vendredi 27 mars 2015

LA YUMA

23ème séance avec débat





LA YUMA 

La Yuma : affiche



VENDREDI 27 MARS 2015
14H30
SEANCE SCOLAIRE AVEC DEBAT


La Yuma est un film réalisé par Florence Jaugey en 2009. C'est une coproduction entre la France, le Mexique, l'Espagne et le Nicaragua. (1h24)



Synopsis
Managua, aujourd’hui. Yuma veut être boxeuse. Dans son quartier pauvre, les gangs luttent pour le contrôle de la rue. Chez elle, le manque d’amour dicte sa loi. Le ring, l’énergie, l’agilité des pieds et des mains, sont ses rêves et sa seule option. Une rue, un vol, Yuma rencontre Ernesto, étudiant en journalisme, un garçon qui vient de l’autre côté de la ville. Ils sont différents, mais ils vont tomber amoureux, attirés l’un par l’autre comme deux pôles opposés. Cependant, les inégalités qui les séparent les transforment rapidement en adversaires. Mais dans un Nicaragua divisé en classes sociales violemment contrastées qui n’excluent pas pour autant l’amitié et la solidarité, Yuma trouvera sa route.


Distribution
Alma Blanco : La Yuma
Rigoberto Mayorga : Culebra
Gabriel Benavides : Ernesto
Juan Carlos García : La Cubana
Eliézer Traña : Yader
María Esther López : Scarlett
Guillermo Martínez : Polvorita
Salvador Espinoza : Alfonso


Prix et récompenses
Mention du jury pour une première œuvre, Festival international du nouveau cinéma latino-américain de La Havane, Cuba, 2009.
Meilleure actrice, Meilleur second rôle féminin et Prix de L’Office catholique pour l’Amérique latine et les Caraïbes, Festival international du film de Carthagène, Colombie, 2010.
Meilleure actrice et Meilleur premier film, Festival international du film de Guadalajara, Mexique, 2010.
Meilleure actrice, Rencontres du cinéma sud-américain de Marseille, France, 2010.
Meilleure actrice et Prix spécial du jury, Festival de Málaga, Espagne, 2010.



Une première depuis 20 ans
Secret de tournage sur La Yuma
Pour la première fois depuis vingt ans, un film se tourne au Nicaragua et plus précisément à Managua, sa capitale située sur les bords d'un lac du même nom proche de l'Océan Pacifique. Guerres, catastrophes naturelles ou révolutions avaient fait tomber ce pays dans l'oubli de la production audiovisuelle et, a fortiori, de sa représentation mondiale. C'est grâce à la documentariste française Florence Jaugey, installée depuis plus de vingt ans dans un pays où son oeil averti s'est développé à travers divers travaux et documentaires, que cette "erreur" se voit gommée.



Les lycées sont là en force, Edouard Vaillant et Saint-Joseph. Sans oublier le collège Notre-Dame. Tout cela fait une grande salle remplie aux deux tiers. On dépasse largement les deux cents élèves.






Pour CALIPAS, Jean-Claude Bourguignon
prend la communication en main.
"On ne se limite pas à la seule Colombie."



Allan, du Nicaragua, actuellement assistant en langues en milieu scolaire
 et étudiant en interprétariat.
Un ambassadeur parfaitement bilingue dont les élèves ont pu bénéficier,
 s'essayant même à des échanges entièrement en espagnol.
Plutôt rare au Ciné Lumière !


La présentation se termine, la projection va commencer.


Plus aucune excuse pour ignorer que Managua est la capitale du Nicaragua.




Le temps des questions. Pas toujours facile pour des élèves parfois désorientés par le film. 
Les séances en classe avec les enseignants seront d'autant plus fructueuses.


Certains n'attendent pas le prochain cours.












La violence a ce point banalisée qu’elle confine à la naïveté : l’étudiant bourgeois qui se fait voler son sac dans un quartier sensible en prenant moins de précaution qu’un touriste moyen qui visite Paris. Connaît-il le pays qu’il ne veut pas quitter parce qu’il y est né, ou est-il à ce point masochiste ? De même le policier qui part seul dans des dédales mal famés à la poursuite d’un jeune bandit armé. Devinez le résultat ? Ben oui, c’est ça, vous avez gagné.





La vraie violence. 
La mère qui prostitue ses filles dans le foyer domestique tout en réclamant avec aplomb respect et obéissance.

Des références cinématographiques.
Eastwood (Million dollar baby), Fellini, Almodovar,…


Comme dans Timbuktu.
Le travesti du Nicaragua, comme la femme excentrique du Mali, qui met paradoxalement de la normalité humaine dans un monde déjanté.


 Une parformance d'actrice. 
A tel point qu'elle nous fait parfois penser à la révélation que fut dans une de nos séances précédentes Adèle Haenel.  











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