NOUS VENONS EN AMIS
Documentaire français de Hubert Sauper... (2015 - 1h50)
Après «Le cauchemar de Darwin», Hubert Sauper nous embarque dans une vertigineuse aventure au coeur du plus grand pays d'Afrique. Divisé en deux nations, le Soudan est devenu une proie de choix que se disputent avidement les plus grandes puissances: la Chine et les Etats- Unis. Et sous couvert d'amitié, les vieux démons du colonialisme et de la domination étrangère ressurgissent !
CINE DEBAT
VENDREDI 13 NOVEMBRE
à 20h30
"L’idée, pour Nous venons en amis, était de faire un film sur l’esprit du colonialisme, sur la pathologie de la domination, cette envie de vouloir posséder, neutraliser « l’autre »… en lui volant ses terres, ses femmes et enfants, sa culture, son identité, son avenir.... J’ai voulu rappeler qu’un élément central du colonialisme, c’est son auto célébration, le récit qui survit est toujours celui du gagnant, du colon, de l’Église, du pouvoir économique… bref, d’une interprétation impérialiste de l’Histoire", explique le réalisateur autrichien Hubert Sauper.
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CINE RENCONTRES.
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« NOUS VENONS EN AMIS »
RépondreSupprimerUn titre évocateur qui devrait « pourtant » être rassurant.
Pourquoi, après avoir vu ce documentaire, la seule émotion qui habite mon esprit, mon cœur et mon âme (d’humain) est ; le dégout, la colère et la honte.
Des mots forts, certes, mais qui reflètent, assez justement je le pense, la connerie humaine que le réalisateur, Hubert SAUPER, a si bien su mettre en avant dans son œuvre (film).
Entre les Américains, les chinois, les chrétiens et les musulmans porteurs de l’imbécillité humaine dans ce qu’il y a de plus grave, l’humain, dans son humilité est en droit de se dire qu’il n’est rien, aussi grande et efficace soit sa technologie, face à ce peuple de qui, nous aurions pourtant tout a apprendre.
D’entendre ce chinois qui explique bien que les seuls échanges qu’il est susceptible d’avoir avec les autochtones seront des tires avec son tout puissant fusil et rien d’autre !
Ces missionnaires chrétiens qui, une fois de plus se servent du nom de Dieu pour excuser leur imbécilité : « Ce que je veux, Dieu le veut » obligent des enfants Soudanais à porter des chaussettes, et imposent le port de l’uniforme scolaire pour faire disparaitre toute marque vestimentaire de leur culture d’origine et ainsi renier leurs ancêtres pour mieux les manipuler.
Cet instituteur (collabo) qui cultive le mépris envers ces jeunes qui continuent à porter l’habit traditionnel et ainsi enseigne la haine de son prochain.
Cet Américain et son beau discours sur les 900 personnes qui pourront bientôt profiter de l’électricité (Les hôtels et autres masures réservés aux colonisateurs venus piller les ressources en piétinant la dignité humaine.)
Il y aurait tant à dire sur ce sujet, mais preuve est faite une fois encore, que seule la technologie à progressé et que l’homme, dans sa bassesse reste depuis la nuit des temps, celui qu’il a toujours été, un orgueilleux envieux de ce que possède son voisin, qu’il ira sans la moindre état d’âme piétiner pour pouvoir « crever » dans l’opulence. Car il n’a jamais su faire autrement pour résoudre ce qui lui à toujours fait défaut ; l’intelligence d’apprendre de ses erreurs et surtout d’apprendre des autres !
« La chose la plus nécessaire à apprendre, c'est d'oublier à faire le mal. »
Citation de Étienne de Jouy ; La morale appliquée à la politique (1822)