins à la prétendue faiblesse ou inadéquation du jeu des acteurs.
On a préféré louer la mise en place d’un conflit riche de variations psychologiques et culturelles, ce qui n’est pas tant s’en faut une façon de se moquer du public, bien au contraire. Danièle Thomson ne serait pas légitime à s’attaquer à des fresques historiques du type de La Reine Margot ? Ce serait oublier qu’elle n’y est pas en étrangère, étant du scénario de ce film.
Si le cœur vous en dit, vous pourrez vous rendre compte par vous-même de l’état présent de la critique par rapport au film. Echantillons :
http://www.lefigaro.fr/cinema/2016/09/21/03002-20160921ARTFIG00393--cezanne-et-moi-un-film-bourre-d-images-d-epinal.php
Pour Éric Biétry-Rivierre dans le Figaro, la fille de Gérard Oury nous invite au musée Grévin. «Des salons de peinture aux canotiers ou aux calanques, ne manque pas un bouton à l'uniforme, comme disait Baudelaire lorsqu'il pestait contre l'excès de méticulosité», écrit-il à propos de ce film «bourré d'images d'Épinal». Et de déplorer qu'il y manque l'essentiel: «À savoir l'incompréhension du compositeur très réaliste et très raisonné des Rougon-Macquart devant les toiles d'un Cézanne rageusement phénoménologue, qui en vient à ne plus considérer la nature et les êtres que comme «cylindres, sphères, cônes».»
Pour être honnête, je suis plutôt d'accord avec cette dernière remarque qui a constitué le principal "reproche" que selon moi on pouvait faire au film. Mais c'est une écume superficielle sur une vague de satisfaction...
Le lien ci-dessous vous permettra de voir pourquoi Télérama et Les cahiers du cinéma n'accordent qu'une seule étoile. Pour ce dernier, on se moque d'exclamations censées indiquer une faiblesse du dialogue, du genre "Salut, Morisot!" Berthe Morisot, notre célèbre et talentueuse berruyère, c'est plutôt bien qu'on la salue au passage. Je n'ose même pas penser que le parisianisme trouverait à redire à notre Berrichonne parce que l'actrice qui l'incarne fugitivement s'appelle Carole Labouze...
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-233662/critiques/presse/
Parce que c’est une femme ? Parce que la fille de Gérard Oury ne se cantonne pas à la comédie et qu’elle ose s’attaquer à un film de genre ambitieux ?
Parce qu’elle bouscule les bourgeois que vous idolâtrez ?
Vous rendez-vous compte que vous êtes dans la position de ces critiques qui dénigrent bassement les tableaux des impressionnistes ?
Certes, notre salle n’était pas unanime sur tout, mais on n’a rien trouvé à redire au prétendu accent approximatif aixois, ni au maquillage des acteurs, ni à la pauvreté de la reconstitution d’époque, encore moins à la prétendue faiblesse ou inadéquation du jeu des acteurs.
On a préféré louer la mise en place d’un conflit riche de variations psychologiques et culturelles, ce qui n’est pas tant s’en faut une façon de se moquer du public, bien au contraire. Danièle Thomson ne serait pas légitime à s’attaquer à des fresques historiques du type de La Reine Margot ? Ce serait oublier qu’elle n’y est pas en étrangère, étant du scénario de ce film.
Si le cœur vous en dit, vous pourrez vous rendre compte par vous-même de l’état présent de la critique par rapport au film. Echantillons :
http://www.lefigaro.fr/cinema/2016/09/21/03002-20160921ARTFIG00393--cezanne-et-moi-un-film-bourre-d-images-d-epinal.php
Pour Éric Biétry-Rivierre dans le Figaro, la fille de Gérard Oury nous invite au musée Grévin. «Des salons de peinture aux canotiers ou aux calanques, ne manque pas un bouton à l'uniforme, comme disait Baudelaire lorsqu'il pestait contre l'excès de méticulosité», écrit-il à propos de ce film «bourré d'images d'Épinal». Et de déplorer qu'il y manque l'essentiel: «À savoir l'incompréhension du compositeur très réaliste et très raisonné des Rougon-Macquart devant les toiles d'un Cézanne rageusement phénoménologue, qui en vient à ne plus considérer la nature et les êtres que comme «cylindres, sphères, cônes».»
Pour être honnête, je suis plutôt d'accord avec cette dernière remarque qui a constitué le principal "reproche" que selon moi on pouvait faire au film. Mais c'est une écume superficielle sur une vague de satisfaction...
Le lien ci-dessous vous permettra de voir pourquoi Télérama et Les cahiers du cinéma n'accordent qu'une seule étoile. Pour ce dernier, on se moque d'exclamations censées indiquer une faiblesse du dialogue, du genre "Salut, Morisot!" Berthe Morisot, notre célèbre et talentueuse berruyère, c'est plutôt bien qu'on la salue au passage. Je n'ose même pas penser que le parisianisme trouverait à redire à notre Berrichonne parce que l'actrice qui l'incarne fugitivement s'appelle Carole Labouze...
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| Berthe Morisot par Manet (juste pour énerver Cézanne...) |
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-233662/critiques/presse/
Pour notre part, nous rangeons ce film où Cézanne rayonne, car il n’en est pas indigne, sur la même étagère où se trouvent déjà le Renoir de Gilles Bourdos avec Michel Bouquet (film que nous avons accueilli en 2013), le Van Gogh de Maurice Pialat avec Jacques Dutronc, le Mr Turner de Mike Leigh avec Timothy Spall. Sans oublier Modigliani (plusieurs), Picasso, Munch, Klimt, Bruegel, Vermeer (La jeune fille à la perle), Rembrandt, Goya, El Greco, Artemisia, Séraphine,…
COMMENTAIRE
Catherine RENARD24 septembre 2016 à 18:11
Un document émouvant de l'Ina qui nous fait rencontrer le fils d'Emile Zola et son arrière petite fille. Le document date de 1961. http://www.ina.fr/video/I00006280
N’hésitez pas à visiter la page de l’actualité de septembre,
qui concerne :
L'Université populaire du Pays de Vierzon.
Le Café Repaire
Le Mouvement pour la Paix
Le cycle Cinéma et psychanalyse
Eugène Pottier à la Décale
Association Ekomelong
COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
Cliquez sur le lien ou sur l'image.
http://cinelumiere-vierzon.info/
Cliquez sur le lien ou sur l'image.
http://cinelumiere-vierzon.info/
Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.
CINE RENCONTRES.
NOUVEAU. Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse. (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...).
Merci pour votre soutien.
Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.
