dernier débat de ce programme
Voir ici nos propositions :
http://cinegraphe.blogspot.fr/2016/04/films-souhaites-mai-2016.html
LE POTAGER DE MON GRAND-PERE
Fim documentaire français de Martin Esposito. (2015 - 1h20)
VENDREDI 6 MAI (CINE DEBAT)
20H30
jardinage, famille, grands-parents, transmission, nature,...
La relation petit-fils et grand-père et le secret du potager.
LE REVE DU COQUELICOT
Dans un de ses ouvrages le botaniste Jean-Marie Pelt évoque le rêve de tout coquelicot qui est de transmettre la vie à une future génération et ainsi assurer sa descendance. Naître, pousser, se laisser féconder et disperser ses graines dans un ordre immuable et un calendrier calé par le maître horloger, la nature. Le jardinier de notre film n'a sans doute pas lu les livres de Pelt mais connaît par cœur les rythmes solaires, lunaires et telluriques et se met au diapason le plus simplement du monde pour faire fructifier son jardin.
La sédentarisation de l'homme a nécessité cette capacité de produire de la nourriture de manière cyclique dans un espace délimité et restreint à condition de prélever pour se nourrir les aliments nécessaires et garder de la semence pour que cette culture puisse se reproduire. Dans sa sagesse ces lois sont connues par cœur par le grand-père qui a reçu ses premiers enseignements de jardinage de son propre grand-père et qui se doit de les transmettre à son petit-fils. A l'automne de sa propre vie il est douloureusement conscient de son propre passage éphémère sur cette terre après la perte de son épouse deux saisons avant le début chronologique du film. Un cerveau plein d' astuces de cultivateur dans un respect de la faune et de la flore environnante le grand-père connaît empiriquement les gestes qui conviennent après une vie de tâtonnements et d'observation.
Notre public a reçu le film de manière très favorable partageant aussi ses propres connaissances dans un débat généreux avec les jardiniers poursuivant leurs conversations autour du verre de l'amitié.
Dans un de ses ouvrages le botaniste Jean-Marie Pelt évoque le rêve de tout coquelicot qui est de transmettre la vie à une future génération et ainsi assurer sa descendance. Naître, pousser, se laisser féconder et disperser ses graines dans un ordre immuable et un calendrier calé par le maître horloger, la nature. Le jardinier de notre film n'a sans doute pas lu les livres de Pelt mais connaît par cœur les rythmes solaires, lunaires et telluriques et se met au diapason le plus simplement du monde pour faire fructifier son jardin.
La sédentarisation de l'homme a nécessité cette capacité de produire de la nourriture de manière cyclique dans un espace délimité et restreint à condition de prélever pour se nourrir les aliments nécessaires et garder de la semence pour que cette culture puisse se reproduire. Dans sa sagesse ces lois sont connues par cœur par le grand-père qui a reçu ses premiers enseignements de jardinage de son propre grand-père et qui se doit de les transmettre à son petit-fils. A l'automne de sa propre vie il est douloureusement conscient de son propre passage éphémère sur cette terre après la perte de son épouse deux saisons avant le début chronologique du film. Un cerveau plein d' astuces de cultivateur dans un respect de la faune et de la flore environnante le grand-père connaît empiriquement les gestes qui conviennent après une vie de tâtonnements et d'observation.
Notre public a reçu le film de manière très favorable partageant aussi ses propres connaissances dans un débat généreux avec les jardiniers poursuivant leurs conversations autour du verre de l'amitié.
John
Bonjour John,
Je me suis aussi réveillée avec ce film en tête.
Moins littéraire, plus "lune à lune".
Nous sommes en lune montante : faire les semis (carottes, betterave, radis ..)
Nous passons en lune descendante à partir du 10 mai : planter les plans qui ont été faits en mars (chou, aromatiques, salades...) site internet "jardinez malin".
Mais quand je regarde les semis que j'ai tenté de faire, je me demande si la lune sera d'un grand secours ! Mais, l'enseignement du film était aussi, il ne faut pas se décourager...
bonnes culturesEdwige
L’épopée du potager
Voilà un héros tranquille comme l’homme John Wayne contemplant les horizons lointains sur lesquels se détachent dans une éternité paisible ses tomates et haricots.
Voici un fils aimant qui filme ce western horticole avec les procédés épiques qu’on avait déjà vus dans le film Mon maître d’école, ambiance héroï-comique qui vise non pas à la satire, mais au contraire à la magnification par l’humour d’un monde où, comme chanterait Cabrel, c’était mieux avant.
Voyez ces contre-plongées héroïsantes. Voyez aussi cet horizon rendu artificiellement proche par une caméra plaquée au sol, et le surgissement au ralenti – si j’ose dire – du maître suivi de sa ribambelle d’élèves là, du père et du fils enlacés ici. C'est d'ailleurs le dernier plan du film, celui qui a servi pour l'affiche.
Dans les deux cas, la même affection communicative.
Un film qui fait du bien ?
Comme dans les films d'aventure, on voit le héros faire pour nous (nous les faisons donc par procuration) des choses extraordinaires. Il s'active, il remue ciel et terre - surtout la terre - et la métamorphose en véritable Eden d'un endroit initialement fouillis et peu engageant est notre récompense autant que la sienne. On se rappelle alors que le mot "paradis" en persan désigne le jardin, et on s'y trouve comme un bienheureux. C'est jusque-là un film qui fait du bien.
Mais une pensée vaguement diabolique vient glisser la pomme de discorde dans l'harmonie de notre imaginaire. Ces situations héroïques sont filmées comme d'étonnantes aventures, mais ces mêmes situations ont aussi un côté familier. Nous avons tous essayé, à un moment ou à un autre, d'en faire autant, au moins pour certaines tâches. Et si, comme c'est mon cas, ça n'a pas aussi bien marché, on connaît un moment de petite solitude et de petite frustration. C'est qu'on se souvient qu'on a pas eu le temps de faire ceci, ni surtout le talent de faire cela. C'est alors un film qui culpabiliserait presque.
Mais ça ne dure qu'un instant. Au moment où la tendresse connaît son point culminant, le paradis, fugacement perdu, est définitivement retrouvé.
Berry républicain 18 mai 2016 |
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CINE RENCONTRES.
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NOUVEAU. Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse. (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu.
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