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NOUS VENONS EN AMIS
Documentaire français de Hubert Sauper... (2015 - 1h50)
CINE DEBAT
VENDREDI 13 NOVEMBRE
à 20h30
Je n'étais pas vendredi soir au Ciné Lumière, en raison des célébrations liées aux journées Edouard Vaillant à Vierzon.
Mais Edwige, elle, était bien là, d'où la chance de cette réaction :
Hier soir, nous ressentions un certain sentiment d'impuissance après un film qui montre clairement que le monde marche sur la tête.
Ce matin, nouvelle consternation devant une horreur de plus ... qui celle-là nous touche de plus près.
Et John aussi, bien sûr :
Nous Venons en Amis lundi 16 novembre 2015 (au lendemain du 13 novembre)
Sur quelle planète sommes-nous ? Question récurrente dans ce film tant les voies empruntées par les uns et les autres semblent divergentes. Allusion également au nom de l'avion bricolé du documentariste intrépide qui rejoint le Soudan du Sud après un périple qui le conduit de la France en passant par la Tunisie, l'Egypte et le Libye.
En effet son avion jouet s'appelle « Spoutnik » dont l'étymologie est « faire du chemin ensemble ». Quel chemin, quel « ensemble » ?
Au début du film ce petit garçon nu, magnifique, parfaitement heureux et souriant dans ce paysage superbe dont il fait partie et qui lui « appartient ». Autant les premières images du film nous dévoilent une société bien structurée avec ses colonies de fourmis qui tracent leur chemin, chacun à sa place, chacun dans son rôle, autant la suite n'est que le chaos créé par l'homme assoiffé de gain et de pouvoir.
Des images prises par les cosmonautes russes de notre terre qui nous font marcher sur la tête et c'est ainsi pendant près de deux heures. Les protagonistes nombreux ne se rencontrent jamais partant dans des orbites elliptiques qui s'entrechoquent très rarement. Les hommes politiques locaux, Président et Vice-Président n'ont pas les mêmes convictions ni les mêmes soutiens. L'Amérique s'en mêle avec ses missionnaires plutôt grotesques tant ils sont loin de comprendre les populations indigènes. Les Chinois vivent en vase clos et se contentent d'extraire 300 000 barils de pétrole par jour dont les bénéfices ne semblent rien apporter aux familles qui vivent autour des sites d'exploitation, si ce n'est la pollution de l'eau et l'impossibilité de nourrir leurs enfants et leurs bêtes sur ces terres dévastées. Au fait combien coûte un char d'assaut ? Qui les vend ?
Par touches successives en style pointilliste on entend des extraits des discours des décideurs ainsi Hilary Clinton avec une Amérique qui a le droit de « do well and do good ». On se fait du bien en faisant du bien ?
En tout cas notre public est sorti de la salle abasourdi par l'obscénité de certaines séquences du document avec sans doute le besoin de mieux s'informer sur le pays que nous découvrons.
Mais Edwige, elle, était bien là, d'où la chance de cette réaction :
Hier soir, nous ressentions un certain sentiment d'impuissance après un film qui montre clairement que le monde marche sur la tête.
Ce matin, nouvelle consternation devant une horreur de plus ... qui celle-là nous touche de plus près.
Et John aussi, bien sûr :
Nous Venons en Amis lundi 16 novembre 2015 (au lendemain du 13 novembre)
Sur quelle planète sommes-nous ? Question récurrente dans ce film tant les voies empruntées par les uns et les autres semblent divergentes. Allusion également au nom de l'avion bricolé du documentariste intrépide qui rejoint le Soudan du Sud après un périple qui le conduit de la France en passant par la Tunisie, l'Egypte et le Libye.
En effet son avion jouet s'appelle « Spoutnik » dont l'étymologie est « faire du chemin ensemble ». Quel chemin, quel « ensemble » ?
Au début du film ce petit garçon nu, magnifique, parfaitement heureux et souriant dans ce paysage superbe dont il fait partie et qui lui « appartient ». Autant les premières images du film nous dévoilent une société bien structurée avec ses colonies de fourmis qui tracent leur chemin, chacun à sa place, chacun dans son rôle, autant la suite n'est que le chaos créé par l'homme assoiffé de gain et de pouvoir.
Des images prises par les cosmonautes russes de notre terre qui nous font marcher sur la tête et c'est ainsi pendant près de deux heures. Les protagonistes nombreux ne se rencontrent jamais partant dans des orbites elliptiques qui s'entrechoquent très rarement. Les hommes politiques locaux, Président et Vice-Président n'ont pas les mêmes convictions ni les mêmes soutiens. L'Amérique s'en mêle avec ses missionnaires plutôt grotesques tant ils sont loin de comprendre les populations indigènes. Les Chinois vivent en vase clos et se contentent d'extraire 300 000 barils de pétrole par jour dont les bénéfices ne semblent rien apporter aux familles qui vivent autour des sites d'exploitation, si ce n'est la pollution de l'eau et l'impossibilité de nourrir leurs enfants et leurs bêtes sur ces terres dévastées. Au fait combien coûte un char d'assaut ? Qui les vend ?
Par touches successives en style pointilliste on entend des extraits des discours des décideurs ainsi Hilary Clinton avec une Amérique qui a le droit de « do well and do good ». On se fait du bien en faisant du bien ?
En tout cas notre public est sorti de la salle abasourdi par l'obscénité de certaines séquences du document avec sans doute le besoin de mieux s'informer sur le pays que nous découvrons.
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http://cinelumiere-vierzon.info/
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