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séance avec débat |
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LES ESPRITS LIBRES, c'est l’histoire d’une folle aventure où patients atteints de la maladie d'Alzheimer et soignants se rejoignent pour vivre une expérience thérapeutique unique faite de théâtre, de musique et de poésie. Dans cette grande maison ouverte, l’accompagnement prend une tout autre forme : plus de blouses blanches ni de couloirs aseptisés mais des esprits libres et bien vivants.
« Foncer dans le brouillard c’est dangereux, tu prends dans la gueule, c’est contre vous. Je me débrouille ».
Se débrouiller ? Sortir quelques instants du brouillard de L’Alzheimer le temps du séjour de 12 jours ?
C’est ainsi que s’exprime Didier, un des patients souhaitant constamment s’évader au début de la résidence, désirant y rester à la fin. Totalement perdu et sans repères spatio-temporels mais d’une rare aisance et éloquence verbale. D’autres malades, les esprits libérés quelques moments de la camisole de la maladie, exprimeront par leurs rires, leurs larmes, espoir et désespoir, toute leur fragilité et leur besoin de tendresse. De tendresse et d’humanité il est beaucoup question. Certes les conditions de travail sont idéales avec une proximité physique entre tous et la présence de quelques jeunes enfants qui apportent une joie incommensurable. Un groupe d’une petite dizaine de malades avec presque autant d’encadrants de leur EPHAD d’origine et une troupe de théâtre et des musiciens, tous logés dans un magnifique manoir à Loctudy. Les rapports sont de personne à personne, pas de soignant à soigné, on a le temps de rentrer en relation. Le temps de rentrer dans leurs délires pour mieux les accompagner sans jamais les mettre en danger.
Avec le théâtre d’improvisation s’opère une catharsis éphémère, les « acteurs » s’exposent et Anne-Marie, une autre malade, dira qu’elle se permet « d’oublier généreusement ». Dans un jeu d’écriture commençant par « je vous souhaite » on lira « je vous souhaite de faire des galets des silex », « je vous souhaite d’avoir tout dans tes rêves ». On se réapproprie son corps dans la danse, la musique et le jeu.
J’ai pensé au livre de Georges Perec « Je me souviens ».
« des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées ; elles ne valaient pas la peine de faire partie de l'Histoire, ni de figurer dans les Mémoires des hommes d'État, des alpinistes et des monstres sacrés. Il arrive cependant qu'elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu'on les a cherchées, un soir, entre amis ; c'était une chose qu'on avait apprise à l'école, un champion, un chanteur ou une starlette qui perçait, un air qui était sur toutes les lèvres, un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de le porter, un geste, ou quelque chose d'encore plus mince, d'inessentiel, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. » WIKIPEDIA
John
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