vendredi 27 septembre 2013

MA VIE AVEC LIBERACE


2e séance avec débat






POST-PROJECTION
La deuxième séance 2013-2014  :

Sur l’agenda : Assemblée générale vendredi 27 septembre à 18h30.
Soirée Cinéma-débat au Ciné-Lumière
vendredi 20 septembre à 20h30

MA VIE AVEC LIBERACE



Biopic de Steven Soderbergh avec Michael Douglas, Matt Damon, Rob
Lowe... Présenté au Festival de Cannes. (2013 1h58)

Métier: directrice de la photographie



Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace :
pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des
plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et
cultivait l'excès, sous les spots comme en privé. Un jour
d'été 1977, le jeune et séduisant Scott Thorston pénètre
dans sa loge... Malgré la différence d'âge et de milieu social,
les deux hommes entament une liaison secrète qui va durer
cinq ans...

METIER : 
CHEF OPERATEUR OU DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE

SECRETS DE DISCUSSIONS

Ce fut l’occasion de renouer avec une tradition que l’on réveillera certainement de loin en loin : lire un texte à deux voix rendant hommage au cinéma, souvent à des métiers du cinéma. Le costume et le décor étant des composantes importantes du film, il apparaît pertinent de rappeler le poids du directeur de la photographie, en l’occurrence de la directrice de la photographie, dans la construction du film. Caroline Champelier est importante dans le cinéma français, ayant présidé l’association des directeurs de photographie jusqu’en 2012.
Elle a commencé, ce qui n’est pas rien, avec Jean-Luc Godard (Soigne ta droite, 1987), et a continué jusqu’à Hannah Arendt de Margarethe von Trotta (2013), que nous avons présenté à Ciné-Rencontres à la fin de la saison précédente, le 24 mai. Auparavant, elle officiait sur Holy Motors (Leos Carax, 2012), Sport de filles (Patricia Mazuy, Des hommes et des dieux (Xavier Beauvois, 2010, film qui fit également l’objet d’un débat Ciné-Rencontres).


Le Monde 15/9/2013 Caroline Champetier Directrice de photographie « C’est une forme d’énergie »
Pour moi, la beauté passe surtout par le regard. Ce n'est pas quelque chose de concret, mais une espèce de puissance harmonique. La rencontre entre une forme et un récit. Un beau ciel est un ciel qui raconte quelque chose.
Avec le temps, j'ai compris que, dans mon métier, la beauté ne va pas sans une puissance de vie. La question du beau se pose au début de chaque tournage. Le cinéma est un art amical, il est fait pour que le spectateur adhère à ce qu'il voit, la beauté contribue à cela. Si le sujet nécessite que quelque chose ou quelqu'un ne soit pas beau, il faudra que je travaille la lumière, ou le cadre, pour que cette non-beauté devienne quelque chose à quoi on puisse adhérer. Je suis désespérée quand je vois que, dans des films, certains ne s'en préoccupent pas.
On pourrait dire que le contraire absolu de la beauté, c'est la téléréalité. Dans le regard qui est posé sur les personnages, il n'y a aucune espérance de transformation. Aucune volonté d'élever celui qui joue, ni celui qui est regardé.
Peut-être que je cherche toujours la beauté et que la caméra me permet de la voir. C'est particulièrement vrai du caractère photogénique des acteurs, notamment les femmes chez qui on attend (et c'est injuste) une plus grande harmonie que chez les hommes. Cette qualité n'est pas toujours visible au premier regard.
Je ne peux pas vous dire, a priori, si telle ou telle personne est photogénique. 1l y a des actrices à qui on ne donnerait pas l'heure dans la rue et qui sont transformées devant la caméra. Il s'agit là d'une extrême beauté, celle qui fera que l'image est transcendée. 1l y en a dans l'histoire du cinéma et il y en a avec qui j'ai travaillé, on se demande qui donne à l'autre.
Finalement, la beauté est nourrissante. Pour ma vie et pour mon métier. C'est une forme d'énergie, comme l'amour, ou l'argent. Un moteur, certainement. Quand quelque chose est beau, je me sens vivre. Je ne pense pas que je produise de la beauté, mais je la saisis. Je la reçois.
Autrefois, la caméra était érigée au centre d'un tournage, une sorte d'objet phallique : tout tournait autour d'elle. Avec l'arrivée des femmes « d'image », les choses ont évolué. Elle est devenue un lieu de réception. Et de transformation aussi, il existe une alchimie entre le regard et ce qui est regardé. C'est un art du mouvement, et la beauté est mouvement. Même s'il s'agit d'un mouvement imperceptible, dans un gros plan, par exemple.
A la fin d'un tournage, je veux pouvoir me dire que mon travail a fait surgir de la beauté. Le fait de trouver quelque chose beau est une manière de se réconcilier avec le monde, et avec l'autre. C'est important : j'ai toujours pensé que les films pouvaient aider à vivre. Ils le font bien pour moi !

                                                                         ***

Au cours du débat, certains ont pu se souvenir de L’ivresse de l’argent. Je fais un copier-coller avec l’after de ce film Sud-Coréen de Im Sang-soo présenté le 8 mars 2013, ce qui est bien commode :

Nous accompagnions un peu Candide chez les Tycoons coréens, dans un monde qui fonctionne comme une secte, les employés se dévouant de toute leur âme, et même de tout leur corps, à leur despotique gourou (un pléonasme), en l’occurrence une femme.
Ici, c’est un homme qui est en position de tyran. Mais au fait, quel est donc le sujet du film ? L’homosexualité, le show-biz, l’Amérique, le luxe, l’argent, l’amour, la fin de l’amour, la manipulation, l’être profond contre l’apparence,… et d’autres encore sans doute font d’excellents candidats. Et puis, n’oublions pas non plus le passé du réalisateur. Steven Soderbergh n’est certes pas n’importe qui, et si Flaubert et Tolstoï produisent Madame Bovary et Anna Karénine, il serait très léger de n’en attendre qu’une simple histoire de cocu.
Et n’oublions pas non plus le poids des acteurs dans l’intérêt du film. Il est émouvant de voir Michael Douglas, après sa maladie qui a failli mettre fin à tout, revenir ainsi alors que l’industrie du cinéma n’en voulait plus. Et puis il y a Matt Damon, si étonnant dans ce contre-emploi radical. On croit un moment retrouver Jason Bourne dans la scène où il est cerné par des hommes menaçants, mais bien entendu pas de bagarre hyperviolente ni de fuite héroïque dans le cas présent.

Des questions ont été posées sur le personnage : son origine (sont-elles polonaises ?), ses tournées (fut-il cantonné à l’Amérique ? se produisit-il également en Europe ?).
La scène de chirurgie esthétique. Certains ont fermé les yeux. On pense aussitôt à Franju (Les yeux sans visage).

La chanson finale, La Quête. « Si vous voulez voir Michael Douglas chanter la chanson de Brel, allez voir le film », ont dit certains médias (France Info). En gros, c’est légitime. Pour plus de précision cependant, il s’agit d’une comédie américaine antérieure (Man of La Mancha) que Brel a ensuite adaptée et popularisée trois ans après (1968).
Anecdote curieuse : il chante avec un accent allemand. Effet de réalisme par rapport aux origines polonaises de sa mère ?

C’est un film de connaisseur et d’amoureux du cinéma qui multiplie les clins d’oeil.
On a vu Franju. On a aussi remarqué Disney (Bambi, qui renvoie évidemment immédiatement à Mickael Jackson), Le Parrain, Kirk Douglas (le papa à la fameuse fossette), Citizen Kane (Le manoir de Xanadu), sans parler, surtout pour la première partie du film avant que celui-ci ne rentre plus nettement dans le genre dramatique, des comédies nombreuses sur ce thème (La cage aux folles), et spécialement les comédies américaines (Hawks, Wilder) où il fallait jouer avec la censure et avec le modèle dominant du cow-boy forcément hyperviril. Sans parler des scènes mémorables d’autres films (La grande vadrouille).

Pour l’homosexualité tirée vers le drame, on pense à Oscar Wilde confronté à l’Angleterre victorienne. Et je me rends compte que je viens d’oublier dans mon énumération la référence explicite à Dorian Gray dans le film.
La performance d’acteur. Michael Douglas joue réellement du piano. Quelle est la part de l’entraînement et de l’accélération par ordinateur ?

Parmi les films Ciné-Rencontres qui reviennent à la mémoire, sur le thème de l’homosexualité, on n’oubliera pas Invisibles, présenté le 18 janvier 2013.
Le tabou de l’homosexualité, surtout aux Etats-Unis. Le choc du sida de Rock Hudson.
La réaction et la joie de Kirk Douglas, vieux monsieur pas loin d’être centenaire, devant la renaissance de son fils, y compris sur le plan cinématographique.

L’être et le paraître. Les moralistes de l’époque classique pas morts. Le culte excessif de l’esthétique, de l’apparence, au détriment de toute autre valeur. L’anti Quasimodo. « Beau et con à la fois », disait Brel, annonçant une époque où il semble acquis qu’il est plus grave d’être laid que d’être con. Les ravages et les acquis de la chirurgie esthétique. Vieux débat :
l’apparence a ses défenseurs de choix, et Baudelaire fait l’éloge du maquillage.
Le vrai Liberace et la fin de l’histoire, encore plus dure et cruelle dans la réalité, apparemment aggravée par la pression sociale énorme à cette époque dans la société américaine.
L’hypocrisie qui donne de la souplesse ou qui, au contraire, aggrave. « Matt D : On nous regarde !… Michael D : - Les gens ne voient que ce qu’ils veulent bien voir. »
Actualité : les concours de très jeunes miss interdites récemment. Beaucoup de protestations. Narcisse pas mort. Les jeunes en double virtuel sur la toile et dans les jeux vidéos.
Les deux acteurs non récompensés à Cannes contrairement à ce qui était attendu par beaucoup pour diverses raisons. En revanche, le chien aveugle, lui, s’est vu gratifié de la Palme Dog.

Le thème du gigolo transposé dans le domaine masculin.
Et Dieu dans tout ça ? « Je ne le ferai pas, c’est dégoûtant ! » dit Matt Damon. « Dieu a créé toutes les parties du corps de l’homme, aucune n’est dégoûtante ! » répond Michael Douglas. Provocateur dans une société puritaine. Le pape François est bientôt convoqué dans la discussion. Exégèse de ses récents propos, apparemment ambigus. Certains y voient une avancée, d’autres, majoritaires si je ne me trompe pas, pensent le contraire.
Le paraître semble être roi dans presque tout le film. Si l’argent est la seule valeur, alors la situation présentée est « normale ». La fin est plus complexe : « Tu es le seul qui m’ait rendu heureux. – Est-ce que je t’ai rendu heureux ? » Propos sur le bonheur. Le « rosebud » d’Orson Welles.

REFERENCES PUBLIQUES



Steven Soderbergh est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma, américain, né le 14 janvier 1963 à Atlanta enGéorgie.
En 1989, il est le plus jeune réalisateur, après Louis Malle, à recevoir la Palme d'or pour Sexe, mensonges et vidéo. Soderbergh est un réalisateur prolixe et éclectique par le choix des sujets qu'il aborde dans ses films. Monteur de formation, un certain nombre de ses films ont une structure narrative non-linéaire. L'alternance de films commerciaux et de projets plus personnels semble caractériser sa trajectoire filmographique.
Steven Soderbergh a fondé la maison de production Section Eight et a tourné sept films avec l'acteur George Clooney.
Sélection subjective sur le critère de la notoriété supposée : Oceans’s eleven (2001), Solaris (2002), The good german (2006), Che (2008).


Secrets de tournage

La première évocation de Liberace faite par Steven Soderbergh à Michael Douglas remonte à 13 ans, sur le tournage de Traffic. "Steven m'a demandé à brûle-pourpoint si j'avais déjà envisagé de jouer Liberace", révèle le comédien, le cinéaste ajoutant : "Michael s'est aussitôt lancé dans une imitation à l'improviste que j'ai trouvée excellente". Bloquant sur l'angle à adopter, ce n'est que plus tard que le réalisateur l'a trouvé, lorsqu'il a découvert le livre de Scott Thorson,Behind the Candelabra, sur les conseils d'un ami. "J'ai trouvé le titre génial [Derrière le candélabre], je l'ai lu et ça m'a totalement débloqué, de me concentrer sur une période bien définie de sa vie", indique Soderbergh. C'est ensuite Richard LaGravenese qui a écrit le scénario de Behind the Candelabra.

Pour l'équipe du film, Ma vie avec Liberace est avant tout une histoire d'amour, telle que peuvent en vivre beaucoup de couples. "Ce qui m'a plu, dans le livre, c'est que les discussions qui y sont rapportées sont de celles que peuvent avoir tous les couples. Ce qui est moins banal, c'est le cadre dans lequel ces discussions avaient lieu", précise le metteur en scène.
D'un côté, un pianiste virtuose, doté de la fibre du spectacle, qui comptait parmi les musiciens les mieux payés au monde ; de l'autre, un jeune garçon adopté et en manque de repère, soumis au monde impitoyable du show business. Et un amour sincère qui n'y a pas résisté.
Ma vie avec Liberace a été tourné à Las Vegas, à Palm Spring et à Los Angeles, dans des lieux authentiques, ayant fait partie de la vie de Liberace ou de son amant : son appartement à Los Angeles, le bureau de poste de West Hollywood où Scott Thorson a travaillé après leur séparation, l'église Our Lady of Solitude où eurent lieu les funérailles de Liberace, ou encore la scène et la salle d'exposition du Las Vegas Hilton où le musicien donnait son spectacle. Il en est de même pour plusieurs objets. C'est d'ailleurs le cas de la Rolls-Royce argentée conduite sur scène par Matt Damon, réellement utilisée à l'époque par Liberace lors de son show. Celle-ci, ainsi que de nombreux accessoires, ont été empruntés au Liberace Museum de Las Vegas, bien connu du producteur Jerry Weintraub.

Le film aborde frontalement l'homosexualité. A l'époque, l'homosexualité des artistes célèbres était tenue secrète, leur image publique exigeait qu'ils soient hétérosexuels. Lorsque Scott Thorson réclama une pension au musicien après leur séparation, Liberace nia qu'il était gay et qu'il avait été son amant. "Je voulais faire un film qui (...) montre les progrès de l'espèce humaine, de notre pays, du monde entier, par rapport à cette question. Dans certains endroits, les unions entre personnes du même sexe sont aujourd'hui reconnues et admises. Etre gay n'est plus autant stigmatisé", déclare le producteur Jerry Weintraub.
Michael Douglas a lui aussi croisé la route du héros qu'il incarne à l'écran : "Je l'ai vu brièvement deux ou trois fois quand mon père [Kirk Douglas] avait une maison à Palm Springs et que Liberace était voisin. (...) Il était très populaire à Las Vegas. »
Ma vie avec Liberace marque le retour de Michael Douglas, sorti victorieux de sa bataille contre le cancer. Le comédien s’est montré bouleversé devant les journalistes lors de la conférence de presse du film au Festival de Cannes, très ému de s’être vu offrir un rôle d’une telle ampleur après son combat contre la maladie : "Ce rôle était un grand cadeau (...). Je serai éternellement reconnaissant à Steven, à Matt et à Jerry de m'avoir attendu", a-t-il notamment confié alors.
Ma vie avec Liberace a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2013. Absent du palmarès, il n'est toutefois pas reparti bredouille puisqu'il a remporté la très convoitée Palme Dog, décernée à Baby Boy, le très canin "interprète" du caniche aveugle qui a permis le rapprochement entre Scott Thorson et Liberace.

Le « vrai » Liberace

Wladziu Valentino Liberace (né le 16 mai 1919, mort le 4 février 1987), mieux connu par son nom de famille, Liberace (prononcé[ˌlɪbəˈrɑːtʃi]), est un pianiste américain de music-hall. Il fut extrêmement médiatisé entre les années 1950 et 1970. Il était reconnu pour sa virtuosité démonstrative. À l'époque, il était l'artiste du show-business le mieux rémunéré au monde. Il cultivait une image très kitsch, autant sur scène que dans sa vie privée. Une de ses marques de fabrique était le candélabre.
Né d'un père napolitain en 1919 dans le Wisconsin, joueur de cor. Sa mère est une américaine d'ascendance polonaise, fervente catholique, passionnée de Rudolph Valentino qui considérait les leçons de piano de son fils comme du luxe et des dépenses inutiles de là des fréquentes disputes familiales.
Dans ses autobiographies, il révèle qu'on lui a fabriqué l'image d'un enfant prodige adoubé par le compositeur Paderewski. À partir de l'âge de 4 ans, il apprend le piano, et fait vivre sa famille en gagnant sa vie grâce à son talent.
À l'âge de 7 ans, on dit qu'il avait déjà surpassé sa professeur de piano. Il se vantait d'avoir triomphé dans le concerto en la majeur de Franz Liszt avec le prestigieux Chicago Symphony Orchestra, mais avait oublié de signaler que, l'année précédente, il avait été recalé. C'est en s'exerçant dans les hôtels de luxe qu'il acquiert sa vraie réputation.
Le phénomène Liberace est presque essentiellement nord-américain. La bizarrerie de Liberace tient finalement plus à son public et à son entourage qu'à lui-même. Son public est constitué de mères de famille et de garçons sensibles et plus tard de mamies à teinture bleue3. Dans les années 1950, il emmène sa propre maman en tournée et la présente sur scène. Un chroniqueur du Time parle à son sujet de « musique mammiste » : « C'est un grand petit garçon, avec sa surexcitation, son gentil sourire, sa voix nasale et sa façon naïve de s'exprimer. Et aussi un bon garçon qui ne jure pas, ne boit pas et n'abandonnerait jamais sa mère ».
En 1945, il se produit dans la même boîte qu'Ella Fitzgerald au Ruban Bleu, la boîte à la mode. Il affine son style, et Chicago l'adopte en 1947. Un compte rendu de journal nous apprend que les grandes lignes de son style sont fixées : il entrecoupe sa musique de blagues, il virevolte de « Chopin à Chico Marx ». Le reste de sa carrière ne fera que développer cette trame : Chopin, Liszt, Rachmaninov, Schubert, conjuguée à des musiques de film, ritournelles à la mode ou adaptées en boogie-woogie ou jazz sautillant. Il devient un « show man » très prisé. Égocentrique, il parle beaucoup de lui-même et de ses nombreuses admiratrices mais finira par ne se centrer que sur lui-même et ses extravagances, comme ses manteaux clignotants de dix mètres de long ou ses entrées en limousine sur scène. Un de ses trucs préférés est de s'envoler lors de ses spectacles. Dans son dernier spectacle, il faisait voler ses costumes dans les airs.

Carrière à la télévision
On le voit à la télévision à partir de 1952 dans The Liberace Show. Les deux premières années de télévision lui auraient rapporté sept millions de dollars. Il apparaît sur le grand écran dans South Sea Sinner en 1950 et Sincerely Yours en 1955.
Il commence une carrière internationale à Cuba en 1956. La même année, il entreprend une tournée en Europe. En 1957, Liberace poursuit le Daily Mirror (Grande-Bretagne) et un magazine américain pour diffamation. Ces journaux faisaient allusion à son homosexualité.
Liberace est un homme d'affaires redoutable. Il possédait une boutique d'antiquités à Beverly Hills, un restaurant à Las Vegas, une chaîne de motels, un centre d'achats et quelques autres entreprises. Il publie aussi des livres de recettes.
Dans les années 1970 et 1980, il se produit à Las Vegas, au Hilton Hôtel et au lac Tahoe, où il est la principale attraction.
Il meurt du sida en 19873. Il possédait 13 villas et une fortune estimée à 100 millions de dollars.

Dans la chanson My baby just cares for me, chantée en particulier par Nina Simone en 1958, il est cité:
« Liz Taylor is not his style, and even Liberace's smile, is something he can't see »

Le film s'inspire des mémoires de Scott Thorson, ''Behind the Candelabra : My Life
With Liberace''.

Les gigolos ou « gigolettes » célèbres (ou de réalisateurs célèbres) au cinéma :

Downhill, Alfred Hitchcock, 1926


At an expensive English boarding school for boys, Roddy Berwick (Ivor Novello) is School Captain and star rugby player. He and his best friend Tim (Robin Irvine) start seeing a waitress Mabel (Annette Benson). Out of pique, she tells the headmaster that she is pregnant and that Roddy is the father. In fact it was Tim, who cannot afford to be expelled because he needs to win a scholarship to attend Oxford University. Promising Tim that he will never reveal the truth, Roddy accepts expulsion.
Returning to his parents’ home, he finds that his father (Norman McKinnel) believes him guilty of the false accusation.
Leaving home, Roddy finds work as an actor in a theatre. He marries the leading actress Julia (Isabel Jeans) after inheriting £30,000 from a relation. The unfaithful Julia secretly continues an affair with her leading man (Ian Hunter) and discards Roddy after his inheritance is exhausted. He becomes a gigolo in a Paris music hall but soon quits over self-loathing at romancing older women for money.
Roddy ends up alone and delirious in a shabby room in Marseilles. Some sailors take pity on him and ship him back home, possibly hoping for reward. Roddy's father has learned the truth about the waitress's false accusation during his son's absence and joyfully welcomes him back. Roddy resumes his previous life.



Gigolette, Yvan Noé, 1937



Zélie  fait le trottoir pour pouvoir payer l'hôpital à sa demi-sœur Palote, gravement malade. Tribulations diverses avant de retrouver un père et une famille.
Après beaucoup de tribulations, ces deux êtres ayant retrouvé, l'une son père, l'autre une famille, goûtent enfin une vie meilleure. Le 4e film où joue Michèle Morgan.





Gigi, Vincente Minnelli, 1958 (d’après Colette)



À Paris, l'éducation de la jeune Gigi, dont la mère célibataire est accaparée par son travail à l'Opéra-Comique, est confiée à sa grand-mère Mamita et à sa tante Alicia. Cette dernière, qui a vécu richement entretenue, concocte pour Gigi une vie galante semblable à celle qu'elle a connue. Mais les plus grandes joies de Gigi sont des plaisirs simples.










Le Gigolo, Jacques Deray, 1960.




Agathe, une richissime veuve quadragénaire, tombe amoureuse du séduisant docteur Damper. Elle veut alors mettre un terme à son ancienne relation avec son jeune amant Jacky. Ce dernier, qu’elle a vexé en le traitant de « gigolo » dans un mouvement d’humeur, n’est pas prêt à lâcher prise…







Macadam Cowboy (Midnight Cowboy), John Schlesinger, 1969.




Joe Buck, jeune cow-boy à la gueule d'ange, quitte sa petite ville natale du Texas pour s'établir à New York, où, sûr de son physique, il ambitionne de devenir gigolo. Mais il va très vite déchanter. Les riches clientes se font plus que rares, et Joe, candide et bercé d'illusions, se retrouve à court d'argent. Il croise alors la route de Rico "Ratso" Rizzo, un SDF infirme doublé d'un petit escroc. La solitude et la détresse aidant, ces deux paumés deviennent malgré eux compagnons de galère, accrochés à leurs rêves pour continuer d'y croire...






American Gigolo, Paul Schrader, 1980.





Julian Kay est un homme qui se prostitue à Los Angeles. Son « boulot » lui permet d'assouvir ses goûts dispendieux pour les voitures, les équipements stéréophoniques et les vêtements (qui lui servent de substituts au contact émotionnel). Il vit parfois de façon flagrante narcissique et superficielle, cependant il affirme ouvertement qu'il prend plaisir dans son « travail », celui d'être capable de satisfaire sexuellement une femme.







Des cow-boys pas toujours dans la norme de la virilité conventionnelle :


Le secret de Brokeback Mountain, Ang Lee, 2005.



Ennis del Mar et Jack Twist, deux cow-boys de l'État du Wyoming, se rencontrent au printemps 1963, employés par le Farm and Ranch Employment, l'un comme berger, l'autre comme responsable de camp, assignés au même élevage de moutons au nord de Signal, dans un alpage situé sur la Brokeback Mountain, une ville et une montagne imaginaires du Wyoming, « ils n'avaient pas vingt ans ». Malgré cette intense idylle dans la montagne, interrompue pendant quatre ans, ils font leur vie chacun de leur côté, se marient, ont des enfants, et se rencontrent épisodiquement entre le Wyoming et le Texas avant que Jack Twist ne soit tué dans des circonstances dramatiques et douteuses, laissant Ennis seul avec ses souvenirs.





Si le film est aussi un pamphlet, voir David Lynch, par exemple son plan d’ouverture
de Blue Velvet (1987). Une belle petite ville, un beau pavillon, une belle pelouse que l’on
arrose. Puis la crise cardiaque de l’arroseur, la découverte d’une oreille humaine en
décomposition, le grouillement des insectes dans l’oreille décomposée. Clairement l’envers
du rêve américain.




Allociné
La fameuse palme dog, qui récompense le meilleur chien apparaissant dans un film de
la sélection, a été décernée au chien aveugle de "Ma vie avec Liberace".
Vous attendez la Palme d'Or, découvrez la Palme ... Dog ! Cette année encore, la traditionnelle récompense a jeté son dévolu sur un petit "toutou" adorable. A été sacré meilleur talent canin du Festival de Cannes, le caniche blanc aveugle s'illustrant au milieu des strass et des paillettes de Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh. Un personnage, moins martyrisé que la pauvre bête d'Heli, mais souffrant tout de même de problèmes oculaires qui vont faciliter les rapports (fougueux) entre un soigneur d'animaux (Matt Damon) et un pianiste virtuose fantasque (Michael Douglas). Un rôle clef selon l'organisateur du concours annuel Toby Rose, qui "a rapproché ces garçons" et est donc "responsable de beaucoup de choses." Peter Bradshaw, critique de film du quotidien britannique Guardian et l'un des trois membres du jury, a en outre déclaré que le dénommé Baby Boy "explorait à travers son rôle un profond paradoxe existentiel". A noter qu'un prix spécial a été attribué aux quadrupèdes très fashion de The Bling Ring de Sofia Coppola. Après ces récompenses pour le moins décalées, rendez-vous ce dimanche pour la plus sérieuse et convoitée Palme d'Or...

Le portrait de Dorian Gray film américain d’Oliver Parker avec Ben
Barnes et Colin Firth 2010












Aux Etats-Unis
Après la Déclaration d'indépendance, les États-Unis conservent les lois de l'ancienne administration coloniale qui sanctionnait l'homosexualité de la peine de mort. Mais inspiré par la Révolution française, l'État de Pennsylvanie est le premier à abolir la peine de mort pour cause d'homosexualité. Au lieu de la peine de mort, la Pennsylvanie institue une peine de 10 ans de prison avec confiscation de tous les biens pour toute personne déclarée homosexuelle. La Caroline du nord sera le dernier état à abolir la peine de mort pour cause d'homosexualité en 1873. La répression envers les homosexuels connaît une nouvelle phase sous l'ère du maccarthysme ; les homosexuels sont alors considérés comme des éléments subversifs soupçonnés de vouloir livrer le pays aux communistes. En 1962, l'état de l'Illinois décriminalise l'homosexualité.

Points de vue papaux : évolution ?
En 2003, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dirigée par Joseph Ratzinger, publie des Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles dans lesquelles elle affirme « Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l’humanité ». Il rappelle que « le parlementaire catholique a le devoir moral de voter contre les projets de loi ». Dans le cas où la loi existerait déjà, il doit « s’opposer par les moyens qui lui sont possibles et faire connaître son désaccord ».
En juillet 2013, le pape François condamne le « lobby gay », mais affirme ne pas juger les homosexuels, y compris dans l’Église : « Le problème n'est pas d'avoir cette tendance, c'est de faire du lobbying. C'est le problème le plus grave selon moi. Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? »




Les Yeux sans visage est un film franco-italien réalisé par Georges Franju, sorti en 1960. Le film est une adaptation du roman de Jean Redon avec pour star Pierre Brasseur et Alida Valli. Le docteur Génessier, célèbre chirurgien esthétique,
veut greffer un visage à sa fille (Christiane, Edith Scob), défigurée dans un accident de voiture dont il est responsable. Il a installé un laboratoire dans sa propriété où son assistante dévouée attire des jeunes filles.













Les prédateurs de la nuit
Réalisation : Jess Franco
Année : 1988
Genre : Horreur
Mais, bizarrement, à vouloir tout montrer, comme dans ce film de Franco, on finit par voir moins que rien. On voit une sorte de farce, une criante irréalité visuelle; il est uniquement question d'images absolument naïves, au pied de la lettre; à tel point que l'on assiste vraiment au déplacement du visage de l'une pour se déplacer vers la face sans visage de l'autre. Montrer cela ne donne rien à voir. On pourrait croire que le visage est quelque chose que l'on pourrait ranger dans un tiroir. C'est plus qu'absurde. De telle sorte qu'on finit par se dire que l'on voyait plus de choses du côté de celui qui suggérait (Franju). On ne peut pas montrer ce qui ne peut se voir. Franju n'a rien montré parce qu'il n'y avait rien à voir; le hors champ était inouï (il faudrait le vocable équivalent de l'inouï pour la vue).

















Allez coucher ailleurs (I was a male war bride)
Réalisé par : Howard Hawks (1949)
Avec : Cary Grant, Ann Sheridan.
Après la seconde guerre, les troupes alliées occupent l’Allemagne et participent à la reconstruction du pays. Un capitaine de l’armée française, nommé Henri Rochard (Cary Grant), doit partir en mission avec la jeune et frétillante Catherine Gates (Ann Sheridan) qui lui sert d’interprète. Après de nombreuses péripéties, les deux jeunes gens tombent fous amoureux et se marient. Miss Gates est américaine et malheureusement Rochard n’a pas le droit de la suivre aux USA. Elle invente alors un subterfuge loufoque pour que son époux puisse s’embarquer avec elle à bord du navire qui les mènera de l’autre côté de l’Atlantique…
Finalement, l’entreprise de destruction du mâle est à son comble dans la scène ou Grant se déguise en femme pour devenir une"fiancée de guerre". Affublé d’une perruque confectionnée avec la queue d’un cheval, il finit par monter à bord du bateau qui l’emmène en Amérique, son visage exprimant alors le désarroi le plus total. Au fond, Hawks termine ainsi une trilogie autour du sexe qu’il avait débutée avec His girl Friday puis L’Impossible Monsieur bébé qui voyait déjà Grant commencer à se travestir dans la fameuse séquence où il crie "Je suis devenu gay…" !!! Sous la direction de Hawks, le couple américain vole en éclat et impose un équilibre des forces entre les hommes et les femmes dont les ligues féministes se féliciteront auprès du cinéaste.















Enorme succès populaire pour cette Madame Doubtfire énergique et tordante, portée à bras le corps par un Robin Williams au meilleur de sa forme. Au départ, l'acteur ne devait subir qu'un maquillage léger, mais Robin Williams était alors encore immédiatement reconnaissable. Puis après un gros ravalement de façade, Robin Williams est devenu cette bonne vieille Madame Doubtfire aimée de tous, qui a de plus remporté l'Oscar du meilleur maquillage en 1994. Une suite est actuellement en pré-production.











Derrière les apparats de Dorothy, alias la célèbre Tootsie, Dustin Hoffman est absolument méconnaissable. Pour trouver la gestuelle et les intonations les plus féminines qui soient, le comédien américain avoue s'être fortementinspiré de sa propre mère. Le réalisateur Sydney Pollack, qui voulait à tout prix éviter de tomber dans le graveleux, a d'ailleurs dû à plusieurs reprises recadrer l'acteur parfois un peu trop fantasque.






Il fut assurément l'un des sujets de conversation favoris des festivaliers à Cannes en 2004. Mais on ne peut pas leur donner tort : dans La Mauvaise Education, la prestation féminine de l'acteur Gael Garcia Bernal est vraiment troublante. Sous sa perruque et son maquillage, le beau latino se révèle être en effet une femme tout à fait séduisante. Gael Garcia Bernal n'est pas le premier acteur à qui Pedro Almodovar demande de se travestir : on se souvient notamment de Miguel Bosé dans Talons aiguilles ou Toni Canto dans Tout sur ma mère.








Rrose Sélavy, l'alter-ego féminin de Marcel Duchamp, reste l'une des parties les plus énigmatiques de l'oeuvre de cet artiste. Elle émergea d'abord dans des portraits effectués par Man Ray à New York dans les années 1920, quand Duchamp et Man Ray collaboraient sur de la photographie conceptuelle. Rrose Sélavy continua à vivre comme l'une des personnes à laquelle Duchamp attribua certaines de ses oeuvres, des Ready-mades, des jeux de mots, et des écrits tout au long de sa carrière. En créant pour lui-même cette figure féminine, dont les attributs étaient la beauté et l'érotisme, il rendit délibérément plus complexe la compréhension de ses idées et de ses motivations.


On parle, de nos jours, de drag queen quand il s'agit d'artistes ou performers à l'apparence féminine volontairement exagérée dans un but festif (Queen, reine en anglais désignant péjorativement les gays, DRAG étant l'acronyme de Dressed As a Girl signifiant Habillé comme une Fille désignant depuis l'époque Élisabéthaine, les comédiens spécialisés dans les rôles féminins).
En anglais, le travestissement est appelé cross-dressing (litt. habillement croisé).






Titre original : Some Like it Hot
Titre français : Certains l’aiment chaud
Réalisation : Billy Wilder
1959
Marilyn Monroe (VF : Claire Guibert) : Sugar Kane Kowalczyk (VF : Alouette) 1
Tony Curtis (VF : Jean-Claude Michel) : Joe / Joséphine / Junior Jack Lemmon (VF : Roger Carel) : Jerry / Géraldine / Daphné George Raft (VF : Jean Martinelli) : « Spats » Colombo Joe E. Brown (VF : Fred Pasquali) : Osgood Fielding III
Un corbillard est poursuivi par un véhicule de police. Des tirs s'échangent. Il arrive à s'échapper afin d'aller livrer son précieux chargement d'alcool de contrebande. C'est le Chicago de 1929, en pleine prohibition. La police fait une descente dans le tripot clandestin, dont deux musiciens, Joe le saxophoniste et Jerry le contrebassiste, arrivent à s'enfuir. Le lendemain, ils courent le cachet. Alors qu'ils vont chercher une voiture pour se rendre à leur nouvel engagement, ils sont témoins d'une tuerie entre bandes rivales de la Mafia. Afin d'échapper aux représailles, ils se font enrôler dans un orchestre composé uniquement de femmes et doivent donc se travestir en conséquence. Elles, puisque désormais ils se nomment Joséphine et Daphné, partent en train pour la Floride. Elles font la connaissance de Sugar Kane, la chanteuse de la troupe Sweet Sue and her society syncopators.
Un dernier dialogue entre Daphné et Osgood clôt de manière mémorable le film :
Daphné : "We can't get married at all"
Osgood : "Why not ? "
Daphné : "Well, in the first place, I'm not a natural blonde ! ".
Osgood : "Doesn't matter..."
Daphné : "I smoke. I smoke all the time. ".
Osgood : "I don't care. "
Daphné : "I have a terrible past. For three years now, I've been living with a
saxophone player. ".
Osgood : "I forgive you. "
Daphné : "I can never have children".
Osgood : "We can adopt some"
Daphné en ôtant sa perruque : "You don't understand, Osgood, I'm a man ! ".
Osgood : "Well... nobody's perfect ! "
(– Nous ne pouvons pas nous marier du tout. – Pourquoi ? – Et bien, pour commencer, je ne suis pas une vraie blonde. – Pas d'importances... – Je fume. Je fume comme un sapeur. – Ça
m'est égal. – Mon passé n'est pas bon. Je vis depuis trois ans au moins avec un joueur de saxophone. – Je vous pardonne. – Hélas, je ne peux pas avoir d'enfants. – Nous en adopterons.
– Vous ne comprenez pas, Osgood, je suis un homme ! – Eh bien... personne n'est parfait ! )










La Grande Vadrouille est un film franco britannique de Gérard Oury, sorti en 1966. Le film raconte sur le ton de la comédie les déboires des Français face aux Allemands sous l'Occupation.
Avec plus de 17 millions de spectateurs lors de son exploitation en salles, le film le plus célèbre du duo Bourvil - de Funès a été pendant plus de trente ans le plus grand succès cinématographique sur le territoire français, toutes nationalités confondues (avant d'être dépassé par Titanic en 1998), et pendant plus de quarante ans le plus grand succès d'un film français sur le territoire français1, avant d'être dépassé par Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon en avril 2008.






Rock Hudson, de son vrai nom Roy Harold Scherer Jr., est un acteur américain né le 17 novembre 1925 à Winnetka, Illinois, et mort le 2 octobre 1985 à Beverly
Hills, Los Angeles. Dans les années1980, il est l'une des premières vedettes à
déclarer publiquement être atteinte du sida, ce qui attire une grande attention sur ce fléau, mais aussi sur son homosexualité, alors totalement inconnue du grand public.




Kirk Douglas (Elle est pas belle, ma fossette ?)
Ambitieux, séducteur, mégalomane, il fait partie des acteurs américains qui ont le plus marqué la mémoire du public. Sa grande popularité ne s'est jamais démentie et il apparaît aujourd'hui, à 96 ans, comme l'une des dernières légendes vivantes de l'âge d'or de Hollywood (en 2013, Olivia de Havilland, Joan Fontaine, Lauren Bacall ou Maureen O'Hara sont encore en vie). L'American Film Institute l'a par ailleurs classé 17e plus grande star masculine du cinéma américain de tous les temps en 1999. Retiré du cinéma, il s'occupe de sa fondation pour les enfants défavorisés.



Pas digne des salles de cinéma, mais encensé à la télévision…
lundi 23 septembre 2013 - News - Tournages
"Breaking Bad", "Modern Family",
"Veep", "Ma vie avec Liberace" et HBO
sont les grands gagnants de l'édition 2013
des Emmy Awards...
Palmarès : « Ma vie avec Liberace » repart
avec 3 Awards, tandis que « Breaking Bad »,
«Modern Family », « Homeland », « Veep »,
« The Big Bang Theory » repartent avec 2 trophées chacun.
Meilleur série ou meilleur téléfilm : Ma vie avec Liberace
Meilleur acteur : Michael Douglas (devant Matt Damon)
Meilleur directeur : Steven Soderbergh
Pendant la cérémonie, en hommage à Liberace, Elton John (l’autre John…) s’est revêtu de paillettes scintillantes et s’est mis au piano.
















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