Samedi 30 août 2014
Nous relayons volontiers un message concernant la rentrée du Café repaire, que Marie-Hélène vient de nous faire parvenir:
Bonjour,
Le café repaire de Vierzon fait sa rentrée le mardi 2 septembre à 19h30, à l'auberge de jeunesse.
Il n'y aura pas d'intervenant pour cette 1ère réunion de la saison 2014-2015.
Le café repaire n'a jamais eu autant de projets. Nous allons donc travailler à la mise en oeuvre des prochains rendez-vous : vérifier si les contacts pris se concrétisent, définir les types d'intervention ...
Le café repaire de Vierzon fait sa rentrée le mardi 2 septembre à 19h30, à l'auberge de jeunesse.
Il n'y aura pas d'intervenant pour cette 1ère réunion de la saison 2014-2015.
Le café repaire n'a jamais eu autant de projets. Nous allons donc travailler à la mise en oeuvre des prochains rendez-vous : vérifier si les contacts pris se concrétisent, définir les types d'intervention ...
Suite à la réunion de juillet, nous
parlerons aussi de notre forme de protestation contre la suppression de
l'émission "Là-bas si j'y suis" sur France inter.
A mardi, amicalement,
Pour le café repaire,
M-H Lasserre
A mardi, amicalement,
Pour le café repaire,
M-H Lasserre
Mardi 26 août 2014
Je regrette de m'en être aperçu trop tard, et il ne me (nous) reste plus qu'une journée pour bénéficier du streaming. Voici de quoi il s'agit:
François Morel revisite les échanges vifs, libres et houleux de Jean-Louis Bory et Georges Charensol, chroniqueurs cinéma l'émission de France Inter, «Le Masque et la Plume». Sur scène avec ses complices des Deschiens, Olivier Broche et Olivier Saladin, François Morel fait revivre les plus heures radiophoniques de ce tandem de critiques devenu culte.
ACTEURS / RÔLES
- Olivier Broche / Jean-Louis Bory
- Olivier Saladin / Georges Charensol
AUTRES
- François Morel / Auteur
- François Morel / Metteur en scène
La pièce Instants critiques est visible à ce lien:
Pierrot le fou : tout Godard est là. Godard, c'est du cinéma littéraire. Mais c'est aussi du cinéma cinéma. |
Les parapluies de Cherbourg donnent lieu un play-back hilarant des trois acteurs |
Une belle fille comme moi : Truffaut faisant du Audiard… consternant. |
Le Parrain : ça dure trois heures ! |
Cris et chuchotements : un film bouleversant |
Jeudi 14 août 2014
Cette date, dans l'histoire du cinéma, et même dans le mythe du cinéma:
Je ne suis pas une has been, je suis une "qui sera". Berry républicain, 14 août 2014 |
Samedi 9 août 2014
Bonne nouvelle, assurément, en cet été que les météorologues ne trouvent pas très scientifique de qualifier de "pourri" puisque les températures, elles au moins, sont conformes à a normales, tout en notant (comment faire autrement?) un fort excédent de pluie et un net déficit du nombre de journées d'ensoleillement. Que les conséquences positives ne concernent pas que les seuls vendeurs de parapluie et favorisent les salles de cinéma ne peut donc que nous réjouir.
Berry républicain 4 août 2014 |
C'est l'occasion de rappeler que notre association Ciné-Rencontres, si elle a un a priori favorable pour les films dits d'art et essai, n'est pas d'une admiration béate devant tout ce que nous sommes amenés à présenter dans ce domaine, et inversement, si les productions dites grand public ne nous paraissent pas très souvent de nature à élever le public qu'elles divertissent - notre principal critère -, on ne s'interdit jamais de réfléchir sur ces derniers, ne serait-ce que pour en dénoncer les impostures, sans bouder notre plaisir, bien au contraire, quand un de ces films atteint le double objectif de divertir le public tout en le respectant. Je préviens tout de suite que je m'exprime au sens figuré, car les sièges du Ciné Lumière sont légitimement connus pour leur confort et nous en profitons largement : il existe un cinéma populaire qui est aussi un cinéma debout, et c'est celui-là que nous plaçons sans réserve au-dessus de tout. Nous maintiendrons notre métaphore pour dire notre aversion de ce qu'on appelle par opposition le "cinéma couché", même s'il est avéré que les salles de cinéma commencent à proposer aux spectateurs - à des prix pas très populaires, disons-le tout de suite - des séances couchées au sens propre du terme.
Avec le cinéma populaire et debout à la fois, on n'est pas dans une entreprise strictement mercantile, mais également dans la ligne de l'idéal moliéresque qui était "de faire rire les honnêtes gens", ce qui est loin d'être si facile qu'on pourrait le penser. Laissons Molière nous le dire lui-même en termes encore modestes mais cependant à peine voilés dans la scène 6 de La Critique de L'Ecole des femmes :
« En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit, pour
n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites
: mais ce n'est pas assez dans les autres; il y faut plaisanter ; et c'est une
étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. »
Point de préjugés excessifs donc, en ce domaine, sinon ceux que la raison et les sentiments nous permettent à la fréquentation directe des films (le critère essentiel) ou, car on ne vit pas en ermite coupé de toute information, même en vacances, des impressions inévitables qu'on pu nous laisser telles critiques ou telles bandes annonces. Ainsi, pour parler du "film de Clavier" que nous n'avons pas vu, nous saluerions comme il se doit son efficacité comique et sa capacité d'attraction, tout en restant sur notre réserve quant à la plupart des messages qu'il véhicule, notamment cet éloge faussement progressiste pour une société métissée qui serait surtout bobo-compatible et bobo-complaisante. Mais voilà, il n'est pas totalement exclu que je ne change d'avis si je le voie un jour, et je serai le premier dans ce cas-là, bien improbable pour l'instant, à parler d'heureuse surprise.
Lundi 4 août 2014
L’actualité présentée ici ne correspond pas forcément à sa publication, mais à ma découverte, qui peut être beaucoup plus tardive. C’est ainsi que j’avais mis de côté une pile de journaux que je découvre seulement maintenant, et dans l’un d’entre eux particulièrement ceci, qui illustre bien un aspect important de nos thématiques, à savoir la rencontre entre les différentes civilisations, entre les différents peuples. Et, question voyage, nous avons ici affaire non seulement à un parfait ambassadeur, mais aussi à un excellent représentant.
Berry républicain 18 7 2014 |
Vendredi 1er août 2014
Berry républicain 1er août 2014 |
Ce temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas
connaître, je n’ai pour ma part, étant donné mon âge, aucune peine à l’avoir
connu. C’est l’époque du cinéma qui me rend nostalgique et que j’ai toujours
retrouvée comme référence dans ma mémoire quand je lisais les pages consacrées
au cinoche chez Sartre comme chez Jean-Louis Bory. Je n’avais pas sept ans,
j’étais voisin de madame Laplace qui y était placeuse (forcément) et qui
vendait des esquimaux à l’entracte. Je m’abreuvais de western au temps de l’école
primaire, avant de passer plus tard au niveau collège en me plongeant dans les
péplums. Comme dans le jeu des sept erreurs, j’étais surtout attentif à noter
les différences de ce que j’avais appris, en cours et dans les livres, avec ce
que proposait le cinéma. Si je plongeais sans peine dans l’histoire du film, je
pardonnais tous les travers. Dans le cas contraire, j’étais impitoyable. Le
moindre écart m’était antipathique, et j’étais franchement scandalisé si Les
travaux d’Hercule se contentaient d’en présenter à peine un tiers sur les
douze logiquement attendus. Je ne connaissait pas l’expression publicité
mensongère, mais c’était exactement cela qui me révoltait. Je me souviens de la
raillerie de cet enseignant latiniste qui trouvait pompeux le nom :
« Miramar, vue sur la mer !… Où elle est la mer, à
Vierzon ? » Mes années étudiantes ont vu ma formation cinéphilique se
faire ailleurs, au Studio des Ursulines de Tours. Parfois les vacances
pouvaient faire un peu exception. Je me souviens de ce Woody Allen dans une
salle vide qui ne fut projeté que pour moi seul, en véritable projection
privée. Loin de m’en sentir privilégié, j’en étais plutôt attristé. Attristé,
je le fus encore à la projection du Far West de Brel qui représentait la
Belgique à Cannes et que j’attendais avec une énorme impatience que je croyais
universelle, mais qui n’avait visiblement pas touché ma ville natale. Les
grandes affluences sont venues avec les grands rendez-vous de l’ACV, certaines
pas forcément prévues. Moi, Christiane F fut presque une catastrophe du
trop-plein. Le flot des élèves débordait sur l’avenue de la République. Le
salut vint d’une salle ouverte en catastrophe au France 2 (le Carillon) voisin.
Le projectionniste, muni de ses accessoires habituels, vélo et blouse bleue,
fit une fois encore des miracles. A la fin du siècle dernier, il était grand
temps cependant qu’on ne l’appelât plus France et que le Lumière vienne. La
vieille ampoule de soixante ans était devenue incapable de réchauffer
l’atmosphère du Titanic projeté dans une salle glacée, aux fauteuil
brisés, et qui prenait l’eau sans que le progrès technique de la quatrième
dimension cinématographique y soit pour quelque chose. Les séances scolaires
préludes aux cours de cinéma bientôt officialisés, Louis faisant le pont
capital entre l’ACV et cette option alors en gestation au lycée Edouard
Vaillant, se révélaient décevantes, et ne constituaient certainement pas une
promotion efficace, ni pour les films du patrimoine, ni pour les
courts-métrages proposés par la Région Centre. La dernière chose que je lui aie
dite, à la dame de la caisse, c’est qu’on ne trouvait pas facilement les
horaires des séances, qu’ils ne paraissaient plus régulièrement dans la presse,
et qu’il serait bien au moins qu’on les trouvât affichés devant le cinéma.
Enfin, avec cette disparition, c’est forcément une page importante du cinéma
vierzonnais qui vient de se tourner, en tout cas, une page importante de mon
cinéma.
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