Les pages d’un blog sont périssables. La poésie
est éternelle…
Vers la fin du débat, un
habitué de Ciné-Rencontres qui déjà, à la fin de la saison dernière, avait
gratifié notre association d’un texte élogieux lu en public, s’est isolé un
instant. A son retour, Eric - car, vous l'avez reconnu, c'est bien de lui qu'il s'agit - était en mesure de nous proposer ceci et de nous le
lire.
Aux enfants de la bombe
Après avoir sali le désert d’Algérie,
La France irradie l’océan polynésien.
Là, rien à voir avec le siècle des Lumières :
Ces éclats sont stériles et voisins de l’enfer.
Comment peut-on sacrifier ces espaces purs
Et ces hommes à leur tour, là, devenir impurs ?
Peut-on se réjouir de cette obscure puissance ?
Contaminer des lieux, des êtres, a-t-il un sens ?
Invisible poison qui détruit et torture
L’humanité belle, la sublime nature.
Dépêchons-nous de croire en l’infinie beauté
De la vie… avant d’avoir à le regretter !
Les apprentis-sorciers ne sont pas les payeurs,
Pourtant c’est eux qui disséminent le malheur.
Emanations radioactives, lourd passif,
Et un champignon nucléaire très nocif.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.
Les termes de l’équation, clairs, sans Etats d’armes.
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