revient avec Samba
SAMBA
Comédie de Olivier Nakache et Eric Toledano avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim, Izia Higelin ... (2014 - 1h59)
Samba, Sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots , Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu'au jour où leurs destins se croisent...
Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d'imagination qu'eux ?
Les réalisateurs d’«Intouchables» abordent avec humour et émotion, et sans jamais tomber dans les clichés, le sujet des sans papiers...
A PARTIR DU MERCREDI 15 OCTOBRE
CINE DEBAT VENDREDI 17 OCTOBRE à 20h30
(Attention: retour à l'horaire habituel pour ce film)
A Ciné Rencontres, rappelons-le, nous aimons les films de
qualité, nous aimons les films Art et essai, nous aimons les films qu’on ne
verrait pas aisément ailleurs et qu’on découvre avec plaisir dans notre salle… Nous aimons surtout
soutenir les films des réalisateurs (comédiens, producteurs, techniciens,…) qui
nous font l’amitié d’une visite.
Mais nous ne nous interdisons rien. Nous aimons les films tout
court. Nous aimons en parler, donner notre avis : nous aimons les débats. Nous ne nous
enfermons dans aucun genre ni dans aucune catégorie : nous aimons les
rencontres. Nous aimerions même, rarement, certes, il ne faut pas exagérer, mais
notre mauvais esprit va jusque-là (en tout cas le mauvais esprit de certains,
en tout cas le mien) voir un mauvais film et dire pourquoi il est mauvais. Ce
ne serait pas forcément d'ailleurs le moins instructif des débats, ni la plus désagréable
des expériences. Peut-être un cas limite si j'en crois l'actualité un peu inquiétante de ce matin: le film Annabelle.
De même qu'un film que presque personne n'aime n'est pas forcément un film de qualité, un film que presque tout le monde aime n'est pas forcément un mauvais film. A Ciné Rencontres, on n'aime pas bien les préjugés. On aime plutôt juger par soi-même.
D’ailleurs nous n’avons pas oublié qu’en 2012 nous avons
fait une soirée mémorable avec ce film, dans le cadre du Conseil municipal d’enfants,
alors que beaucoup l’avaient déjà vu spontanément auparavant. Le débat avec les
enfants et les adultes présents ne s’est pas non plus effacé de nos mémoires.
Faisons people:
Izïa Higelin, née
le 24 septembre 1990, est une actrice et chanteuse de rock française. Elle
est la fille d'Aziza, chanteuse d'origine tunisienne, et de Jacques
Higelin et la
demi-sœur d'Arthur H et
de Kên Higelin. Elle est présente sur diverses scènes depuis 2005. C'est en 2009 que sa carrière démarre vraiment, avec la sortie
de l'album Izia,
premier album de son groupe également nommé Izia (sans le tréma).
Et si vous tenez absolument à ce propos et par association d’idées
à réveiller de mauvais souvenirs vierzonnais, allez sur cette page et cherchez
Higelin… ou Pulsar. Extrait :
Jacques Higelin joue finalement dans l'arrière-salle d'un
bistrot solognot. Il est là et veut chanter pour son public pendant que Vierzon
flambe, crie, court, et se noie sous un festival beaucoup trop grand pour elle.
Le lendemain, devant les restes calcinés du bal-parquet et de la billeterie, le
père Euzèbe joue de son limonaire devant les journalistes de la presse locale
et nationale. Revanche du petit sur le monde du spectacle.
Allociné secrets de tournage (sélection)
Adaptation
du roman "Samba pour la France"
Samba est adapté du roman "Samba pour la
France" de Delphine
Coulin, paru aux éditions du Seuil en 2011. Interrogée sur TF1 sur
l'adaptation de ce livre, l'auteur précise : "Nous sommes partis du
livre et de toute la trame du livre. Ce sont les mêmes personnages. En
revanche, quand c’était drôle dans le livre, on le gardait, et quand c’était
trop sombre, on essayait de l’alléger un peu, en particulier par les
dialogues." Par ailleurs, le personnage d'Alice, tenu par Charlotte
Gainsbourg, n'existait pas dans le roman. Sa création a donné
l'opportunité aux réalisateurs de mettre en scène un "vrai
couple de cinéma, ce que nous n’avions jamais fait jusque-là", précise Olivier
Nakache.
Intouchables, the first ?
Bien que l'histoire de Samba soit largement
inspirée du roman, le duo de réalisateur avait depuis longtemps l'idée de
réaliser un film autour de "ces travailleurs qu’on voit fumer
dehors en tablier de cuisine à la sortie des restaurants - des Africains,
des Asiatiques, des Sri Lankais en pause pour quelques instants",
comme l'explique Toledano.
Bien avant le tournage d'Intouchables, un script
d'une dizaine de pages sur cette thématique avait en effet déjà vu le jour.
Au
cœur de la société : un sujet politique ?
Eric Toledano explique
que sa volonté n'était pas d'aborder le côté politique du sujet mais seulement
de mettre "des visages sur des statistiques" ce qui, comme
il le précise, "permet au spectateur de découvrir par des
personnages et leur quotidien, un monde que souvent il ne connaît pas
autrement que par le débat public et les medias. Et à partir de là, cela
peut lui donner matière à réfléchir différemment". Olivier
Nakache conclut : "Nous avons voulu filmer ces
travailleurs invisibles d’aujourd’hui dans leurs décors."
Un
projet documenté
Pour écrire et réaliser Samba, Eric Toledano et Olivier
Nakache se sont extrêmement documenté sur le sujet. Ils ont
ainsi effectué des stages dans des associations et regardé des documentaires.
Ainsi, chaque personnage du film a été inspiré par une personne réelle
rencontrée lors de l'élaboration du projet.
Inspirations
Pour Samba, les réalisateurs ont puisé leur
inspiration dans certaines comédies italiennes des années 1960 et 1970, notamment
celles des metteurs en scène Ettore Scola, Dino Risi ou
encore Mario
Monicelli.
Composition
du rôle
Omar Sy a
préparé son rôle en visionnant La Pirogue de Moussa Touré et
en se documentant sur l'immigration : "Je voulais comprendre les
motivations de ces gens qui partent sans être sûrs d’arriver à bon
port", raconte le comédien. Mais là où la vedette d'Intouchables a eu le
plus de travail, c'était avec son accent : "La difficulté était de
réussir à le tenir sur la distance et à le descendre d’une ou deux notes pour le rendre
crédible. C’est la première chose que j’ai travaillée en préparant Samba.
Cet accent était la clé pour réussir ce personnage, pour lui donner
sa crédibilité, sa vérité. Il pouvait aussi lui être fatal".
Charlotte
et le burn-out
Alice, le personnage qui aide Samba, est en phase délicate
de burn-out. Son interprète Charlotte
Gainsbourg s'est donc renseignée sur ce syndrome en lisant des
livres, en rencontrant un médecin, mais aussi en se rendant dans un hôpital où
séjournent des personnes atteintes de ce mal.
Histoire
vécue
Comme son personnage Wilson, Tahar Rahim a lui aussi enchaîné les
petits boulots (employé en cuisine, laveur de vitres...) : "Je ne
suis pas certain d’avoir mesuré à l’époque l’ampleur de leurs problèmes",
raconte le comédien au sujet des travailleurs immigrés. Il poursuit
: "A la lecture du scénario, j’étais d’ailleurs très
heureux de voir que mon personnage était à l’opposé de ce que j’avais
fait auparavant. Pour le coup, plus proche de moi aussi."
Tahar Rahim… vous avez déjà entendu ce nom pour un film Ciné
Rencontres. Ne cherchez plus, si vous cherchez : c’était notre premier
film de notre saison 2013, le premier film de notre blog.
Décidément, où vont nous mener toutes ces associations d'idées? En cherchant au cours de notre assemblée générale l'animateur attitré du Rendez-vous du Cinéma en Région Centre, ma mémoire par glissements successifs allait me mener, si Francis ne m'avait arrêté à temps, tout droit à Denis Ménochet, autre acteur de ce film. Rectifions donc et rendons à César notre collègue l'identité qui lui revient:
Thierry MERANGER
Professeur agrégé de lettre
modernes -Rédacteur aux Cahier du Cinéma - En charge de l'Option cinéma au
Lycée Rotrou (Dreux)
Le voici micro en main aux côtés du réalisateur Olivier
Marleix présentant le film suisse (tourné en partie dans la région) Mary,
Queen of Scots au cinéma Normandie à Anet.
A NOS ADHERENTS
J’ai actuellement encore beaucoup de cartes d’adhésion en ma
possession. Je vais les déposer au Ciné-Lumière ce vendredi où vous pourrez les
récupérer (sauf erreur de ma part que je
réparerai bien sûr le plus vite possible) à partir de cette date.
Je remercie au passage Jacques Reyboubet, le directeur du cinéma, ainsi
que le personnel du Ciné-Lumière qui ont accepté de se charger de cette tâche,
ce qui nous rend bien service.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire