lundi 13 mai 2024

LOS DELINCUENTES

                                  

  séance avec débat



  





LOS DELINCUENTES
(VO)

27 mars 2024 en salle | 3h 10min | Drame, Thriller
De Rodrigo Moreno 
| Par Rodrigo Moreno
Avec Daniel Elias, Esteban Bigliardi, Margarita Molfino



JEUDI 16 MAI 2024

19h30 (film long)











Bonjour à toutes et tous,
 Au cinéma jeudi 16 mai à 19h30 - le film "LOS DELINCUENTES" de Rodrigo Moreno. 


Autres propositions de films que des adhérents ont évoqués :  
- Un p'tit truc en plus.
- Petites mains.
- Un homme en fuite.
et bien sûr : les films ETINCELLES

PROCHAINES SÉANCES : 

- le 23 mai : La fleur de Buriti

- Festival du film de demain du 30 mai au 2 juin 2024

- le 6 juin :  L'homme d'argile.
- le 13 juin : Le tableau volé.
- le 20 juin : How to have sex
- le 27 juin : Au nom de tous mes frères -film chilien
- le 4 juillet : La mémoire éternelle 
- le 11 juillet : Shakespeare in love.





Pour information : la suite du programme de Ciné-rencontres : 

- le 23 mai : La fleur de buriti



Pour toute information, voir le blog 


Edwige




SYNOPSIS
Tout public
Román et Morán, deux modestes employés de banque de Buenos Aires, sont piégés par la routine. Morán met en oeuvre un projet fou : voler au coffre une somme équivalente à leurs vies de salaires. Désormais délinquants, leurs destins sont liés. Au gré de leur cavale et des rencontres, chacun à sa manière emprunte une voie nouvelle vers la liberté.















N'hésitez pas à laisser vos commentaires.

Si vous n'y parvenez pas, essayez de débloquer la situation en vous rendant sur cette page:

https://cinegraphe.blogspot.com/2015/03/commentaire-mode-demploi.html#more



    « Il faut être fou ou idiot » entend-on dans un dialogue du film. Fou pour survivre dans une Argentine soumise au diktat du dollar ? Une Argentine où le capital est roi et où on peut même se concentrer sur le vol à la banque plutôt que sur un employé qui fait une crise cardiaque.  Idiot pour vouloir faire encore des films dans un monde où le « cinéma est mort ».  Moreno s’interroge et nous interroge dans un film divisé en deux parties. 

J’en ai vu plutôt trois ou quatre. Premièrement, le thriller et la mise en place de l’intrigue, deuxièmement, le face à face à distance des deux employés de la banque Roman et Moran, troisièmement, l’idylle bucolique et amoureuse dans le jardin d’Eden avec ses naïades, pour finir, le dénouement qui n’en est pas un. Il manquait le duel d’un western dans ce paysage magnifique de la région de Cordoba.

     Le réalisateur s’amuse avec sa caméra en nous faisant une démonstration de toutes ses possibilités techniques. Fondus, écrans partagés, incrustations et j’en passe. Il s’amuse aussi avec les noms de ses personnages principaux tous composés des mêmes cinq lettres  MARON  ROMAN MORNA NORMA RAMON. 

     Moreno est visiblement joueur et doit aimer le football avec ses références à Ortega et Garrincha, célèbres footballeurs et personnages importants du film. Son jeu comporte des règles quasi mathématiques avec des équilibres et des contreparties, la justice à la prison et celle de l’extérieur, l’argent que l’on brasse et celui que l’on cache, l’amour et ses déclinaisons multiples.

      Très jolie bande-son et de magnifiques images, cependant certains spectateurs ont trouvé le film un peu long.
John

      
Pas optimiste, mais pas plombant. Même si la chanson du générique final pourrait nous inciter à penser le contraire : On n’a jamais connu une situation comme celle-là, toute résistance est inutile… 
Quand on ne peut combattre, comme dirait Laborit, reste la fuite. La fuite à l’intérieur des frontières d’un pays qui est devenu fou, vers les grands espaces naturels qui font encore rêver d’utopie. Les villes, elles, semblent se réduire à la seule activité qui compte, celle qui traite de l’argent (le dieu dollar déjà chanté par Gilles et Julien en 1932) et où tout service public semble avoir disparu à jamais. Raison pour laquelle, peut-être, on ne pense même pas à faire appel au moindre secours en cas de crise cardiaque. Plus de collectif, uniquement des solutions individuelles, débrouillez-vous tout seul. Et la légalité est peut-être moins confortable que sa transgression. Comme dans ces films asiatiques dont j’ai oublié la référence exacte, où on avait l’impression que le monde de la pègre était devenu plus rassurant que celui des autorités officielles, où les voyous étaient finalement moins à redouter que la police et la justice d’Etat. Sans doute un des messages forts du film, dans une démocratie qui a évolué très loin au-delà de ses lignes rouges encore acceptables. Astucieux : pas sûr que la censure un peu bornée trouve grand-chose à redire à redire dans ce qui peut passer pour une innocente partie de campagne avec déjeuner sur l’herbe. Mais, depuis Manet au moins, on sait que ce thème a bien des potentialités révolutionnaires. 
Quand je me suis surpris à devenir un peu impatient devant certaines longueurs, ou certaines langueurs, de mise en scène, j’ai pensé que le mot « complaisance » qui me venait à l ‘esprit était peut-être motivé par le fait qu’étant français, j’étais peut-être dans une manière d’entre deux : suffisamment dans ce monde en voie de déshumanisation pour me sentir concerné, mais pas assez pour en apprécier tous les enjeux. Alors je m’imaginais argentin, regardant le film en Argentine : et ça a marché immédiatement : le film devenait clairement et utilement subversif, il me procurait une véritable bouffée d’oxygène dans un monde où respirer librement était devenu plus que problématique. Reste la douloureuse et cruciale question des moyens de subsistance : pacifiquement quelques poules peuvent aider, plus radicalement de la prédation (mais il y a des risques, car la répression est forte) dans les richesses de la société de consommation. On rêve, mais on a remarqué aussi que, très vite, on a l’impression que les protagonistes se désintéressent de l’argent, lequel fut pourtant, au début, le nerf de la guerre et la condition de la survie, sinon du bonheur. Jean-François, pourtant, ne l’a pas perdu de vue : comment le récupérer sous le lourd rocher écroulé ?... That-s the final question, en effet. 
Jean-Marie





Canard enchaîné 29 mai 2024







https://cinegraphe.blogspot.com/2022/09/walden.html




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Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












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Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







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(capture d'écran du 27 septembre 2017).










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RADIO TINTOUIN




Radio Tintouin
Auberge de jeunesse
1 place F. Mitterrand
18100 Vierzon

02.48.75.30.62
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Nous y sommes régulièrement invités pour présenter le jour-même de sa projection le film du vendredi soir. 
Le film de la semaine est chroniqué (annoncé) par John et/ou Edwige et/ou moi (selon disponibilités) cinq fois dans la journée du vendredi où le film passe. 

Horaires des annonces Ciné Rencontres le vendredi:

9h15  12h15  14h15  16h15  17h25








BR 4 10 2022



BR 6 10 2021



BR 23 11 2021



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(depuis juin 2022)

Berry républicain 10 juin 2022

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(films Ciné Rencontres: les films avec débat + les films labellisés Ciné Rencontres)








(depuis décembre 2017)
















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